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Rencontre fracassante ~~ Charlotte R.

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Pavel n'avait jamais aimé le matin. Jamais. En effet, c'était certainement le pire instant de toute la journée car c'était à ce moment exacte que se décidait la ligne conductrice du reste de la journée. Si cela commence d'une mauvaise manière, autant dire que les haricots sont cuits, votre journée sera un cauchemar. De plus, les heures matinales étaient vraiment propices à la gueule de bois de la beuverie de la vieille.
La pâle clarté des premiers rayons du jour se présentait seulement que Pavel était déjà prêt : vêtu, peigné, les clefs de sa voiture en poche. Non pas qu'il soit particulièrement élégant, surtout depuis le décès de son épouse, mais l'université d'Harvard demandait tout de même un certain standing à ses professeurs. Le trentenaire se sentait déjà comme une vraie loque, autant ne pas en rajouter par une apparence vestimentaire totalement abasourdissante. D'un pas décidé, bien qu'il aurait adoré dormir quelques heures encore, l'homme s'approchait de son véhicule. Il ne lui fallait pas plus d'une bonne demie-heure pour se rendre à son lieu de travail avec cette voiture. Il ne vivait pas mal, mais ses pensées n'étaient tournées que vers un passé qu'il ne parvenait pas à supporter. Maussade, voilà ce qu'il était. Charmeur, certes, mais trop peu souriant. On le lui avait déjà pas mal reproché, mais du moment qu'il était bon dans son boulot, personne n'irait lui chercher des noises. Ainsi va le monde. Chacun sa vie.

Lorsqu'il fut arrivé et garé dans le parking du campus, il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour quitter son véhicule couleur argentée et le refermer. Jetant un œil sur sa montre, il se rassura en observant le fait qu'il était en avance. Pas de quoi se dépêcher, mais sa nervosité habituelle le poussait à rester attentif et vif, tel un chat guettant une souris. Il se déplaçait donc à une vitesse impressionnante pour quelqu'un n'étant absolument pas en retard et possédant de bien nombreuses minutes pour rejoindre l'amphithéâtre où son cours aurait lieu.
Ce fut alors qu'il fut lourdement bousculé par une masse qui lui retomba subitement dessus. A vrai dire, il ne savait même pas si c'était lui qui l'avait bousculée. Pavel n'avait même pas songé à regarder où il mettait les pieds, tant il ne restait concentré que sur un but, celui d'arriver rapidement. C'était le soucis lorsque l'on consommait trop d'alcool, la concentration devenait de plus en plus floue et nos sens de moins en moins alertes.

Sentant un corps contre lui, l'empêchant de respirer, Pavel le poussa simplement afin de se relever, après avoir jeté un regard à la demoiselle venant de tomber contre lui. Une étudiante. Blonde, plutôt attirante, mais inconnue au bataillon. Certainement ne suivait-elle pas un cursus en mathématiques. Elle avait l'air absolument abasourdi et gêné. Il fallait dire qu'ils venaient tous deux d'être totalement collés l'un contre l'autre, sur le sol froid du grand hall. Une situation qui n'arrivait pas tous les jours, surtout devant une foule d'étudiants arrivant, se pressant comme des brebis égarées pour leur premier cours. Pavel, quant à lui, n'avait pas vraiment fait attention, il voulait juste se lever le plus vite possible.

« Encore une qui ne regarde pas où elle met les pieds ! » s'exclama simplement Pavel. Par galanterie, il tendit tout de même la main dans la direction de l'étudiante, afin de l'aider à se lever. C'était bien la moindre des choses.
Foutue matinée ! Qu'est-ce qu'on disait ? La journée serait absolument merdique.

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Je me rendais de bon matin dans le Grand Hall. J'avais rendez-vous avec un professeur de maths qui pourrait éventuellement me donner des heures de cours supplémentaire. J'avais un peu de mal avec les notions en statistiques, et mon professeur, alerte, m'avait conseillé certains profs qui pourraient m'aider. Sachant que je n'avais aucun problème financier, il m'avait directement donné les noms de doctorants. J'avais le papiers dans les mains quand je rentrait d'un pas rapide dans le grand hall. J'adorais Harvard et son architecture. Rien que d'être là, ça donnait l'impression d'être intelligente !

