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THEORIELLE + You're just a fucking mistake.

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Jour 7

   
sous-titre

   
Heure : 10h30
Lieu : hall de l'hôtel.
Contexte : Oh, c'est toi le bâtard de la famille ?
Participants :  Théophyl & Arielle.



La lumière qui passe au travers de la fenêtre pour venir me caresser la joue m'éveille, mais à peine ai-je ouvert un oeil que je le referme. La lumière est trop vive, trop agressive. Quelle idée de ne pas avoir fermé ces foutus rideaux avant de m'écrouler dans mon lit. Je me frappe mentalement pour cet affreux oublie qui me fait me lever douloureusement. Je décide finalement de prendre mon courage à deux mains et de me lever, direction la douche pour faire disparaître ce mal de tête, vestige de ma nuit plutôt courte. L'eau chaud, c'est presque magique accompagné d'un antidouleur. J'ai encore déconné hier, en finissant bien éméchée. De base, j'avais décidé de rendre visite à quelqu'un, mais j'étais tombée sur des amis et je n'avais pas pu résister à l'envie de les rejoindre, surtout que la tâche que j'étais partie pour effectuer n'allait clairement pas me faire passer une bonne soirée, alors le choix avait été vite fait. Sortant de la douche, j'enfile une robe légère, attrape mon sac et descend direction la terrasse. J'avais procrastiné hier soir, mais je comptais bien ne pas le faire aujourd'hui. Je devais le trouver, ce membre de la famille Sianov, cet idiot de cinq ans mon aîné parce que mon père a engrossé une pauvre conne pas foutu d'avorté. Quelle idée de garder un gosse issue d'une tromperie, d'une histoire d'un soir ? Faut vraiment pas être très futé. Fallait être encore moins futé pour venir me l'annoncer. Mon père était un idiot, au même titre que cette femme. Ah oui, il était venu la bouche en coeur me parler de mon merveilleux demi-frère pour lequel il avait un attachement particulier bien qu'il ne l'est pas élevé. Il voulait que monsieur entre dans la famille et bien pour sur il allait y entrer et voir à quel point ont est aimant chez nous. A quel point je suis aimante. Alors que j'arrive dans le hall et que je m'apprête à me diriger vers la terrasse pour prendre mon petit-déjeuné un visage attire mon attention. Grand, brun, les yeux foncés. Je crois que c'est lui. J'ai pu l'admirer sur une des jolies photos que mon père avait dans son porte-feuille, parce que oui, l'enfant issu d'une liaison est dans le porte-feuille de papa. J'suis où moi ? Nulle part, évidemment, parce que je suis l'enfant décevant. Mon sang ne fait qu'un tour et ni une ni deux j'accélère le pas et vient me poster devant lui. Théophyl, c'est bien ça ? demandais-je d'une voix froide, l'air méprisant. Bordel, je le déteste.
