NANCY&LEANNE # Se faire comprendre s'avère compliqué parfois

Avant dernier jour de ce Spring Break qui fut rempli en émotions pour moi. Entre la confrontation du premier jour avec Sienna, les situations cocasses dans lesquelles j'ai pu me retrouver, le jeu du faux couple avec Priape qui n'aura duré fort heureusement que quelques jours et je repars en célibataire mais en gardant mon amitié avec lui. Ce moment en famille avec Matthew et notre fille, j'espère qu'on aura d'autres occasions comme celle là à Cambridge mais je ne veux pas que ma fille s'attache trop à son père au cas où il viendrait à sortir de nouveau de nos vies, ce dont je ne doute pas mais on ne sait jamais. Alors je décide d'aller acheter quelques souvenirs pour mes sœurs car ma sœur qui vit avec moi n'a pas pu aller au Spring Break et mes autres frangines sont à Yale. Je me baladais dans les boutiques locales et bien évidemment le dialecte n'est pas l'anglais là mais une langue assez différente. Alors je tente de me faire comprendre mais c'est loin d'être gagné. Ce dialecte néozélandais est complexe et je sens que le ridicule va me gagner mais comme on dit le ridicule ne tue pas. D'ailleurs, quand je tente de me faire comprendre, je ne vis pas arriver ma cousine Nancy derrière moi. Je voulais réussir à parler ce fichu dialecte que je reste concentré sur mon interlocuteur d'en face.

C'était bientôt la fin du Spring Break et j'avais adoré ce séjour. J'avais découvert plein de trucs et ça m'avait bien plu.
J'avais décidé de me balader dans les rues pour voir un peu les boutiques. Je voulais rapporter quelques souvenirs avec moi.
Je rentrai alors dans une boutique et je vis Leanne. Elle était en train de parler au mec du magasin pour avoir des renseignements je suppose. Je m'approchai d'elle.
Salut Leanne !, dis-je en lui faisant un bisou sur la joue. On ne s'était pas beaucoup vues avant que je vienne à Harvard. On parlait surtout par internet mais on s'entendait super bien.
Alors on tente de se faire comprendre ?, lui demandai-je pour me moquer d'elle. A vrai dire je ne savais pas non plus qu'elle sorte de dialogue ils parlaient ici ... Il ne fallait qu'elle me demande de l'aide !

C'était bientôt la fin de ce Spring Break qui m'avait fait découvrir une nouvelle facette du père de ma fille car en papa poule, il était trop mignon mais cela ne m'a pas fait craquer de nouveau pour lui pour autant. En effet, avec Matt, il n'y aura plus jamais rien d'autre que de l'amitié et une profonde affection mais jamais rien de plus à présent. Aussi j'ai découvert une autre facette du parrain de ma fille qui m'a proposé de jouer au faux couple avec lui, ce qui fut amusant et de courte durée mais je préfère n'être qu'une excellente amie avec lui. Alors en cette belle après midi, j'avais décidée d'aller acheter un peu de souvenirs pour mes sœurs sauf qu'une fois dans cette boutique de malheur, leur langue n'était pas la même que l'anglais et ce fut très compliquée pour moi de me réussir à me faire comprendre. Et puis c'est toujours dans ce genre de moments que l'on croise de la famille. Car ma cousine Nancy venait d'arriver dans la boutique en commençant à me taquiner un peu sur le fait que j'avais du mal à me faire comprendre. Alors je vins lui répondre après une énième tentative ratée avec le vendeur.

Hey Nancy. Oui il parle pas l'anglais et il ne le comprends pas alors va réussir à te faire comprendre avec cela. Tu veux tenter aussi en achetant un truc ?

Elle voulait se moquer de mon manque de compréhension de ce dialecte inconnu au bataillon, qu'elle essaye et elle verra que c'est très complexe de se faire comprendre. Alors je lui adresse un sourire, attendant sa réponse.

