You burn my mind w/ clarasia + max

Tu sens que tu lui fais de l'effet, plus qu'elle veut bien le montrer, plus que ce qu'elle serait prête à l'admettre. En tout les cas, sentir sa peau sous ta main te fais totalement chavirer. Tu sais que tu n'es plus totalement maître de ton corps, tu rêves de la sentir près de toi, de respirer l'odeur de ses cheveux, de sentir ses lèvres sur les tiennes... Mais la réalité est bien moins agréable. En effet, même si son pote à disparu, elle n'a pas l'air ravi. Bien au contraire. " C'est bon t'es content ? T'as eu ce que tu voulais ? Si tu comptais gâcher ma soirée. Je te félicite c'est le cas. " Sur ces paroles, elle tourne les talons et s’éloigne. Pour le coup, tu n'as rien compris. Comment lui as-tu gâché la soirée ? Tu lui as à peine adressé trois mots?!?! Tu sens une petite pointe de colère poindre dans tes veines, et pourtant tu pars à sa suite. Tu penses l'avoir perdue, après tout tu arrives à un endroit sur la plage où il n'y a personne, quand tu vois sa silhouette un peu plus loin, seule et éclairée seulement par la lumière de la lune. C'est presque une vision irréelle, magique, féerique. Toute ta colère disparait. Tu t'approches doucement, elle a les bras croisés sur sa poitrine, et tu ne sais pas se qui te prend mais tu la serres contre toi, son dos collé à ton torse. "Ne pars pas comme ça, ne me fuis pas, s'il te plait..." Tu sens l'odeur de ses cheveux, parfait, sublime, telle que tu l'imaginais. Tu ne sais pas si tu vis un rêve, ce qui est sur c'est qu'elle peut se retourner et soit te foutre une baffe, soit... Tu ne sais pas ce qui peut se passer, mais de l'avoir dans tes bras, c'est tellement bon que tu oublies tous les interdits. Elle te rend fou, elle te fais oublier tout ce qui ne le concerne pas.

Ton cerveau s'était mis en mode pause à l'instant où Clarence avait demandé à te parler, à insister d'un simple regard. Tu ne pouvais pas te permettre de plonger. Il le savait tout autant que toi. C'était déjà assez compliqué dans ta tête sans le voir, sans parler alors tu le détestais qu'il tienne tellement à ce que vous ayez une discussion. Cette discussion. Tu n'étais pas folle pour savoir qu'il souhaitait avoir ton ressenti sur la situation. Tu n'avais pas envie de le donner, tu n'étais pas prête à le dire à voix haute, encore moins à lui. Tu te devais de retrouver tes esprits au plus vite mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Il est quasi impossible d'effacer une personne qui s'est immiscée dans ta vie sans vraiment que tu t'en rendes compte. Si tu avais su que vous en arriviez là alors tu te serais bien abstenue de l'aborder à NYC. A un contact inattendu ou du moins auquel tu évitais de penser, tu sursautais. Le bruit des vagues s'échouant sur la plage avait masqué le bruit de ses pas. Tu te retrouvais prise au piège de ces bras. Il n'aurait jamais du faire cela. Ta raison t'ordonnait de fuit mais ton coeur te forçait à rester. Tu te retournais brièvement et jamais tu n'avais vu son visage de si près. Son regard te troublait. Il semblerait que tu es atteint le point de non retour." Tu sais pourtant qu'il le faudrait. Autant pour toi que pour moi. " Mais le raisonnable et toi ça faisait deux. Dans un geste de folie, ton front venait se poser sur le sien. Cette proximité bien que trop dangereuse, tu la désirais plus que tout au monde. Elle allait te bousiller, c'était inévitable mais les conséquences de tes actes semblaient insignifiantes en comparaison de ce bref instant de plénitude.

