VALANYA ∝ it's not the first time

Kenny et moi, avions décidés de faire une pause. Une pause qui nous permettrait de nous retrouver. Une pause qui était censé être bénéfique pour nous deux, mais il me manquait. Je pensais à lui. Sa présence, sa voix, ses bras sécurisants, son odeur ... j'avais besoin de sa présence, cependant, quelque part, je me sentais un peu plus libre. Je me sentais respirer à nouveau, parce que ce n'était plus le cas ces derniers temps. Les disputes s'enchainaient, nous nous étions enchainés. J'avais passé l'après midi seule, j'étais partie faire une balade à vélo dans les plaines vertes de nouvelle Zélande mais aussi sur les pistes goudronnés près de la plage. Mon regard se posait d'ailleurs sur celle-ci. J'adorais la plage, j'adorais sentir le soleil frapper sur ma peau mais aussi l'air marin s'accrocher dans mes cheveux ondulés par l'humidité de l'océan. Tout s'enchainait rapidement. Alors que je regardais le soleil couchant, mes lunettes de soleil me tombait sur le nez, une bourrasque de vent se levait et faisait voler mes cheveux dans mes yeux. Je ne voyais plus rien et je sentis un choc. Je venais de me prendre un autre vélo de plein fouet et alors que j'étais passé par dessus le guidon de mon vélo, je ne touchais pas le sol ? Whuuuuut ? J'avais fermé les yeux fort comme si j'allais disparaître, m'empêchant de toucher le sol et à croire que ça avait marché puisque je n'avais pas touché le goudron. J'étais dans les bras du cycliste dans lequel j'avais foncé. J'enlevais les mèches blondes qui m'obstruait encore la vue, relevant mes lunettes de soleil sur le sommet de mon crâne pour lever mon regard vers ce brun qui m'avait sauver de deux énormes hématomes sur mon fessier royal. Hum ... je crois que je dois vous remercier ... d'avoir sauver mes fesses dis-je en riant un peu, me crispant légèrement en sentant que mes pieds n'étaient toujours pas au sol. Je crois que je vais bien et .. que vous pouvez me poser dis-je en hochant doucement la tête. Cependant, soudainement, j'étais un peu perturbé par ce regard et par ce petit pendentif qui me rappelait vaguement quelque chose. Ramassant mon vélo, il était complètement plié en deux, faut dire qu'une voiture avait roulé sur la roue avant. Il est complètement fichu et nous étions loin de l'hôtel ou même du centre.

Anya & Val
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Je n'arrivais pas à me sortir cette image de la tête. Amy et Elia. Ca me perturbe vraiment trop. Evidemment que j'ai toujours des sentiments pour Amy, mais je ne pensais pas un seul instant qu'elle m'oublierait dans les bras d'une femme. L'ais-je à ce point-là dégoûtée des hommes ? C'est vraiment une attaque à mon égo et ça fait vraiment mal. Surtout que c'est pas facile de l'oublier, que je n'y suis pas fichu d'y arriver, je n'ai pas été assez doué pour garder Sienna dans ma vie, même pas en tant qu'amie, alors avec Amy ? Je ne sais pas si j'en serais capable, encore moins après avoir vu ça. Je n'arrive même pas à savoir ce que je ressens vraiment. J'étais certainement un peu trop perdu parce que je n'ai pas vu le vélo qui m'avait foncé dessus. Heureusement que j'ai de bons reflex et que j'ai bien su me dégager de mon vélo qui tombait pendant que la jeune femme faisait un magnifique vol plané dans ma direction. Pas très compliqué dans ce cas-là de la rattraper sans mal. C'aurait un homme, j'aurais certainement eu plus de mal. J'étais un peu sous le choc, c'était arrivé tellement vite ... J'eus à peine le temps de voir son visage qu'elle me remercia d'avoir sauvé ses fesses. Un rire s'échappa alors de ma gorge, plus nerveux qu'autre chose, même si sa réplique me faisait aussi rire. Seulement je le perdis bien vite quand je remarquais que je connaissais cette femme ... Etait-ce possible ? Je n'arrivais pas à sortir un seul mot, j'étais bouche bée, tellement que je ne me rendais pas compte qu'elle était toujours dans mes bras Bien sûr, je suis désolé al... si vous allez bien c'est le principal. M'effondrais-je alors en excuses tout en la déposant doucement à terre, me sentant bête et con d'avoir renversé une princesse. Elle me fit ensuite savoir que son vélo était fichu Je suis sûr que son altesse en a des tonnes en stock. Disais-je avec un petit sourire malicieux, espérant qu'elle me reconnaisse, bien que je doute que ce soit possible.

