even now, i'm still struck by the disease of wanting to meet you « chuck

Barthélemy n'est pas vraiment d'une nature cinéphile. Il le voudrait bien, certes, mais quand on ne peux pas regarder un écran plus de cinq minutes sans avoir les yeux qui brulent, ce n'est pas vraiment la meilleure chose à faire. Ainsi, il n'avait que peu profité de la visite dont il avait été invité. Quand au livres, ils sont bien trop volumineux pour qu'il puisse y accorder une place dans son emploi du temps bien trop chargé. C'était presque avec une pointe de dégout et d'indifférence qu'il avait passer la journée. Ainsi, rentré à l’hôtel, il préféra prendre l'air plutôt que de retourner s'enfermer à l'intérieur. Ce n'est pas comme si l’hôtel lui changeait de d'habitude, c'était même plutôt commun pour lui niveau luxe, rien d'extraordinaire excepté que l'entièreté du bâtiment ne lui appartenait pas. Et que le paysage lui donnait un mal du pays fou. L'air lui ferait donc le plus grand bien. Heureusement, le paysage, même si déconcertant, avait un charme fou et les endroit apaisant était présent. La plupart des autres étudiants étaient maintenant occupés à profiter des services de l’hôtel à cette heure-ci, il ne risquait ainsi pas d'être dérangé par qui que ce soit. Où tout du moins, il l’espérait.

La situation géographique de l’hôtel lui permit de trouver rapidement un endroit isolé, à l'abri de la vue de tous , rempli de végétation. Un lac se faisait entendre non loin. Le bruit de l'eau est son préféré. Le son est certainement ce à quoi il porte le plus attention. C'est une des choses qu'il préfère le plus. Il se laissa bercer par les bruits ambiants. Il ferma les yeux pour profiter un peu plus de ce moments. Cela aurait était vraiment dommage si quelqu'un était venu troubler ce moment. Vraiment dommage, hein ? Cela aurait était vraiment, vraiment dommage.

L'eau semblait si paisible. Une simple brise fit quelques maigres vagues sur l'eau lui donnant une fausse impression de reflet, lui donnait du relief. Les feuilles elles-mêmes dansaient au rythme de cette même brise qui lui caressait le visage. Il inspira. Cela lui faisait tellement de bien de profiter de la nature qu'il n'avait que trop peu vu durant ces longues expéditions en terrain encadré. A quoi cela sert de changer de paysage si l'on ne peux pas profiter pleinement et librement de tous ses aspects ? Surtout de ceux les plus bénéfiques. Il n'était pas non plus du genre à vouloir sortir tous les jours, non seulement de part son handicap mais aussi de part sa nature. Les endroits bondés et pollués n'étaient guère sa tasse thé. Ainsi, pour une fois que le temps s'y prêtait, il n'allait tuer personne à prendre cinq minutes pour souffler un peu. Il avait même toute l'après-midi pour ça, et il comptait en profiter.

Enfin, il comptait. Il comptait aussi sur le fait qu'il reste tranquille pendant ce même laps de temps. Non, ce n'est pas vraiment que cette présence qu'il sentait arriver en particulier le dérangé, mais plutôt le fait même qu'il ne puisse pas être seul dans ce moment terre à terre qu'il s'offrait. Bon, dans le meilleur des cas il sera juste de passage. Il l’espérait en même temps que la dite personne dévoila peu à peu sa silhouette avec une certaine aura qui lui était assez familière. Néanmoins, il n'était sur de rien, étant donner qu'il était à une trop longue distance pour discerner correctement le susnommé. Une vague odeur d'alcool imprégna l'endroit. Génial, son moment de détente était définitivement foutu. Il soupira un bon coup avant d'essayer tout de même de définir qui était ce fameux individu. Il ne semblait vraiment pas en bon état. Il semblait même sur le point de s’effondrer. Bon, il venait certes de mettre à mal ses plans pour la journée, mais il avait visiblement besoin d'aide. Il n'était peut-être pas ivre mort mais ne tenait pas sur ses jambes. Il s'approcha de plus en plus. Il l'identifia rapidement : torse nu, des lunettes de soleil, un air limite perdu, la trentaine. En effet, il lui rappela définitivement quelqu'un. Après avoir fait maladroitement tomber son sac, il lâcha un « Salut... Je... Désolé... ». Désolé pour quoi ? Pour venir l'interrompre ? Oui, il peut être désolé. Néanmoins, c'est bien la seule chose pour laquelle il peut être désolé. Il se demanda même pourquoi il disait ça. Il avait définitivement l'air perdu. Son « Bon, l'Hôtel, c'est par où ?» qu'il entendu à mit-mot le lui confirma d'ailleurs.

« Concernant l'hôtel, il ne se trouve pas loin d'ici. Malgré tout, vous êtes sur que vous allez bien ? Vous ne voulez pas aller à l’hôpital avant ? Enfin, c'est juste que vous n'aviez pas l'air très frais en arrivant ici, alors... avant après c'est comme vous voulez... »

Il n'aimait pas vraiment donner des leçons Ou même conseillez les gens sur quelqu'un chose. Il aimait aider les gens, mais ses capacités dans ce domaine étaient vraiment nulles.