La plage , l'étendue de sable fin , l'océan à perte de vue à l'horizon .... C'était un décor qu'elle avait toujours côtoyé et qui avait une certaine résonance en elle. Les plages de Rio avaient marqué son enfance et même son adolescence. En contraste avec l'orphelinat dans lequel elle a grandi , la plage était synonyme de liberté , d'une certaine évasion , de rêves d'avenir. Elle se souvient encore de tout le temps passé , jours et parfois nuits, avec les autres enfants de l'orphelinat sur ces plages. Pour fuir une certaine réalité peut-être d'une certaine façon ou pour simplement, profiter de la vie. C'est une des choses qu'elle ne retrouvait pas à Harvard mais qu'elle retrouvait dans ses nombreux voyages et qu'elle retrouvait lors du Spring Break en ce moment en Nouvelle-Zélande. De nature insomniaque , elle décida , un peu sur un coup de tête , au petit matin , de se rendre sur la plage où un certain calme régnait au lever du soleil. L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt dit-on. Elle y croisa sur son chemin quelques étudiants qui rentraient sans doute de soirées mais rien à voir avec l'affluence sur ces plages lors de ces journées et soirées de Spring Break.