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Septième jour en terre inconnue. Septième jour dans un endroit paradisiaque mais qui jusqu'à présent ne m'avait encore rien apporté de bon. A croire que j'étais rentré d'Australie juste pour vivre ce moment et espérer que je finirais par récupérer celle qui habitait mon cœur depuis déjà de nombreux mois. Bordel, ce qu'elle pouvait me manquer, comme je pouvais me sentir misérable de ne plus être avec elle et de savoir surtout qu'elle profitait à fond de ce Spring Break là. Je savais déjà que je l'avais perdu et que ma vie n'était qu'une grosse connerie qui ne faisait qu’enchaîner boulettes et haricots magiques. Je n'aimais pas ça, vraiment pas. De plus le pire était de me dire que son cœur avait fini par appartenir à un autre ou qu'elle irait probablement de coucherie en coucherie jusqu'à ce qu'elle puisse avoir celui qu'elle voulait. Oh putain, voilà ce que je me mettais à penser de mon ex-femme, j'étais fou et pas qu'un peu. Me passant une main derrière la nuque, j'étais sorti de ma chambre vite fait bien fait portant un short en jean mi-long ainsi qu'un tee-shirt beige. Il était tôt mais j'avais espéré pouvoir me prendre un café avant d'aller me balader dans les rues près de l'hôtel. Je passais presque toutes mes journées seuls, gardant un coup amer de ma dernière garde à vue avec mon pote il y avait de cela quelque jours en arrière. Moment mémorable, bonjour. Arrivant alors dans le hall de l'hôtel, je m'apprêtais à mettre mes lunettes de soleil noires sur le nez et à sortir dehors afin de trouver le repos que je ne trouvais pas dans mon lit, lorsqu'une voix m'interpella. « Théophyl, c'est bien ça ? » Plaît-il ? Abaissant alors un peu mon visage, je m'étais stoppé dans mon mouvement avant de mettre mes lunettes sur mon nez comme si de rien n'était. « Ça dépend de qui le demande. » répondais-je alors tout simplement. Je n'avais pas d'ennemi et je n'étais pas spécialement connu non plus mais de là à ce qu'une personne connaisse mon prénom entier alors que j'étais connu que comme Théo me fit froncer les sourcils. Les lunettes n'étaient en réalité qu'un moyen de pouvoir reluquer sans qu'elle ne le remarque trop, la nouvelle assaillante. Plus petite que ma personne et brune, je ne me souvenais pas l'avoir jamais croisé où que ce soit un jour. Elle me barrait le passage et je n'osais pas non plus me montrer grossier. « Et tu désires ? » demandais-je alors avec une voix très interrogative, car j'étais assez intrigué quand même.

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Trois jours avant le spring break, mon père est venu à la Mather House me chercher dans sa belle voiture d'homme d'affaire. C'est quelque chose qu'il n'a jamais fait. Poser les pieds dans cette maison de débauchés lui a demandé un effort surhumain. Un effort qui m'a fait plaisir. J'ai réellement crû qu'il venait pour qu'on discute sérieusement de notre relation, qu'on arrange les choses. Jusqu'à l'annonce de ma bisexualité, soit mes dix-huit ans, nous avions une relation assez complice bien que sous tensions parfois. J'ai vraiment espéré jusqu'à la fin, mais la seule chose qu'il a fait c'est me blesser un peu plus. J'ai toujours eu sous les yeux ses infidélités, comme celle de ma mère, mais des deux c'est à lui que j'ai pardonné les écarts. Ma mère est une femme froide, méprisable, dénudé d'amour. Pas lui. Il est gentil, drôle, intelligent et clairement, elle a toujours eu de la chance de l'avoir. Mais ce jour-là, il a complètement démoli l'image que j'avais de lui, m'annonçant l'existence de Théophyl, mon demi-frère, vingt-cinq ans. Fruit d'une infidélité. Un enfant qu'il n'a pas élevé, qu'il n'a jamais vu grandir, mais qu'il a dit porter dans son coeur. La blague de ma vie. C'était tellement improbable que j'ai ri au début, jusqu'à ce qu'il me sorte une photo et qu'il m'explique qu'il était temps qu'il entre dans la famille. J'ai crû faire un arrêt. J'ai manqué d'air, je me suis même surprise à espérer m'étouffer. Il a osé venir comme une fleur pour m'annoncer en pleins conflit entre nous que monsieur avait un autre enfant. Pourquoi ? Je ne le sais même pas et je crois que je n'ai pas envie de le savoir. Ca m'a obsédé pendant de longues journées et c'est finalement au spring break que j'ai décidé de lui tomber dessus. Je ne sais pas vraiment pour quelle raison d'ailleurs, mais disons qu'après cette première semaine catastrophique j'avais bien besoin de me défouler et que c'était la parfaite occasion de lâcher mes nerfs. Planter devant lui, l'air méprisant je le vois mettre ses lunettes de soleil avant de me jauger, comme si une paire de lunettes pouvait tromper l'affaire. Je ne décline pas mon identité quand il me la réclame, à quoi bon ? Je ne compte pas le revoir celui-là, juste le mettre en garde, le tenir loin. Dans l'idéale, j'aimerais te casser les dents à coups de batte de baseball. rétorquais-je avec un large sourire lorsqu'il me demande ce que je veux. Ce que je regrette de l'avoir laissé dans ma chambre à la Mather, bordel.
