C'est le 27 janvier 1973 à Raleigh, en Caroline du Nord,, que les membres de la famille Miles m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénomméQuentin. Je suis célibataire, père et divorcé, et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis touche à tout, bi pour ceux qui n'aurait pas compris, et j'en suis fier (c'est discutable). Je viens d'une classe sociale moyenne (très aisée si je parle de l'héritage à venir, mais pour le moment, je tiens à obtenir l'argent par le labeur de mon travail. Personne ne peut connaitre mes racines friquées.). Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que Psychologue (et psychiatre) pour l'université de Harvard, et comme conseiller d'orientation socio-professionnel, histoire de compléter le tableau, depuis 1 mois, une embauche récente par demande d'un ami de mon paternel travaillant dans les hautes sphères de Harvard, qui avait besoin de mains pour tenir ces sales gosses. N'y voyez aucun cas personnel, je ferai mon boulot.. Et pour terminer, je voudrais intégrer les citizens
Non mon colonel. J'ai étudié à Duke, le Harvard de la Caroline du Nord. A ce jour, Elle est dans les dix meilleurs universités des USA et dans le TOP 20 niveau Mondial. Ça n'vous parle peut-être pas, mais même à mon époque, les Blue Devils de Duke foutaient la misère aux basketteurs de Harvard. Petite université cotée et avec un charme assez campagnard, c'était peinard, bien moins stressant que ce que je vois ici à Harvard, et la compétition y'a vingt ans, c'était bien différent. Celui qui m'a fait demandé par le biais de mon père savait que mon travail était radical, que mes méthodes n'en étaient pas moins peu pédagogiques, tout en restant dans les limites du raisonnable, mais au vu que ce qui s'est passé l'année précédente, visiblement, ils ont décidé de tester une autre carte.
Mon cursus à Duke? Je suis entré en licence de psychologie, options sociologie et psychiatrie infantile. Puis un master en psychiatrie, un doctorat dans le même domaine et ceux avec les options nécessaires, pour finir par une thèse en pathologies psychiatriques chez les adolescents. Après ça, j'ai intégré l'université de Duke en elle-même dans le domaine psychiatrique, et j'ai complété mon cursus par une seconde thèse sur les pathologies psychiatriques génétiques. J'ai ensuite quitté Duke pour d'autres horizons, à l'âge de 27 ans.
QU'EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À TRAVAILLER À HARVARD ?
La guerre qui se joue ici me fascine autant qu'elle me blase ou m'insurge intérieurement. Comme je dis souvent, "l'humain est la créature la plus parfaitement imparfaite et c'est en cela qu'elle est parfaite. Du moins pour mon esprit dérangé? "On m'a demandé de venir ici, j'aurais pu refuser la mutation. Au fond, si je veux davantage de fric, il suffit juste de signer le testament de mon père qui me garantie le jack pot. Il me fallait quelque chose de plus fort, quelque chose qui m’appâte et me fasse lâcher mon ancien taf. L'adolescence dans toute sa splendeur. Des centaines d'âmes en pleine construction, errant n'importe où dans l'espoir de trouver une place dans ce monde merdique, avec pour seule motivation qu'ils sont les meilleurs. Excitant comme perspective d'étudier chacun d'entre eux, de les guider, de ne plus être celui qui aide à réparer les pots cassés, mais celui qui guide avant que les conneries n'aillent trop loin. Et même si c'est déjà trop tard, de trouver la solution à ma manière comme je l'ai toujours fait. Rêvez pour juste poser votre cul sur un divan, ça se passe pas comme ça avec moi. Je ne suis pas un putain de psy ennuyeux aux méthodes de bureaucrates qui dessinent des petits carrés sur un carnet en prétextant vous écouter. Écrire c'est chiant. Vous allez déjà me foutre des crampes au cerveau, j'vais pas en plus en chopper aux doigts. Vous êtes absolument fascinants. Violence mentale ou physique, mélangées aux arts, au savoir et à la fougue de la jeunesse: le meilleur terrain que puisse rêver un psy de mon rang, en proie à des recherches sur les racines des pathologies typique de la jeunesse. Le fais-je donc par profit? Qui sait... J'suis un enfoiré, c'est connu, du moins, je suis là depuis peu, ça finira par faire le tour des couloirs. Vous allez devenir mes expériences, mes défis, voilà ce que vous allez m'offrir. Voilà pourquoi j'ai signé.
