have a break ➸ w/ talya

✪ Talya&Otto

Ca m'était venu comme ça, d'un coup. J'avais décidé de partir. Peut-être pas jusqu'à la fin du Spring Break, ou peut-être que si. Je ne prenais pas vraiment la fuite, car j'allais revenir, j'allais rentrer à Harvard et tous mes problèmes seraient bien là, en train de m'attendre sagement. Ouais, mais je ne pouvais décemment pas profiter de mon Spring Break en le vivant avec Minnie. J'avais besoin d'air et elle aussi alors c'était sans doute une bonne chose pour nous deux. J'avais pas vraiment pris le temps de lui griffonner un mot et peut-être que j'aurais dut mais non. Elle se foutait pas mal de moi et de ce que je pouvais bien faire, hein ? Enfin, je m'étais donc retrouvé dans le hall de l'aéroport le plus proche, à dévisager la destination lorsque mon regard était tombé sur une des lignes plus précisément : l'Australie. Un pays vraiment chouette, où j'avais déjà passé de très bonnes vacances. Là-bas, j'allais enfin être seul et à des kilomètres de tout. Respirer un peu mieux, enfin. Un break dans le Spring Break, rien que ça. *siffle* J'avais donc pris un billet, faisant chauffer ma carte bleue. C'était le genre de folie qu'on pouvait se permettre, à condition d'avoir du fric à jeter par la fenêtre. Je pouvais déverser beaucoup d'argent, juste pour me sentir bien, sans avoir même ne serait-ce que la garantie que cela soit efficace. Personne n'allait me le reprocher, s'il y avait un sujet à propos duquel mes parents ne me prenaient pas la tête, c'était bien l'argent. Bref, devant moi je tombais sur une fille ayant à peu près mon âge à vue de nez et qui demanda un billet pour la première destination possible, me faisant froncer les sourcils. J'étais pas le seul à avoir juste envie de décamper d'ici. Enfin, je m'en préoccupais pas plus que de raison, prenant mon billet et enregistrant mon bagage. Par chance, je n'eut pas besoin d'attendre trop longtemps pour pouvoir grimper dans l'avion et m'y installa parmi les premiers. Je me trouva devant deux sièges, dont l'un, à côté du mien, était contre le hublot. Je ne put m'empêcher de m'installer à la place ne m'étant pas réservée. Depuis que j'étais petit, je voulais toujours être contre le hublot lorsque je devais prendre l'avion et puis, avec un peu de chance, je n'aurais personne à côté de moi et je pourrais même m'allonger tant bien que mal. L'espoir fait vivre. Je me cala donc dans mon siège, le regard braqué sur le hublot après avoir enfoncé mes écouteurs dans mes oreilles et étendu tant bien que mal mes longues jambes dans l'espace trop réduit à mon goût leur étant réservé.

Décamper était ma seule envie. Ce Spring Break ne s'était pas annoncé sous les meilleurs hospices dès le départ avec ma tromperie avec Matthéo... Priape allait l'apprendre à coup sûr et c'était bel et bien ce qu'il s'était passé, blonde que j'étais à croire que je pouvais laisser passer un peu de temps avant de lui dire, d'être prête à lui dire sans que personne ne lui dise à ma place. Bête j'avais vraiment été bête oui. Au final je me retrouvais seule, sans petit ami, sans meilleure amie, mais enceinte, et de l'un des deux en plus mais je ne savais une nouvelle fois pas lequel. Ma vie était pourrie. J'avais donc pris la décision de prendre l'air, de prendre du recul, pour un temps indéterminé, peut être que je reviendrais en Nouvelle Zélande, peut être pas. Je m'étais donc précipitée à l'aéroport demandant un billet pour la première destination possible à moins de quatre heures de vol... J'avais de l'argent, enfin mon père en avait et il m'avait fait un gros virement pour que je puisse profiter du Spring Break, même si en principe je n'y touchais pas, là il y avait cas de force majeure. Sydney avait été la destination qu'on m'avait annoncé et c'était très bien, même parfait, parce que oui je n'oubliais quand même pas ma grossesse et je savais qu'un ami de mon père bossait dans le plus gros hôpital de Sydney, il pourrait surement me passer une écho rapide pour me confirmer que j'étais enceinte et si oui me dater la grossesse... Enfin nous n'en étions pas là. J'enregistrais mon bagage, j'avais tout pris au cas où et montais dans l'avion. Je cherchais ma place et je la trouvais bien vite, sauf qu'un mec que j'avais rapidement croisé dans l'aéroport se l'était octroyé. Je lui tapotais sur le bras avec un sourire aux lèvres. « Vous préférez le hublot ? Parce que c'est ma place normalement mais le couloir me convient très bien, beaucoup plus près des toilettes... » Je lui montrais la porte, je n'aurais pas besoin de le déranger pour y aller si jamais je devais avoir des nausées. « Les joies de la grossesse...» Ajoutais je alors en levant les yeux, il savait à qui il avait à faire au moins.