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Je me trouvais donc dans le hall de l'hôtel avec l'intention de me diriger hors de celui-ci afin de prendre mon bain de soleil matinale et d'aller me dégoter un bon café noir bien serré car j'avais encore de graves problèmes pour dormir même lorsque je me trouvais dans un endroit paradisiaque pour justement me détendre. M'enfin, tout ça n'était que prologue quand subitement, une inconnue débarqua de nulle part afin de me demander si j'étais bien moi. Bon ça pouvait sonner un peu bizarre, mais en effet, j'étais bien moi et totalement ignorant de ce qu'elle me voulait. Je n'étais pas très connu et peu de personne employait mon prénom en entier mais, lorsqu'ils le faisaient ce n'était jamais bon signe pour moi, véridict. Tout le monde employait mon surnom, si bien que mon sixième sens se mit instinctivement en marche. Grâce à mes lunettes de soleil, je m'étais permis de la détailler de haut en bas, la jugeant pour savoir ce qu'elle me voulait. Avant, j'avais eu la capacité de bien cerner les gens, à comprendre immédiatement ce qu'il voulait, mais depuis que dans ma tête c'était le chaos total, j'avais perdu cette faculté. La jeune femme face à moi semblait bien plus jeune que moi, belle, mince et élancée, elle semblait aussi très sûre d'elle pour m'avoir interpeller avec une voix dure et sèche comme elle l'avait fait. Je n'intimidais pas les gens à la base, mais on prenait garde à la manière qu'on utilisait pour s'adresser à moi la plupart du temps et ce n'était pas du tout son cas. « Dans l'idéale, j'aimerais te casser les dents à coups de battes de baseball. » Pardon ? Fronçant les sourcils, je ne sus si reculer, la contourner et me barrer ou lui demander des explications. Je ne fuyais pas en général mais c'était une fille et à peine sortit de l'adolescence, non ? « Ok, ben on va se calmer tout de suite, hein...» Qu'est-ce que j'avais bien pu lui faire ? Levant mon visage, je jetais un regard à nos alentours. Peut-être que c'était une caméra cachée...Nah, j'suis con. Énormément de questions se posèrent dans mon esprit et je restais assez perplexe. « T'agresses souvent les gens comme ça sans raison toi ? » De nos jours il n'y avait plus aucune politesse et j'en venais même à me demander si on ne l'avait pas payé pour qu'elle vienne me casser la gueule. Quoi qu'elle pouvait toujours essayer...
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Peut-être que j'aurais dû écouter Jamie. Surement même. Il est plus détaché, impartial sur la situation. Avant d'embarquer pour la nouvelle-zélande je lui ai fait part de l'affreuse nouvelle que m'avait annoncé mon père et de la rage intense qui trouvait naissance dans mon être tout entier. Bien sûr, il m'avait dit de me calmer, de ne pas me montrer agressive, méchante, méprisante, limite de lui laisser une chance et de ne pas aller à la rencontre de l'enfant adultère de mon père sans lui pour me calmer. Il a toujours su me calmer, même dans les pires situations. Je ne sais pas comment il fait, mais il lui suffit de quelques mots pour calmer la furie que je suis quand les choses m'agace. Je dois donc bien reconnaître que c'était une meilleure idée que celle de l'agresser à coup de gaz poivre dans les yeux et de batte dans les cotes. Pourtant, suite à la discorde que nous avons eut à propos de ma première nuit ici que je n'ai pas passé seule mais en compagnie d'un bel italien, j'ai décidé de n'en faire qu'à ma tête. De toute façon, je fini toujours par n'en faire qu'à ma tête sur une impulsion. Je crois que j'ai besoin de sortir toute cette haine et cette frustration qui nourrissent mon corps et il m'a semblé que crier un peu sur mon grand-frère me libérerait d'un poids. Planter devant lui, en pleins hall de l'hôtel je lâche un rire presque sadique lorsqu'il me dit de me calmer. Depuis quand on demande à une russe de se calmer ? Il ne doit pas savoir ce qu'est la colère des gens de l'Est. Je le dévisage, toujours l'air horriblement méprisant, un peu à la façon des Eliots. Cette pensée me dégoûte presque, jamais je n'aurais cru me retrouver dans cette position, mais c'est tout ce qu'il provoque en moi. Je le vois arquer un sourcil et je peux deviner malgré ses lunettes de soleil qu'il semble vraiment perdu. Sans raison ? répétais-je, arquant à mon tour un sourcil. J'ai toutes les raisons du monde de vouloir l'étrangler de mes mains. C'est juste qu'apprendre que tu es le bâtard de la famille, clairement, ça ne provoque pas en moi l'envie de te serrer très fort et de crier que je t'aime tu vois. lâchais-je en soufflant. Les mots me retournent presque le coeur. Je crois que j'aurais préféré ne rien savoir, ne jamais apprendre l'existence du brun.