En 2013, je bossais dans une maison de Chicago de Chicago, avec des gamins que vous ne pourriez même pas imaginer. Quand je vois les Mathers, je pense que je vais les aimer tiens. Ceux que j'ai croisé étaient tellement pires... La plupart étaient vraiment démunis, vraiment mauvais pour certains, et nombre se sont faire internés suite à des graves sévices en dépit des règles imposées. J'ai entendu parler de cette histoire dans les journaux. Qu'est-ce que je pourrais dire? La routine? Partout dans le monde, on voit ce genre d'inepties. Je ne suis même pas sûr que j'aurais été étonné, même en faisant parti du personnel à l'époque. Certes, il y a eu des morts, certes ils se sont retrouvés endoloris. Et? A force de se taper dessus comme des chats de gouttières pour une petite souris, qu'on appelle "Gloire et prestige" , ils se sont pris le chien qui trainaient. Comme on dit on ne peut pas passer son temps à foutre le bordel sans un jour recevoir punition en retour. Je ne dis pas que c'était mérité, mais connaissez-vous la théorie des causes à effets? C'est une règle immuable de l'univers. L'humanité sera toujours victimes d'injustices. Si l'humain était parfait ça se saurait, et si le noir n'existait pas on ne verrait pas les gens pleins de bonté , de création et de gentillesse. Bien évidemment que c'est triste pour ceux qui ont pris cher, mais... Harvard est une battante. Elle se relèvera de toutes les claques. En tout cas, j'ai rien senti. Pourquoi en serais-je affecté? Il y a trop peu de choses qui arrivent à vous affecter quand vous passez votre quotidien à voir les pires cas qui soient.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Un seul mot à dire: Pathologies classiques du jeune adulte. Dire que ce qui s'est passé m'a permis d'avoir ma mutation et l'accès à cette fourmilière fascinante serait sadique mais si je ne le dis pas, je mentirai. L'omission ou le mensonge, c'est le pire des défauts disaient ma tendre grand-mère (paix à ton âme mamie, toi et tes sabots que tu me balançais dans la gueule). Donc, puisque je ne suis "bien éduqué", je me dois de ne pas mentir (même si j'ai mille autres défauts que vous allez aimer). Très sérieusement, c'est l'université numéro 1 des USA. Des dizaines de grosses fortunes circulent ici, des règlements de comptes, ils s'envoient en l'air dans tous les sens, boivent, étudient, fument, se foutent sur la figure, s'aiment, se détestent, se font probablement de sales coups comme beaucoup de jeunes qui prennent la grosse tête et ça vous étonne, ce qui s'est passé? Moi pas. Y'a plus de fric dans les poches de ces gosses que dans la banque du quartier, et ils sont des cerveaux pulsés à je ne sais combien de machins transgéniques et autres stimulus chimiques pour pouvoir décrocher des notes de malades. J'l'ai vécu, on me fera pas un dessin là dessus. Et vous demandez à ces gamins d'avoir non seulement des bons résultats mais en plus d'être sain d'esprit et de corps? Autant me demander de croire en dieu ou au spiritisme. C'est humainement impossible. Ce qui est arrivé devait arriver. Une prise d'otage, un gamin qui rentre avec un flingue, une explosion de classe ou même de la salle des prof, des viols ou des humiliations. Peu importe au fond, ce n'est juste que le reflet du mal être qui règne au fond des casiers de Harvard. Mais Harvard est grand, Harvard est beau. Donc je ferai comme tout le monde, je dirai : c'est intolérable! Qu'on les brule tous!
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Modeg et j'ai 30 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site. Vos impressions sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire après multes mois à vous lorgner. Les gros forums c'est pas mon truc d'habitude, toujours peur de pas être intégrer. Vu le nombre de nouveaux, je suppose qu'on peut passer inaperçu... peur de pas trouver de rp parce que tous les joueurs sont surbookés etc, mais je suis là, je vais tenter. J'utilise David Gandy comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Modeg. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par moi.
Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (retire la balise i qui ne correspond pas
fa-check = oui ; fa-remove = non)
adhérer un flood d'intégration ( dans la mesure du possible. J'ai un irl chargé. )
Un corps se retourne dans cet amas de tissu froissé par une nuit douloureuse. Il ne sait plus si c'est le verre de trop qu'il a bu hier à cause de l'appel de sa fille, ou bien si c'est parce que son cœur a fait de l'arythmie cette nuit et qu'il a bien cru que cette fois, il était bon pour l'hosto. Il ne se plaindra pas, il ira au taf comme tous les jours, accusera dix , vingt , trente visites sans broncher et rentrera toujours comme si tout était normal. Comme si sa vie était banale, simple, sans accroc, mais la vérité est qu'il se tue au travail pour oublier le reste. Il s'affuble des esprits des autres pour oublier le sien. C'est un procédé naturel chez certains humains, mais pour lui ça va au delà de ça. Quentin n'a que peu de limites et il ne cesse de les repousser comme si tout n'était qu'une question d'échelle, une question de possibilités... une question de volonté. Ils sont des humains, mais l'humain est capable du tellement pire, pourquoi pas l'inverse. Lui, son chemin est tracé, alors il estime qu'il doit aider à tracer celui des autres. Mais pas conventionnellement. Oh bien sûr qu'on lui a instruit comment faire. Bien sûr qu'il a suivi les consignes le temps d'avoir son diplome. Bien sûr que la nature humaine est faite pour obéir, mais si on y réfléchi bien on est tellement plus que ça au dedans. La rareté fait la valeur. La force d'esprit est une gourmandise à ses yeux et il ne pourra jamais s'attacher à quelqu'un dont la complexité est absente. Il a besoin de défit, besoin de particularité, besoin d'opposés, besoin de contradictions à son égard, de coup de gueule, de changement, d’innovation. Il veut être surpris. Ce métier le surprend, mais il aime ce critère d'une manière bien particulière dans le privé. Alors plutôt que de l'à peu près et sachant qu'il sera quasiment toujours déçu par l'autre, il préfère rester seul. En fait non, ce n'est pas tout à fait exact. Il est fasciné par l'autre, mais juste sur le moment. Dans la durée, il est très dur à vivre.
Ses iris clairs se perdent sur le chien du voisin dehors, le café sous le nez. Ce foutu chien moche, qui bouffe tout ce qui passe, et qui fait la misère à un chat qui vient d'on ne sait où. Un court instant, ce chien aurait pu être Quentin. Violent intérieurement, aux crocs de l'âme dégueulasses et attisés par une haine du passé, un dégout de cette humanité, qui le fascine pourtant tellement. Il les toise de haut, avec cette air observateur, prêt à leur décortiquer leur âme. Les aime-t-il? Qui ça, ceux qu'ils voient? Dire non serait salaud. Sa mère lui a toujours dit que toutes les vérités n'étaient pas bonnes à dire. Cette même mère, belle, bonne sous tous rapports et dans tous les sens du terme. Très jeune, il avait compris que ses parents, issus de la Haute, n'étaient pas fidèles mais par choix. Libertins et ouverts d'esprit, ouverts tout courts d'ailleurs, ils affichèrent à leurs enfants une notion de l'amour complètement erronée et pourrie. Un peu comme foutre les pieds dans une fourmilière à un gosse, le laisser se faire mordre avec douleur et lui dire ensuite: "Regarde fils, ça c'est la vie, ça ce sont les autres, prépare toi."
