le sable ça frotte (alexander)

J’avais attrapé la main d’Alexander alors qu’on s’était retrouvés à son anniversaire. Ouais autant dire que la tension était carrément montée. Un sourire sur les lèvres, je nous avais entraîné plus loin, dans le but de clairement finir ce qu’on avait commencé. Après tout, ça ne pouvait pas faire de mal de baiser un coup, pas vrai ? Bon j’étais tellement déchiré et il l’était tellement, que je me doutais sérieusement si on allait se souvenir de ce moment, mais je m’en foutais. Ca me démangeait, et je n’avais clairement rien à perdre, alors autant en profiter, pas vrai ? La bouteille de rhum dans une main, je lâchais la main d’Alexander pour finalement m’amuser à courir sur le bord de l’eau, les bras grand ouvert. Je m’arrêtais alors, tournant sur moi même, le visage orienté vers le ciel et les yeux fermés. Je tournais alors mon regard vers Alexander en souriant grandement. Bon. Je souriais en coin, pensant sérieusement à comment aller se passer la suite de cette conversation très instruite.

J'allais enfin baiser et autant dire, j'étais plus que satisfait de cette alternative de soirée. C'était clair et net. J'avais donc suivi la rouquine à travers la plage privatisée pour la soirée et je la regardais faire ses trucs de filles. Genre tournoyer sur le sable, les bras écartés avec la bouteille à la main. Genre elle profitait de la vie, de la soirée ou whatever. Moi je restais là, qu'importe ce qu'elle faisait. Tout ce que je voulais, c'était coucher avec elle. « Bon. » Je m'approchais d'elle doucement avant dire à mon tour. « Bon. » Je continuais d'avancer vers elle, reluquant alors ses lèvres que je voulais clairement embrasser maintenant. Bah ouais quoi, c'est pas comme si nous étions amis ou quoi. Elle avait juste foutu la merde dans ma maison l'autre fois et je l'avais aidé quand elle redescendait de l'effet de ses champignons, même si j'avais pas vraiment pu épargner ses fesses d'une chute malencontreuse.

Genre ouais je cachais pas le fait que j’avais envie de baiser, mais clairement si je pouvais lire dans les pensées du macho qu’était en face de moi, j’l’aurais remballé sévère. N’est-ce pas Marine ? Souriant alors grandement, totalement refaite avec l’alcool que j’ai bu, et la drogue que j’avais prise, je tournais mon regard vers lui et lâchait un « bon », sans réellement savoir la finalité de la chose. Il répétait, alors que je souriais amusé, l’observant s’approcher de moi. Il reluquait mes lèvres, alors que je m’approchais d’avantage, quitte à être presque collé à lui. Sans rien dire, je plaquais doucement mes lèvres sur celle d’Alexander, pas de manière fougueuse ou genre « j’suis en manque de sexe ». Mais genre presque chastement. Trop une prude, la Lyly.

Me rapprochant d'elle, je cherchais à savoir si elle était vraiment partante ou pas. Elle avait l'air d'être opé vu ce qu'elle m'avait dit avant qu'on allait clairement forniquer. Donc ouais, j'étais dans l'optique où on allait forniquer et si elle me foutait un faux plan, j'allais lui en vouloir, sévère. N'est-ce pas Marine ? Donc oui, je me rapprochais d'elle et puis je reluquais ses lèvres que je voulais embrasser de nouveau parce que j'avais envie de baiser bordel. Ses lèvres, après qu'elle se soit quasiment collée à moi, venaient se déposer sur les miennes de façon assez... chaste. J'étais perturbé, mais pas forcément décontenancé. En fait, je venais glisser une main dans sa nuque et je cherchais à amplifier ce baiser pour que ce soit plus que ça. Genre langues qui jouent ensemble et corps clairement chaud et plus que prêt à une partie de jambes en l'air. Et c'était pas avec un baiser chaste que j'arriverai à la désirer au point d'être prêt quoi.

