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Who are you now ? • Pv. E. M. Von Hell

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« Who are you now ? »
              Euphorisia & Eric


    Je travaillais depuis huit heures ce matin. Huit heures à aller d'appartements en appartements pour les faire visiter à de jeunes couples, des étudiants, des retraités, toute cette petite population à la recherche d'un nid douillet. Sauf que personne n'avait eut l'air botté par un contrat ce matin là. C'était d'un ennui affreux.

    C'est ainsi qu'à treize heures, je lâchais ma dernière visite de la journée, une femme et ses deux sales gosses, et descendait dans les rues. Cela me faisait toujours un effet bizarre. De pouvoir marcher librement. J'avais cette impression que chacun de mes pas avait de la valeur. C'était stupide. Mais c'était comme ça. En soupirant, j'extirpais de la poche de ma veste mon paquet de clopes, qui étaient redevenues mes meilleurs amies depuis ma sortie. Ouais, ces merdes qui tuaient à petit feu était une vraie addiction. Ainsi, je glissais un de ces fameux tubes toxiques entre mes lèvres entrouvertes, savourant déjà ce petit plaisir que j'attendais depuis plusieurs heures déjà.

    Mais c'est alors forcément qu'il y eut un problème. Forcément, cette foutue journée avait déjà pas assez bien commencé... Je fouillais dans mes poches. Dans toutes mes poches. Et forcément, n'y trouvais pas mon zippo.

      « 'Tain... »


    Le mot m'échappa. J'avais choppé le mauvais vocabulaire de la prison. C'était comme cela. Je soupirais. Le pire était que je visualisais très bien mon bureau, là où mon zippo devait trôner, parmi mes papiers. J'avais pas franchement la motivation de retourner là-bas pour le chopper. Mais d'un côté, j'avais eu l'immense intelligence d'y laisser également mon porte-feuille. Je me tapais le front de la paume de la main, exaspéré de ma propre stupidité. Je m'appuyai contre un mur, la cigarette toujours pendouillant entre mes lèvres. Bon, et bien, il semblait qu'il ne restait plus que la bonne vieille méthode. Je tapotais sur l'épaule de la première personne qui passait devant moi. Une jeune femme.

      « Excusez-moi, auriez-vous de quoi allumer ma cigarette s'il-vous-plaît ? »


    J'ajoutais à ma phrase un de mes immenses sourires charmeur, pour amadouer. Et c'est la que je croisais son regard. Deux prunelles noisettes, étrangement familières. Je fronçais les sourcils, intrigué. L'avais-je déjà donc croisée ? Je ne posais pas la question, pas tout de suite.
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Euphorisia affichait un charmant sourire ce matin là en s'éveillant, songeant à la journée qui l'attendait. La jeune femme devait donner un cours ce matin là, de huit à neuf, puis il lui fallait filer en ville pour un shooting photo. Du coup, ses cours de dix-heures à midi étaient tout deux annulés mais c'était un risque dont le directeur de l'établissement était conscient au moment où il l'avait embauché : la belle était mannequin et devait donc, parfois, s'absenter pour des shooting.

La brunette prenait la pause avec aisance, passant d'un air boudeur à un sourire ravissant. Hop, un tee-shirt en moins. Hop, on change sa jupe au profit d'un pantalon. C'était ça un shooting : changer d'attitude en une seconde et enfiler une tonne de vêtements, se faire pomponner par une maquilleuse, alors qu'un éclairagiste s'occupait de régler son matériel pour les photos suivantes. La jeune femme aimait cet univers, qui lui avait permis de s'épanouir, de donner un sens à sa vie.

