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« Tu ne reviens que quand t'as fais le tour du campus Bundy, témoin à l'appui ! »
* VLAM *
Les salopards. Les enfoirés. Les trous du cul ! Pourritures, charognes, petits cons qui se marraient comme de l'autre côté de la porte tandis qu'Austin tentait de toutes ses forces de la pousser pour retourner à l'intérieur ! Ces têtes de nœud l'avaient pris par surprise, tandis qu'il était sous la douche, vulnérable, détendu, innocent et qu'il n'avait même pas eu le temps de rincer le shampoing dans ses cheveux. A poil et sans ses clés, il s'était fait baiser dans les règles de l'Art, aucune mauvaise foi n'aurait pu lutter contre cette constatation affligeante. Après plusieurs minutes passées à rager contre la porte d'entrée hermétiquement close, Austin consentit enfin à faire quelque pas vers l'arrière, histoire de lever les yeux au ciel. A la fenêtre de sa propre chambre - notez l'affront ! - il voyait Côme, mort de rire, qui lui faisait de grands signes d'une main tandis que l'autre faisait tournoyer son boxer comme pour mieux le narguer. Oh le traître ! Austin aurait du se douter que seul un esprit aussi vil que celui de son ami d'enfance était capable de lui jouer un tour du genre. Et, malgré lui, malgré la colère qu'il aurait du ressentir ainsi que l'indignation de se savoir mis à la porte sans aucun vêtement pour se couvrir, Bundy ne put s'empêcher d'afficher un sourire idiot, un sourire qui ne lui ressemblait pas. Il était si rare qu'il se fasse avoir, si rare qu'on réussisse à le prendre au dépourvu, que l'effarement rendait sa réaction tout à fait singulière. Alors que tout un chacun se serait accordé à croire qu'une colère froide et hautaine accompagnerait cette mauvaise blague, ce fut un rire nerveux qui s'échappa de sa bouche lorsqu'il lu sur les lèvres de Côme les mots : « Et il faut que ce soit une fille ! »

Après avoir répondu par un « Fils de pute » silencieux, Austin tourna les talons et se mis en quête du témoin qu'on lui avait demandé, puisqu'il savait - pour y avoir vécu de nombreuses années - qu'aucun des Winthrop ne le laisserait revenir à l'intérieur de leur antre s'il ne réalisait pas ce gage idiot qui lui rappelait sa première année, lorsqu'il s'était fait bizuter de manière similaire. Sans pour autant être pudique ou frileux, Bundy ne put s'empêcher de placer les mains de part et d'autre de son anatomie. Le sexe et les fesses à moitié dissimulés par cette gestuelles improvisée, il remonta le très long chemin de ronde qui reliait toutes les confréries entre elles en tachant de rester digne - voire même de sourire, ce qui était assez rare chez lui - face aux regards tantôt hallucinés, tantôt moqueurs des passants. La tête haute, les épaules droites, il savait que se cacher outre mesure ne l'aiderait pas à en finir plus vite avec cet instant pénible. Bien au contraire, il devait tout miser sur la carte du naturel s'il voulait réussir à convaincre une fille de s'afficher à ses côtés pour lui servir de témoin ; ce qui n'était pas gagné, pensa-t-il, en passant devant la confrérie des Cabot depuis laquelle s'élevèrent des cris aussi bien hystériques que réprobateurs sur son passage.

