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(ludwig) ☼ who the hell are you?

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Ça faisait plusieurs mois que je continuais de recevoir de l'argent anonymement. Ça avait commencé devant la porte de ma chambre et j'avais d'abord cru à une erreur, que ça devait être destiné à l'étudiante qui avait occupé ma chambre avant que je n'arrive à la lowell house. Puis ça avait continué, au bar, à l'atelier, et je savais que c'était pour moi. Mais j'ignorais pourquoi. Qui pouvait bien m'envoyer autant d'argent? Tante Eilís n'en avait pas autant, je n'avais jamais demandé de l'aide à personne, je ne connaissais personne ici qui puisse me faire un don comme celui-ci et pourtant ça continuait d'arriver chaque semaine. Ça s'était arrêté pendant le spring break, et j'étais presque sûre que c'était un étudiant. Je n'en avais par contre pas dépenser un seul centime et je comptais bien retrouver la personne pour lui rendre ce qu'elle m'avait donné. Je n'avais pas besoin d'aide, je pouvais me débrouiller toute seule. C'était ce que j'avais toujours fais. Et ça n'allait pas changer de si tôt.

J'étais restée tard à l'atelier, tout le monde était parti mais je ne voulais pas rentrer tout de suite. Il y avait encore quelques retouches que je devais faire à ma peinture. Je mélangeais des couleurs sur ma palette lorsque la porte s'ouvrit. Puis il y eu des pas. J'étais au fond de la salle et je restais immobile pour ne pas faire de bruit. Je me retournais, cherchant un objet pour me défendre au cas où, après tout on était bien dans une ville victime de prises d'otages et d'agressions. Bizarrement, une batte de baseball se trouvait par terre et je l'empoignais tout en m'avançant silencieusement pour voir qui était là. Un jeune homme déposait quelque chose sur la table que j'utilisais habituellement, et je compris tout de suite qui c'était. Il mettait toujours l'argent là-bas. Je déposais la batte par terre. "Je ne sais pas pourquoi je vous imaginais avec une barbe et des lunettes. Un peu plus âgé aussi." Lorsqu'il se retourna, je souris, satisfaite, je l'avais coincé. "Je m'appelle Pia, mais je pense que vous devez déjà le savoir." Je m'approchais de lui, la palette encore dans la main gauche. "À moins que ça vous arrive souvent de donner autant d'argent à des inconnus.".