La brunette était heureuse en quittant le studio de photo où elle avait passé sa matinée à poser. Il était un peu plus de treize heures et la jeune femme s'arrêta pour acheter un panini, histoire de manger un morceau tout en rentrant à Harvard pour l'après midi, puisqu'elle avait encore deux heures de cours à donner. Seulement, les choses ne se passent pas toujours comme on l'imagine ou comme elles le devraient... C'est ainsi que les vieux démons de la belle la rattrapèrent, lorsqu'une main se posa sur son épaule. Une voix s'éleva. Une voix que la jeune femme ne connaissait que trop bien, pour l'avoir entendue résonner maintes fois dans ses cauchemars. Comme un automate, la jeune femme se tourna vers l'homme, le visage figé en une expression indescriptible de terreur, de surprise et de colère mêlée.

"- Ne me touche pas !" hurla la professeur de design de mode en se dégageant de cette main. La belle était paralysée sur place et ne pouvait plus bouger, incapable de s'enfuir. Ce qui ne l'empêchait pas d'hurler encore, dans l'espoir d'attirer un policier, un gendarme... n'importe quoi qui puisse l'aider : "A l'aide !!!!"
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    Je n'ai pas compris tout de suite. C'était quoi, son problème ? Est-ce que je venais de tomber sur une espèce de paranoïaque qui me prenait pour un agresseur ? J'en avais pas vraiment la tenue. Ou alors était-ce mon foutu casier judiciaire qui était gravé sur mon front ?

    Mais j'ai compris. Bon sang. Ses yeux... Lorsque la peur les prenait, ils redevenaient les mêmes. Les mêmes yeux apeurés et suppliants qui me regardaient le soir. Ses yeux qui m'avaient hanté. C'était pas possible... 'Tain, ça ne pouvait pas être possible...

      « Eupho... »


    Ma voix se perdit, tremblante. Un long frisson me parcourut. Je restais immobile, là, une certaine durée. Comme foudroyé sur place. Foudroyé par mon passé, par cette image déterminante de toute ma vie. Je gardais ma main sur son épaule, la crispant légèrement même. C'était plus fort que moi. Puis je l'attirais contre moi, lui plaquant le visage contre mon torse pour la faire taire.

    J'avais des visions du passé. De ce que j'avais fait. Les choses que j'avais essayé d'effacer pendant toutes ces années. Comment ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle faisait là ? On était à des milliers de kilomètres de l'Autriche. J'étais venu ici, à l'autre bout du monde pour pouvoir me séparer de mon passé. Pour démarrer quelque chose de nouveau. Mais mes vieux cauchemars venaient ici me frapper en pleins coeur, par sa simple présence. Par ce simple contact entre nous deux.

    Le bourreau retrouvait finalement sa victime.

    Je glissais une main dans ses cheveux, sentant de vieilles pulsions tambouriner mon coeur. Il fallait que je me contrôle. Je devais pas redevenir barge. Je me mordillai la lèvre.


      « Chut, tais-toi. Tais-toi, ça sert à rien de crier. »


    J'te ferais rien. Je ne rajoutais pas cette dernière phrase. Car elle serait hypocrite. Je savais que quoi qu'il advenait je lui ferais toujours mal. C'était impossible que je ne la blesse pas de nouveau.
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« Eupho... »

Cette voix... Les poils de la demoiselle se hérissaient en l'entendant, en la reconnaissant, bien que celle ci était tremblante. L'homme ne devait pas réellement y croire encore. Un peu comme la mannequin. Elle avait fuit l'Autriche et... voilà qu'il l'avait retrouvé sur le sol Américain. Quand on dit que certaines personnes ont la poisse...

La main du violeur se crispait sur l'épaule de son ancienne victime qui était paralysée, sur la défensive néanmoins. La belle tremblait, on ne peut plus déstabilisé par ces retrouvailles aussi inattendues qu'indésirables. Eric attira la jeune femme contre lui et elle se retrouva le nez contre lui. Il était trop près, beaucoup trop près. La belle aux boucles brune se débattait tant bien que mal pour échapper à cette étreinte. Euphorisia retrouvait l'odeur de son demi-frère. Malgré les années de prison, elle n'avait pas changé. Et cela encore, cela la terrifiait.