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J'étais parfois très long à la détente et il me fallait parfois beaucoup de temps avant de comprendre les choses. Ce qui était un trait de mon caractère totalement étrange lorsque je prenais en considération le fait que dans le domaine de mes études c'était plutôt l'inverse. Par contre, dans le domaine qui consistait à me faire agresser comme de par magie par une totale inconnue, j'étais le numéro un pour ne rien comprendre. J'en étais d'ailleurs même venu à me demander s'il s'agissait d'une caméra cachée, car je n'avais pas du tout compris pourquoi ce petit bout de femme venait s'en prendre à ma personne. Je ne la connaissais pas, je ne me souvenais pas non plus avoir passé une nuit avec elle après une grosse cuite ou une soirée délurée alors...putain, qu'est-ce qu'elle me voulait ?  Je ne comprenais pas non plus pourquoi elle m'agressait et je ne me gênais pas pour lui demander de se calmer, bien que le rire sadique qu'elle me servit sur un plateau d'argent par la suite me fit froid dans le dos. Une folle. Toute droite sortie d'un asile psychiatrique. Et j'étais sa prochaine cible...On parlerait de moi dans les prochains journaux, c'était certain. Fin, pour la suite, je lui demandais de m'expliquer si ça lui arrivait souvent d'agresser les gens comme ça sans raison. « Sans raison ? » Ben ouais. Je me contentais d'hocher la tête en l'observant...Un peu effrayé malgré que je sois le dominant niveau carrure. A mon humble avis, une nana dans son genre ça pouvait faire bien des misères. «  C'est juste qu'apprendre que tu es le bâtard de la famille, clairement, ça ne provoque pas en moi l'envie de te serrer très fort et de crier que je t'aime tu vois. » Haha..Quoi ?! Elle venait de dire quoi celle-là ? « Attends...Mais qu'est-ce que tu racontes, sérieux ? » Zarma...C'était quoi que cette histoire encore, jamais cinq minutes de répit dans ma vie, hein ? On rembobine et on s’explique. Je marche tranquillement et je me fais agresser et maintenant j'apprenais que j'étais soit-disant le bâtard de sa famille. Mais de quoi elle parlait ? En gros what the fuck please ? « Tu fais erreur sur la personne, chérie. » dis-je alors en rajustant mes lunettes sur mon nez, tentant de faire comme si je n'avais rien entendu d'assourdissant et en même temps, en essayant de la contourner afin de me tirer. A mon avis, elle ne devait pas fumer que la moquette. «  Puis faudrait penser à arrêter la fumette de bon matin, hein...Juste un petit conseil au cas ou. » disais-je alors avec un demi-sourire. Monde de fou dans lequel je vivais.

