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What a surprise ! [Devyn]

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Un grand sourire malicieux aux lèvres, je faisais le tour de la voiture afin d'ouvrir mon côté. Je le regardais, me contentant de lui répondre par un petit clin d’œil, remettant mes lunettes de soleil. Je m'assis, rentrant les clés dans le contact, démarrant mon véhicule. Alors que Devyn pris place à mes côtés, je lui dis, de plus en plus joviale " Ne fais pas cette tête voyons ! Je ne vais pas te manger..."
Je riais, tout en faisant un créneau arrière afin de partir du parking, tournant quelque peu la tête, le bras sur le siège.

Nous voilà parti, direction mon superbe appartement. Ce mode opératoire pouvait sembler quelque peu étrange, du moins entre professeur et élève. Cela dit, je ne m'en souciais guère ; Cela faisait parti de mes habitudes, j'aimais gonfler mon ego en invitant des gens chez moi, leur montrant le luxe. Peut-être fallait-il également avouer qu'en agissant de la sorte, ça me permettait de me sentir aussi jeune qu'à mes vingt ans, voulant certainement me la jouer "cool" et "ouvert". Je l'étais, oui, mais peut-être un peu trop. Peu importe ; Jamais je ne me lasserais de ce jeu, la séduction, l'intimidation. D'autant plus que cela fonctionnait à presque tous les coups, Devyn faisant indéniablement parti de mes nombreux défis personnels.

Je roulais, regardant mon interlocuteur de temps à autres. Le vent passait dans nos cheveux, ma voiture étant décapotable ; Obligatoire pour représenté ma personne. Je chantonnais, de ma voix grave et enjouée, charmeur. Le fait de voir mon élève aussi intimidé me confortait dans l'idée de continuer sur ma lancée, donnant de plus en plus naissance à des idées non professionnelles, loin de là. Tapotant un peu sur mon volant, sifflant parfois, nous arrivions au bout d'une dizaines de minutes. Sortant de la voiture, je me dirigeais vers la porte de mon immeuble, tout en l'ouvrant devant Devyn.


"Après toi..." Gentleman, ou du moins voulant le paraître. Nous montions deux étages, le bâtiment reflétant déjà le genre de lieux plutôt luxueux. Enfin arrivés, je fermais la porte derrière moi puis, dans la foulée, posais mes clés et le reste sur le meuble de l'entrée, me regardant quelque peu dans le miroir mis à disposition. Tout en me recoiffant de ma main, je regardais Devyn grâce à cette glace. Celui-ci pris enfin la parole, me tournant le dos. Surpris par ses mots, quelque peu vexé, même, je me redressais, soupirant tout en croisant les bras. J'avançais vers lui, dans le salon, puis, tout en allant prendre une bouteille de vin rouge dans un de mes placards, je pris la parole et ce de manière assez étonnée.

" Et bien, et bien... Tu sais, je ne fais pas parti de ce genre de personne à se prendre trop au sérieux, même en tant que professeur..." Je revenais vers lui, la bouteille plus deux verres à la main. Prenant place sur mon canapé, commençant à nous servir " Et, pour être tout à fait honnête, je m'inquiète pour toi. Sincèrement. Un peu de vin ?" Dis-je, lui désignant un des verres. Prenant une posture de séducteur, les bras étendu sur le dos du canapé, je le regardais droit dans les yeux, un sourire aux coin des lèvres " Devyn... Tu te pose beaucoup trop de questions. J'ai envie de t'aider car tu le mérite, je le sais, je le sens, écoute moi... Je n'ai pas mieux à faire, comme tu le dis si bien. C'est aussi mon rôle, je suis là pour ça, pas que pour apprendre à faire semblant.." J'essayais de le mettre en confiance, de lui montrer que j'étais là pour lui, ou de le lui faire croire. Soupirant, mon sourire s'effaçait pour laisser place à une fausse moue soucieuse. Mon regard toujours plongé dans le sien, pourvu q'il se confie à moi, que j'en apprenne plus afin de mieux le manipuler.


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Non, il n'allait pas me manger, tu ne le pensais absolument pas cannibale ? Est-ce qu'il allait finir par casser toutes tes défenses en continuant ainsi, et te réussir au néant ? C'était plus que sûr. Il semblait en tout cas satisfait de te voir obéir, même de mauvais gré, et cela ne te rendait pas plus confortable à son égard, bien au contraire. Oui tu avais peur, mais la couardise était l'un de tes traits de caractère autant que la protection de toi-même, et Gary semblait réveiller l'un autant que l'autre. Ce n'était pas non plus son attitude durant tout le trajet qui allait t'aider. Tu aurais bien voulu, toi, profiter de sa décapotable et de ce petit voyage offert gracieusement... mais tu n'y arrivais pas, trop préoccupé à éviter de penser au fait que c'était lui qui conduisait. Et lui, que faisait-il ? Il faisait au contraire tout pour se faire remarquer. Tu n'arrivais donc pas à te détendre, ne serait-ce qu'un peu, et ce fut tendu à l'extrême que tu sortis donc de la voiture.