Quelque part, il aurait du , parce qu'aucun des trois fils qu'ils eurent ne comprirent et devinrent de parfaits petits séducteurs dans l'âme, des pourritures des l'âge de quatorze ans et Quentin ne fit pas exception. Une fois rentré à Duke, où ils allèrent tous les trois, étalés sur cinq années d'âge seulement, les Frères Miles étaient bien connus dans les fêtes. La seule chose qui différenciaient les deux cadets de leur ainé, Quentin, étaient qu'ils étaient tout deux des sportifs et que lui était en plus une tête. Mais pas une tête en langue ou en métaphysique, non, tout ça, il s'en foutait. Quentin prit en taille et en muscles très tôt, il aurait pu exceller en sports comme ses frères, mais il choisit l'esprit humain. Pourquoi? Pour une raison bien moins saine que ce pour quoi il aime aujourd'hui faire son boulot. La manipulation. Les Miles n'avaient jamais été réputés pour être des types biens, et Quentin était de loin le plus salaud et le plus fourbe. Analytique, méthodique, sadique, il aimait tendre des pièges aux filles, faire de sales blagues, ou juste magouiller pour en faire craquer une, la larguer sous prétexte que ce n'était plus possible, qu'elle était folle, ... alors qu'au final, c'était juste parce qu'il s'en lassait, et qu'il avait déjà d'autres en vue. Les plus gentilles et les plus fragiles étaient son met délicat. Plus grande était la chute, plus belle était la jouissance mentale. Mais comme tout pouvoir, le risque est proportionnel à la puissance. Certes le grand con était surdoué pour comprendre l'antre de chacun, au delà du raisonnable, mais il tomba dans son propre piège. Un piège dont il se sortit in-extrémiste, mais... qui changea le court de sa vie.
Elle s'appelle Luna. Une petite asiatique pleine de charme, mais très coincée. Le pari fut de la séduire et de la dépuceler. Quentin pensait avoir pris tous les critères en compte, telle une équation parfaite n'attendant qu'une solution , la sienne. Un algorithme foireux. Le cœur à ses raisons, que la raison ne peut comprendre. Le paramètre du père n'avait pas été pris en compte, ni les origines de la gamine. Quentin réussit son coup, mais la gamine n'était plus vierge et ce avant le mariage. Pour le père ce fut un affront colossal. Il pourrit la vie de sa fille et Quentin qui n'en avait déjà plus rien à faire ne la revit plus jamais. Il apprit deux semaines plus tard dans une fête, qu'elle s'était suicidé à cause de la pression de sa famille et de son cœur brisé. Il avait 22 ans, c'était juste après son acquisition de la licence. Il eut beau retourner et retourner les éléments, quelque chose clochait. Hey oui Quentin, ça, tu l'auras sur la conscience toute ta vie. Elle était belle. Elle était fragile. Elle est morte. Par ta faute. Parce que tu pensais tout savoir.
Ce fut ce mois tragique où le fossé se creusa entre les trois frères. Il était temps pour Quentin de devenir adulte, de penser à son avenir et aux conséquences de ses actes. Le sérieux revint et il signa pour un Master en psychiatrie. Il devait à tout prix éviter que ce genre de choses ne se reproduisent. C'était un baiseur, un fêtard mais pas un meurtrier. Le salopard prit peu à peu conscience de l'ampleur de la beauté de l'âme humaine, et que les pauvres 10% qu'ils connaissaient du cerveau humain, en laissaient 90 inexplorés. Le subconscient et ses méandres. Il se fascina pour les pathologies et ses études prirent un tournant inattendu, pour la fierté de son père, qui dirigeaient un groupe industriel, rassemblant plusieurs scieries au Canada. Lui aussi était rentré dans les clous et sa mère donnait enfin une image correcte. Le fils ainé, le "légitime" héritier prenait enfin sa vie à bras le corps et crevait des records. Duke ne pensait pas trouver à ce chieur fêtard un futur virtuose de l'âme humaine et ce fut pourtant le cas. Des résultats impressionnants, premier de chacune de ses sessions durant son master et un doctorat impeccable. Une thèse , puis deux, et le voilà diplômé avec les honneurs pour le meilleur et pour le pire.