« Chut, tais-toi. Tais-toi, ça sert à rien de crier. »


Il disait vrai. Crier ne l'avait jamais tiré d'affaire. Au contraire, l'adolescent avait toujours donné l'impression de tirer un certain plaisir à la voir se débattre, à l'entendre couiner de terreur. Parfois, la brunette songeait que quand elle était avec un client, son demi-frère était là, derrière la porte, dans sa perversion infâme, à écouter les moindres suppliques de sa victime, de sa chose.

"Lâche moi !" hurla la jeune von Hell.

Enfin, la mannequin marcha brutalement sur un pied de l'homme pour qu'il lâche prise. Alors elle s'écarta de lui, le cœur battant la chamade. De grosses gouttes de sueur perlaient sur son front. En revoyant cet homme, la professeur de design de mode revivait le passé. Les nuit où les amis d'Eric entraient dans sa chambre pour la toucher, caresser son corps nus malgré son air apeuré. Cet homme l'avait brisé. Prostitué. Alors qu'elle n'était encore qu'une jeune fille tout juste ado. Malgré elle, Euphorisia avait été l'objet d'une perversion sans limite. En croisant le regard d'Eric, la pauvrette revoyait ces regards qu'il avait quand il la violait, ce regard qu'il avait lorsque d'autres le payaient pour profiter et abuser de l’européenne.

Euphorisia Marilyne von Hell resta interdite encore quelques secondes avant de finalement trouver la force de prendre ses jambes à son cou. Le distancer était son objectif. Seulement, la belle entendait la course de l'homme, ses chaussures claquant les pavés. Et la pauvrette comprenait qu'Eric la talonnait, la rattrapait. Une larme glissa alors sur sa joue alors que l'enseignante d'Harvard donna le maximum d'elle même pour accélérer sa course.
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    Je lâchai un petit grognement de douleur lorsqu'elle vint écraser mon pied violemment. Surpris par cette acte, je la libérai, jurant en la voyant se mettre à courir. Les passants lui dégageaient le passage, surpris, mais ne faisant rien. C'était ça, les grandes villes. Les personnes vous dévisageaient en vous jugeant, mais ne prenaient pas la peine de se bouger pour aider ou quoi. Là, c'était à mon avantage. Je n'avais pas vraiment envie de me faire coffrer. Vu mon casier, j'étais déjà sacrément mal parti.

    Soupirant, je me mis également à courir, pour la rattraper. Bon sang, non, cette rencontre ne pouvait pas se finir comme cela. Nous avions besoin de parler. J'avais besoin de me confronter à elle. Celle qui avait été mon esclave, ma chose, mon objet.

    Elle était rapide, certes, mais je commençai à prendre l'avantage. La motivation et la force, les souvenirs et flash-backs du passé me poussant à aller plus vite, toujours plus vite, pour ne pas la laisser s'échapper. Finalement, je tendis le bras. Ma main se posa sur son épaule, se crispant légèrement. Je la poussais légèrement pour la faire tourner dans cette rue sur le côté, légèrement plus étroite. Là, je la plaquai contre le mur.

    Je me détendais légèrement, exerçant une pression modérée sur la jeune femme.


      « Cela ne sert à rien de fuir. »


    Mon ton était étrangement las. Cette rencontre était une fatalité. Elle devait avoir lieu. Maintenant. Je la fixai dans les yeux, fronçant légèrement les yeux. Je ne voulais pas être agressif, pourtant. Mais tous deux nous devions pas être lâche. Elle ne devait pas être lâche. Gardant mes mains sur ses épaules, mes doigts légèrement crispé sur le tissus de son haut, je tâchai de calmer tous les souvenirs qui me venaient à l'esprit en croisant son regard. Son regard terrifié. Ce regard qui m'avait tant plut. J'aimais voir la peur dans ses prunelles, c'était comme cela. J'aimais sentir ses tremblements terrifié sous mes doigts. Mais contrairement à auparavant, il y avait cette once de culpabilité qui tordait mon coeur. Cette culpabilité, qui, là, m'empêchait d'aller plus loin. Qui m'empêchait de redevenir un criminel. J'avais changé.


