(Flashback) Will your mouth still remember the taste of my love? +elio

Depuis la soirée de Noël, Eugene s'était retrouvé comblé d'avoir vu entré dans sa vie Elio de la manière dont il avait toujours souhaité. Les deux garçons, épris d'un amour dingue l'un pour l'autre, avait passé une quantité de temps non négligeables ensemble, et c'était tout ce qu'aurait pu espéré de mieux le jeune allemand. Ils mangeaient ensemble en se dévorant des yeux plutôt que leur assiette, ils dormaient ensemble en cuillère, sentant parfaitement la présence de l'un et de l'autre, si bien que la couverture n'était pas ce qui réchauffait le plus le jeune homme. Ils allaient aussi en soirée ensemble, et Eugene, gros buveur qu'il était, se mettait facilement dans l'embarras et Elio était là pour l'en tirer. Fusionnel, complémentaire, amoureux, voilà la recette d'un couple épanoui non ? Et pourtant. Si Eugene avait déjà été en couple, ça n'avait jamais bien marché. Par sa propre faute, il mettait un terme à ses relations, batifolant alors qu'il ne devrait pas. Et Elio était si parfait à ses yeux, que ça le tuerait de lui faire du mal après tout le temps qu'ils ont mis à se tourner autour. Sa dernière cuite lui avait fait l'effet d'un électrochoc d'ailleurs, il ne sait pas s'il aurait pu partir avec un autre si Elio n'avait pas été présent avec lui, s'en occupant avec attention et tendresse. De la tendresse, il en recevait tout les jours de la part de beau brun, et même encore à cet instant, alors qu'ils étaient dans leur petit lit une place dans la chambre d'Eugene. L'insomnie le gagnait, il était tracassé et il voulait plus que jamais son Elio. Doucement, il pivota et vint chercher de ses lèvres la joue toute endormie de son compagnon. Qu'il était beau, ainsi couché. « Je t'aime comme un fou » finit-il par lâcher, passant sa main dans les cheveux de son beau au bois dormant. Il profitait du sommeil de son amant afin de lâcher tout ce qu'il pouvait. Il y avait tant de choses qu'ils devraient aborder le lendemain certainement, quant chacun aura repris leur sobriété de la veille. Bien qu'Eugene n'était plus emprunt à l'alcool là. Mais d'abord, il voulait profiter du bien-être d'être avec une si belle personne, une personne qu'il savait qu'il blesserait tôt ou tard.

Les sentiments que j’avais envers Eugene ne cessaient de grandir au fil des moments passés avec lui. C’est tout de même dingue de se rendre compte de tout cela après avoir été en relation avec lui et après avoir passé autant de temps en tant que simple pote. C’était sûrement égoïste de ma part mais je ne m’occupais plus vraiment de mon entourage, je passais plus de temps en compagnie de mon petit-ami comme pour réaliser que j’étais bien en couple avec la langue de vipère de service. Je sortais avec lui, je m’occupais toujours de lui, j’avais l’impression d’être tout le temps en compagnie d’un gamin et pourtant j’aimais chaque moment passé avec lui. L’amour rend con, moi il me rend intelligent et me fait découvrir mes erreurs passés. J’étais encore une fois dans la petite chambre de mon mather, j’étais collé à lui fermant les yeux pour essayer de trouver le sommeil. Je le savais encore réveillé à côté de moi, je sentais sa respiration. Je ne fus pas surpris de le sentir se retourner vers moi pour déposer un baiser sur ma joue. J’eus un léger sourire endormi et ressers ma prise autour de son corps quand il me dit qu’il m’aimait, il me pensait endormi voilà pourquoi il me l’a dit. Je ne lui ai jamais dis directement et pourtant je le pensais. Cela finira par arriver, j’en suis sûr. Je finis par m’endormir comme une masse avec contre moi la plus belle des créatures. Le lendemain je me réveille toujours dans la même position avec comme première image le visage endormi de l’homme de mes rêves. J’eus un sourire et je viens déposer un baiser rapide sur ses lèvres. Réveille toi mon ange, il est déjà midi passé. lui dis-je en venant jouer avec ses cheveux doucement. Il aimait les réveils doux nan ?

