(flashback) amy&bretzel ✗ jeux d'enfants

Bret' est fraîchement arrivée à Harvard il y a peu. Elle rentre en première année d'astronomie, elle est d'ailleurs encore étonnée d'avoir été acceptée. Il faut dire qu'elle ne fait pas partie de l'élite du pays, elle n'est pas riche, n'a jamais été réellement populaire et n'est pas non plus un petit génie. La demoiselle fait partie des gens qui doivent travailler malgré la bourse qu'ils reçoivent si elle ne veut pas finir sans argent. Elle a travaillée dur pour être acceptée. Bret' n'est pas une fille spécialement intelligente, on peut même dire qu'en dehors de l'astronomie, c'est pas une flèche, mais dans ce domaine, elle excelle. Les planètes, nébuleuses, super nova, c'est tout ce qu'elle adore et pourrait en parler pendant des heures. Bretzel n'avait pas encore d'amis, il faut dire qu'elle vient juste d'arriver il y a à peine quelques jours. Mais la voilà perdue, à ne pas savoir où aller. Du coup, elle décide de demander à quelqu'un, une jeune fille qui a l'air plutôt sympa. « euh salut...j'suis perdue, tu peux m'aider ? » demanda-t-elle légèrement timide mais toujours en souriant.

Tu jouais avec un pinceau dans la main, tu le faisais tomber. Tu le ramassais, tu te redressais, tu faisais tomber ton téléphone. Tu soufflais, tu le prenais, tu le regardais, il n'avait rien. Tu reprenais ton souffle, libérée. La rentrée venait de se faire, tu avais déjà le nez dans les études. Mais aujourd'hui tu avais des cours d'arts plastiques, tu avais de la pratique. Ça te donnait le sourire, petite poupée enfantine. Tu continuais ta marche, le soleil venant effleurer ta peau, les rayons dévoilant tes cheveux colorés à nouveau depuis peu. Puis dans ta marche, tu voyais une jeune fille perdue. Tu lui souriais, elle semblait perdue. Peut-être était-elle une première année. Puis elle venait vers toi, c'était sûrement ton sourire qui l'avait invité à te rejoindre. Elle demander de l'aide, timidement. Tu souriais, parce que toi aussi tu avais connu ça. Harvard était beau, Harvard était grand. Et ici, dans l'immensité, l'orientation se faisait mince. Et encore, tu avais eu de la chance, tu étais arrivée avec Joanna. Mais tu souriais, toujours. Et de ta douce voix chantonnante, tu lui demandais. "Coucou, bien sûr, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?