      « Je ne suis plus le même gamin psychopathe. »


    C'était plus ou moins vrai. Plus ou moins, car au fond de moi, j'avais encore cette folie. J'avais seulement appris à la contrôler de manière à devenir un homme. Un vrai homme, qui peut savourer sa liberté. Un homme qui ne dépend plus du malheur des autres comme une drogue. Aussi fou et insensé que cela pouvait paraître.

    Tellement insensé que je savais qu'Euphorisia ne me croirait jamais. Jamais, car elle gardait en elle toute sa rancœur par rapport à ce que je lui avais fait. Cela se lisait dans son regard. Dans son regard, je revoyais le monstre que j'avais toujours été.

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Un cri de surprise échappa de la gorge de la jeune femme lorsque la main d'Eric attrapa son épaule, se crispant sur cette dernière. Le cœur de la brunette battait à cent à l'heure, de se retrouver dans cette situation là. Tout deux, dans cette ruelle peu fréquentée, étroite... Et puis, ce corps, ces mains, qui la maintenaient fermement contre le mur. Le moins que l'on pouvait dire de la situation, c'est que la professeur de design de mode se laissait envahir par la panique. Et son regard était on ne peut plus expressif quand à ce qu'elle pensait de ce type.

« Cela ne sert à rien de fuir. »

L'autrichienne tressaillit, d'autant que dans cette nouvelle position, la fuite n'était plus envisageable. Pas tant qu'elle ne se serait pas libéré de ces mains rivés à ses épaules quoi. Les larmes coulaient sur son doux visage encadré de boucles brunes. Euphorisia tentait par tout les moyens d'envoyer un bon coup de pied dans les parties d'Eric de Saint-Ange, histoire de pouvoir s'en débarrasser, mais elle n'y parvenait pas.

« Je ne suis plus le même gamin psychopathe. »

La mannequin cracha au visage de l'homme. Il pouvait dire ce qu'il voulait, la demoiselle von Hell ne le croyait pas. De confiance en lui, elle n'en avait jamais eu. Alors aujourd'hui, après toutes ces années, tout ces méfaits, pensez donc. Ce mec l'avait violé et prostitué à des "amis" à lui, tout aussi violant, pendant à peu près quatre ans... Croyait il vraiment que la belle brune pouvait supporter de le revoir, de sentir ses mains sur son pauvre corps qu'il avait autrefois si sauvagement et si souvent meurtri ? Croyait il vraiment que ces simple mots allaient tout effacer, tout changer ? Songeait il qu'Euphorisia avait envie de le voir ? Il se mettait le doigt dans l’œil. La jeune femme avait réussit à se reconstruire. Mais cela n'effaçait rien. Jamais elle ne pourrait supporter de ravoir cet homme à ses côtés. Jamais la brunette ne pourrait oublier l'enfer qu'il lui avait fait vivre alors qu'elle n'était encore qu'une adolescente.

Les yeux de la professeur de design de mode dévisageaient le visage du jeune de Saint-Ange - peut-on être plus mal nommé que ce dernier ? - et son esprit divaguait, se demandant comment ce connard osait encore la regarder, rester là. Qu'il dégage. Il n'avait plus à l'approcher, plus jamais.

"- Dégage." répéta la jeune femme. "Si tu crois que je vais te croire en plus..."

C'était insensé, après tout. Comment Euphorisia pourrait elle croire qu'un homme comme Eric pouvait réellement changer ? C'était impossible. Un monstre pareil ne pouvait pas changer. Et quand bien même cela serait possible, la belle s'en contre-fiche. Qu'il dégage et point barre. Tout ce que la brunette voulait, c'est de continuer la vie tranquille qu'elle avait construit ici, en Amérique. Même s'il avait changé, aux yeux de la demoiselle il serait sûrement toujours le même tyran, le même criminel, qu'il était autrefois.
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