Espérant avoir plus de chance au prochain virage, il pressa le pas et finit par repérer une silhouette féminine, quelques dizaines de mètres devant lui. Rapidement, il avala la distance qui le séparait de la jeune femme, se plaça à côté d'elle, cala son pas sur le sien et fit mine de ne pas voir où était le problème, comme s'il n'avait jamais été nu, comme si rien de ce ceci n'était de nature à le et la gêner. Pourtant, lorsque la demoiselle pilla net et se tourna vers lui pour le toiser d'un air aussi surpris que méfiant, il fut bien obligé d'admettre que sa technique du " non, je ne suis pas nu, qu'est ce que vous entendez par là ? " n'était pas la meilleure, voire même qu'elle risquait de le faire passer pour un type aux intentions douteuses. Aussi finit-il par briser le silence pour s'expliquer : « Bonjour. Je m'appelle Austin. Je suis nu. Ce sont des choses qui arrivent. Vous m'accompagnez à l'autre bout du campus ? Je crois qu'il n'y a que de cette façon qu'on acceptera de me rendre mes vêtements. » Très sérieux, très rationnel dans ses explications, Austin en devenait hilarant d'improbabilité et ce, à ses pédants, bien entendu. Côme le lui payerait cher, cela ne faisait aucun doute !
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Yo, I'll tell you what I want, what I really, really want. So tell me what you want, what you really, really want. I'll tell you what I want, what I really, really want. So tell me what you want, what you really, really want. I wanna, ha I wanna, ha I wanna, ha I wanna, ha. I wanna really, really, really wanna zigazig ah! Chaque matin, je me réveillai avec une chanson différente, mais celle ci restait celle qui me donnait le plus la pêche pour commencer la journée. Je connaissais chaque parole à la virgule près. Les Spice Girl étaient de loin un de mes groupes préférés. J'adorais toutes les musiques des années 90, qui me rappelaient bien des souvenirs. Cette chanson là était particulièrement sentimentale. J'avais fais ma première danse avec un garçon dessus. Je l'accorde, elle n'a rien de vraiment romantique, mais quand on a 10 ans... Bref,j'étais bien matinale cette fois ci, et la plupart des Eliots dormaient sans doute encore. J'avais pas mal de chose à faire ce jour là, dont aller voir Nahélie pour une séance potin. On s'était promis d'aller rendre visite à Sasha également. On ne savait pas vraiment comment réagir fasse à son accident et sa perte de mémoire. J'étais mal par rapport à Adrian, mon meilleur ami, mais surtout son mari dont elle ne se souvenait plus. Le pauvre, c'était vraiment une situation difficile à vivre. A croire que c'était une sale période pour pas mal d'entre nous.
J'empoignai mon sac et me rendu en premier lieu en cours. Module de français que j'affectionnais particulièrement, d'une le professeur était très agréable à regarder - et son accent me ferait tomber... - , de plus, c'était un cours essentiellement oral, ce que j'adorais par dessus tout. Je marchais dans les allées fleuries de Harvard, le soleil ne manquait pas, bien qu'au loin, on pouvait apercevoir quelques nuages et j'étais sure qu'ils seraient au dessus de nous plus vite qu'on ne pourrait le penser. J’espérais arrivé à tant en cours.
Bonjour. Je m'appelle Austin. Je me tournai vers le jeune homme qui semblait vouloir faire la causette avec moi. J'ouvris grand les yeux en voyant qu'en effet, il était nu... Je suis nu. -Sans blague? - Ce sont des choses qui arrivent. Vous m'accompagnez à l'autre bout du campus ? Je crois qu'il n'y a que de cette façon qu'on acceptera de me rendre mes vêtements. Mes yeux ne pouvaient s’empêcher de se projeter sur ses parties intimes qu'il tenter de cacher soigneusement avec ses mains. Je me raclai la gorge et sans me laisser impressionnée, je lui répondis : Je ne savais pas que les anciens aussi avaient droit à leur bizutage! Je souris, une mauvaise blague de ses amis? Je savais qu'il était le meilleur ami de Côme, sans le connaitre lui personnellement. Ça ne m'étonnerai même pas qu'il soit dans le coup. Tu dois aller où? J'ai cours normalement dans le bâtiment qui se trouve à quelques centaines de mètres de là. Mais il faudrait pas que tu attrape froid.