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Après le Spring Break, difficile de revenir à une routine que tu avais mise de côté pendant deux semaines. Le soleil, la mer, tout cela commençait à te manquer mais rapidement, la réalité t’a rattrapé, les cours, les fêtes, ta vie reprenait son cours normal et ça t’a suffi à faire oublier la Nouvelle-Zélande. Un jour, dans les couloirs de l’université, tu revois une jeune fille, Pia c’est son nom, et tu repenses à ce que tu t’étais promis de lui faire chaque semaine. Enfin, elle n’est pas vraiment au courant de ce que tu avais en tête pour elle puisqu’elle ignore complètement ton existence. Tu n’as jamais été la voir pour lui parler, à quoi bon de faire sa connaissance alors que tu sais pratiquement tout d’elle. Oui tu n’as pas manqué de faire des recherches sur elle, après avoir surpris une conversation entre elle et son professeur d’arts plastiques. Tu suis des cours de multimédia et les salles jouxtent celles d’arts plastiques. Tu étais resté tard un soir pour finir un projet et tu les avais entendus, elle et son professeur. La façon dont elle lui expliquait sa manière de peindre t’avait fortement intrigué car tu avais ce même sentiment en repensant à ton père, sentiment que tu avais longtemps refoulé. Et les recherches t’ont fait comprendre son ressenti personnel, qui se rapproche à s’y méprendre au tien. Tu as pu l’observer pendant un certain temps sans qu’elle te remarque, en même temps tu avais pris tes précautions. Puis tu avais décidé de lui faire don de quelques liasses d’argent chaque semaine. Qu’est-ce qui t’as pris de l’aider financièrement ? Ca ne te ressemble pas et pourtant, tu n’as pas arrêté de lui déposer des enveloppes contenant ces liasses. À force de l’espionner, tu sais maintenant où les déposer pour qu’elle les trouve et sans que quelqu’un d’autre ne les prenne. Ce n’était pas n’importe quoi, l’argent pouvait faire le bonheur des uns et le malheur des autres. Tu n’avais pas hésité à lui donner un coup de pouce, c’était énorme venant de toi. Bref, on va pas étaler ta générosité, tu n’en as pas, excepté pour elle. Muni d’une nouvelle enveloppe, tu t’introduis dans l’atelier où Pia passe ses journées. Il se fait tard et les élèves ont quitté l’atelier, à cette heure normalement il n’y a personne et tu n’avais donc rien à craindre. Tu marches en faisant le moins de bruit possible vers sa table et glisses l’enveloppe dessus. Sauf qu’au même moment, tu entends un bruit derrière toi et vivement tu te retournes pour découvrir… Pia ! Bordel de merde, pourvu qu’elle ne fasse pas le lien entre toi et cette enveloppe. Elle n’est pas si conne que ça finalement vu qu’elle devine très vite qui tu es. Euh non, vous devez faire erreur, je ne suis pas celui que vous pensez. Oui merci, je sais qui vous êtes mais... Elle se rapproche de toi et tu recules, prends pas peur à cause d'elle hein. Tu arbores un air neutre, de celui qui n'est au courant de rien. Oh il s'agit d'argent là-dedans, je n'aurais pas accepté si je savais ce qu'elle contenait. Tu viens de lui avouer dans un sens que c'est toi qui lui amènes ces enveloppes, rien de plus. Ca s'arrête là, tu ne délieras pas plus ta langue.
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Pendant tout ce temps, j'avais longuement réfléchi à qui pouvait bien se cacher derrière ces enveloppes. J'étais persuadée que c'était quelqu'un que je connaissais, après tout qui à part un proche pouvait m'envoyer autant d'argent? Les gens ne font pas preuve d'autant de générosité envers des inconnus, surtout envers moi, je n'avais rien de spécial, je ne venais pas d'une famille aisée ou d'un milieu prestigieux, je n'avais rien à donner en retour. Je m'étais rendue malade quand ça avait commencé à me dire que mon père pouvait être derrière tout ça. Il aurait pu engager quelqu'un pour me retrouver, ce qui ne devait pas être difficile vu que je lui avais dis dans une lettre (le seul signe de vie que je lui avais donné depuis qu'il avait été arrêté) que j'allais partir à harvard. il aurait pu faire en sorte de trouver de l'argent pour m'aider. Mais j'avais fini par me rendre à l'évidence, mon père était bien derrière les barreaux Irlande, haïe par tous, coincé avec sa conscience.

Alors, quand le jeune homme en face de moi semblait être prit au dépourvu, je cherchais dans tous les recoins de mon esprit son visage, en vain, je ne l'avais jamais vu. Sinon, je m'en serais rappelée, ça s'est sûr. Il semblait jeune, sûrement un étudiant et il était tellement grand que je devais lever légèrement la tête pour le regarder dans les yeux. Non, je ne m'étais pas trompée. J'en étais certaine. Peu importe qui il était, il faisait toujours en sorte à ce que je retrouve ses enveloppes. Au début, certaines d'entre elles comportaient mon prénom dessus puis il n'avait plus besoin de préciser. Il changeait constamment d'endroit ce qui rendait quasi-impossible le fait de le coincer et j'étais plutôt admirative de sa capacité à rester anonyme."Comment est-ce que vous savez qui je suis?", est-ce que j'étais censée le connaitre? Mon coeur battait de plus en plus vite mais je gardais une expression neutre, je savais contrôler mes émotions et je voulais surtout savoir à quoi tout ça rimait. Il reculait lorsque je m'avançais et je me rendais compte qu'il était nerveux, presque troublé par ma présence. Je n'étais sûrement pas censée être là, mais je me retrouvais face à lui et je n'allais sûrement pas le laisser s'en tirer comme ça. Je fronçais les sourcils, pas vraiment convaincu par son aveu. Il semblait beaucoup trop gêné pour n'être qu'un simple livreur. Mais je devais sûrement jouer son jeu, histoire qu'il se détende, j'avais cette mauvaise habitude d'analyser les gens mais pour le moment ça pouvait m'être bien utile. "Qui vous a demandé de me livrer cette enveloppe, alors?", je m'avance avant de déposer la palette sur ma table, sans le quitter du regard.  