Tête posée sur l'oreillé, à fixer son bien-aimé, il divaguait légèrement le Gégène. Cela faisait, allez, depuis le Summer Camp qu'Eugene était totalement en proie à son désir pour Elio, et depuis Noël il pouvait enfin être avec lui. Néanmoins, la situation dans laquelle les mettait le père du jeune homme n'arrangeait rien à ce que leur histoire pourrait être s'ils n'avaient pas à s'inquiéter de lui. Et des innombrables tentateurs qui tentaient de se mettre entre eux. Les blondasses, les filles toute guimauves qui bégayaient une fois qu'elles voyaient le beau Winthrop, ça mettait Eugene hors de lui. Alors rien qu'à s'imaginer que lors du Spring Break les deux tourtereaux devront faire face à cette menace-là, Eugene en perdait le sommeil. Pour très peu de tempr, car sentir le corps chaud de son amant, qu'il serrait tout contre lui, l'éloignait de ce délire, qui le quitta pour laisser place à un sommeil profond et intact. Intact jusqu'à ce que deux petites merveilles ne viennent le réveiller en se posant sur sa bouche. Des mots d'une douceur sans nom suivirent et alors il sût qu'il ne rêvait plus. Ouais, son copain était là, encore.  « Haaaaan » gémit alors l'allemand, en s'étirant les bras avant de se blottir contre son chéri. « On a des trucs à faire ? On pourrait juste prétendre qu'on a pas de vies et rester là » proposa-t-il avec sa voix de tentateur, vraiment pas décidé à vouloir se lever. Il argumenta son propos en rapprochant la couette d'eux et en entraînant son beau brun à l'intérieur. Cachés, personne ne viendra les trouver.

S’il n’y avait eu que moi, j’aurais passé ma journée à le regarder dormir parce qu’il est encore plus adorable que quand il est réveillé. Mais midi était déjà passé et honnêtement, je commençais vraiment à avoir faim. Je le réveille d’un doux baiser avant de lui murmurer qu’il était temps qu’il se lève. Je ne m’étais pourtant pas décollé de lui, je savais très bien qu’il serait de mauvaise humeur si je le faisais. Je souris en le voyant s’étendre, signe que monsieur s’est décidé à se réveillé. J’eus un sourire au coin en entendant la proposition plus que tentante de mon amant mais il fallait tout de même qu’on mange au risque que je devienne un ogre. La proposition me tente vraiment mon ange mais il faut d’abord qu’on mange quelque chose sinon je risque de ne pas être très performant. dis-je avec un sourire au coin. Je viens passer mes bras autour de son corps pour le rapprocher de moi alors qu’on était maintenant tous les deux sous les draps. Je dépose mes lèvres contre les siennes pour un baiser tendre, rempli d’amour. On ne pouvait pas rêvé mieux comme réveil. On pourra alors rester au lit toute la journée à s’embrasser, se cajoler et tout ce que tu aimes généralement faire au lit. dis-je avec un sourire plus que coquin au visage. J’embrasse une nouvelle fois ses lèvres avant de me redresser vraiment. J’allais chercher de quoi manger en espérant qu’il n’y ait personne dans la cuisine car moi et mon caleçon moulant on allait descendre. Je prépare des tartines, de la confiture et la boisson préféré de mon chéri qui risquait d’être de mauvaise humeur sans ça. Je remonte avec le plateau en essayant de me dépêcher pour ne pas qu’on me voit. Car je connais Eugene, il risquerait de péter un câble si on me voyait dans cette tenue. C’est prêt bébé. dis-je en posant le plateau sur le lit juste en face de lui. Je lui prépare une tartine que je lui tend avant de m’en faire une à mon tour que je commence à manger tout en le regardant avec un sourire tendre aux lèvres.