✪ Talya&Otto

J'espérais réussir à dormir un peu durant le vol qui me conduirait jusqu'en Australie, mais je n'avais pas vraiment d'espoir pour tout dire. J'avais toujours été un gros dormeur, mais dans un avion, c'était clairement une autre affaire. Même en voyageant à des prix exorbitants pour acquérir une bonne place et tout le luxe que l'avion pouvait bien offrir, je n'étais jamais totalement bien. Peu importe la position que je pouvais bien prendre, je finissais toujours par avoir mal aux jambes, voyant ainsi le vol s'éterniser. Peut-être que ce coup-ci ce serait différent, car j'avais pas super bien dormi durant mes nuits passées en Nouvelle Zélande. Et dire que c'était sensé être des sortes de vacances. Pwah. J'avais mes écouteurs dans mes oreilles, me retirant ainsi dans mon petit monde, lorsqu'on me tapota sur les épaules. Peut-être une hôtesse de l'air, j'avais peut-être oublié ma ceinture ou de mettre un truc quelque part ou que sais-je encore. Je leva les yeux vers la personne qui s'était approchée de moi et tomba nez-à-nez avec la blonde que j'avais croisé quelques minutes plus tôt en prenant mon billet d'avion. Celle qui devait avoir mon âge et qui avait si envie de décamper, elle aussi. Je vira mes écouteurs pour l'entendre me parler. « Vous préférez le hublot ? Parce que c'est ma place normalement mais le couloir me convient très bien, beaucoup plus près des toilettes... » Elle m'indiqua la porte des toilettes, à proximité. « Les joies de la grossesse... » Ah. J'esquissa un petit sourire compatissant, venant de passer quelques jours avec une jeune maman. « Bon alors je garde le hublot avec plaisir, si tout le monde y gagne » lui dis-je, mon sourire se faisant plus engageant et courtois alors que je désignais le siège d'une main, l'invitant à s'y installer. Une fois qu'elle fut assise, je lui tendis ma main. « Je m'appelle Otto » me présentais-je.

« C'est gentil merci.» Oui je le remerciais de me laisser la place près de l'allée alors que d'habitude c'était le contraire, en fait lui il y avait tout gagné et devait être content, même si peut être aurait il préféré ne pas avoir quelqu'un à côté de lui ou ne pas avoir une personne enceinte, et oui on ne sait jamais, pas le temps d'aller aux toilettes, une mauvaise orientation de la tête et il pouvait avoir du vomi plein les genoux. Non on allait tenter d'éviter cela quand même. « Je m'appelle Talya, enchantée Otto. T'étais là pour prendre ton billet en même temps que moi tout à l'heure non ? » Il ne me dévisageait pas mais je pouvais presque lire sur sa tête qu'il se demandait ce qui m'avait poussé à prendre le premier avion pour quitter la Nouvelle Zélande car oui c'était lui qui était juste à côté quand j'avais pris mon billet et j'avais croisé son regard. « Tu vis depuis longtemps en nouvelle zélande ? » Je ne savais pas du tout qu'il était à Harvard et le décollage approchant, mon stress montant, je détestais les décollages, il fallait que je fasse la discussion. Mais le pilote annonça le décollage iminent, les gaz furent mis et op pleine puissance, alors que nous allions décollé je ne pus m'empêcher de prendre sa main et la serrer très fort. Ouai même à un inconnu je le faisais tellement j'avais peur. Une fois le moment de stress passait je le lâchais un peu rouge par la honte. « Je suis désolée, la prochaine fois je prendrais le bâteau je crois je me ferais jamais au décollage...»