La sentir si proche de toi te fais presque perdre la tête. Combien de fois as-tu rêvé de ce moment depuis que tu l'as rencontrée ? Tu préfères ne pas faire les comptes. Elle est comme une drogue pour toi, tu sais que tu devrais couper les ponts, ne plus la voir, et pourtant elle t'attire comme presque personne ne t'as attiré. C'est plus fort que toi, tu te sens faible et con et pourtant tu profites de ces secondes magiques. Alors quand elle plante ses yeux dans les tiens, tu as l'impression de devenir fou. Tu sais que tu dois être prudent, qu'elle est comme une biche face à un humain et que le moindre geste brusque risque de la faire fuir. " Tu sais pourtant qu'il le faudrait. Autant pour toi que pour moi. " Tu sais que tu devrais hocher la tête, ouvrir tes bras et la laisser partir. Et tu es presque sur le point de le faire quand elle vient poser son front contre toi. Tu perds tous les restes de bonne conscience, et tu oublies le reste. Elle est là, dans tes bras, et elle ne cherche pas à te fuir. Tu te dis que tu dois rêver, tu vois pas d'autre explication, parce que tu sais qu'elle a aussi beaucoup à perdre dans cette histoire. C'est peut-être à cause de cette conviction que tu es en train de rêver que tu es aussi sur de toi, que tu prends son délicat menton entre tes doigts, que tu plonges ton regard dans ses yeux magnifique, et que tu te penches délicatement pour poser tes lèvres sur les siennes. C'est encore mieux que dans ton souvenir, ton baiser est très doux, parce que tu as peur de sa réaction, et parce que tu ne veux surtout pas la forcer. Pourtant, tu ne détaches pas tes lèvres des siennes pour autant...

Jouer avec le feu, c'est ton credo depuis des années sauf que là tu devrais arrêter de tenter le diable. Si tu oses aller trop loin, c'en est finit de toi et surtout tu n'es pas certaine de connaître toutes les conséquences que cela pourrait avoir sur ta vie et celle de Clarence. Le peu de raison qui te reste t'empêche de faire le premier pas, de céder à cette ville tentation alors que ton coeur ne demande que ça. Et tu commet l'irréparable en posant ton front contre le sien. Son souffle sur ta peau, son parfum t’enivre. Deux ans que tu n'as pas connu cette sensation aussi dévastatrice que délectable. Tu as essayé en vain de l'oublier, peu désireuse de souffrir mais c'est plus fort que toi, il te hante jour et nuit. Là dans ses bras, tu n'as pas envie de reculer, tu veux juste foncer tête baissée mais la peur te retient. Un frisson te parcourt quand sa main glisse sur ta peau. Croisant son regard, tu loupes un battement. Et quand ses lèvres se posent sur les tiennes, c'est un véritable brasier qui s'allume en toi. Pour toi le temps s'est arrêté, comme si c'était la première fois qu'un homme t'embrassait. Les barrières sont tombées et c'est une réelle délivrance. Tes mains s'accrochent à sa nuque, pour te délecter un peu plus de cette drogue douce.

Ca fait longtemps que tu n'as plus connu cette sensation. Cette excitation mêlée de peur. Il faut dire que tu as tout fait pour l'éviter, pour cacher tes émotions, non pour ne rien ressentir du tout. Alors là, d'être avec elle sur cette plage après avoir été énervé, déçu et rendu presque fou, t'as presque l'impression que ton coeur va exploser. Et t'as peur aussi. Peur qu'elle te rejette, peur qu'à la place de te rendre ton baiser, ça soit sa main qui s’écrase sur ta joue, bref, peur de t'en prendre plein la figure. Mais dans un sens, ça serait presque mieux parce que les conséquences de cette soirée sur la plage risquent d'être dramatique. Mais tu ne veux pas penser aux conséquences. Tu vis dans le moment, comme quand tu étais jeune, comme quand tu étais Andrew Turner, le loup de Seattle, ce jeune avocat fou qui prenait tous les risques pour ses clients. T'aurai du apprendre de tes erreurs, et tu penses sincèrement l'avoir fait, mais ce soir tu oublies tout ça, il n'y a plus qu'elle qui compte. Asia passe ses mains autour de ta nuque et tu sais que le peu de raison qu'il te restait encore vient de s'envoler. Ton baiser qui était doux devient fiévreux, parce que tu ne veux plus quitter ses lèvres, parce que si tu te détaches d'elle tu as peur qu'elle s'enfuie, même si elle est celle qui te retient. Tu finis par poser tes lèvres sur sa nuque et la parcourir de doux baisers, prêt à passer la nuit avec elle, et certainement une des plus belles nuits de ta vie.