Biensûr, Eugene avait peu espoir de voir sa proposition être acceptée par son petit ami. ce dernier était du genre très responsable, trop peut-être. Il fallait qu'il fasse des choses de sa journée, ce qui le différenciait de la nonchalance que pouvait souvent montrer Eugene. Un poil dans la main qu'il avait le Mather, et il l'assumait. Néanmoins, dans la réponse de son petit ami, un mot vint réveiller sa curiosité. « Huuum, performant dis-tu ? » se mit à ricaner le garçon, en caressant le bas du dos de son bel amant. Enfin, Elio avait décidé d'aller leur préparer quelque chose à grignoter, qui était-il pour l'en empêcher ? Il avait certes envie de câlin, mais il ne pouvait dire non à un bon late ou à quelques biscottes beurrées. Son copain, loin d'être idiot, se rétracta et vint confirmer la possibilité d'une journée au lit. Soulagé, l'allemand se laissa retomber sur son lit, passant une main derrière sa tête, et contemplant le plafond. Il faudra venir peindre ça, c'est triste de regarder du rien, du vide, de l'ennui. Il n'eut pas à lamenter ce bout de plafond trop longtemps que vint son petit copain. « Fiou, tu me connais par coeur toi, c'est plus drôle, je peux plus t'engueuler » lâcha dans un petit rire satisfait le jeune homme. C'est vrai qu'Elio le connaissait bien maintenant, et c'était pas plus mal, ça faisait plaisir à Eugene qu'il mette autant d'effort dans leur relation. L'italien lui fait une tartine, qu'il lui passa. Les yeux doux que lui lança Eugene avait tout d'un "Merci" en bonne et due forme. Il la dévora sans vergogne, sans pitié, et vint s'alimenter en café. Il se devait d'être éveillé pour embêter son copain le plus possible. Il se saisit lui même d'une tartine, la beurra et à l'heure d'y mettre la confiture, il fit tomber la gelé sur son petit copain. Non loin de s'en inquiéter, il savait déjà comment réparer son tort. « Désolé mon chaton, tu m'en veux pas hein ? » fit-il innocemment alors posa un doigt taquin sur le torse de son copain. #color=#669900]« Ça partira pas comme ça »[/color] décréta-t-il en y posant ses lèvres et rapportant la confiture à sa bouche. Il vint remonter sa bouche le long de son torse, son cou avant de venir s'arrêter sur les lèvres de son copain. « Ça c'est un petit déjeuner complet ! » termina-t-il de le chauffer, en se remettant à sa place, dévorant sa tartine, comme si de rien.

J’avais clairement le petit-copain, le plus jaloux, le plus possessif du monde et pourtant, je l’aimais comme cela. Je sais qu’il est du genre à se lasser vite de ses petits-copains, il me faut donc être spécial pour pouvoir le garder le plus longtemps avec moi. Cela n’allait sans doute pas être simple à cause de ma situation familiale mais j’étais prêt à faire beaucoup d’effort pour lui. Une journée au lit me tentait plutôt mais il fallait tout d’abord que je mange car je savais qu’il allait me falloir de l’énergie si je voulais survivre à cette journée. Eugene est toujours actif dans toutes les situations possibles alors autant le dire, il va y avoir du mouvement. Je dois être toujours performant avec toi, c’est une des règles d’or. dis-je en venant embrasser son nez tout en souriant. Je finis par me décider à me lever pour aller faire le petit-déjeuner, parce que je sais bien que cela ne sera pas lui qui ira le faire. Il est un peu feignant sur les bords le mather –encore un de ses défauts que j’aime temps. Je reviens rapidement et pose le plateau à côté de lui. Je m’installe et commence à manger tranquillement, tout en gardant mon sourire aux lèvres. Difficile de le perdre quand on est dans la même pièce que l’homme qu’on aime. Bon, ce que je n’avais pas prévu c’est de me retrouver avec de la confiture sur le torse. Cela ne resta pas longtemps vu que le doigt et les lèvres de mon petit copain s’en chargèrent… Il me chauffe clairement. Je ne t’en veux pas, j’imagine que c’était involontaire n’est ce pas ? dis-je en arquant un sourcil. Même si ça l’était, je savais qu’il y avait tout de même des intentions là-dessous. Je bus une gorgée de mon café avant de m’approcher de lui collant mon torse à son dos. Je dépose quelque baiser sur son épaule et son cou avant de laisser ma tête se reposer contre celle-ci. Il ne sera complet qu’après quelques exercices. dis-je en ayant un sourire au coin. Je me souviens alors l’avoir vu réveillé en plein milieu de la nuit, ce n’est clairement pas son genre surtout quand on revient de soirée. Il semblait être tracassé par quelque chose. Quelque chose n’allait pas cette nuit ? Tu t’es réveillé, je t’ai entendu… dis-je en tournant la tête pour pouvoir regarder son visage alors que je finis par me préparer une autre tartine.