Son appartement... On ne pouvait aps dire qu'il jouait dans la même catégorie que toi. Si tu aurais été incapable de louer un appartement à toi tout seul au niveau de tes finances déjà justes, même avec une chambre de la confrérie, on ne pouvait guère dire que c'était également son cas. Cela ne faisait que compléter à tes yeux son portrait de riche qui s'amusait avec des plus faibles que lui, même s'il s'agissait d'un professeur. Et bon sang, tu haïssais vraiment ça. Tout comme tu haïssais d'ailleurs être sous pression comme actuellement, cela avait tendance à te rendre trop différent de l'être que tu étais habituellement. Etre une cocotte-minute ne valait généralement rien de bon, et tu n'avais pas de moyen pour relâcher la pression, surtout s'il continuait de la sorte.Tu t'étais planté au milieu de son salon, et tu avis refusé de le regarder de nouveau. Tu ne... comprenais juste pas son but dans tout cela. A te dire qu'il n'était pas du genre à se prendre au sérieux, que voulait-il sous-entendre ? Et bon sang, il agissait sagement, comme si tu étais réellement un ami, ou en tout cas pas l'un de ses étudiants Il te proposait même du vin, et tu ne pus t'empêcher de le regarder d'un air ahuri à cette idée. Gary semblait au contraire totalement dans son élément, à prendre des poses de playboy et à te fixer aussi... intensément. Tu ne pus t'empêcher de reculer légèrement tout en déglutissant difficilement. Malgré toutes ses mimiques amicales, tu avais peur. Réellement peur. Je... Je ne veux rien. Ta voix tremblotait comme de la gelée mais malgré tout, étonnement... Tu l'écoutas lorsqu'il se remit à parler de sa voix si rassurante, réconfortante. C'était plus fort que toi, tu ne pouvais t'empêcher de lui prêter attention. Il voulait t'aider ? Tu le méritais ? Tu ne savais plus si tout cela était vrai ou non... Mais il fallait dire qu'apprendre à faire semblant était le rôle du théâtre, et tout ce qui te constituait actuellement n'était fait que de cela. Entre ça et son regard fixé dans le tien... Quelque chose céda, encore une fois, comme toujours avec lui ou presque. Je m'en pose toujours trop... mais c'est par nécessité. Je ne pourrai pas agir sans toujours questionner mon environnement et savoir comment réagir... sans perdre encore plus.
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Je buvais tranquillement dans mon grand verre de vin tout en restant dans ma position de grand séducteur. La situation devenait de plus en plus ambiguë, provoquant toujours un peu plus mon élève Devyn. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert; Il tremblait, bégayait, ne voulait pas s'asseoir à mes côtés ni prendre le verre que je lui avais gentiment servi. N'importe qui aurait ralenti la cadence en le voyant dans un tel état mais je n'étais pas n'importe qui ; Malgré lui, ce pauvre Devyn me donnait encore plus envie de dévoiler mes intentions quelques peu malsaines au grand jour. Je n'y passerais pas par quatre chemins, oh que non. Ravi de le voir si intimidé face à ma fabuleuse et grande personne ; C'était tellement facile, tellement drôle de manipuler autrui à ma sauce et le fait de voir que cela fonctionnait à ce point me confortait dans l'idée de continuer.

Je ne perdais pas mon sourire ravageur, me pinçant même les lèvres tout en plissant les yeux, me donnant un côté encore plus charmeur. Je l'écoutais me répondre et ne pu m'empêcher de rire légèrement en le voyant si stressé. Je tapotais sur la place vide du canapé, à côté de moi, l'incitant à venir s'asseoir. Tout en soupirant, finissant mon verre et reprenant la bouteille pour m'en servir un autre, je répondais, lui jetant quelques regards aguicheurs.


"Et... Devyn, pourquoi ne pas relâcher un peu la pression de temps en temps, mh ? Comme là, par exemple. Je te sens tellement stressé et, à vrai dire, ça me vexe légèrement tu sais ? Pourquoi crois-tu que je t'ai fais venir ici, voyons ?"

Pouffant de rire tout en me remettant à boire, je ne baissais pas les yeux, plongeant de plus en plus intensément mon regard dans le sien, si perdu soit-il. Plus les secondes passaient, plus je voulais le laisser deviner mes pensées. Après tout, je le sentais assez admiratif de ma personne et son petit air timide me donnait envie d'en voir plus. On ne se refait pas, je ne me refais pas et n'ai aucune putain d'envie de me refaire. Soupirant longuement tout en passant une de mes mains dans mes cheveux, les rabattant habituellement en arrière, je repris de ma voix grave et sensuelle.