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J'ai toujours eu beaucoup de mal avec les gens loin d'être vif d'esprit. J'ai un souci avec l'ignorance, ça m'agace affreusement. J'ai bien conscience que nous ne pouvons pas tout savoir, mais je pense qu'il y a un minimum niveau culture et réflexion. Il me parait d'une facilité déconcertante de faire le rapport entre deux idées, mais à la vu de son expression faciale, je pense pouvoir affirmer que la vivacité d'esprit et lui ça fait deux. Je pousse un long soupire. Déjà que je me coltine un enfant hors mariage, il faut en plus qu'il ne soit pas très éclairé. Elle n'est pas garce la vie ? J'enfonce mes ongles dans la paume de ma main lorsqu'il m'appelle chérie et joue l'autruche, comme pour refouler ma colère. Non seulement il me prend pour une égarée mentale, mais en plus il tente de me contourner. Je tends le bras pour lui bloquer la route, le regard noir. On ne se défile pas chez les Sianov et puisqu'il a du sang russe dans les veines, il va l'apprendre. Je peux faire de ta vie un enfer si tu te casses maintenant et je t'assure que je ne plaisante pas. Alors, tu vas être bien gentil et me laisser t'agresser comme il faut. lâchais-je de façon presque trop agressive. Il est hors de questions qu'il se défile et qu'il continue sa vie comme si de rien n'était. Je n'ai pas a être la seule perturbée par cette révélation d'une folie de jeunesse à la con. Je ne comprendrais jamais comment il pu être si stupide. Je ne sais pas moi, mais un foutu préservatif ne l'aurait pas ruiné et m'aurait bien arrangée. Je crois qu'il aurait bien mérité des cours d'éducation sexuelle. Je ne me trompe pas. T'es la putain d'erreur de parcours de mon père. dis-je avec dédains. Il ne m'a rien fait, absolument rien, mais sa simple existence me répugne au plus haut point. Mon regard est toujours aussi noir, mais je prends le temps de mieux détailler son visage et malgré ses lunettes vissées sur son nez ainsi que le dégoût qui m'envahit, je peux constater qu'il ressemble affreusement à mon père et à Ruben aussi. Ils ont tous les trois les mêmes traits du visage, il a même certains traits que j'ai moi. Et je le sais, parce que tu es sa réplique. Les mots glissent toujours aussi durement, mais mon regard n'est plus si sombre. Une sorte de frustration mêlée à de la compassion et de déception m'envahi.
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J'avais beaucoup de mal à comprendre la situation. Pour ainsi dire, les folles dingues qui venaient agresser les autres sans raison, c'était très peu pour moi. Habituellement, je fuyais les conflits mais là, par malchance, je présentais qu'on venait de me forcer à mettre les pieds dans un de ces conflits dont les gens se passeraient bien. Parce que oui, selon les dires de la femme face à moi, il y aurait bien une raison à son agression. Hors, je ne voyais ni laquelle, ni ne la comprenait, parce que pour m'appeler le bâtard de sa famille, fallait y aller. Après tout, je n'avais jamais vu cette nana de toute ma vie et encore, si jamais l'inverse avait été le cas, je ne me souvenais pas non plus l'avoir jamais rencontré ni rien. Et surtout encore moins à Harvard. Était-elle là pour le Spring Break ? Étudiait-elle à Harvard ? Si oui, faisait-elle partie d'une confrérie ? Et putain, quel était son foutu problème ? Je ne connaissais même pas son prénom. Enfin, elle allait finir par me rendre biquette parce qu'en plus, elle ne me permettait même pas de partir, car elle décida de tendre son bras afin de me barrer la route. Était-elle au courant qu'il me suffisait de le prendre pour le tordre ou la faire passer par-dessus mon épaule ? Non, hein... « Je peux faire de ta vie un enfer si tu te casses maintenant et je t'assure que je ne plaisante pas. Alors, tu vas être bien gentil et me laisser t'agresser comme il faut. » Je la regardais en un premier temps, assez interloqué avant d'exploser de rire. De un, elle me disait qu'elle pouvait faire de ma vie un enfer, de deux que je devais la laisser m'agresser ? Sinon, dans sa tête, ils étaient combien ? « Je n'ai pas besoin de toi pour que ma vie soit un enfer, merci bien. Et puis tu fais flipper. Mais qui es-tu et pour qui tu te