C'est perdue dans mes pensées, que je n'avais pas regardé devant moi et arriva ce qu'il devait arriver, mon vélo percuta celui d'un autre cycliste du dimanche, je suppose. Bien entendu, se fut moi qui fut projeté en avant. Sérieusement ? Je n'avais rien fait dans l'histoire, je n'étais pas celle qui avait causé l'accident ... enfin techniquement si, mais par mauvaise foi non. De ce point de vu là, je n'étais que la victime éhontée. Comme dans les films, je tombais dans les bras d'un beau jeune homme fort et musclé qui sauve la princesse ... blablablabla. Mon regard se relevait néanmoins vers le cycliste, pour remarquer que les films n'avaient peut être pas tord. Cependant, il me semblait avoir déjà vu cet homme. Où, je ne sais pas, mais il ne m'était pas étranger. Y'a pas de soucis on va mettre ça sur le compte de l'émotion, n'est ce pas ? rétorquais-je en penchant légèrement la tête contre mon épaule. Je lissais mes affaires, soigneusement, avant de regarder l'état de mon vélo qui était complètement, défoncé. Je levais le regard aux mots de cet homme, qui venait de me sauver la vie, si je puis dire, du moins, mes fesses, surement. Je fus surprise qu'il m'appelle "altesse" dans mon pays, c'était fréquent, mais ici .. mise à part les personnes avec qui je " m'amusais" personne ne le faisait. Malheureusement, ils ne rentraient pas dans mon sac dis-je en claquant des doigts, comme faussement dégouté, l'autre main sur ma hanche. pourquoi m'avez vous appelez son altesse demandais-je curieuse, je ramassais les quelques objets qui étaient tombé de mon sac durant ma course, ne remarquant pas que mon coude était en sang. Je n'étais pas sans dommage, mais au moins, ce n'était pas aussi grave que cela aurait pu l'être

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Quand je n'étais qu'un petit con, elle avait été celle qui m'avait fait revenir à la réalité, à ce que je suis et je ne sais pas comment. Sûrement du à son visage d'ange et d'innocence, je ne sais pas trop. Mais même si elle l'ignore totalement, elle m'avait sauvé elle aussi mais sans le vouloir. Cependant je ne l'avais jamais oublié, et l'avoir dans mes bras aujourd'hui, alors que j'étais loin de me douter la revoir un jour, ça me choqua, tellement que j'en avais oublié de la relâcher. Je lui souris un peu gêné quand elle me fit savoir qu'on mettrait ça sur le compte de l'émotion. Elle ne savait pas si bien dire .. Par la suite, je ne pus m'empêcher de l'appeler par son titre parce que au final je me voyais mal l'appeler par son prénom comme un amie. Je voulais lui faire remarquer qu'on se connaissait même si je suis sûr qu'elle ne se souviendra jamais de mon visage. Et j'ai tellement honte de mon passé ... Elle me fit tout de même sourire quand elle me fit savoir que son stock de vélo ne rentrerait pas dans son sac, jusqu'à ce qu'elle me demande pourquoi je l'avais appelé par son titre. Je ne savais pas du tout quoi répondre Et bien je vou.. j'en ... Mais vous saignez ?!? Je m'approchais d'elle de nouveau et lui pris le bras délicatement. Je suis sûr que dans ce sac il y a au moins un mouchoir n'est-ce pas ? Lui demandais-je avec un sourire attentionné. Je m'inquiète toujours pour cette fille devenue une belle femme, mais au moins ça m'a fait évité sa question qui me gênait.