" Je n'ai pas l'habitude de mentir, je serais triste de savoir que tu penses le contraire. Je suis quelqu'un de profondément empathique et voir des personnes que j'affectionne dans un tel état..." Je bougeais ma tête de gauche à droite, tout en la baissant. Quel cinéma... J'adorais faire semblant, rentrer dans la peau de quelqu'un d'honnête, juste et sympathique. Je ne m'inquiétais pas pour lui, je m'en contre fichais royalement pour ainsi dire. Cependant, je ne nierais certainement pas mon attirance. Et puis, il était doué, c'était un fait relativement juste. Je voulais l'attirer dans mes filets, le briser pour mieux le consoler, pour mieux me l'approprier. Je repris, d'un air faussement triste et compatissant " Fais moi confiance, vraiment, j'insiste. Parler est essentiel, tu dois évoluer, tu mérites d'évoluer ! Tu peux te confier à moi autant que tu le souhaites, je suis une tombe. Si je n'aimais pas communiquer, je n'aurais certainement pas fait ce métier d'enseignant, qui plus est dans les arts dramatiques !"

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Cela l'amusait-il, de te voir dans cet état-là ? Il ne changeait pas d'attitude en tout cas, et cela te gênait. Plus le temps avançait et plus tu avais l'impression d'avoir en face de toi la copie conforme d'Alekseï, ce qui était loin d'être un compliment. Cependant, il y avait tout de même une différence entre les deux : li était bien plus insidieux que le russe. De plus, il savait bien mieux s'y prendre, ayant tout de même réussi à t'amener ici malgré tout. Ou était-ce toi qui étais devenu moins résistant face à ces "attaques" ? Très bonne question, à laquelle tu voulais cependant ne pas penser, pour ton propre bien. A force de réfléchir, tu sursautas cependant en entendant Gary tapoter la place à côté de lui. Toi, t'asseoir près de lui ? pas sûr du tout que ce soit l'idée du siècle, là encore. Tu n'aimais pas non plus les regards qu'il te jetait, même s'il y avait un quelque chose là-dedans qui te fit rougir. C'était... étrange tout cela, et tu étais sans doute trop naïf pour ne pas réussir à mettre le doigt sur ce qui clochait, mais pour une fois, tu remerciais ce trait de caractère qui te déservait si souvent en temps normal. Je... Je ne veux pas vous vexer. Étais-tu paranoïaque finalement ? Te faisais-tu donc des idées pour rien ? Tu avais l'impression d'être une girouette, à la fois effrayé par ce que tu ressentais et interprétais, et rassuré par ce qu'il disait, comme si tu étais un animal de compagnie rétif que Gary tenterait d'apprivoiser... sauf que toi, tu n'étais pas du genre à sortir tes griffes pour te battre, seulement pour te défendre, et seulement si on te poussait réellement à bout. J'aurai dit... pour que nous soyons tous les deux seuls. Tu n'avais fait que murmurer ce que tu pensais de la raison de cette invitation, mais cela ne répondait pas totalement à sa question, et ce de manière volontaire. Tu avais même laissé percer une pointe de doute et d'interrogation pour qu'il te dise exactement pourquoi lui avait eu envie de ce moment seul avec toi. Une partie de toi, celle qui écoutait, te disait que c'était simplement pour que tu puisses sereinement te confier, sans redouter les oreilles baladeuses, et l'autre partie, celle qui analysait, pensait à des desseins plus sombres, pas de ceux faits pour te rassurer.

Et pendant que lui riait, toi, tu te battais pour tenter de démêler quelle était la part de toi-même qui était dans le vrai, et cela t'en donnait mal à la tête. Ce fut plutôt bien synchronisé de sa part, de te regarder ainsi, si... intensément, pile au moment où tu commençais à quelque peu perdre pied. Tu aurais pu supplier pour qu'il arrête de te faire cela, mais tu ne le pouvais pas. Tu... aimais cela d'un côté. Tu ne pouvais pas te vanter d'avoir attiré autant d'intérêt de la part de quelqu'un depuis un certain temps déjà, hormis William, et maintenant que ce dernier était parti... Tu ne pouvais pas nier que cette intensité, autant qu'elle t'effrayait, te faisait effectivement penser que tu pouvais peut-être un peu lâcher prise face à lui. Pas forcément entièrement, mais peut-être... Juste un peu. Surtout qu'il avouait lui-même qu'il t'appréciait. Ce fut tout de même de manière lente et méfiante que tu rapprochas du canapé, pris le verre de vin qu'il t'avait servi et t'assis tout au bord, à la place qu'il t'avait montré. Tu n'étais quand même pas détendu au point de t'installer comme lui.