Mais bon, avoir l'impression ne voulais pas dire l'être, malheureusement ! Avec un peu de chance, prendre des cours particuliers m'aideront à augmenter mon intelligence, ou en tout cas, mon savoir et mon habilité avec les nombres ! J'espérais que le prof suggéré serait quelqu'un de sympathique, avec qui je pourrais parler et avoir une relation d'adulte à adulte, et non pas supérieur à inférieur. La première impression était décisive, aussi étais-je décidée à ne pas la louper. Jean des plus correct, chemise blanche et blazer noir à décoration discrètes, ainsi que des souliers à talons de 7 cm. Mes cheveux blonds attachés en une queue de cheval basse, je donnais- ou du moins, je pensais donner - une impression un peu sophistiquée, et sérieuse.

Mais, tout en observant le plafond, je me cognais contre un corps plutôt violemment, et tombais par terre, sur lui. Le sol était très froid, et je m'écartais immédiatement de lui, en faisant une sorte de rouleau à terre. Ma tête exprimais ma gêne, et mon ennui. Tomber sur des élèves, encore, ça passe et ça permet une approche un peu différente, mais sur un prof, c'est bien autre chose. L'inconnu me tendit sa main pour m'aider à me relever, que je pris sens hésiter tandis qu'il s'exclamait « Encore une qui ne regarde pas où elle met les pieds ! ».
Je me relevais, tête basses, et commençais à m'excuser.

-Désolée, c'est de ma faute, je ne regardais pas où j'allais, et... Désolée, encore.

Je ne savais que dire, et gênée, je me répétais, tout en m'époussetant d'une main. Dans ses moments là, mes mains avaient besoins de mouvements. L'autre froissait dans entre mes doigts le fameux papiers. Ce qui me donna une idée.

-Excusez moi, mais est ce que vous pourriez me dire où je pourrais trouver les bureau de... Dr. No.. Novak ? C'est un professeur de mathématiques.

Je n'étais pas bien sûre de la prononciation. Novak? Ou Novèk ? Je ne l'avais pas prononcé fort, espérant que ma mauvaise prononciation passerait inaperçue... Je souriais timidement, un sourire qui exprimait ma gêne récente.
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Elle s'excusa en toute hâte, absolument gênée. Pas lui. Lui, il se contenta de hocher la tête affirmativement afin de signifier qu'il acceptait ses excuses. Autrefois, il aurait souri, il aurait dit que ce n'était rien, qu'il n'y avait pas mort d'homme. Mais cela n'était plus qu'un vague souvenir de l'ancien professeur Novak, celui qui souriait à tout bout de champs. Les étudiants qui l'avaient eu en cours quelques années plus tôt pouvaient le certifier : il avait changé, il avait pris un coup de vieux et un large coup de tristesse. Impossible que cela ne soit passé inaperçu, malgré les efforts du trentenaire pour ne rien laisser paraître. Mais ses traits étaient devenus trop sévères, voire même totalement apathique. On aurait dit qu'à certains moment, plus rien ne lui importait. D'ailleurs à cet instant, c'était exactement l'impression que l'on pouvait ressentir. On voyait un homme nerveux qui voulait au plus vite terminer sa course effrénée. Une course effrénée qui symbolisait très bien ce qu'il vivait en ce moment. Toujours sous tension. Si seulement il n'avait jamais cédé à la tentation et n'était pas devenu le toxicomane qu'il était à présent !

Bref, ce fut la mine grise, et non souriante, qu'il aida la demoiselle à se relever, plus par politesse que pour une tout autre raison. Dès lors qu'elle fut planté sur ses deux jambes, celle-ci entama un processus très commun chez la gente féminine : s’épousseter les vêtements, alors que Pavel avait déjà décidé de quitter les lieux. Après tout, il n'y avait aucune raison de rester immobile, planté là comme un imbécile, même devant un minois si agréable à regarder. Il n'était plus du genre à prêter attention au physique des femmes, bien qu'il eut tout de même remarqué que la demoiselle avait sans doute fait un effort vestimentaire considérable. Elle était élégante.
Alors qu'il lui tournait déjà presque le dos, la voix mélodieuse de l'étudiante se fit entendre à nouveau. Haussant un sourcil, il l'écouta attentivement, la regardant de nouveau dans les yeux. A cet instant, un léger sourire apparut sur son visage. Enfin. Cela devait faire quelques secondes déjà que son interlocutrice se demandait ce qui n'allait pas chez lui. De quoi peut-être la rassurer. Ce professeur n'était pas un psychopathe. Du moins, il ne l'était pas encore. Il espérait ne jamais sombrer dans la démence. Pourtant, à chaque fois qu'il manquait de sa dose d'alcool, il y avait ses voix, qui l'effrayaient, le tourmentaient. Il avait besoin d'aide. Certainement devrait-il accepter de laisser son passé derrière lui, de laisser son épouse défunte dans une bonne place de son cœur et de se trouver une nouvelle vie avec une compagne qui veillerait sur lui et sur qui il veillerait comme il savait si bien le faire.