Dans les bras de mon sauveur, je laisse mon regard se poser sur ses traits. Traits qui me disent quelque chose. Je ne sais pas, l’impression d’avoir déjà vu cet homme m’envahissait de toute part. Cependant, il me gardait dans ses bras, un peu trop longtemps à mon goût. Ce n’est pas que c’est désagréable d’être dans les bras musclés d’un homme, mais j’aimerai pouvoir poser mes pieds au sol, comme tout être normal. Pourtant, cet inconnu, bien que vaguement familier, n’avait pas l’air d’en être réellement un. Il m’appelait par mon titre, chose qui me surprenait. Je n’avais pas reconnu n’accent Russe … Il est vrai qu’il m’arrivait d’être dans les tabloïdes Américain en compagnie de Kenny, mais je ne pense pas qu’un homme comme lui ne s’intéresse à ce genre de chose. Il était entrain de me répondre, pourtant, je n’eu pas le droit à une réelle réponse puisque rapidement, il remarqua le sang sur mon coude. Je n’avais pas remarqué d’ailleurs d’ou ma surprise. Ce n’est rien, t’inquiètes pas à la différence de cet homme, ça ne me gênais pas de le tutoyer, d’ailleurs, bien que le vouvoiement est une chose que j’apprécie, aujourd’hui, nous somme au Spring Break, nous somme en vacance et surtout entre jeune. Alors que je faisais comme ci de rien était, je regardais mon bras en me mordillant la lèvre, si Kenny avait été là, je lui aurais demandé un bisous magique, chose que je ne peux décemment pas faire avec cet inconnu (aa) , l’inconnu ne lâchait pas mon bras avec la volonté de me soigner, coûte que coûte. Je pense que je dois avoir ça oui nous nous posions sur un petit muret, je lui laissais mon coude, en grimaçant un peu lorsqu’il le désinfectait en mettant un peu de parfum sur la plaie Si je dois continuer à souffrir le martyr comme ça, je préférerais que tu me changes les idées en même temps …t’habites ici ? , je suis certaine que non, je suis presque sûre d’avoir eu affaire à cet homme par le passé mais où … mystère et boule de gomme.

Anya & Val
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Si j'avais eu ce genre de plaie sur mon coude, moi aussi j'aurais dis que ce n'était rien, pas grand chose, mais là, ce n'est pas moi et ce n'est pas une simple demoiselle, c'était une princesse et je ne sais pas, mais j'ai gardé cet instinct là, de protéger les personnes les plus importantes, même si ça peut être gavant pour eux, et surtout pour la jolie blonde. Mais mes soupçons étaient bel et bien fondés vu qu'elle ne me contredisait pas et qu'elle se laissait soigné comme une digne princesse. C'était un peu stressant, c'est toujours intimidant d'être en présence d'une personne royale, de n'importe quel pays, même s'il n'y a pas de réelles raisons de l'être, c'est une personne comme une autre. Mais pas à mes yeux. Je me débrouille alors du mieux que je peux pour la soigner et ça pique, évidemment, mais de là à souffrir le martyre ?! Elle me fit donc rire en disant ça et elle me pose une question Non non j'habite aux États-Unis, à Cambridge. Et toi ? Lui retournais-je comme question, pour la faire parler à son tour, essayant de lui faire oublier sa terrible douleur (a). Je levais de temps en temps les yeux vers elle, sentant toujours cette gêne et malaise de part son titre, je ne me sens pas très à l'aise, surtout qu'elle ne se souvenait pas de moi, et que quelque part au fond, j'aurais bien voulu, mais faut pas trop en demander aux personnes qui côtoient des milliers de gens par mois.