Heure : 10h Lieu : Wellington Beach Contexte : Les tourtereaux se réveillent sur la plage de Wellington, ne sachant plus du tout ce qu'ils avaient la nuit dernière… Participants : Andrew R. Windsor et Aaliyah Kovalevski
I gotta a hangover, I'm been drinking too much
✧ 18 Mars 2015 - Wellington (Nouvelle-Zélande) ✧♥ ANDRYAH ♥
Bave, glue, tablette de chocolat et bourdonnement dans les oreilles… Non mais qu’est-ce qu’il m’arrivait sérieusement ? J’ouvrais difficilement les yeux, aveuglée par la lumière… La lumière du soleil. Eblouissant, beau mais surtout éblouissant. Devant moi se trouvait du sable et une peau, rien que de la peau, des tablettes de chocolat blanches. J’essayais de relever ma tête mais ça faisait mal, affreusement mal. Non mais bon sang, avec qui j’étais ? J’espérai que ce ne soit personne d’autre qu’Andrew. J’essayais de me redresser et j’entendais alors une voix prononcer mon nom, une voix sourde. Impossible de la reconnaître. J’essuyais mes mains sur moi, sur mes cuisses avant de me frotter les yeux. C’était Andrew, Dieu soit loué. J’avais envie de lui sauter dans les bras, de l’embrasser à pleine bouche en mêlant ma langue à la sienne mais j’avais la bouche trop pâteuse pour ça. Oh mais qu’est-ce qu’on fou là ? C’était la question que je me posais depuis que j’avais réussi à émerger de ce monde flou, trouble dans lequel je vivais depuis mon réveil. J’étais en bikini, pas de sac, pas de téléphone portable et pire que tout, pas d’Aliénor. Non mais c’est quoi ce bordel ? Elle est où Ali ? Crise de panique ! Soif, j’avais soif et faim et je voulais savoir où se trouvait ma fille. Je n’avais aucun souvenir de la veille. Putain, c’est dans ces moments-là que je regrette amèrement de me lâcher un peu trop au Spring Break. Et puis, je ne sais même pas pourquoi je posais cette stupide question à Andrew, il devait en savoir autant que moi sur la question ou alors beaucoup moins que moi. On avait perdu notre fille. J’avais envie de pleurer, de tuer tout le monde. Surtout Andrew. Pourquoi, je ne sais pas, mais j’avais envie de le tuer. Je me relevais difficilement du sol. Comme si j’avais tout le poids du monde sur tout mon corps. Et ma tête me faisait affreusement mal. Je ne me souvenais plus du tout de ce que j’avais pu ingurgiter pour finir dans cet état. Une mauvaise blague, un mauvais remake de Very Bad Trip ? Qui était le Alan cette fois-ci. Qui était celui qui nous avait drogués ? Lui ou moi ?
J’avais l’impression d’être dans un mauvais gag dès qu’il ouvrait la bouche. Il parlait dans une langue que lui seul comprenait. Quoique, je pense que même lui ne comprenait pas ce qu’il disait. Je m’approchais de lui, posant ma main sur sa joue, puis la deuxième… Et là, je le regardais dans droit dans les yeux, approchant son visage du mien. Aliénor est perdue, je sais pas ce qu’on a pris alors tu vas te mettre à parler correctement ou je te jure que je te laisse ici et que je me tire ! J’étais sérieuse. Je ne voulais pas que l’on reste là alors qu’Ali pouvait être n’importe où, avec n’importe qui. Lui s’amusait à parler n’importe comment et j’avais juste envie d’hurler, de pleurer. Je paniquais et puis merde. Je finis par le lâcher et me barrer de la plage. Je marchais en direction de l’hôtel, en furie. On avait quand même de la marche à faire et j’étais mal en point. Avec la chaleur, ma bouche pâteuse, mon mal de tête, ma colère et ma panique. Tout ça ne faisait pas un très bon mélange et puis, mon envie de cogner Andrew aussi. A croire qu’il s’en fichait royalement d’Ali. Comme Evanna, la mère biologique de la petite. Va te faire foutre Andrew ! C’était la dernière chose que j’hurlais avant de m’en aller pour de bon. Qu’il me court après si ça lui faisait plaisir.
Andrew m’avait rejoint après que j’ai décidé de le laisser seul sur la plage à cause de sa façon de s’exprimer. Car en effet, je m’inquiétais pour notre fille pendant que lui… Ce fichait de moi ? Je ne sais pas. Toujours est-il qu’il parlait étrangement et je n’étais pas d’humeur à plaisanter. Je ne voyais pas ce qu’il y avait de drôle à cela. Je me retournais alors, le voyant écrire quelque chose sur le sable. Il ne savait apparemment pas ce qui lui arrivait. Il n’arrivait pas à parler. Bein voyons ! Il me plaît en plus pour une cruche. Une pauvre petite idiote sans cervelle. Andrew je ne suis vraiment pas d’humeur pour tes conneries ok ? Je le poussais avant de reprendre ma route. J’étais limite au bord des larmes car j’étais totalement perdue. J’avais mal à la tête et je voulais Aliénor. Je voulais la serrer dans mes bras et m’excuser à la place de son père et sa mère d’être aussi con. Puis, je n’étais pas mieux que ses deux parents biologiques vu que je me trouvais exactement dans le même état qu’Andrew. A quelques détails près. Je ne parlais pas bizarrement et tout ça, tout ce qui se passait me prenait vraiment la tête. Toute cette merde était vraiment sérieuse pour moi. Puis, je finis par m’asseoir sur le sable. Par m’allonger même, en pleure. Je n’avais plus de force. Je m’effondrais. Parce que j’avançais pour retrouver ma petite princesse mais je n’avais aucune idée de l’endroit où elle se trouvait. Merde alors !