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« Je ne savais pas que les anciens aussi avaient droit à leur bizutage ! » Austin se passa de commentaire. Il avait beau se dire que râler de la situation n'y changerait rien, cela ne l'empêchait pas d'assez mal digérer la position délicate dans laquelle on venait de le mettre. Pourtant, il s'interdit tout signe extérieur de gêne, même lorsque la jeune femme le toisa de haut en bas. L'idée était de ne pas avoir l'air plus ridicule qu'il ne l'était déjà. « Tu dois aller où ? J'ai cours normalement dans le bâtiment qui se trouve à quelques centaines de mètres de là. Mais il faudrait pas que tu attrape froid. » Mauvaise pioche, pensa-t-il, tandis qu'un haussement d'épaules de sa part visait à faire comprendre à l'inconnue qu'il ne s'inquiétait pas pour sa santé, dans l'état actuel des choses. Rationnel, il se mit à penser qu'il aurait mieux valu qu'il se trouve un autre binôme pour cette balade imposée, car détourner cette fille du droit chemin qui la menait vers son cours n'était - en soi - pas tout à fait réglo, mais son intérêt personnel finit par prendre le pas sur la morale, ce qui l'incita à reléguer au second plan l'aspect peu pratique de sa demande vis à vis de l'emploi du temps de l'étrangère. « Voilà, c'est tout à fait ça. Je dois faire le tour du campus et vous ne voudriez pas que je tombe malade. Je suis sûr que votre bonne conscience ne le supporterait pas. Allez, accompagnez-moi, ça sera votre bonne action de la journée. Les cours peuvent attendre quand la misère humaine sonne à la porte, non ? » Il agrémenta ses propos d'un sourire qui se voulait vulnérable. Miser sur la compassion de cette fille lui semblait être la seule chose à faire, même si le fait d'avoir à se poser en victime lui faisait horreur et le blessait dans son orgueil.
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« Voilà, c'est tout à fait ça. Je dois faire le tour du campus et vous ne voudriez pas que je tombe malade. Je suis sûr que votre bonne conscience ne le supporterait pas. Allez, accompagnez-moi, ça sera votre bonne action de la journée. Les cours peuvent attendre quand la misère humaine sonne à la porte, non ? »
«Tu peux me tutoyer, par pitié.» Cette façon qu'il avait de s'adresser à moi comme si j'avais 20 ans de plus ne me plaisait pas spécialement. Nous avions le même âge, ou quasiment alors les conventions de politesses n'étaient pas obligée. Je jetai un œil sur mon téléphone, pour voir l'heure. J'avais quelques minutes devant moi et au pire, une fois avoir fait ce tour du campus, j'aurais peut être 5 à 10 minutes de retard à mon cours au grand maximum. C'était faisable. « Et j'y gagne quoi de mon coté? » Je trouvais la situation relativement drôle. Bien que je n'aimerais pas du tout être à sa place. J'attendais de voir ce qu'il me proposait en échange de ce service rendu. Il fallait bien admettre que toutes les nanas de ce campus ne seraient pas aussi serviable que moi et s'amuseraient d'autant plus à le voir galérer pour retrouver ses vêtements, d'autant plus que la vue qu'il nous offrait était bien agréable. Sa tête de victime était tout aussi drôle à voir, il appelait tellement la pitié. « Si non, moi, c'est Sassy! Et toi, Austin, si je n'me trompe?! » Il pourrait être surpris que je sache son prénom mais j'étais très physionomiste et j'aimais les potins. D'autant plus que Côme semblait attiser l'intention de certains ces derniers temps, son meilleur ami n'est donc pas à négliger. Je regardais autour de nous, la situation était plutôt peu commune et nous attirions les regards des autres passants.





