les enfants dans le noir font des bêtises + SCAR

Jour 5

les bêtises dans le noir font des enfants

Heure : 3h30
Lieu : la chambre de Scar
Contexte : Bretzel est prise d'une crise de somnambulisme et entre dans la chambre de Scar, s'allonge sur son lit alors que c'est un parfait inconnu pour elle.
Participants : A. Scar-Judas Zacharias

Bretzel marche dans le couloir tel un zombie, il faut dire qu'actuellement, elle en est un peu une. La demoiselle fait une crise de somnambulisme. C'est sûrement dû à l'air néo-zélandais parce qu'elle n'en a jamais fait avant, ou du moins elle s'en souvient plus. Si seulement elle savait ce qu'elle était en train de faire. Elle appuie sur toutes les poignées de porte, voulant entrer dans l'une des chambres, totalement inconsciente. Elle porte un pyjama plutôt ridicule avec des animaux dessus et des chaussons lapins tout doux. Finalement, elle trouve une chambre qui est mal fermée et rentre dedans. Elle ne se rend compte de rien puisqu'elle dort. Son cerveau a vraiment des idées bizarres. Si bien qu'il la fait s'allonger dans le lit d'un parfait inconnu qui dort sans doute paisiblement. Elle s'étale de tout son long sur le lit, ce qui fait qu'elle se retrouve également allongée sur l'occupant du lit, c'est sans doute pas très agréable de sentir quelqu'un s'allonger sur soi comme un gros phoque en plein milieu de la nuit. Elle suce son pouce et lâche un petit ronflement, autant dire qu'en plus du pyjama, elle fait pas vraiment rêver là. Elle dort paisiblement, mais le type en dessous d'elle ne doit plus être aussi paisible.

La journée avait été longue, j’adorais ce spring break mais entre les excursions et ma drague quasi permanente ce n’était pas de tout repos. Ce soir j’avais bu quelques verres au bar avec des amis et j’avais pris le numéro d’une très jolie fille, blonde, vraiment pas mal, je lui avais donné ma chambre d’hôtel mais je n’étais pas sûr qu’elle vienne. Enfin dans le doute avant de me mettre au lit j’avais quand même pris une bonne douche, mis de l’eau de toilette et un boxer sympa. J’avais attendu une demi heure puis trouvant le temps trop long, j’avais décidé de m’allonger dans mon lit en attendant…Finalement je m’étais endormi. Jusqu'à ce que j’entende du bruit dans le couloir, pas de doute, cette fille était belle et bien la jeune femme que j’avais dragué et dans ma chambre d’hôtel je lui ferais des avances plus appuyé que dans le bar toute à l’heure. Directement la jeune femme vient se placer sur moi et j’avoue que je trouve ça assez…choquant mais elle a du caractère et j’aime bien : « Tu t’es fait désiré on dirait… ». Je commence à mettre ses cheveux en place en embrassant sa joue.

<3:

Bretzel entend une voix lointaine lorsqu'elle commence à émerger de son sommeil. Sa chute sur l'inconnu l'a, au final, réveillée. Elle sent ses cheveux bouger et quelque chose lui toucher la joue. Finalement elle comprend que c'est une voix d'homme et que le dit homme est en dessous d'elle. Lorsqu'elle réalise cela, elle étouffe un cri. Elle est donc allongé sur un homme qu'elle ne connaît pas et qui lui a fait un bisou sur la joue (bon ça va y'a pire comme contact, mais bon). La seule personne du sexe opposée avec qui elle pourrait dormir est Otto. Elle sait qu'avec lui il ne se passera jamais rien de toute façon. Elle se demande alors si ce type est venue dans sa chambre ou alors si c'est elle qui est venue. Mais comment et pourquoi serait-elle venue là ? Si ça se trouve on l'a droguée. « t'es qui ? J'fais quoi ici ? » demande-t-elle toute paniquée en chuchotant. « on est où d'ailleurs ? » ajoute-t-elle ensuite. Elle se touche ensuite le visage pour savoir si elle n'a pas changé de corps à cause d'un sortilège, enfin le genre de trucs qu'on voit dans les films quoi.

Je ne savais pas du tout que la jeune femme allongée sur moi était en pleine crise de somnambulisme, pour moi elle était tout simplement la charmante jeune femme du bar qui m’avait rejoint c’était enfin décidé qu’avec moi sa nuit serait bien meilleur, seulement en entendant la voix de Bretzel je compris que cette fille n’était pas celle que j’attendais, j’avais l’habitude de reconnaitre les filles que je draguais, j’allumais alors la lampe de chevet en tendant le bras. La jeune femme me posa alors plusieurs questions mais c’était vraiment pas approprié parce que c’était elle qui était venu et je pensais vraiment de son plein gré : « Ben écoutes, je dormais tranquillement et tu t’es jeté sur moi ! Moi je suis un mec, je réagis hein ! ». J’aurais été idiot de la laisser filer, je rajouter alors pour qu’elle comprenne mieux : « En plus une fille m’avait dit qu’elle me rejoindrait alors je me suis dit que c’était elle… ». Je poussais Bretzel sur le côté parce qu’apparemment on n’allait pas faire ce que je pensais : « Bon apparemment t’es pas intéressé donc bon…Je m’appelle Scar… ».