Il fallait bien avouer que j’étais en manque de sexe, et puis j’avais ce mal-être en moi, celui qui me disait que je n’étais pas assez bien pour personnes, et que tout le monde finissait par me quitter. En réalité, je détestais cette sensation, j’avais juste l’impression qu’elle me tirait vers le fond, sans aucune possibilité d’échappatoire. Du coup, l’alcool et la drogue que j’avais déjà dans l’organisme, me faisaient agir d’une manière que je détestais presque. J’avais l’impression d’être souillée, et pourtant je n’étais pas non plus décidée à arrêter. Il se rapproche alors de moi, alors que je l’embrasse d’abord doucement, je pouvais être sauvage, mais douce aussi, ne vous y méprenez pas. Il glissa une main dans ma nuque, et amplifia le baisé, bon apparemment, cette petite parenthèse n’allait pas être chaste et douce. Je répondais alors son baisé, de manière d’avantage fougueuse, alors que je me collais carrément à lui, et que je posais une main sur son torse, maintenant avide d’aller plus loin. Coucher avec un inconnu, j’avais l’impression que ça faisait une éternité que je n’avais pas fais quelque chose dans le genre.

J'étais pas du genre tendre quand je couchais avec quelqu'un, qu'il y ait des sentiments ou pas. C'était d'ailleurs une des raisons qui faisait qu'avec Billie ça collait bien : on avait la même vision. On le faisait dans divers endroits plus originaux les uns que les autres. Et même quand on était dans une chambre, on arrivait à ne pas faire comme tout le monde. Ouais, ça allait me manquer mine de rien.. mais je préférais ne pas y penser en fait. Là, j'étais avec Lyson, la fille complètement barrée tout le temps shootée. Fallait que je lui demande des champipi d'ailleurs, parce que j'ai bien aimé son trip de la dernière fois. Enfin, aussi quand j'aurais la bouche libre puisqu'elle est présentement occupée à lui rouler une pelle, et j'étais loin d'être déçu, au contraire. Glissant ma main libre sur sa hanche, je la sentais se coller à moi et le baiser devenait de plus en plus fougueux. Me gusta mucho quand même comme ça, carrément. Je préférais cette façon de faire plutôt que la manière chaste et ennuyeuse. Alors du coup, je glissais mes doigts sous son top, histoire de toucher sa peau qui, clairement en toute honnêteté, allait se réchauffer en pas longtemps, puisque la température ne ferait qu'augmenter entre nous. Et puis ma main remontait le long de son dos, remontant alors avec le haut qu'elle portait. Je lâchais même sa nuque pour que de deux mains, je le lui retire entièrement. Enfin sauf si elle en a pas envie, après tout on est sur une plage et n'importe qui pourrait nous surprendre.

Les choses promettaient de ne pas être tendre, et dans le fond ça m’excitait encore plus. J’avais eu de nombreuses relations sexuelles différentes, et bien que ça faisait longtemps que je n’avais pas fais dans le sauvage, ainsi soit-il. J’étais une grande folle et je m’en ventais souvent, du coup on ne pouvait pas dire que je n’étais pas du genre à expérimenter de nouvelles choses avec de parfaits inconnus. Il enfournait clairement sa langue dans ma bouche, et c’était loin d’être désagréable, bien au contraire. J’aurais bien dis que je me concentrais sérieusement pour l’embrasser, sauf que ce n’était pas le cas, ça venait naturellement, et tant mieux, je n’avais pas trop envie de me robotiser. Je m’étais considérablement rapproché de lui, alors que sans relâcher ses lèvres, je posais lentement une main sur son torse. Alors que je sentais déjà les siennes, se balader sur ma peau qui devenait bouillante. Caliente. Il glissa ses doigts sur mon top alors que je frissonnais à ce contact, alors qu’il remontait finalement mon haut. Je lâchais ses lèvres, alors que je le laissais retirer mon t-shirt, pour finalement venir me jeter de nouveau sur lui, avide d’aller plus loin. Je n’en avais rien à faire que les gens puissent nous surprendre, en réalité, c’était maintenant le cadet de mes soucis. Je lui aurais volontiers arraché le t-shirt, vous savez comme dans les films, mais je ne savais pas trop s’il en avait un de rechange. Je passais à mon tour mes mains sous son t-shirt, alors qu’il y avait clairement une inégalité en ce qui concernait les vêtements. Je le lui retirais à son tour, les mains presque fébriles, en même temps j’étais stone, le contraire aurait été surprenant.