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« Tu peux me tutoyer, par pitié. » Pincé par la demande, Austin tâcha tout de même de n'en rien laisser paraitre. Encore une fois, il n'était pas en position de négocier et même si ses bonnes manières et son éducation lui facilitaient plus facilement le vouvoiement - comme s'il avait s'agit de mettre un faussé entre les autres et lui, pour rappeler au monde qu'un Bundy n'avait rien à voir avec le reste de la plèbe - il allait falloir qu'il fasse un effort. « Et j'y gagne quoi de mon coté ? » Correction : deux efforts. Décidément, ce bizutage improvisé relevait plus de la remise en question contraire et forcée que de la mauvaise blague. Pour avoir pris le pli de faire par lui-même la plupart des choses - dans le but, justement, de ne rien devoir à personne - Austin se trouva quelque peu pris de cours par la question. En règle général, il ne négociait pas, il s'arrangeait toujours pour imposer sa loi. Mais il refit bien vite surface lorsqu'elle se présenta en tant que Sassy et tenta de gagner du temps avec un trait d'humour : « Enchanté Sassy. Tu ne m'en voudras pas si je ne te serre pas la main ... » Il jeta un coup d’œil à son intimité, cachée du monde par le seul rempart manuel qu'il pouvait s'offrir. « Austin Bundy, c'est bien moi. Je n'ai pas souvenir qu'on se soit déjà croisés ... » Pourtant, il se vantait d'avoir bonne mémoire, c'était donc bizarre que son nom donne l'air de lui inspirer du savoir tandis que celui de la jeune femme ne lui disait rien du tout. Mais, plus urgent que d'apprendre d'où ou par l'intermédiaire de qui elle pouvait bien le connaître, il fallait qu'il s'assure d'avoir ferré le poisson, pour ne pas avoir à repartir à la pêche au témoin. Ceci l'incita à revenir sur la notion d'échange qu'elle avait évoqué auparavant. « J'imagine que gagner le privilège de ma compagnie dans ce qu'elle a de plus authentique » - il toisa de nouveau sa propre nudité, comme pour l'inviter à apprécier la chose - « ne t'intéresse pas ? Disons, alors, que je te rendrai un service en retour si tu acceptes de me suivre. » Son ton d'homme d'affaires, d'homme de droit, avait repris le dessus sur la fin de sa phrase, mais c'est d'une voix qu'il s'étonna de vouloir beaucoup malicieuse qu'il ajouta : « N'importe quel service ... »

Note à lui-même : arrêter de traîner avec Côme. Ses stratégies de drague et d'insinuation douteuses étaient en train de déteindre sur lui, il venait même de se rendre compte du jeu de sourcils charmeur qu'il avait décoché à Sassy.
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« Austin Bundy, c'est bien moi. Je n'ai pas souvenir qu'on se soit déjà croisés ... »
« On va dire que je connais beaucoup de monde ici, je suis assez curieuse.» Je lui lançai un clin d’œil, il avait le droit de comprendre ce qu'il voulait de ma réponse, je n'en dirais pas plus à ce sujet. Je me disais que s'il avait mon nom de famille, il ferait peut être le lien avec mes parents. Ayant une famille assez connue à Cambridge, d'autant plus depuis l'affaire que le père de Zym avait mis en avant en les accusant de détournement de fond. Toute bonne famille devait être au courant de cette histoire. Je n'avais pas envie d'évoquer cela à ce moment là. Du coup, le fait qu'il ne me remette pas m'arrangeait assez. Je faisais quelques part pour lancer la marche, nous avions plusieurs centaines de mètres à parcourir avant de finir ce tour, et il valait mieux s'y mètre tout de suite surtout si je ne voulais pas arriver encore plus tard en cours. «J'imagine que gagner le privilège de ma compagnie dans ce qu'elle a de plus authentique ne t'intéresse pas ? Disons, alors, que je te rendrai un service en retour