✪ Talya&Otto

« C'est gentil merci. » Je lui répondis d'un sourire. C'était tout bénef pour moi aussi, alors j'allais sûrement pas me plaindre. A défaut d'avoir un siège libre à côté de moi, je pourrais au moins reposer ma tête contre le hublot et scruter le monde à travers celui-ci. C'était un peu tout ce que j'aimais dans le fait de prendre l'avion, donc voilà. J'avais déjà donné en revanche au niveau des jeunes mamans avec Minnie, mais ma voisine de vol me semblait sympas et elle, personne n'allait me forcer à l'épouser, donc je pouvais gérer. Je me présenta, histoire de poursuivre dans les politesses. « Je m'appelle Talya, enchantée Otto. T'étais là pour prendre ton billet en même temps que moi tout à l'heure non ? » J'obtempéra d'un mouvement de tête. Tout juste. « C'est ça, j'étais juste derrière toi dans la file d'attente » lui répondis-je. Je ne fis pas allusion à ce que j'avais entendu. J'avais plusieurs heures d'avions pour ça, si jamais ma curiosité se faisait trop dévorante. Pas sûr que je parvienne en revanche à la dissimuler cette curiosité, mais peu importe. « Tu vis depuis longtemps en nouvelle zélande ? » Je secoua la tête, répondant ce coup-ci par la négative. « Non, je suis étudiant et » je fus coupé par un message annonçant le décollage imminent de l'appareil. J'eut à peine le temps de rouvrir la bouche pour reprendre que Talya, visiblement angoissée, m'attrapait la main et la serrait bien fort, le temps du décollage. Je ne fis pas de commentaire. Je n'avais pas peur de l'avion, peut-être car je l'avais beaucoup pris, mais je trouvais cette peur tout de même plutôt rationnelle et donc parfaitement compréhensive. En somme, toutes les peurs me semblaient compréhensives. « Je suis désolée, la prochaine fois je prendrais le bâteau je crois je me ferais jamais au décollage... » « Ne t'excuses pas, je sais que ça peut être flippant même si personnellement je trouve ça assez enivrant. » Elle ne comprendrait sûrement pas, mais ça me procurait la sensation d'être hors de toutes limites et, paradoxalement, en sécurité. Plus encore en ce moment d'ailleurs, alors que je me sentais enchaîné au sol de toutes parts. « Enfin, je disais donc que j'étais étudiant. Je suis ici en vacances et j'étudie à Harvard, même si je suis né en France. » Je le précisais car mon choix d'université, aussi éloigné de ma ville natale, n'avait pas fait sens pour ma famille. Peut-être que ça faisait sens surtout pour moi. Enfin, peu importe.

C'était bien lui derrière moi dans la file, il devait me prendre pour une folle ou pour une nana qui fuit, ce que j'étais en somme, pour avoir demandé le premier vol à moins de quatre heures d'ici... Oui folle je l'étais, enfin pour le savoir il avait le temps de le découvrir dans l'avion puisque nous avions un peu moins de quatre heures à passer l'un à côté de l'autre même si je ne l'empêchais pas de remettre ses écouteurs et repartir dans son monde. « Enivrant oui.... Mais flippant... Bref je ne m'habituerais jamais à cette sensation je crois, je déteste ça malgré toutes les fois où j'ai pris l'avion. » Peureuse du jour bonjour, enfin j'avais quand même fait le même cirque à Matthéo il y a quelques jours alors que nous ne nous parlions plus, donc ma peur était vraiment grande. «Sérieusement t'es à Harvard ? T'es pas dunster ou je pense que je t'aurais reconnu. T'es là pour le Spring Break alors ? Mais pourquoi tu pars ? » Plein de questions d'un coup dans la figure posées par une inconnue en plus, j'avais peu de chance d'avoir des réponses mais je pouvais toujours tenter, ma curiosité à moi était grande et je ne pouvais pas la retenir, je ne faisais rien pour aussi il fallait bien l'avouer.