« Novak ? Oui, je le connais très bien. C'est mon collègue préféré. » finit-il par affirmer, absolument amusé par la situation. Il n'était pas prêt de lui dire qu'il s'agissait de lui directement, il voulait d'abord savoir ce qu'elle lui voulait. Après tout, de nombreux étudiants le dérangeaient parfois pour des histoires sans importance ou un pauvre exercice qu'ils ne comprenaient pas. Il préférait qu'on lui envoie un mail dans ces cas-là. C'était bien plus simple pour tout le monde.

« Il n'est pas encore dans son bureau... Mais je peux peut-être lui transmettre un message ? Ou alors vous aider moi-même ? » ajouta-t-il finalement, poliment. Voilà qui était déjà bien mieux que son exclamation totalement malpolie qu'il avait formulée auparavant.
Son sourire n'en était pas vraiment un grand et puissant, mais il y avait tout de même ce rictus sur ses lèvres qui prouvait qu'il se sentait bien, que la présence de la demoiselle ne le gênait plus, que cette bousculade venait immédiatement de s'effacer. Après tout, peut-être que la journée ne serait pas si merdique ? Il était quelqu'un de naturellement curieux et la curiosité lui donnait envie qu'elle réponde bien vite, afin de connaître la raison de sa prochaine venue dans son bureau. Le professeur en était persuadé : il ne la connaissait pas, il ne l'avait jamais vue en cours. Pavel avait une très bonne mémoire des visages, si bien que la blondinette ne serait pas passé inaperçue dans son esprit s'il l'avait déjà croisée plus d'une fois quelque part, même parmi une large foule.
Pavel voulait toujours tout savoir et très rapidement. C'était sans doute pourquoi il avait décidé de se lancer dans les mathématiques. Ne dit-on pas que tout est mathématique ? Tout autour de nous n'est que formes et chiffres !

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Il se retourna lorsque je posais ma question, et un petit sourire s'afficha sur le visage du professeur inconnu. J'ignorais la raison de ce sourire, mais décidais de passer outre. Je ne cherchais pas à rentrer dans les esprits des hommes, et encore moins des professeurs. Alors rentrer dans les pensées des professeurs masculin, ce sera sans moi. On dit que les femmes sont incompréhensible, mais les hommes ne sont pas mieux!

« Novak ? Oui, je le connais très bien. C'est mon collègue préféré. »

C'était déjà ça. Un minuscule sourire s'afficha sur mon visage. Je n'étais peut être pas si loin du but, finalement. Mauvais départ, mais peut être que Mr. Mystère m'aidera ? Il continua à parler.

« Il n'est pas encore dans son bureau... Mais je peux peut-être lui transmettre un message ? Ou alors vous aider moi-même ? »

Oh. Bon, ce n'était peut être pas mon jour. Le sourire se retira de mon visage, mais je restais avenante. Après tout, il proposais son aide, et si il n'était pas le professeur que je cherchais, c'était déjà mieux que rien. Il vaut mieux faire passer un message que de ne rien faire.

-C'est vraiment gentil de votre part, je ne souhaite pas gâcher votre temps, qui est précieux, je n'en doute pas. Mais Pr. Thompsons, mon professeur d'économie m'avait conseillé d'aller le voir. J'ai en effet quelques problèmes avec les notions mathématiques du programmes, et j'ai demandé conseil à mon professeur. Il m'a dit d'aller voir Pr. Novak, qui pourrait éventuellement me conseiller des tuteurs, ou même m'offrir des cours particulier lui même. C'est ce que mon professeur m'avait dit en tout cas. Il a probablement pris contact avec Pr. Novak, mais je pense qu'une rencontre en chair et en os est toujours mieux au départ qu'un échange de mails.