si tu acceptes de me suivre.» Je ne voyais pas trop quel genre de service je pourrais bien demander au jeune homme. Je n'étais pas vraiment du genre à solliciter des personnes que je connaissais à peine en cas de besoin. J'avais plutôt tendance à me tourner vers mes amis, même pour les choses les plus honteuses ou gênantes, mon meilleur ami, Adrian était là pour ça. J'étais sur le point de lui répondre, mais il me pris de court en ajoutant : « N'importe quel service ... ». Le regard qu'il me jeta à cette remarque me fis sourie. C'était bourré de sous entendu, j'aurais pu mal prendre ce qu'il venait de me dire, mais je préférai jouer la carte du deuxième degrés. J'entrai dans son jeu.«Je prends note, si je ressens le besoin de te revoir, je te le ferai savoir.» Insistant bien sur le mot "besoin". «Dis moi, comment tu t'es retrouvé dans cet état? Quelqu'un a une dent contre toi? »




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Constater que la technique de drague insidieuse de Côme venait de lui décrocher le sourire et la collaboration de Sassy faillit lui arracher un soupire dépité. S'il était satisfait de voir la jeune femme entrer dans son jeu et accepter de l'accompagner en ouvrant la marche qu'il n'avait plus qu'à suivre, Austin regrettait tout de même d'avoir à reconnaître que, dans ce bas monde, tout n'était qu'une question de séduction, qu'elle fut ostensible ou dispensée par petites touches, histoire de plaire et d'amuser suffisamment l'autre pour s'attirer ses bonnes grâces. Ce n'était pas un scoop, il l'avait toujours su - d'ailleurs on lui avait très clairement fait comprendre qu'il avait tout à gagner en se montrant charmant, surtout avec les femmes - mais chaque réaction qui, comme celle-ci, venait confirmer la chose ne faisait que l'exaspérer d'avantage. En revanche, il n'aurait pas su dire si l'exaspération venait du fait que cette technique fonctionnait presque à coup sûr - avec n'importe quelle fille - où si c'était le fait de se savoir seulement bon comédien qui l'agaçait. Même si le but de sa vie n'était que de parvenir à ses fins, il regrettait parfois de ne pas être aussi spontané que ses condisciples Winthrops. Là résidait toute la nuance entre faire du gringue parce que l'on en a envie et le faire pour atteindre un but sans rapport avec la séduction employée. Parfois, oui, parfois, Austin se faisait la réflexion qu'il aurait beaucoup aimé n'être capable de draguer une fille que parce que cette dernière lui plaisait et qu'il en avait envie. Mais force était de constater qu'il n'avait jamais envie de rien ni de personne. « Dis moi, comment tu t'es retrouvé dans cet état ? Quelqu'un a une dent contre toi ? » La question le sortit de son raisonnement métaphysique et ses oreilles, jusqu'alors hermétiques aux bruits alentours, captèrent les rires d'un groupe d'étudiantes qui se rendaient en cours. Dans son rôle de dindon de la farce, Austin décida de lâcher du leste et de se détendre, ne serait-ce que pour perdre un peu de sa contrariété fraîchement ravivée par ses réflexions intérieures. Nonchalamment, il salua les passantes de sa main libre. Quitte à se donner en spectacle ; au point où il en était ... « C'est possible. Mais je pense plutôt que je me suis trouvé au mauvais endroit au mauvais moment ... Les Winthrops s'occupent comme ils peuvent lorsqu'ils s'ennuient. Ils m'ont eu dans la douche, je ne l'ai pas vu venir. » Les quelques nuages de mousse qui logeaient dans ses cheveux témoignaient de son récit tandis qu'il se souvenait seulement d'avoir été attrapé par les épaules et maîtrisé avant de se faire jeter dehors et que la porte ne se referme sur le visage d'un Damian hilare. Lui aussi, il allait le lui payer cher !