Il semblait un peu énervé. Enfin faut le comprendre, de un elle l'a réveillé, de deux elle a un peu heurté son ego puisqu'il pensait que c'était une de ses conquêtes et de trois elle est allongée sur lui, ce qui ne doit pas être très agréable. « y'a vraiment des femmes qui rejoignent des mecs dans leur chambre à trois heures et demi du matin ? » lui demanda-t-elle limite étonnée. Oui dans le monde de Bret' il est plus étonnant que ça arrive, plutôt que de se retrouver dans le lit d'un inconnu. « et si tu veux tout savoir, même si je pense que t'en a carrément rien à péter de ma vie, je sais absolument pas ce que je fais ici. » ce qui est totalement vrai, elle ne s'est pas encore dit que ça pourrait être une crise de somnambulisme. Elle n'en a jamais fait alors pourquoi cette nuit ? Il la repousse ensuite sur le côté et il dit s'appeler Scar. « oh comme le méchant dans le roi lion. Moi c'est Bretzel » dit-elle en souriant, ayant passée le stade du choc d'être dans un lit inconnu. « tu veux sans doute pas taper la discut' avec moi. Si ta conquête arrive et voit que t'es au lit avec une fille j'suis pas convaincue que ça fasse très bonne impression. »

Qu’est ce qu’elle faisait là, en allumant la lumière je me rendis bien compte qu’il ne s’agissait pas de la belle jeune femme croisée dans le bar. Mais qui cela pouvait-il donc être ? J’en savais rien, ça m’agaçait. Pourquoi être réveillé sans avoir aucune récompense au bout, c’était trop injuste, je frottais mes yeux. « Heu oui, c’est pas la définition d’ un plan cul ? ». J’étais pas vraiment le type de gars romantique qui mettait les formes, je disais parfois les choses sans réfléchir et pour moi cette rencontre n’avait rien de choquant. Je soupirais avant de grimacer quand elle me dit qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait là [color=darkblue: « Ecoutes, si c’est mon charme fou qui t’as fait atterrir ici parce que tu es une des mes admiratrices, je peux te donner ta chance pour ce soir ! ». [/color]Je lui fis un clin d’œil charmeur. Bretzel ironisa ensuite sur mon prénom, certes cela faisait référence au roi lion, je soupirais avant de lui répondre : « Oui mais comparé à Bretzel, c’est pas franchement honteux ! ». Son prénom n’était pas vraiment plus original que le mien finalement. Je regardais mon réveil : « Oh, il est trop tard pour ma conquête, alors si tu veux discuter, maintenant que je suis réveillé… ». De toute façon j’aurais du mal à me rendormir alors autant qu’elle reste ici.

Bretzel n'était pas très à l'aise dans le lit de Scar qui est un parfait inconnu pour elle. De plus il a l'air d'être le genre à se taper pas mal de filles. Ils n'ont absolument pas la même façon de pensée. Bret' croit au prince charmant et est persuadée qu'elle va vivre toute sa vie avec le même. Alors que Scar a l'air d'être celui qui s'en va dès qu'il a fini sa petite affaire. Il lui dit que si c'était son charme fou qui l'avait fait atterrir ici, il pouvait lui donner sa chance ce soir. Elle avait légèrement peur pour le coup. "Hum...non merci ça va aller" coucher avec un inconnu ? Et puis quoi encore. Scar lui dit ensuite qu'elle pouvait rester pour discuter et il se moqua aussi un peu de son prénom. "Tu veux discuter de quoi ? Parce que tu sais j'ai pas des masses l'habitude de me retrouver dans le lit d'inconnus" pour tout dire ça n'arrive absolument jamais.

Bon à vrai dire je ne crois pas que mon numéro ai marché avec Bretzel, dommage car c’était une jeune femme attirante et j’aurais pu la compenser pour le mal qu’elle c’était donné mais apparemment Bretzel n’était pas comme ça, elle semblait même complètement refroidit suite à ma petite annonce. Je me levais pour me servir un verre d’eau car j’avais un peu la bouche sèche en me réveillant : « Hum, c’est quoi ce non merci, à t’attendre on dirait que je suis le plus laid homme de tout ce spring break… ». Bon je n’étais pas à son goût peut être mais il ne fallait pas faire cette tête de dégouté. Pour moi coucher avec une femme que je ne connaissais pas n’était pas si étrange. « Et bien on pourrait commencer par faire connaissance, tu étudies à Harvard ? ». Au moins elle me parlerait peut être un peu d’elle au lieu de se regarder en chien de faïence.