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Fallait absolument que tu te calmes et que tu trouves rapidement une solution pour te sortir de ce pétrin. Bon sang Lud, qu'est-ce qu'il t'a pris de lui donner de l'argent toutes les semaines. C'est absurde, complètement absurde. Tu n'aides en rien la personne à qui tu donnes l'argent, certes tu sais presque tout d'elle et pourtant tu as continué de lui déposer quelques liasses d'argent dans une enveloppe blanche chaque semaine. Après ton départ du Texas, tu es arrivé à Harvard presque sans rien dans les poches. Tu as su rapidement te démarquer pour trouver un emploi, l'argent vient après le travail on le sait tous ça. Excepté ces gosses de riches dont Harvard est peuplé évidemment. Eux pensent qu'il tombe du ciel, eh bien non c'est papa qui en gagne en dirigeant un, deux ou dix mille personnes. L'argent, chacun a sa notion là-dessus et t'espères qu'il fera la joie de Pia. Grosse erreur que tu commets là, toi qui as cru si bien la connaître tu te retrouves face à elle. Soit tu as sous-estimé ses capacités, soit tu t'es fait prendre par ton propre piège. Que faire ? Jouer les innocents ? C'est la première chose qui t'est venue en tête, t'as pas le choix ! Tu ne peux plus reculer maintenant, elle sait désormais qui lui distribue ces enveloppes, toi. Vous êtes étudiante d'arts plastiques, c'est comme ça que j'ai su votre nom. Pas très convainquant comme réponse et t'en es bien conscient. Tu frémis intérieurement, c'est la première fois qu'une fille te fasse cet effet. En d'autres termes, tu as peur qu'elle découvre qui tu es réellement. Elle pose des questions tout à fait légitimes mais qui te font douter. Toi qui n'a jamais craint les confrontations, tu crains celle-là. Tu veux fuir, partir et ne plus jamais revenir, tu veux te cacher. Mais ce n'est pas toi, pas ton genre du tout. Cependant, comme tu te l'es dit bien plus tôt, tu ne diras rien à propos de son généreux bienfaiteur. Elle ne sait toujours pas qui c'est et que ça ne change pas, il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire. Aha quel argument de choc tu nous sors là, je sens l'ironie dans ta dernière phrase. Un mystérieux employeur. Tu ne réponds pas plus car tu changes de sujet rapidement. Que faites-vous si tard dans l'atelier ? Ouais tu tiens à comprendre pourquoi elle n'est pas rentrée comme les autres dans leur chambre, c'est bête car tu n'aurais pas été pris la main dans le sac si elle n'était pas restée plus longtemps dans l'atelier.
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Alors que je ne quittais pas le jeune homme du regard, ayant peur qu'il puisse s'enfuir alors que je venais tout juste de le coincer, j'essayais de visualiser tant bien que mal son visage dans mon esprit. J'en étais à présent sûre et certaine, je ne l'avais jamais vu, pas même dans un couloir ou une rue, du moins je ne l'avais pas remarqué, vu qu'apparemment je ne lui étais pas si inconnue que ça. Je ne savais cependant pas pourquoi je n'arrivais pas à le croire. Il ne pouvait pas être un simple livreur, il était beaucoup trop déconcerté par ma présence, un sentiment que je partageais, d'ailleurs. Puis, je m'étais dis qu'il était trop jeune pour jeter autant d'argent par les fenêtres, mais on était à Harvard et tout le monde ici possédait une fortune exorbitante et je ne voulais pas savoir ce que ces fils de riches en faisait. Je regardais autour de moi pendant un moment, est-ce que c'était une blague? Est-ce qu'un gars allait rentrer dans la salle avec une caméra? J'essayais d'effacer l'air confus de mon visage. "Il y a plein d'étudiants en art plastiques ici", dis-je avec un sourire, histoire de rendre l'atmosphère un peu moins étrange et tendu. C'était vrai, je n'étais pas la seule étudiante ici et je ne méritais pas plus qu'eux de recevoir autant d'argent pour mes oeuvres, si c'était là la raison. Alors, pourquoi moi? Un mystérieux employeur. Je n'avais même pas le temps de répondre qu'il changea de sujet. Je n'allais sûrement pas le laisser s'en tirer comme ça, pas quand j'étais si près du but. "Je sais pas, j'aime y rester pour peindre, je...", non, je n'allais pas jouer à son jeu après tout, "écoutez, je ne sais pas qui vous emploie pour me donner cet argent mais vous devez lui dire que ça doit s'arrêter. Je n'ai pas utilisé un centime, je vous le rendrais si vous voulez, mais je..je ne comprend pas. Si c'est mes oeuvres qu'il veut, elle ne valent pas autant d'argent, je ne suis qu'une étudiante, je n'ai rien de spécial, croyez moi. " Qu'il soit livreur ou employé au moins le message était passé.

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