Conversation vidéo ❋ Anna & Leyla

Elle me manquait. Ça faisait quelques jours que je ne l'avais pas vu, et elle me manquait déjà. Leyla. On aurait dû prendre un appart' ensemble. Toute la vie, on était rester collées comme des siamoises, et, du jour au lendemain, on est séparées par les études. Même si elle aussi étudiait à Harvard, j'avais l'impression qu'elle séjournait à l'autre bout du monde. Mais c'était tellement grand ici. Alors, en rentrant, j'avais ouvert mon pc, et je m'étais confortablement assise sur le lit, tout en refaisant ma queue de cheval. Un appel de ma part fut lancé dés que je vis son nom inscrit dans la liste des contacts connectés sur Skype.

Nous étions six à vivre dans le même logement. Ça faisait beaucoup de monde mais malheureusement, la personne la plus importante pour moi n'y vivait pas. Ma soeur, Anna. Elle avait choisi de vivre à la confrérie des Cabot. Je n'avais pas envie de vivre à même l'université. C'est pourquoi j'avais répondu à un annonce de colocataire. Pour avoir un peu de tranquillité, j'alla dans ma chambre et referma la porte derrière moi. J'avais des travaux à faire pour mes cours. J'alluma donc mon ordinateur et automatiquement, il se connecta sur skype. Je ne fut pas surprise d'avoir une invitation de ma chère jumelle. J'accepta sur le champ son invitation.
"Hey salut. Ça fait un bout?!" rigolai-je. Même une journée, c'était trop long.

Elle me répondit de suite. "Hey salut. Ça fait un bout?!" dit-elle tout en rigolant. Ahh, le rire de Leyla, rien ne pourra le remplacer, celui-là. Hé, salut ! Une mèche rebelle tomba devant mes yeux, et je souffla dessus pour qu'elle retombe sur mon crâne. Comment ça va ?

J'étais contente que ma soeur se soit connecté. J'avais vraiment besoin de lui parler. Je venais de lire un message que maman m'avait envoyé. Elle me donnait régulièrement des nouvelles de la famille que ce soit d'eux ou de mon grand-père. Cette fois, le message concernait mon grand-père. "Ça pourrait aller mieux" soupirai-je. "As-tu reçu le message de maman?" J'espérais qu'elle l'avait eu. Je ne voulais pas avoir à lui dire les mauvaises nouvelles.