✪ Talya&Otto

J'étais heureux au delà des mots d'être dans cet avion et en route pour un endroit où il n'y aurait pas de Minnie-Love histoire de me rappeler mon destin quasi funeste, du moins à mes yeux. J'avais l'impression vorace qu'à partir du moment où je l'épouserais, allant à l'encontre de tous mes principes, ma vie s'arrêterait d'une certaine façon. Je nous faisais sans doute un mélodrame, mais c'était mon ressentit et j'étais tellement heureux d'être un peu dans les airs, de perdre pied avec mes racines. J'allais devoir rentrer, retrouver mes parents et les responsabilités qu'ils s'entêtaient à vouloir accumuler sur mes épaules, mais en attendant, je m'offrais un break dans ce qui aurait dut déjà, de base, être un break. Je voulais juste qu'on me fiche la paix. « Enivrant oui.... Mais flippant... Bref je ne m'habituerais jamais à cette sensation je crois, je déteste ça malgré toutes les fois où j'ai pris l'avion. » J'acquiesça, apte à comprendre quand bien même je ne ressentais pas le moins du monde cette forme d'appréhension. Je repris ensuite la parole, ayant été interrompu quelques minutes plus tôt par l'excitation provoquée par le décollage de l'appareil. La réaction de Talya a l'entente de mes propos ne se fit pas attendre bien longtemps. « Sérieusement t'es à Harvard ? T'es pas dunster ou je pense que je t'aurais reconnu. T'es là pour le Spring Break alors ? Mais pourquoi tu pars ? » En voilà une qui était bien curieuse. Certaines réponses allaient me couter plus que d'autres, mais j'ouvris tout de même la bouche pour tenter de satisfaire cette curiosité mordante. « Ouais et j'ai opté pour les eliots, en fait. Mais oui, pour le Spring Break et je suis parti car j'avais besoin de m'isoler un peu. J'ai eut une prise de becs, rien d'important » c'était un mensonge, c'était malheureusement important, mais je ne voulais pas à en parler. Je voulais oublier tout ça, même si cela semblait être mission impossible. « J'en déduis que t'es aussi étudiante. Pourquoi tu pars, toi ? » Et bien oui, j'avais le droit d'être curieux, moi aussi.

« Ah eliot ! J'en côtoie peu pour ne pas dire pas du tout je crois ça ne m'étonne pas que je ne t'ai pas croisé avant alors !» J'avais beau réfléchir il ne me semblait pas que j'en avais dans mon entourage, parce que oui maintenant que l'avion était stable je pouvais réfléchir et penser à quelque chose d'autre qu'à ma peur et au fait qu'on allait s'écraser... Il fallait oublier cette idée pendant quelques heures pour éviter de stresser tout le long. « Je suis étudiante à Harvard depuis septembre oui. » Et oui j'étais une petite nouvelle, c'était ce qui faisait aussi que nous avions eu moins de chance de nous croiser, de nous voir avant aujourd'hui à des milliers de kilomètres de là où on pouvait se croiser le plus souvent et le plus régulièrement. « Une prise de bec pas importante qui te fait prendre l'avion ? Je te crois moyennement pour le coup... Moi euh... Une dispute, avec mon petit ami, et mon meilleur ami, avec qui j'ai couché en fait... Une grosse dispute quoi, j'avais besoin de prendre l'air aussi... C'est pour ça que j'imagine mal la petite dispute à moins que tu sois ce genre de mec fou comme ça à partir sur un coup de tête. Pour le coup je ne sais même pas où je vais dormir une fois arrivée ! »

