happiness often sneaks in through a door you didn't know you left open (w/matthéo)

✖ Cinquième jour. Déjà presque une semaine que le voyage avait commencé, semé de rire et de paysages à coupé le souffle. Leena n'était jamais partie en vacances, malgré le fait qu'elle avait déjà beaucoup voyagé pour son jeune âge. Mais cette fois, c'était différent. Elle n'était pas là pour fuir. Pas là pour survivre. Pas là pour les autres. Elle était juste là pour elle et si la culpabilité la submergeait à cette pensée, cela lui faisait beaucoup de bien. De retour de Hobbiton en début d'après-midi, Leena avait passée l'après-midi à parcourir les rues et le port de la capital avant de rentrer prendre une douche. Allongée sur son lit, elle laissait ses pensées vagabonder au fil des événements passés, gardant son regard immobile sur le paysage dessiné par sa fenêtre. Il était tellement agréable de voir un si beau soleil alors que Cambridge mourrait sous une allure morne et taciturne due à l'hiver. Si on pouvait appeler ça un hiver d'ailleurs. La blonde déverrouilla un instant ses souvenirs finlandais qu'elle gardait enfoui au plus profond d'elle-même. Là où la neige pouvait tourbillonner à l'infini, sans commencement ni fin. Et c'était l'un des nombreux souvenirs qu'elle conservait avec regret de son pays natal. En Nouvelle-Zélande au moins, le temps était honnête avec lui-même. Se relevant, ses longs cheveux retombant devant son visage, la jeune blonde sortie spontanément, n'étant pas habituée à ne rien faire trop longtemps, ses jambes la démangeaient. C'est au détour d'un couloir qu'elle le heurta. Elle émit un juron en finlandais avant de s'excuser. Pardon, je suis dés... Elle releva alors les yeux pour voir de qui il s'agissait. Décidément, cela devenait une habitude chez eux, les rencontres à hôtel. Elle sourit un peu gênée, souvenir de leur dernière discussion où elle en était sortie en se promettant de faire un effort et de réapprendre à connaître le jeune brun en se décrochant de la dernière image toxique qu'elle avait de lui. Pourquoi fallait-il d'ailleurs que ce soit si compliqué de se rattacher à quelqu'un de qui on était si proche ? Salut... Ouais, pour ce qui était de trouver les mots pour polémiquer, elle y arrivait tout de suite mieux. Ça va, tu profites bien du voyage ? Mieux fallait-il dire une banalité que ne rien dire. Ou pas. D'autant qu'au vue de l'étrange discussion qu'elle avait eu avec Talya la veille, elle doutait que Matthéo aille vraiment pour le mieux.