can't lose control again. (marc)

La fin du Spring Break approchait à grands pas, mais cela ne me dérangeait pas plus qu'il le fallait. Certes, la Nouvelle-Zélande était un magnifique pays avec de superbes paysages, mais je suis tout de même impatiente de retrouver mon chez moi, aux États-Unis. Mais cela ne m'empêche pas de continuer à visiter les lieux, toute seule comme une grande fille. Après tout, je me sens beaucoup mieux lorsque je n'ai pas de compagnie avec moi Solitaire ? Juste un peu. Seulement le problème maintenant que je suis toute seule est que je suis littéralement perdue. À cet instant, je regrettai amèrement ma décision d'être partie sans personne et d'avoir désiré d'être seule et de m'être éloignée. Pendant quelques instants, je suis à deux doigts de paniquer jusqu'à ce j'entende des voix au loin. Immédiatement, je me dirigeai vers la présumée voix et s'arrête en voyant quelqu'un de dos. Je soupirai un enfin avant de m'approcher pour déposer une main sur l'épaule de cet inconnu. Pardon, est-ce que vous savez où est-ce qu'on est ? La personne se retourne et je reconnais Marc. Je retire ma main comme si je venais de toucher du feu.

Si j’étais perdue ? Oui, je l’étais. La Nouvelle-Zélande n’était pas un terrain que je connaissais par cœur. Darwin, oui. Honolulu, oui. Wellington ? Un peu moins. Non, en fait, j’suis venue te déranger dans ta drague Marc. Répondis-je légèrement trop sarcastiquement à mon goût, mais c’était comme cela et je n’y pouvais rien. Puis, la réponse était sortie avant que j’ai le temps de l’analyser ou que ma langue fasse sept tours. Et aussi parce que j’avais remarqué la belle brunette à qui Marc parlait avant que je vienne tout interrompre. Qu’est-ce que tu crois ? Oui, j’suis perdue. Ajoutais-je par la suite en déposant mes mains sur mes hanches et sur le bord de l’exaspération. Tout ce que je voulais c’était retrouver le chemin jusqu’à l’hôtel. Alors, je vais reposer ma question Marc et écoute attentivement : est-ce que tu sais où on est ? Parce que j’suis à deux doigts de faire une crise de panique et j’crois pas que t’es envie de voir ça. J’exagérais peut-être, mais vraiment, je voulais rentrer à l’hôtel.

Lorsqu'il me dit que j'avais réussi, je lui rendis son sourire. Cela n'avait aucunement été mon intention et je crois que ma réponse légèrement sarcastique le prouvait. C'était des choses qui arrivaient. Je n'allais pas m'excuser sachant qu'il retrouverait une autre brunette à draguer. C'était Marc, après tout. Bref, il m'indiqua le chemin tout ce que j'étais en mesure de faire c'était d'acquiescer de la tête. Je comprenais, mais j'avais pas envie de me reperdre. Ce serait la poisse. Seulement, avant que je puisse le remercier ou dire quoique ce soit, Marc traçait déjà sa route. Je fronçais des sourcils. Je secouais la tête et le suivit. Tu me laisses comme ça ? Et s'il m'arrivait quelque chose ? J'étais peureuse, il fallait l'avouer. Puis, je n'avais plus envie d'être seule. Tu vas faire quoi ? Essayer de te trouver une autre néerlandaise ? J'étais peut-être emmerdante, mais je le vivais plutôt bien.

J'avais l'air vraiment stupide en lui disant qu'il était possible qu'il m'arrive quelque chose. Sa réponse me le confirma d'ailleurs. Franchement, j'aurais préféré me retrouver six pieds sous Terre que de passer pour une idiote devant Marc. Ou une autre personne. L'idiotie était pour celles qui cherchent l'attention des hommes, celles qui ne réfléchissaient pas. Je n'étais pas comme elle. Enfin, de mon point de vue. Merde, j'avais littéralement conne devant Marc. Ça m'énervait parce que cela m'arrivait seulement lorsque Marc était dans les parages. « Oooook, désolée de t'avoir dérangé dans ta drague et tes plans, Marc. » J'appuyais sur son prénom de manière sarcastique. Peut-être qu'au fond, j'aurais simplement dû me taire et le remercier pour ensuite me diriger vers l'hôtel. « Juste, et ne te fruste pas parce que qu'après je suis partie, mais c'est à droite ? » J'étais intelligente, mais pas dotée d'une mémoire photographique. J'oubliais facilement les trucs qui n'étaient pas importants pour mon cerveau et apparemment des directions n'étaient pas importants. À ne rien y comprendre.