Je n'arrive juste pas à savoir si vous utilisez justement votre art pour m'atteindre ou si vous pensez réellement tout cela. Tu aurais voulu garder tes réflexions pour toi, le fait étant que son petit laïus sur la confiance que tu pouvais lui porter et sur sa discrétion ne t'aidait pas à réfléchir de manière objective. Levant la tête que tu avais gardé baissée tout du long pour ne pas le regarder, tu plongeas finalement tes yeux noisette inquiets et nerveux dans les siens. J'évolue déjà. Constamment. Si vous m'aviez vu il y a un an, vous ne m'auriez pas du tout vu ainsi. Je n'étais pas chez les Lowells, même pas ouvert aux autres. J'étais... une ombre parmi d'autres. Mais évoluer, parfois... Cela apporte de gros changements et parfois, ces changements s'avèrent néfastes sur le long terme. Comme avoir aimé William. Et t'en rendre compte, alors que tu disais juste cela à l'oral en général, pas forcément pour ce cas-là, te lançait une nouvelle pique en plein coeur. SI tu n'avais rien fait ce jour de Summer Cap, tu ne serais sûrement pas dans ce bureau, mais auprès de William qui t'aurait réconforté de tes problèmes professionnels comme le meilleur ami qu'il avait été. Je... Je fais tout foirer dans ma vie en ce moment. Personnelle comme professionnelle.
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Le voir prendre place à mes côtés me faisais intérieurement sourire. Je gagnais peu à peu sa confiance, intimement persuadé de pouvoir arriver à mes fins dans la journée. Cela dit, je ne devais pas être trop pressé ni trop pressant. Chaque chose en son temps, c'est ainsi que j'avais appris à travailler autrui subtilement. Je le regardais fixement, sans broncher tandis qu'il était en train de me répondre, évidemment sans me regarder. J'étais plutôt attentif à ce qu'il me disait, analysant le fond de ses phrases suite aux intonations utilisées. Devyn était comparable à un petit animal sauvage qui se laissait doucement, mais sûrement apprivoiser par le plus grand méchant loup.

Je continuais de boire dans mon verre sans réellement faire attention à ce qu'il pourrait penser vis à vis de ça. Je n'avais, moi même, pas vraiment conscience de mon alcoolisme grandissant toujours un peu plus en fonction des événements... Cela faisait parti de mon mode de vie, un de mes seuls échappatoires avec le sexe. Je n'allais tout de même pas m'en priver, si ? La vie n'aurait plus aucun sens, elle serait amer si tous ces plaisir interdits n'existaient pas. J'étais un professionnel en la matière, celle d'abuser des bonnes choses, de les consommer jusqu'à épuisement. Soit, je l’aperçu relever doucement sa tête ; Enfin ! Ses yeux dans les miens me rendirent un peu plus désireux face à sa personne, et je ne m'en cachais pas ; Relevant quelque peu le menton et bombant un peu plus mon torse, tirant sur ma veste.

Cet étudiant avait un très clair problème de confiance, contrairement à moi qui en débordait constamment. C'était une très bonne information, elle me serait très utile. Je continuais de l'écouter tout en affichant une moue compréhensive, à l'écoute, compatissante ; Tu parles... Je bouillonnais intérieurement, mes pensées et mon esprit commençant à dévier vers autre chose de bien moins catholique, comme on le dit communément.
Tout en me frottant doucement les lèvres avec mon index, tenant mon verre à nouveau rempli de l'autre, je baissais quelque peu les yeux afin de mieux le regarder en détail ; Il n'était certainement pas aussi à l'aise que moi mais ce petit côté renfermé me donnait une irrépressible envie de le posséder, de l'ouvrir à moi justement... Devyn, mon nouveau défis, mon nouveau jouet. Jusqu'à ce que je me lasse, probablement...

Buvant, encore et encore, je lui répondais dans la foulée de sa dernière lamentation
" C'est tellement frustrant de t'entendre dire ce genre de chose ! " Faisant semblant d'être révolté, posant mon verre soudainement sur ma table basse face à nous. Je me rapprochais tout aussi brusquement de lui, le pointant du doigt tout en tapotant légèrement sur son torse avec, continuant tout en fronçant les sourcils" Evidemment que tu évolues ! Et tu continuera d'évoluer Devyn ! Les plus faibles stagnent et restent dans l'ombre, comme tu dis.. Contrairement à toi ! Talentueux, courageux, tu ne peux pas dire toutes ces choses et être si défaitiste face à toi-même..."

Je soupirais longuement puis me remis à devenir tactile, reposant mes mains sur ses épaules, voulant apparaître comme l'homme de la situation, l'homme de confiance mais aussi séducteur malgré lui. Je le regardais sévèrement, comme si je lui faisais une certaine morale. Cela dit, c'était pour mieux lui montrer que je croyais en lui. Je repris " Ose te reposer sur les épaules de quelqu'un qui te propose son aide... Quelqu'un comme moi... "
Affichant de nouveau un petit sourire malicieux, presque carnassier, je me relevais du canapé tout en allant chercher un alcool un peu plus fort que celui-ci. Si je pouvais, en plus de ça, l'alcooliser un petit peu afin de le désinhiber, ça ne serait pas de refus.. Je pris une petite bouteille en verre dans mon placard, puis revint à ses côtés avec deux shooters. Haussant un sourcil, provocateur dans l'âme, je l'écoutais me répondre tout en nous servant deux petits verres d'alcool inconnu à l'odeur excessive.