J'avais beaucoup parlé. Bien trop même. Je me mordis les lèvres, et regardais pleine d'espoir vain l'homme qui se tenait à mes côtés. Puis, j'ouvris mon sac, et sortit mon agenda de cuir, d'où je tirais une carte de visite. Oui, à 19 ans, je sais. Ordre de ma mère. Avec noms, numéro de télephone, adresse, adresse mail etc. Inutile 90% du temps, mais qui sauve parfois. Aujourd'hui, j'étais contente d'en avoir sur moi. Je la tendais à mon interlocuteur.

-Voici ma carte de visite. Est ce que vous pourriez me rendre un énorme service et la le lui donner quand vous le voyez ?

Je le regardais, un sourire timide au lèvre. Après tout, je demandais peut être trop... Je ne connaissais pas le noms de ce professeur.

-Et excusez moi de mon impolitesse. Je suis Charlotte Rockefeller-Parks.
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Pavel se contentait de sourire en observant la demoiselle s'excuser encore. Il y était pour quelque chose dans la bousculade, n'ayant même pas regardé ou il mettait les pieds, mais son statut de prof l'autorisait à déverser la faute entière sur la demoiselle. Il faut avouer que Pavel aimait bien ressentir cette sorte de pouvoir, et surtout il adorait la voix de la jeune étudiante. Sans arrière pensée, bien évidemment. Lui souriant doucement, loin d'arborer un magnifique sourire de marque de dentifrice (faut pas pousser!), le professeur écouta le message qu'elle voulait transmettre. Ainsi, le professeur Thompson possédait ce genre d'admiration pour lui ? C'était rudement bon à savoir. La suite fut bonne à savoir aussi. Normalement, les professeurs de l'Université n'avait pas pleinement le droit de donner des cours particuliers aux étudiants, pour une simple et bonne raison de déclaration d'impôts, mais aucun d'entre eux à ce jour n'était parvenu à cracher sur des heures de travail en plus. Pavel était souvent débordé, mais il n'avait refusé que très peu son aide à ses étudiants en mathématiques. Il leur donnait des cours à prix modique, pas plus d'une vingtaine de dollars de l'heure. Ce devait déjà représenté suffisamment pour de pauvres étudiants fauchés. D'autant que, malgré les immenses facultés en mathématiques que possédait notre cher professeur, Pavel n'avait pas pris la grosse tête. Il n'était qu'un prof. Prof dans une université renommée et merveilleuse, mais seulement prof. Il devait accompagner des élèves dans la réussite, rien de plus, rien de moins. Il avait beau être sévère et donner de bonnes notes au compte-goutte, ce n'était pas un tyran.

Lorsque l'étudiante lui tendit une carte de visite, il haussa les sourcils d'étonnement. Ce n'était pas habituel à son âge. Cela l'amusait en vérité, même lui il ne se promenait pas avec des cartes de visite dans ses poches, il ne savait même pas s'il en avait fait faire. Levant de nouveau les yeux sur la jeune femme, il lui décocha un nouveau sourire, un peu plus franc cette fois-ci. Charlotte Rockfeller. Ce nom lui disait quelque chose tout en ne lui disant rien.

« Ravi de vous connaître. »finit-il par affirmer. Certes, peut-être n'avait-il été ni poli ni même chaleureux, mais il était sincère. Il adorait sa profession, donner des cours, et cela le changerait certainement de manière positive que de donner des cours à une personne étudiant l'économie. Ce n'était absolument pas le même programme que ceux qu'il menait en ce moment. « Quant à moi, je suis le professeur Novak. » ajouta-t-il, levant le mystère et cessant de jouer.
« Vous êtes en quelle année, mademoiselle ? » demanda-t-il ensuite, laissant traîner son accent tchèque. Il avait définitivement la flemme de parler ce matin-là. Il lui fallait à présent connaître plus de détails sur la personne elle-même et ses difficultés. Dans tous les cas, il n'avait aucune envie de la céder à un tuteur ! Pour une fois qu'il avait la possibilité de donner des cours différents !


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