prends ? J'ai pas l'impression que tu saches à la perfection à qui tu as à faire. » répondais-je alors avec un ton menaçant à mon tour. Moi aussi ça y allait les phrases toutes faites pour intimider. Mais j'étais bien loin d'être au bout de mes surprises. Surtout avec ce qu'elle m'apprenait par la suite. « Je ne me trompe pas. T'es la putain d'erreur de parcours de mon père. » Pardon ? Je fronçais les sourcils en reculant d'un pas. Celle-là on me l'avait jamais faite. « Attends j'sais...T'es une actrice et tout ça c'est une caméra cachée pour une émission ou un truc dans le genre, non ? » demandais-je alors avec l'espoir qu'elle se mette à rire en me disant que j'avais raison. Sinon, elle était un peu beaucoup timbrée. « Et je le sais, parce que tu es sa réplique. » Donc maintenant je ressemblais à son père...C'était de mieux en mieux. Je retirais alors mes lunettes avec un soupire, fixant son visage de mon regard émeraude. « Bon, le jeu a assez duré. Je sais pas ce que tu crois ni qui tu es, et encore moins qui est ton père, mais moi je connais parfaitement le mien et je peux t'assurer qu'on a pas le même. » Je marquais une pause, la regardant assez méchamment. « Tu te trompes de personne. Les ressemblances, ça ne veut rien dire. »

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Dès que le brun ouvre de nouveau la bouche, le peu de compassion qui c'était niché en moi s'envole. L'agacement revient, un peu plus fort qu'avant. J'en ai marre, vraiment. Je voudrais lui en mettre une et me barrer en courrant d'ici, mais je ne peux pas. Je suis incapable de partir comme ça, maintenant. C'est plus fort que moi. J'ai besoin qu'il sache. Ça me ronge de l'intérieur. Il doit comprendre. Il doit être déçu, énervé, anéanti lui aussi. Il doit souffrir autant que moi. Il doit s'en vouloir comme je lui en veux. Je n'ai pas à pâtir seule de toute cette incroyable situation. Je ne sais pas ce qu'il ne comprend pas. Je crois pourtant être bref et concise en ce qui concerne la situation, il n'a pas donc pas de raison de jouer l'idiot. Peut-être a-t-il peur ? Je ne sais pas. Puis, je m'en fiche au fond. Je veux juste qu'il sache. J'esquisse un sourire lorsqu'il m'annonce que sa vie est déjà un enfer. Je peux le torturer de façon cruelle sans remords et je crois qu'il va finir par l'apprendre à ses dépends. Ses propos m'énervent. Son air bien trop sûr de lui et sa façon de me jauger à demi-mots me font souffler. Peut-être dois-je essayer autrement ? L'enfer, c'est moi et si tu ne redescends pas d'un étage, tu vas le découvrir. dis-je, accompagné d'un large sourire alors qu'il continu de déblatérer sur le fait que je me trompe de personne et que je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam. J'ai envie de me claquer la tête contre une table. C'est possible d'être aussi.. borné ? Une caméra cachée, sérieusement ? Je suppose que sa mère avait une tare mentale et que malheureusement pour lui, il en a hérité. Ruben va être des plus heureux de savoir que la famille compte un demeuré. Remarque, peut-être qu'en apprenant cela, mon père oubliera vite l'idée de l'intégrer à la famille. Oh, mais ta gueule bordel. lâchais-je finalement en soufflant. Je crois qu'il a atteint le maximum de patience que j'ai. Si je te dis que c'est bien toi, je ne me trompe pas. Bien évidemment, les ressemblances ne veulent pas tout dire, mais quand j'ai mon père qui se déplace pour me l'annoncer, qu'il me montre tes photos, je ne peux pas me tromper. dis-je, roulant les yeux. Et, je peux t'assurer que je préférerais cent fois faire erreur, parce que soyons réaliste, tu as tout sauf l'allure d'un Sianov et tu ne sembles pas être un cadeau du ciel. ajoutais-je, d'une voix toujours aussi cassante avant de ramener mon bras le long de mon corps et de farfouiller dans mon petit sac. J'ai toujours une photo sur moi. Une photo idiote, complètement fausse, mais je ne peux pas m'en séparer. Je la sors, la regarde quelques courtes secondes avant de lui tendre. Dessus, on peut noir voir tous les trois, Ruben, mon père et moi. Si même avec ça tu ne parviens pas à l'admettre, je ne pourrais plus rien pour toi. Ma voix est faible, presque douce. Je crois que je ne peux rien faire de plus.