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Qu'il s'arrête, qu'il s'arrête, qu'il s'arrête. Ces mots tournaient comme une litanie dans ton cerveau, tandis que tu avais l'impression qu'il tâchait de plus en plus de t'écraser physiquement de par sa propre aura de charisme qu'il dégageait en permanence. Était-ce là encore une fichue impression, ou la réalité ? Ce n'était pas franchement le verre de vin que tu avais bu qui allait te rendre ivre en tout cas, c'était certain... contrairement à lui qui en était déjà à plusieurs et qui continuait toujours à t'observer, quoi que tu fasses. Même en lâchant du lest, il continuait à te fixer de manière si étrange, cela en devenait véritablement dérangeant. Tu ne t'attendais tout de même pas à ce qu'il te réponde de manière si véhémente, en claquant même son verre sur la table basse en le reposant. Tu sursautas tandis qu'il se rapprocha brutalement de toi pour mettre son doigt sur ton torse de manière presque accusatrice. Il te distinguait des autres personnes plus faibles et dans l'ombre... mais très franchement, on ne pouvait pas dire que tu étais dans une autre catégorie, quoi qu'il dise. Tu ne pus t'empêcher d'avoir un rire désabusé face à la description qu'il faisait de toi Moi, courageux ? Mais en quoi ? Je viens même mendier de l'aide pour sortir d'une pièce où je me suis fourré au lieu d'y sortir seul, et je chouine pour un rien. La flatterie ne mène à rien. Oui, tu avais clairement l'impression qu'il cherchait à te complimenter, même si tu ne pouvais pas nier que sa vision des choses te plaisait malgré tout ce que tu disais.

Il fallait bien dire aussi que ses mains sur tes épaules n'aidaient pas encore à la réflexion : tu ne pouvais t'empêcher de les regarder, chacune à leur tour, quelque peu perdu tandis qu'il continuait à faire le serpent en te murmurant des paroles appétissantes pour que tu acceptes de lui parler, d'avoir confiance en lui. Tu ne savais vraiment pas ce qui était le mieux dans ton cas : lui parler, donc lui confier un peu de sentiments personnels... ou continuer de lutter contre tout cela. Le problème était surtout moral de ton côté : tu n'étais absolument pas du genre à te confier à qui que ce soir, encore moins à un quasi inconnu. Toi, ton truc, c'était de tout conserver à l'intérieur et camoufler tes problèmes grâce à tes talents en théâtre. Cela te donnait l'impression d'être une cocotte-minute sur pattes une grande partie du temps, certes, mais tu étais satisfait... en temps normal. Là, en ce moment, tu avais réellement l'impression que la prochaine contrariété du même acabit te fera littéralement éclater ta réserve, et tu ne voulais pas que cela arrive, cela t'effrayait même. L'observant verser maintenant deux shooters d'un alcool qui puait l'excès, tu continuais également à faire tourner tes méninges. Du coup, en refusant de lui parler, tu te faisais encore plus souffrir, alors qu'en parlant... Tu ferais peut-être partir un peu de cette pression qui t'étouffait, et cela serait bienfaisant pour tous. Ok. Au moins avais-tu enfin pris ta décision. Je ne vais pas bien en ce moment. J'ai cette histoire de théâtre dans laquelle je suis coincé, mais pas que. J'ai perdu le seul soutien donc je disposais, la personne envers laquelle je me sentais le mieux. Je le connaissais depuis sept ans, et on a tout franchi ensemble et là... Il est parti. Disparu. Avec ses affaires. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour qu'il fasse cela mais... je me sens mal, seul, trahi et particulièrement stupide. Jamais je n'aurai dû changer notre amitié en plus, même s'il était d'accord pour ça.
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Déversant tranquillement la substance alcoolisée dans les deux petits verres, le fait de l’entendre acquiescer me fit hausser un sourcil. Bien, plus le temps passait, plus nous avancions. Mes paroles serpentines fonctionnaient à merveille et commençaient à agir dans les bribes subtiles de l’esprit de Devyn. De plus en plus confiant, fier de mon petit manège incontournable, je pris mon shooter en main tout en reprenant une pose, dévoilant à quel point je me sentais à l’aise. Collant discrètement ma cuisse à la sienne, croisant mes jambes, je plongeais à nouveau mon regard envoûtant dans le sien. Il se dévoilait, et je ne perdrais pas une miette de ses informations.

“Je vois…”

Je l’écoutais attentivement. Son histoire à l’eau de rose me rappelait étrangement une de mes conquêtes New-Yorkaise ; J’avais l’habitude de tromper Rob et parmi tous ces petits chanceux se trouvait Leo, un danseur de rue assez craquant, je devais bien l’avouer. Je l’avais sauté, manipulé, un peu comme tous. Notre relation durait depuis plusieurs mois et j’avais senti son coeur s’ouvrir, flattant mon ego. Seulement, suite à tous mes soucis et ce avec la justice, je fut contraint de partir. Je n’avais pas pris la peine de prévenir Leo, et depuis je n’y avais même pas repensé… Drôle, amusant, ah l’amour..

