(+Charlie) Ambiguité quand tu nous tient

Apollinia & Charlie
   Ambiguité quand tu nous tient

mise en page par .Stay Away

Apolinia devait se rendre à l’hôpital histoire de faire son check-up avant de partir en Nouvelle-Zélande. Étant donné que la jeune femme ne ressentait pas la douleur elle devait s’assurer d’être en bon état pour voyager, elle ne pouvait savoir si oui ou non elle était blessée, donc fallait bien s’en assurer non ? Apo n’appréciait pas particulièrement la chose, mais elle avait fini par s’habituer à ses visites régulières. Enfin, au moins la jeune fille qui la suivait était adorable et même plus que Jolie, mais Apo préférait ne pas trop flirter parce que bon, elle en avait marre des rejets des hétéro et elle se voyait mal demander à Charlie de quel bord était la jeune femme. Enfin, labelle blonde attendait patiemment dans la salle d’attente et finalement Charlie pointa le bout de son nez et Apo se leva d’un bon. « Charlie! Comment ça va ? » Bon, elle espérait que s’était bel et bien son tour, si non, elle avait l’air un peu cinglée et chiante.

J'étais ponctuelle, j'étais sérieuse, j'étais passionnée, j'étais une étudiante modèle... pourtant une fois de plus je me retrouvais avec LE chirurgien qui passait sa journée à examiner des patients sans jamais avoir à attraper un scalpel. Ça faisait plus de 48 heures que je n'avais pas mis les pieds au bloc et j'étais presque en manque.... j'étais frustrée. Les seuls fois où je voyais du sang c'était quand mon patron m'envoyait aux urgences pour m'occuper des blessé léger... ce qui était bien trop facile à mon goût. C'est deux derniers jours j'avais l'impression de perdre mon temps, de ne rien apprendre de nouveau et comme si ce n'était pas suffisant, mon patron me demanda de s'occuper de ses patients. E après avoir consultée les trois dossiers qu'il m'avait donner je constatais qu'aucun de ces cas n'étaient chirurgicaux. La première patiente sur ma liste était donc Mademoiselle Khalski. J'étais familière avec son dossier, puisqu'elle était une habituée et que j'avais plusieurs fois accompagné son médecin lors de ses consultations. J'avoue que son cas était assez spécial, voir même d'original.... mais ce n'était pas un cas chirurgical, ce qui avait le dont de m'ennuyer. Toute fois je gardais le sourire et partie chercher la demoiselle dans la salle d'attente avec son dossier sous le bras. Dès que j’eus poussé la porte elle se leva et me salua, m’appelant par mon prénom. En général ça ne me dérangeait pas, puisque je ne faisais qu’assister son médecin, mais aujourd'hui j'étais son médecin. « Docteur Harrington. » La rectifiais-je aussitôt lui souriant. « Je suis ton médecin aujourd'hui. » Ajoutais-je avant de lui faire signe de me suivre. « ça va bien, et toi ? » Lui demandais-je en poussant la porte de la salle d'examen. Je me permettais de garder le tutoiement, pour ne pas la mettre mal à l'aise, après tout on se connaissait un peu et elle avait toujours été très charmante avec moi... limite trop charmante parfois.

Apollinia & Charlie
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Apo visitait les hôpitaux depuis qu’elle était toute petite, elle avait l’habitude des consultations fréquentes qu’elle devait avoir parce qu’elle ne ressentait pas la douleur. Petit ça l’énervait beaucoup, aujourd’hui s’était la routine, un peu ennuyante, mais ça passait. Les docteurs savaient qu’il n’y avait rien à faire avec sa maladie, qu’elle était prise avec, mais ils devaient la monitorer pour être certain qu’elle n’avait aucune blessure, surtout interne, puisqu’elle ne serait jamais au courant. Enfin, au moins, la plupart du temps, elle finissait par s’attacher à ses médecins qui faisaient partie intégrante de sa vie. Aujourd’hui, elle espérait tomber sur Charlie qu’elle appréciait beaucoup, elle était gentille et faut le dire, mignonne. Enfin, elle était entrée pour venir la chercher, ce qui la fit sourire, bon, elle voulait se faire appeler Docteur par exemple, mais ça ne la dérangerait pas plus que ça. « Oui Dr. » Enfin, elle la suivit jusqu’à une petite salle pour la routine. « Ca va, bah je crois, je saurais pas si j’allais mal » Elle souriait parce qu’elle était habituée quoi, ça ne la dérangeait pas vraiment de voir les choses ainsi. « Et toi Dr. Ça va comment ? » Elle n’était pas pour se contre ficher d’elle, elle avait l’habitude de voir ses médecins et elle s’informait d’eux aussi.