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Les choses partaient décidément assez loin. Je ne comprenais rien ni le cachais à celle qui jouait à être mon interlocutrice. Que me voulait-elle bordel ? J'avais eus le droit à de nombreuses conneries et d'imprévues dans ma vie, mais venir me dire que j'étais le fils bâtard d'une famille qui semblait -accessoirement dit au passage- cinglée à cause du spécimen féminin que je pouvais avoir face à moi, c'était le comble de tout. Je n'y croyais pas une seconde et pour moi, tout cela ne pouvait être qu'une caméra cachée. Soit ça, soit la gamine qui savait juste agresser sortait tout droit d'un asile de fou. Non, l'explication la plus plausible était que celle-ci avait fait erreur sur la personne. Mais j'étais bien loin de mes peines. «  L'enfer, c'est moi et si tu ne redescends pas d'un étage, tu vas le découvrir. » J'explosais alors littéralement de rire. Je devais quoi ? La dépasser de deux bonnes têtes, je me demandais bien ce qu'une fille dans son genre était capable. Et malheureusement pour elle, elle ne m'intimidait pas du tout. « Ouh, que j'ai peur. » disais-je avec une voix faussement apeurée. Elle devait vraiment pas se prendre pour une moins que rien, c'était indéniable. « Oh, mais ta gueule bordel. Si je te dis que c'est bien toi, je ne me trompe pas. Bien évidemment, les ressemblances ne veulent pas tout dire, mais quand j'ai mon père qui se déplace pour me l'annoncer, qu'il me montre tes photos, je ne peux pas me tromper. » Pourquoi on avait pas le droit de frapper les femmes déjà ? «  Et, je peux t'assurer que je préférerais cent fois faire erreur, parce que soyons réaliste, tu as tout sauf l'allure d'un Sianov et tu ne sembles pas être un cadeau du ciel » D'un Siaquoi ? Je fronçais les sourcils. C'était certainement pas américain et ça ne donnait franchement pas envie d'en faire parti. Alors ok je n' étais pas un cadeau du ciel mais alors elle non plus. Elle me montra alors une image après avoir farfouillé dans son sac, tandis que je la regardais avec exaspération. Qu'est-ce qu'elle voulait que j'en fasse de sa foutue photo ? Lorsqu'elle me la tendit, je pus voir l'expression sur son visage et je flippais durant trente secondes. «  Si même avec ça tu ne parviens pas à l'admettre, je ne pourrais plus rien pour toi. » Je la contemple alors durant un bref instant. Elle montre deux hommes et elle, la fille sans nom. La famille Siabidule j'imagine. « Et tu me montres ça parce que... ? Attends, ne me dis rien. » L'homme qui semblait être le plus âgé me semblait familier mais rien de plus. Je ne pouvais pas dire que nous étions deux gouttes d'eau mais je devais reconnaître qu'on se ressemblait un peu. « Lui-là... » commençais-je en retournant la photo dans sa direction et en pointant l'homme du doigt. « Me ressemble ? Ben tu lui diras que je suis désolé qu'il ressemble à un moche dans mon genre. » Je lui rendais sa photo et croisais les bras sur ma poitrine. « Ta famille Siatruc est charmante, mais je ne sais même pas qui tu es et que tu me montre une photo avec un homme qui me ressemble ne prouve en rien, que j'en fais aussi parti ou que je sois la bâtard qui te dégoûte autant. » Encore une photo de lui et moi, je veux bien mais sinon non. En plus c'était pas possible quoi. « Donc puisque tu n'as plus rien à dire, je vais prendre congé hein.. »

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