Je n'ai jamais eu l'occasion de voyager, enfin quitter New-York pour Cambridge, j'appelle pas ça voyager, pour moi voyager c'était découvrir un pays, ses cultures et j'en passe quoi, la définition est dans le dictionnaire si vous ne me comprenez pas. Et ce séjour en Nouvelle-Zélande c'était mon tout premier voyage, deux semaines dans un hôtel de rêve, dans un pays de rêve, je suis un en paradis ici mais il faut croire que je suis beaucoup plus occupée à faire la fête et me défoncée jusqu'au matin, dormir jusqu'en fin d'après-midi et recommencer ce petit cycle, je n'ai pas beaucoup bougée de l"hôtel ou de la ville, alors que je pourrais, tellement de choses à visiter, à découvrir ici mais mon petit monde de débauche me retient. Aujourd'hui, ça doit être le huitième jour que nous sommes ici et encore une fois je suis en train de me remplir la tête de paroles avant mon casque sur la tête et me tuer la santé avec un pétard entre les doigts, faut vraiment que je prenne sur moi pour tout ralentir et profiter tant que je peux pour visiter, peut-être demain, si j'ai la foi. Je suis assise sur le sable chaud de la plage, ça doit bien faire trente minutes que j'ai les fesses par terre, je suis dans mon monde, j'adore être entourée mais j'avoue qu'un peu de solitude ne fait pas de mal, enfin elle allait vite disparaître, je remarque vite Elizabeth et sans doute une amie à elle, j'ai un petit sourire aux lèvres en tirant une latte sur le joint que j'ai particulièrement chargée, je les vois s'agiter et je vois plus précisément son amie se mettre une algue autour de la taille, sérieusement ? Jamais je n'oserai, j'ai pas envie de salir ce mini short et ce débardeur que je porte en ce moment-même. Je décide de me lever et d'aller vers elle pour m'attirer un peu plus les faveurs de Lizie comme beaucoup l'appellent à Harvard, oui je la veux dans ma poche pour commencer à briller, quoi de mieux que d'être proche de la présidente des Lowells, si ça peut me permettre de me faire ma place ici, je le fais et depuis quelques mois, j'arrête pas de faire des pas vers elle. « Salut. » leur dis-je à leur hauteur, je dévisageais sa pote avant de la regarder et de lui faire un joli sourire « Vous avez quoi à vous agiter comme vous faites ? » leur demandais-je reportant le pétard que j'avais entre les doigts pour tirer dessus.
(SORRY POUR L'INCRUSTE, LIZIE ME LAISSE PAS LE CHOIX POUR MON BIZUTAGE :sifle:)