Leanne avait effectivement du mal à se faire comprendre et cela me fit rire. A vrai dire je n'aurais pas fait mieux qu'elle.
Ils ne parlent pas anglais ici et c'est vrai que c'est vachement dure de se faire comprendre. Elle m'adressa alors un sourire pour que j'essaie à mon tour de parler au vendeur. Celui-ci nous regardait d'ailleurs avec un air bizarre, se demandant sûrement ce que deux cruches qui ne savaient pas parler, faisaient dans son magasin.
Oula nan mais ça va être pire que toi !, dis-je avec un petit air innocent. Je n'avais aucune envie d'essayer de me faire comprendre. J'allai me prendre la honte du siècle.
Mais bon Leanne l'avait fait et je m'étais gentiment moquée d'elle donc je n'avais plus trop le choix. Surtout qu'elle me lança un regard pour me faire comprendre que j'étais obligée.
Bon ok !, lâchai-je. Tu veux lui demander quoi ? A vrai dire je n'avais pas ue l'occasion de faire le tour du magasin encore, donc je n'avais rien à demander au vendeur.

Alors que je tentais tant bien que mal de tenter de me faire comprendre malgré l'incompréhension totale du commerçant vis à vis de l'anglais et de la mienne par rapport à son espèce de langage alien à mes yeux, je vis arriver ma cousine Nancy derrière moi qui commença à me taquiner sur le fait que je ne m'en sortais pas. Alors je décide de voir si elle allait mieux s'en sortir que moi en lui demandant si elle voulait tenter en achetant un article. ou en retentant avec la peluche que je tenais dans mes mains. Elle me fit savoir qu'elle ne ferait pas mieux que moi voire pire, ce qui me fit sourire. Puis après un moment d'hésitation, elle vint finalement capituler et accepte de tenter pour moi, surtout que l'article était pour sa petite cousine. Alors je vins lui répondre.

Ah merci, tu vas peut-être me sauver la mise en fait ? Et aussi faire une heureuse car c'est pour la peluche là qui est pour Millie.

Je vins lui adresser un sourire, espérant qu'elle s'en sorte mieux que moi en tout cas mais on allait s'en souvenir de cette anecdote à raconter plus tard. On pourra en rire au moins de cette journée et attendant sa réponse.

Leanne avait l'air d'avoir du mal à se faire comprendre et elle me demanda de l'aide pour acheter une petite peluche. Je souris en la voyant. Elle était trop mignonne et j'étais sûre que ça allait plaire à Millie. Le vendeur qui était en face de nous avait pas vraiment fut-fut donc je pense qu'on allait avoir du mal à nous faire comprendre. Normalement quand une vendeuse vient avec un article dans la main, on comprend qu'elle veut l'acheter, mais lui attendait qu'on lui dise quelque chose. Je m'approchai donc de lui avec la peluche. Je ne parlais pas un mot de maori et lui ne comprenait pas l'anglais. Je tentais en français.
On veut acheter la peluche là ! Apparemment non, il ne comprenait pas. Leanne me regardait et elle avait l'air de se moquer un peu. Je retentai avec l'anglais. On voudrait ... Mais il me regardait toujours avec cet air débile.
Je décidai d'en venir au geste. Nous ..., dis-je en montrant moi et Leanne qui était morte de rire maintenant. Acheter ..., ajoutai-je en mimant le signe de l'argent. Peluche ..., finis-je en montrant la peluche. Le vendeur fit une tête du genre j'ai compris et il me rapporta une feuille avec marqué le prix de la peluche ... Mais je m'en fous de ça !, dis-je sachant qu'il ne me comprendrait pas ... Je me retournai vers Leanne : Bon moi j'abandonne. Tu peux réessayer si tu veux ! Ce vendeur est beubeu !, dis-je en souriant. Il allait nous falloir 10 ans pour acheter une simple peluche ...

Après avoir tout tenté pour me faire comprendre auprès du vendeur, ma cousine venait d'arriver et avait commencé à se moquer légèrement de moi alors je venais de lui demander si elle pouvait faire mieux. Sauf que ce commerçant pas très commerçant d'ailleurs car il devrait apprendre au moins l'anglais pour faire des affaires avec les touristes qui passent par là ne comprenait pas ce qu'elle lui demandait. Ce qu'on voulait, c'était juste acheter une peluche pour Millie qui lui plairait forcément d'ailleurs. Mais après plusieurs minutes de tentatives échoués, on décide d'abandonner et je vins lui répondre.

Ah non je tente plus. Et si on allait chercher une peluche dans une autre boutique mais en demandant avant au commerçant s'il parle anglais évidemment hein ?

Après tout, pourquoi rester dans une boutique où on étaient en train de passer pour des folles littéralement parlant ? Surtout que ce dernier nous regardait d'un air bizarre. Je vins attendre la réponse de sa cousine tout en venant reposer la peluche que je voulais prendre pour ma fille et en lui adressant un sourire mais sans daigner regarder le commerçant.

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