✪ Talya&Otto

« Ah eliot ! J'en côtoie peu pour ne pas dire pas du tout je crois ça ne m'étonne pas que je ne t'ai pas croisé avant alors ! » J'acquiesça d'un mouvement de tête. Ce n'était pas surprenant car, de un, Harvard, c'était juste immense et de deux, j'avais toujours été placé en France par mes parents dans des écoles privées et j'étais donc habitué à fréquenter l'élite, ou plutôt mes semblables. J'avais rien contre les autres confréries, si ce n'est la Mather qui représentait grosso modo tout ce que je détestais de tout mon être, mais je devais reconnaître que pas mal de mes amis proches se trouvaient chez les bleus. « Je suis étudiante à Harvard depuis septembre oui. » Personnellement, j'étais là depuis plusieurs années et me sentais donc comme un poisson dans l'eau sur ce campus, bien que les récents évènements aient sincèrement bousculés ma vision de la prestigieuse université. « Ah, t'es nouvelle alors. Le campus te plaît ? Enfin, t'es malheureusement pas arrivée au bon moment, ça a pas été facile, ce début d'année » ça non, on peut dire qu'on avait tous largement mérités de faire un break après toutes les histoires sordides dont le campus avait été le théâtre, jusqu'à récemment. Talya me fit ensuite crouler sous les questions, laissant libre court à sa curiosité. Je m'appliqua à être hyper vagua, ce qui poussa la jeune femme à remettre en question mes propos. J'appréciais pas vraiment, même si j'avais pas été vraiment doué dans le choix de mes mots. J'avais un peu de mal à gérer la curiosité des gens, en ce moment. « Une prise de bec pas importante qui te fait prendre l'avion ? Je te crois moyennement pour le coup... Moi euh... Une dispute, avec mon petit ami, et mon meilleur ami, avec qui j'ai couché en fait... Une grosse dispute quoi, j'avais besoin de prendre l'air aussi... C'est pour ça que j'imagine mal la petite dispute à moins que tu sois ce genre de mec fou comme ça à partir sur un coup de tête. Pour le coup je ne sais même pas où je vais dormir une fois arrivée ! » « C'est des soucis familiaux, des trucs lourds dont j'ai pas forcément envie de parler, d'où le départ soudain » lâchais-je d'une voix peut-être un peu sèche. Le constatant, je m'excusa de suite. « Pardon, c'est juste que j'ai vraiment pas envie d'en parler » à elle comme à n'importe qui en ce moment, alors rien de personnel. « Et perso, je vais juste prendre une chambre d'hôtel. »

« J'ai appris ma grossesse il y a deux jours en fait, c'était vraiment pas prévu et pas du tout le moment dans ma vie surtout que j'ai déjà une petite fille qui n'a que sept mois... » Pourquoi est ce que je me confiais à un étranger ? Surement parce que j'en avais besoin et que j'avais besoin de me convaincre que j'avais fait le bon choix en sautant dans cet avion pour "m'enfuir". « Du coup besoin de m'éloigner pour réfléchir et pouvoir penser à autre chose aussi un peu... » Priape. Il envahissait mon esprit malgré lui et j'étais vraiment incapable de l'oublier alors peut être qu'en mettant des kilomètres entre nous ,des heures de vol j'allais pouvoir le sortir de ma tête. Mais non, c'était peine perdue d'avance, j'étais beaucoup trop amoureuse de lui pour cela et tout me faisait penser à lui. Mes parents et notre soirée tous ensemble où mon père avait été horrible avec mon petit ami au profit de Matthéo, Charlie et le fait que Priape soit son pédiatre. Non ma vie allait clairement changer à cause de ma connerie et je devais l'assumer, même à des milliers de kilomètres de la maison et de lui. « J'espère retourner en nouvelle zélande, mais je ne suis même pas sûre que je le ferais, je ne sais même pas combien de temps je resterais loin de ce pays... Et toi ? »