Apollinia me suivit jusque dans la salle d'examen, m'avouant qu'elle ne pourrait pas savoir si elle allait mal. Je riant légèrement « C'est vrai... » Dis-je doucement. C'était une question stupide de ma part, mais c'était une habitude de demander à un patient comment il allait, comment il se sentait, mais avec elle, cette question perdrait tout son sens puisqu'elle ne ressentait pas la douleur. « ça va bien, un peu fatiguée, mais ça va. » Lui répondis-je tout en lui faisant signe de s'asseoir sur la couchette. C'est vrai que la fatigue commençait à se faire ressentir. J’enchaînais les journées, et parfois les nuits, à l'hôpital et une fois à la maison il fallait que je révise mes cours. Car si à première vu j'avais déjà tout l'air d'une vrai chirurgienne, je n'avais pas encore mon diplôme en poche et mes connaissances étaient à 80% théoriques. J'écoutais rapidement son cœur à l'aide de mon stéthoscope, son rythme cardiaque était élevé, comme chez une personne un peu stressée, mais il n'y avait rien d’anormal à noter. « Un peu stressée à l'approche des examens ?» Lui demandais-je en souriant, alors que je reposais mon stéthoscope autour de mon cou. (comme dans les films, la classe!) Une infirmière entra dans la pièce m'apportant de quoi faire une prise de sang à la demoiselle, puis s’éclipsa me laissant de nouveau seule ma patiente. Je repoussais dans un coin le matériel, je ferais la prise de sang plus tard, il fallait d'abord que je l’ausculte et ça passait par une palpation de l’abdomen de la jeune femme. « Je vais te demander de t'allonger sur le dos, s'il te plait. » Dis-je en enfilant des gants.

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Ça parait idiot comme ça comme question, comment ca va, mais chez le médecin Apo ne pouvait jamais vraiment répondre parce qu’au point de vu médical elle ne pouvait jamais savoir. « C’est pas grave hein, t’es surement l’habitude. » Elle ne voyait aucun mal à la question, Charlie faisait osn job et elle le faisait bien, alors elle n’allait pas se sentir mal pour ce genre de chose. « Les cours hein, tu vas au spring break ? ca te permettra de te détendre un peu » Et de s’amuser surement, elle avait l’impression que Charlie passait beaucoup de temps dans ses études et ne voyait pas le monde, pourtant elle était adorable et elle ne pouvait le cacher, assez attirante aussi. Enfin, la blonde prit son pouls qui était apparemment un peu rapide, mais surement dû à Charlie qu’elle trouvait vraiment mignonne. « non pas vraiment pourquoi ? » Oui, parce que toute question dans un bureau médicale veut dire quelque chose et Apo avec sa conditio avait tendance à toujours s’inquiéter. L’infirmière entra pour donner le kit de prise de sang, Apo n’avait aucun problème avec les prises de sang puisque ça ne lui faisait pas mal du tout. Elle s’allongea comme demander. « Si non, toi les examens ça va bien ? » Bah oui, ça devait etre bien stressant en médecine….

Ma question sur les cours fut rapidement expédiée par Apollinia qui répondit très brièvement par un "les cours hein", avant de me demander si j'allais au Spring-break, ajoutant que ça me permettrait de me détendre. J'esquissais un sourire, c'est vrai qu'en ce moment j'aurais bien besoin de me détendre. Je bossais beaucoup, peut-être trop même. Ça ne m'empêchait pas de sortir me bourrer la gueule quasiment tout les week-end, mais c'est vrai que des vacances loin du stresse de l'hôpital ne me feraient pas de mal. « Oui j'y vais, j'ai hâte ! Et toi t'y vas ?» Puis j'ajoutais concernant son pouls : « je pensais que t'étais stressée parce que ton pouls est un peu rapide.... mais ça vient peut-être d'autre chose. » Dis-je. Peut-être qu'elle avait marché a un bon rythme pour venir jusqu'à l'hôpital, ou alors que l'idée de ne pas être avec le médecin qui s’occupait habituellement d'elle la stressait... je n'en savais rien en faite. Je lui demandais de s'allonger et elle s’exécuta tout en me retournant la question que je venais de lui poser. J'échappais presque machinalement un soupire. « Les examens hein. » Dis-je en l'imitant dans un sourire. Une fois mes gants enfilés je tirais doucement son t-shirt vers le haut avant de placer mes mains méthodiquement sur son ventre, pressant gentiment par endroit. « c'est beaucoup de boulot en faite. Je passe pas mal de temps à réviser... » Ajoutais-je en continuant de la tripoter (c'est le job hein!) « Mais ça va bien se passer, je suis assez confiante ! »  Ajoutais-je. J'avais confiance en mes capacités et surtout : je ne voulais pas la faire angoisser à l'idée d'être entre les mains d'une étudiante incompétente.