Je repris un air faussement compatissant. Souhaitant qu’il voit en moi un homme de confiance, faisant preuve d’une grande empathie. Tu parles… J’étais très certainement plus intéressé par ce qui se trouvait dans son pantalon que dans sa tête mais je devais tout de même avouer que Devyn suscitait un intérêt particulier en moi. Son histoire pouvait me permettre d’agir en conséquence, de continuer ma manipulation, et j’en étais le plus heureux du monde.
Soupirant, buvant mon d’une traite puis le reposant sur la table, je passais mon bras autour de son cou, le fixant sans ciller, de mon air faussement tendre et protecteur. Je fini par prendre la parole..


“Je comprends mieux à présent, effectivement… Tu sais..” Défaisant mon emprise, passant une main dans mes cheveux, je me levais tout en allant fouiller dans un de mes placards. Je continuais “ Je connais ce sentiment, ce manque affectif qui fini par te ronger de l’intérieure… Sache que tu ne dois pas avoir de regrets. C’est ton histoire, votre histoire. J’ai moi-même subis une rupture..”

Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne mentais pas forcément. L’alcool commençait à faire effet, me desinhibant un peu plus tout en me permettant de parler de mon histoire douloureuse, sans réellement y penser. Comme si ce n’était qu’un détail en plus qui me permettrait de conquérir mon interlocuteur. Il m’était inutile de parler des détails et je préférais globaliser, transformant finalement les faits réels.
Je continuais de chercher dans mon placard, finissant par sortir une photo ; Rob et moi. Qu’étais-je donc en train de faire ?! Le regard rivé sur ce bout de papier, je ressenti néanmoins brusquement un pincement au coeur. Mon sourire laissant place à une expression beaucoup plus douloureuse. Je déglutis et me tût pendant quelques secondes… Caressant la photo du bout de mes doigts pour finalement reprendre mes esprit, redresser la tête et me retourner vers mon élève. Reprenant mon rôle, remettant mon masque, je marchais en sa direction et repris place à ses côtés. Tout sourire, voulant me la jouer mélancolique pour mieux l’attirer dans mes filets barbelés, je repris..


“ Tu vois ? A 37 ans je suis encore en train de regarder cette photo de temps à autre, même après plus de trois ans sans le voir. Et tu sais quoi ? A présent, je n’en tire que des bonnes choses, malgré tout. Le temps… Le temps Devyn ! Il n’y a que ça qui atténuera ta douleur. Mais en attendant, tu dois en parler, faire sortir toutes ces saloperies qui te pèsent, qui te font du mal..”

Je ne pensais pas le moindre mots de ce que je disais. C’était faux, complètement faux ; Le temps ne changeait rien. Ma blessure était encore profonde et sanglante, je vivais une constante hémorragie interne et sentimentale. Je n’en tirais absolument rien de bon et seul mes atroces mauvais souvenirs tournaient en boucle dans ma tête. Heureusement que l’alcool m’aidait, que l’alcool parlait à ma place, me rendant de plus en plus sûr de moi et désireux face à ce jeune garçon. Je reposais la photo puis attirait doucement mon interlocuteur dans mes bras, soupirant longuement.

“Autorise-toi à ne plus être seul..”

Cette phrase en disait long, peut-être même un peu trop..

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Tu déballais tout et en même temps...tu le sentais tout contre toi. C'était déstabilisant, même plus que ça, et tu ne trouvais pas le bon mot pour définir cela, toi qui manquais rarement de vocabulaire. Tu n'étais pas habitué à de tels contacts, hormis avec William, et c'était franchement étrange. Ce qui te gênait le plus dans l'historie, c'était sûrement le fait que cela venait d'un professeur. Et voilà, tu finis par mettre le doigt sur ce qui clochait : à la fois cela te gênait, et à la fois tu appréciais. Et bon sang, ça, c'était totalement anormal à tes yeux. Tu étais peut-être attiré par les hommes, mais tu venais de voir disparaître William et tu n'étais pas franchement dans cette optique, si ? Tu jugeais plutôt mal les gens qui changeaient de partenaire comme de chemise,  et toi, tu appréciais une proximité avec un autre ? Tu te sentais vraiment étrange. Y avait-il eu quelque chose dans ton verre ? Tu en doutais, il en avait bu aussi. Dans tous les cas, tu continuais à parler de toi, de cette fichue histoire qui te rongeait de l'intérieur sans que tu n'arrives à t'en dégager convenablement. Et ses yeux bon sang... Tu ne savais pas s'il en faisait exprès, de te fixer de manière aussi intense, mais tu avais l'impression de voir fondre ta volonté.

