[Marc] Toi ... encore !

   Nous étions arrivés la veille et je me remettais doucement du long voyage en avion et du décalage horaire. L’hôtel était pas mal et avec les nombreux étudiants qui y logeaient la fête était garantie, d’ailleurs je n’avais pas voyagée léger, en dehors des nombreuses tenues et maillots de bains, j’avais apporté avec quelque unes des bouteilles de champagne de la collection familiale, la bouteille en elle-même respirait la richesse, s’en était presque obscène, cette bouteille devait valoir dans les 275 000 $. J’avais commencé à boire alors que j’étais encore dans la chambre, je n’avais pas encore fait la connaissance des arrivants et je me rendais compte qu’au final je n’avais passé que très peu de temps à me détendre et faire la fête depuis quelques mois. Je tournai en rond dans la chambre quelques minutes en essayant de chasser les pensées plus que dérangeantes qui me venaient avant de juste enfiler un short par-dessus mon maillot de bain, d’attraper la bouteille et de sortir de la chambre.  

Je marchais sans vraiment me préoccuper de ce qu’il y avait autour, j’avais croisé quelques personnes que je ne connaissais pas dans le hall sans y faire vraiment attention. Je sortais alors de l’hôtel pour me diriger vers la plage la plus proche de celui-ci, le trajet ne me parut pas très long et pour être honnête je marchais complètement déconnecté de la réalité, je me contentais d’avancer en m’enfilant quelques gorgée du champagne hors de prix que j’avais en main jusqu’à arriver à la plage. C’était calme il n’y avait personne, ce qui n’était pas très étonnant si on prenait en compte l’heure tardive. Je cherchai un coin calme ou me poser, profiter de la brise du soir, du son des vagues et commencer le Springs break d’une façon, plutôt relaxante en fin de compte. J’arpentais alors la plage à la recherche de l’endroit parfait quand j’aperçu une silhouette au loin. J’avais assez bu et il faisait assez sombre pour que je ne puisse pas distinguer la personne au loin, je m’approchai donc tranquillement jusqu’à arriver à son niveau et là je m’arrêtai, en poussant un long soupire  Toi … . Sur toutes les personnes que je pouvais croisé ici il fallait que je tombe sur lui et à vrai dire je n’étais pas vraiment d’humeur à le supporter, mieux encore … j’avais besoin de me décharger sur quelqu’un et il semblait que le destin a voulu que ça tombe sur lui.