Tout se passait à merveilles, autant l'avouer. Eugene n'avait même pas à se bagarrer avec lui pour qu'il se conduise en gentleman, lui fasse un café, des tartines, apporte le tout au lit. Elio était l'homme le plus entier qu'il connaissait, et il était difficile de se souvenir de lui du mec à embrouille qui s'était fait viré d'Italie et exilé ici. Toutes ces petites parcelles de lui, Eugene les aimait toute autant les unes que les autres. Après avoir souillé puis nettoyé très délicatement la peau de son amoureux, ce dernier ne tarda pas à s'approcher de lui. A peine eut-il sentit le contact entre leurs deux corps, qu'un sourire émergea immédiatement sur le visage encore embrumé du jeune allemand. Il ferma les yeux, profitant de ce petit moment tendresse au maximum. Il n'osait même pas porter sa tartine à la bouche, de peur de perdre de ce toucher. Il avait prévu de rester comme ça, yeux fermés, souriant radieusement, mais la réalité vint vite le rattraper et il dût réouvrir ses paupières. Ainsi collés l'un à l'autre, Elio avait sans doute dû sentir la respiration d'Eugene qui s'était arrêtée le temps de quelques secondes, suffisamment pour être remarqué. « Pourquoi tu me demandes ça ? » tourna-t-il légèrement la tête, afin de pouvoir croiser les yeux de son amant. Dès qu'il les vit, son sourire se réinstalla automatiquement. Non, fallait être sincère avec lui, il le méritait amplement. Il retourna le visage et regarda ses draps. « Je pensais au Spring Break, et ça m'a foutu les jetons » déclara-t-il dans une même phrase. Ses mains vinrent agripper sa couverture, c'était difficile de se confier en vrai, surtout quand on aimait quelqu'un et qu'on avait peur de le blesser dans ses sentiments.

J’étais un Winthrop, j’avais tous les adjectifs du parfait gentleman d’après ce que j’ai pu entendre des cabots lors de l’élection de Mister Winthrop. Mais j’utilisais mes pratiques pour satisfaire au mieux ma limace de petit copain qui avait plus d’un poil dans la main. Eugene a tout d’un petit copain parfait, malgré son côté exigeant et quelque peu possessif. Il serait capable d’être jaloux de mes sœurs, c’est pour vous dire. Mais il y avait son côté attachant et mignon que je ne retrouvais qu’avec moi, c’est sûrement ce qui m’a fait craquer pour lui d’ailleurs. Il aimait jouer avec le feu et n’hésitait jamais à me chauffer dans n’importe quelle situation comme maintenant en fait. Mais il fallait manger pour avoir des forces. Alors qu’on était en plein moment de tendresse, je me souviens qu’il s’était réveillé cette nuit et qu’il semblait assez perturbé par quelque chose. Je me demandais juste, ce n’est pas ton genre de réagir ainsi surtout quand tu sais que je dors. dis-je en venant caresser son bras du bout des doigts. Cela me turlupinait quelque peu et j’aimerais bien qu’il me rassure à ce sujet. Je voulais qu’il aille bien dans le meilleur des mondes. J’arque un sourcil quand il me parle de Spring Break, il avait peur de se retrouver dans la débauche ? C’est pourtant son domaine quand on regarde bien. Pourquoi cela te fait peur au juste ? Explique moi, je pourrais peut-être te rassurer. dis-je en souriant légèrement alors que je pose une de mes mains sur les siennes qui étaient en train d’agripper les draps un peu trop fort sûrement.