Puis ce fut le tour de son bras, qui reprit sa place de serpent autour de ton cou. Tu te sentais Mowgli face à Kaa, hypnotisé par la douce caresse que cela occasionnait, en plus de la douceur et de la protection que tu lisais toujours dans ce foutu regard. Ton instinct de survie te criait de fuir d'ici, de ne plus rester assis face à son emprise... mais tu aimais cela bon sang, et cela te faisait monter la panique à bord, doucement mais sûrement. Calme-moi Devyn, calme-toi, ce ne serait pas forcément bon de faire une crise de nerfs alors qu'il cherchait vraisemblablement à vraiment t'aider. Il comprenait, vraiment ? Tu ne l'aurais pas dit du genre à souffrir à cause d'une autre personne, cela te semblait plus qu'étrange. Tu n'arrivais pas à l'imaginer autant à la merci de sentiments de ce genre et pourtant... Le temps d'absence qu'il t'offrit durant quelques secondes, avec cette photo à la main te faisait voir peut-être un côté plus fragile du charismatique professeur. Et d'un sens... Cela t'émut. Tu savais bien sûr que tu n'étais pas le seul à t'être trouvé dans ta position, mais si lui l'était aussi... Alors, oui, il comprendrait peut-être. Que le temps soit la seule solution ? Tu pensais la même chose, mais cela te semblait si long, si loin... Cela t'embêtait déjà très fortement. Tu voulais ne plus souffrir là, maintenant, sans plus attendre, et non pas attendre des mois avant de sortir la tête de l'eau. Je n'ai pas non plus votre force de caractère.

Tu ne t'attendais cependant pas à ce qu'il se rapproche si près de toi... et te prenne dans ses bras. Tu te crispas brusquement, même si tu ne pouvais pas vraiment résister à cette accolade. Elle te gênait pourtant, tu n'étais déjà pas du genre tactile de base, alors... Etre dans les bras de cet homme te laissait pourtant dans un curieux état de faiblesse auquel tu ne pouvais résister. La crispation ne dura pas, tandis qu'il te murmura de ne plus rester seul. Je ne veux pas être seul... mais je ne m'en sens pas capable pour le moment. Pour toi, rester seul était synonyme de paix, et être avec quelqu'un devait bien dire se confier à quelqu'un de confiance, sans qu tu ne vois le mal dans les pensées de Gary. Comme tu pouvais être naïf...
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Gary and Devyn



Le sentir contre moi éveillait mes sens, en plus de l'alcool m’enivrant de plus en plus. Autorise-toi à ne plus être seul, ces mots... Les miens. Je ne les appliquais pas, je ne voulais pas les appliquer. Hors de question de passer à autre chose, de remplacer le seul et l'unique personne ayant eu raison de mon coeur et de mes sentiments. Je préférais passer le reste de ma vie à souffrir, à me souvenir à quel point j'étais passé à côté du bonheur, de l'amour véritable.

Je pris une profonde inspiration, respirant son parfum, fermant les yeux un court instant. Ma force de caractère ? Si il savait. J'étais néanmoins flatté, encore une fois, de voir à quel point Devyn me pensait courageux, fort, bon. Il se trompait complètement, à mon plus grand plaisir. Je ressentais le besoin de posséder son âme, de le rendre dépendant de mon comportement fourbe et fallacieux. Je voulais me savoir admiré, désiré, pourvu que ma présence sur terre ne soit pas inutile et dénuée de tout intérêt. Sans ça, je n'avais plus qu'à me coller une balle en pleine tête.

Il était crispé. J'allais le mettre à l'aise.

Je ne l'écoutais que d'une oreille, reprenant mon verre tout en caressant son dos de ma main libre, son corps contre le mien, sa tête contre mon épaule. J'étais aussi réconfortant que possible et je sentais que je pouvais peut-être commencer à tenter une approche autre qu'amicale. C'était le moment ; Je sentais une douce et agréable chaleur envelopper toutes les fibres de mon corps, descendant assurément vers mon bassin. J'étais confiant, totalement sûr de moi et ce qui devait être un simple moment d'écoute et d'observation se transformait irrémédiablement en une tentative d'approche charnelle. On ne se refaisait pas et c'était plus fort que moi. Cette partie sombre et obscur, dominant mes pulsions et mes désirs reprenait fatalement le dessus, peu importe l'état de mon interlocuteur. Je le manipulerait jusqu'à ce qu'il se laisse faire, jusqu'à ce qu'il m'accorde l'ultime confiance.

Après tout, ce n'était que pour ton bien mon mignon..


"Tu en es tout à fait capable..." Murmurais-je, ma voix se faisant plus grave, plus sensuelle.

Je reposais mon verre, après avoir bu une énième gorgée. Caressant son dos, toujours, je lui relevais délicatement le menton de ma main libre, plongeant mon regard ravageur, électrique, dans le sien. La séduction était à son comble et j'usais de tous mes charmes les plus destructeurs, commençant à effleurer doucement ses cheveux, rabattant une de ses mèches rebelles derrière une de ses oreilles. Un petit sourire malicieux aux coins des lèvres, je rapprochais alors lentement mon visage vers son lobe, continuant de caresser doucereusement le bas de son dos.