Et vu que le meilleur, comme resté dans un cabinet réputé, les doigt de pieds en éventails, avec des pseudos patients, payé des milliers par mois, c'est trop facile, Quentin préfère le pire. Le pire. Il veut connaitre les hôpitaux psychiatriques. Il veut connaitre le système psychiatrique et psychotique mis en place dans les zones carcérales. Il sera payé une misère mais il peut se le permettre. Il est accepté à l’hôpital psychiatrique de Bâton Rouge. Il manque de personnel. Il fait se preuve, et y devient un des jeunes médecins les plus compétents dans son milieu. Nouvelles méthodes, il s'occupe principalement des enfants et des adolescents. La première année, il rencontre une belle rousse caractérielle mais adorable. Au premier abord du moins. Elle a huit de plus que lui. Ils ont un enfant et se marient, puis le second arrive trois ans plus tard. Charlotte et Thimothey. Lui, l'ainé baiseur des Miles qui s'est marié. La fierté de son père qui est en proie avec sa femme, et la honte de ses deux frères qui eux en revanche sont en décadence totale. Mais pour Quentin, hormis son père, il n'a de comptes à rendre à personne. Les deux sont liés avec honneur et force, comme on peut dire. Le bonheur du père se casse la gueule en même temps que celui du fils.
2002 l'année du malheur pour la famille Miles. Tout commença avec l'accident des deux frères au retour d'une boite de nuit. L'un mourut sur le coup, l'autre perdit l'usage d'une de ses deux jambes, et une main. Il était beau le pont loupé. De là, la mère part encore plus en vrille, et se met à être violente avec le père de Quentin. Elle commence à boire. Quentin doit se déplacer en Caroline du Sud, laissant sa femme et ses deux enfants pour trois semaines, le temps que ça se calme, mais au bout de trois mois, il leur propose de le rejoindre. Elle refuse, expliquant que sa vie est à Bâton Rouge. Il redescend donc mais pas de plein grès pour essayant de parler avec sa femme. Il se voit mal laisser sa famille après une crise pareille, mais elle ne veut rien savoir. Elle est enceinte d'un troisième enfant. Et comme un malheur ne vient jamais seul, trois ans plus tard, Bâton Rouge est frappé par l'ouragan Katrina. Leur maison est dévastée, sa femme et sa fille Maëlie agée de trois ans est gravement blessée dans la destruction. Quentin était parti cherché les deux autres chez la grand mère maternelle à Dallas. A son retour, plus rien. Maëlie décédera de ses blessures douze jours plus tard. Encore une mort dont il ne va pas se remettre. Traumatisée, ne pensant qu'à elle, sa femme demande le divorce sans raison apparente et la garde totale des gamins. Quentin se dit qu'il vaut mieux ne pas perturber les enfants, très attachés à leur mère. Ayant deux boulots, ils le voyaient moins qu'elle, et par logique, il accepta, ne les voyant que de temps en temps et appelant souvent. Mais sa femme a refait sa vie depuis, et aujourd'hui, il tente tant bien que mal de gardé le contact mais ses enfants s'éloignent de plus en plus d'eux-même. Il se dit qu'il paie pour tout le mal qu'il a fait dans sa jeunesse.
Après être sûr que son ex femme et ses enfants soient en sécurité et bien logés chez les grands parents, il décide de regagner sa ville natale, Raleigh. Après plusieurs contacts, on lui propose un post de psychiatre d'un petit hôpital mère-enfant dans une ville proche. Il accepte et recommence sa vie lentement. En 2013, il reçoit une lettre et accepte la proposition qu'on lui fait : responsable du service psychologique dans une maison de redressement en bordure de Chicago. La même année, ses parents divorcent et son frère suit sa mère. Quentin reste au coté de son père, le soutenant. Il déménage néanmoins pour Chicago. Avant sa mutation à Harvard, avec le cursus professionnel et les diplômes qu'il possède, cette maison de redressement fut son dernier emploi et de loin le plus violent. Avec les années, le Docteur Miles apprit la richesse de l'esprit humain, dans le plus pur avec ses enfants comme le plus sombre... Mais tous ont leur beauté, et l'âge n'a rien arrangé à cette fascination.
A l'exception d'une chose.
Il se fait vieux...
Et il est toujours seul.
Il a huit mois on lui a détecté une altération du cœur. Des arythmies ponctuelles lui étranglent le thorax quand la fatiguent ou le stress se fait bien trop violent. Qui sait, après la vie qu'il a eu, peut-être que demain sera le dernier jour.