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« C'est possible. Mais je pense plutôt que je me suis trouvé au mauvais endroit au mauvais moment ... Les Winthrops s'occupent comme ils peuvent lorsqu'ils s'ennuient. Ils m'ont eu dans la douche, je ne l'ai pas vu venir. »
« J'espère que tu prépare une belle revanche!» Je n'aurais pas apprécié à sa place, enfin, je pense que peu de monde aurait aimé ce genre de blague, de très mauvais gout. Depuis que j'étais arrivé à Harvard, j'avais pu assister à tout genre de bizutage. J'avais eut assez de chance car j'étais passé à travers les mailles du filet, ou du moins, je n'avais rien eu de bien méchant. J'avais d'ailleurs eut plutôt de la chance, les Eliot voulaient que Nahé et moi organisions une soirée à la résidence. Gros succès, ce qui nous a monté au devant de la scène. Très vite on est devenue assez populaires et on s'en est jamais vraiment plaint. On était assez satisfaite de nous et il faut dire qu'on s'était donné du mal. Etant une grande passionnée de la France, le thème était I LOVE PARIS. Bérets pour tous obligatoire. Peut être rien de très originale mais au moins, ça plaisait à la plupart et voila comment réussir une bonne intégration. Concernant d'autres personnes, des amis par exemple; eux avaient eut bien moins de chance... se retrouver nu comme Austin était un grand classique, mais être assis sur une chaise, se faire recouvrir de miel, de sable et autres choses bien désagréables ce n'était pas mieux. A présent en 6ème année, tout ça m'était passé au dessus, ça ne m'amusait plus tellement de m'occuper des nouveaux arrivants.
L'air se rafraichissait, ca sentait pas très bon pour nous. J'avais la sensation que d'ici quelques minutes, les premières gouttes de pluie allaient tomber. Nous n'aurions pas assez de temps pour finir le tour du campus. Je n'avais pas spécialement envie de finir trempée, alors j’accélérais la cadence.
« On aurait plutôt intérêt à se dépêcher. »




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« J'espère que tu prépare une belle revanche ! » « Comme t'as pas idée ... » Marmonna-t-il, un air de conspirateur clairement affiché sur le visage. S'il fallait admettre que ce mauvais tour avait été d'autant mieux joué qu'Austin ne se laissait que rarement prendre de cours à ce point, il fallait aussi s'attendre à ce que le retour de bâton soit fracassant. Sans aucun scrupule dès lors qu'il s'agissait de rendre la pareille, Bundy savait se montrer particulièrement sournois et les idées de vengeance fleurissaient déjà dans son esprit à l'égo malmené par cette blague qui ne faisait rire que ses condisciples. Chaque pas qu'il faisait en compagnie de Sassy sous les regards amusés des autres était une raison de plus de rappeler aux investigateurs de cet écho de bizutage qu'il n'était pas du genre à se laisser faire et qu'il fallait être complètement idiot pour croire qu'un aussi mauvais perdant que lui ne chercherait pas à prendre sa revanche. Quitte à attendre des mois avant que le couperet ne tombe, Austin n'était pas du genre impatient, bien au contraire, prendre les gens à revers s'imposait comme un leitmotiv pour le manipulateur qu'il était à ses heures perdues. « On aurait plutôt intérêt à se dépêcher. » A ces mots, il leva son regard vers le ciel et constata que Sassy avait raison. Les gros nuages qui se rapprochaient menaçaient de déverser leur pluie sur eux et, même s'il était plus qu'évident qu'il aurait à se doucher une nouvelle fois en revenant chez les Winthrop, il n'en restait pas moins réticent à l'idée que cela se fasse sous une pluie aussi froide que diluvienne. Il accompagna donc le mouvement et se mit à trottiner au même rythme que la jeune femme. Cette avancée lui donnait un drôle d'air, car se cacher l'entrejambe tout en pressant le pas n'avait rien de simple à mettre en place. « Il ne manquerait plus que je rentre comme un chien mouillé pour parfaire le pathétisme de la situation ... » Soupira-t-il alors qu'ils dépassaient la moitié de leur parcours. Aussi, voyant qu'il leur restait encore un bout de chemin à faire mais que cette traversée se montrait moins pénible lorsqu'il entretenait la conversation avec Sassy et qu'il se désintéressait, de ce fait, des personnes à l'entour, décida-t-il de chercher à en savoir plus sur sa sauveuse : « Tu rejoins quel cours après ta B.A ? »
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