"Laisse toi aller, pour une fois... Juste pour une fois, Devyn..." Soufflais-je, mon souffle chaud contre sa peau. J'étais près du but, je ne lâcherais pas, surtout pas maintenant. Je fini par déposer mes lèvres dans le creux de son cou, brisant le peu de barrière qu'il restait entre lui et moi.

CREDIT TO KAIJI
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Anonymous

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Gary & Devyn

© Kaiji


Tu te sentais... étrange. Ainsi logé dans ses bras, tu avais l'impression d'être la petite souris dans la gueule du serpent prête à se refermer, mais avec une petite chance de s'en échapper encore, si tu étais assez rapide. Le fait était que tu ne te sentais pas particulièrement rapide en ce moment, plutôt abattu et en quête de réconfort, quel qu'il soit. C'était presque confortable d'être dans ses bras, presque. Tu avais toujours ce soupçon de peur en toi, qui te faisait encore rester inquiet sur ce qui pouvait bien se passer en toi, pour que tu acceptes si facilement ce contact alors que tu l'avais si souvent repoussé envers d'autres. Sa caresse dans ton dos te faisait à la fois frissonner de crainte et en même temps... cela te brûlait de l'intérieur, par la tendresse qu'elle dégageait et tout ce que cela te faisait remonter à la surface. William avait l'habitude de faire cela pour te détendre lorsque cela n'allait pas de ton côté aussi et si tu fermais les yeux, ne serait-ce que le temps d'un clignement, tu avais l'impression qu'il était là, à tes côtes, et c'était particulièrement dérangeant, cette sensation que tout était comme avant alors que ce n'était pas lui.

J'en étais tout à fait capable... Était-ce toi ou il essayait réellement de te faire passer un message que tu n'arrivais pourtant pas à décoder ? Sa voix était étrange, presque plus... rauque qu'auparavant. Tu n'avais jamais été le plus doué pour lire les émotions des autres, les comprendre et surtout les interpréter alors forcément, tu ne comprenais pas vraiment ce qui se passait actuellement. Tu savais juste que quelque chose semblait sortir des rails bien tracés du simple réconfort qu'il t'avait indiqué au départ. Tu l'avais entendu reposé son verre, mais tu ne t'attendais pas forcément à ce qu'il remonte ton menton pour te faire le fixer les yeux dans les yeux, juste comme avant. Tu ne savais vraiment pas ce qu'il voulait en continuant ainsi, mais tu en tremblais. Vraiment. Tu avais de plus en plus de mal à supporter ce regard si électrique, si... différent de ce qu'il aurait dû être d'un prof envers son élève. Du moins, tu n'avais jamais vu cela chez un professeur à ton égard. Il faisait... trop de choses en même temps, entre caresser ainsi ton dos et maintenant bouger son autre main pour toucher tes mèches de cheveux tout en en remettant en place. Bon sang, tu étais faible lorsqu'on touchait tes cheveux, tu en fermais toujours les yeux et te laissais facilement faire, baissant même la tête alors qu'il s'était pourtant dangereusement rapproché de toi. Tu ne t'en étais même pas forcément rendu compte, le laissant se serrer de plus en plus proche de toi.

Ce ne fut que lorsqu'il fut vraiment proche de toi que tu commenças réellement à comprendre ce qui t'avait échappé jusque là. Se laisser aller juste une fois... Ce n'était pas forcément te confier, s'en faire un confident et aller mieux. Non, ses lèvres posées presque sensuellement dans ton cou te hurlaient bien autre chose, et rompirent tout ce qui t'avait endormi jusqu'à maintenant. Tu eus un sursaut presque violent, avant de reculer de manière précipitée, le repoussant de manière désordonnée alors que tu étais réellement en train de paniquer. Avait-il réellement failli se passer ce que tu pensais ? Bon sang, tu n'arrivais pas à croire que tu aies pu penser que tout cela n'était réellement que du réconfort amical. A moins que cela n'avait été que la suite des événements, qu'il s'était juste laissé porter et qu'il ne voyait réellement rien de mal à tout cela, qu'il voulait réellement juste t'aider et avait dérapé, sans le prévoir. Oui, cela devait être juste cela, tu devais te calmer. Ce n'était juste qu'un mauvais geste, rien de plus. T'étant levé sans même t'en rendre compte, tu restas silencieux pendant quelques minutes, prenant une respiration plus posée avant d'enfin parler. Je... Je suis désolé mais... Vous êtes un professeur, moi un élève. Je ne veux pas jouer à cela. C'est interdit. Et pourquoi n'arrivais-tu pas tout simplement à te dire que tu avais quand même bien apprécié cela,  et que tu aurais sûrement cédé s'il n'avais pas été un professeur, hum ? N'empêche que tu te tenais droit comme un piquer maintenant, face à lui, et que tu n'avais même pas cherché à fuir pourtant.
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