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Now you're just somebody that I used to know (Damian)

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Jour 8

   
C'pas possible, pas toi, pas ici...

   
Heure : 17 heures
Lieu : Bar de l'hôtel
Contexte : Drôles de retrouvailles...
Participants :Damian & Billie  



Waitomo, ça avait été une journée géniale, mais ma journée préférée resterait celle passée à Hobbiton, étant une grande fan de LOTR je ne pouvais qu'avoir envie d'y retourner pour y passer le restant de mes jours. Finalement peut-être qu'après mes études je viendrais m'installer en Nouvelle Zélande, tellement ce pays était magnifique. Et puis j’élèverais des moutons, au diable mes études, au diable mon rêve d'être à Broadway. Hier on était rentrés tard, j'avais mangé vite  fait avant de partir me coucher, parce que quand bien même on était en vacances, c'était crevant. Et une nouvelle journée commençait, j'avais passé toute la journée ou presque dans mon lit, à regarder des films du pays, mais aussi à regarder quasiment tous les LOTR. Ouais, parce que après avoir vu les décors, ça m'avait donné envie de revoir les films. Et c'est seulement vers 17h que je daignais enfin sortir de ma chambre, bien décidée d'aller faire un tour au bar de l'hôtel, il y avait une petite soirée tranquille d'organisée, proposant même une soirée karaoké pour les plus courageux. J'adorais le karaoké, alors oui, j'y allais, motivée et bien décidée de m'amuser, peu importe si il y avait d'autres touristes, ici je me permettais d'être quelqu'un d'autre ou d'être moi-même en moins coincée.
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Cette première semaine avait été calme. C'était la première fois que je mettais les pieds en dehors de la France ou des States, et cela venait marquer -enfin- une période de vacances dans ma vie un peu trop bookée entre les révisions, l'hôpital, les cours, le sport... De quoi souffler, en fait.

Ce soir, je retrouvais les autres au bar de l'hôtel. Je ne manquais pas de remarquer le karaoké, mais m'en tenais loin. Pas question d'approcher un micro et partager mon manque de talent pour le chant à moins d'avoir déjà quelques verres dans le nez.

Une voix étrangement familière s'éleva dans la salle alors que je prenais ma première bière à la main. Celle d'une fille, qui se mettait à chanter, dans un léger accent mélodieux et semblable au mien. Je me retournai vers la scène, la toisai, curieux. Une vive lumière bleue révéla sa silhouette dans l'obscurité, son regard clair perdu dans la salle qu'elle devait à peine distinguer. Ma gorge se serra dans un doute intenable, alors que ses traits se superposaient à l'image d'un souvenir à peine flou. Une personne que je n'avais jamais vraiment cherché à oublier, dont le simple regard me faisait porter le poids d'une lourde culpabilité. C'était elle. C'était Chloé.

Comme une bête âme en peine de réponses, je m'aventurai plus près, passai doucement entre quelques personnes sans me soucier de qui je pourrais heurter. Il me fallait être sûr. Sûr de ne pas halluciner. Les dernières notes de la musique s'évanouirent avec la lumière aveuglante qui lui frappait le visage. La seconde d'après, nous nous faisions face.
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Finalement je n'avais pas eu besoin d'alcool pour me lancer sur la scène improvisée du bar de l'hôtel, pour moi c'était toujours un réel plaisir de chanter, puisque j'avais commencé ça à l'âge de 5 ans à peine. Les premières chansons que je connaissais par coeur, c'était les comptines pour enfant, les chansons d'Henri Dès et compagnie. Mais là, ce soir j'avais choisi une chanson française, un grand classique, Je ne regrette rien d'Edith Piaf, et c'est seulement à la fin de la chanson que quelques vieux touristes se mirent à applaudir. Mais pendant toute la chanson, mon regard s'était posé sur lui, sur celui qui m'avait brisé le coeur, en mille morceaux, et qui l'avait piétiné sans aucun mal...

Mes yeux me piquaient, je sentais que mon coeur venait de se serrer, j'avais l'impression d'avoir reçu un coup dans la poitrine et que ma respiration était saccadée. Quelques touristes redemandaient une chanson, là tout de suite je n'arrivais même plus à sortir deux mots, je prenais une grande respiration et parlais dans le micro. "Excusez moi, je repasserais plus tard, je suis vraiment, vraiment désolée."

Je descendais de la scène, me demandant si je rêvais, ou bien si c'était vraiment lui. Je me rapprochais de lui, un sourire faux aux lèvres, et au lieu de lui dire quoi que ce soit, c'était ma main qui venait lui mettre une gifle magistrale.
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Une gifle qui avait six longues années de retard. Je ne cherchai pas à l'éviter ; au moins avait-elle me mérite de me raccrocher à la réalité. Oui, c'était bien elle, l'on était littéralement à l'autre bout du monde, et pourtant, on se retrouvait.

Ma pinte s'était bien sûr à moitié renversée sous son coup, me laissant avec la peau poisseuse de la main à l'avant-bras, un air affreusement idiot plaqué sur le visage. Il s'en suivit un instant de lourd silence, durant lequel je reposai mon verre sur l'une des tables. Mon regard s'assombrit doucement. Je savais qu'elle m'en voulait, mais trouvais sa réaction complètement hors contexte.

"Bonjour, non ?" soufflai-je tout en ironie, plutôt que lui retourner sa gifle. Je ne suis pas violent, encore moins avec les femmes, mais l'idée m'effleura tout de même l'esprit. Tss. J'attrapai une serviette de papier pour m'essuyer les mains.

"Qu'est ce que tu fais ici ?" Je parlais français, sans vraiment soutenir son regard. Au moins, l'on ne nous comprendrait pas.
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Bon... je n'aurais peut-être pas dû le gifler, pas de suite en tout cas, et c'était complètement stupide de ma part, surtout que quelques touristes nous regardaient, chuchotant et même nous dévisageant. C'était compréhensible, et je me sentais bête, enfin plus conne que bête en fait.
Et je savais qu'il m'en voulait, surtout que son bonjour était ironique, je ne savais même pas si au final je devais rester auprès de lui, je n'avais de toute façon pas envie de lui dire quoi que ce soit. Notre histoire datait, six années étaient passées depuis, alors pourquoi n'avais-je pas réussi à l'oublier malgré tout ce temps qui était passé ? Et il osait me demander ce que je faisais ici, je pouvais soit lui mentir, soit lui dire que j'étais ici en Spring Break avec le reste des étudiants d'Harvard.

"Je pourrais te retourner la question...J'suis ici en vacances avec les autres étudiants d'Harvard...et... désolée pour la gifle, mais ça me démangeait depuis six années."
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Je serrai doucement les dents à sa remarque. J'lui en voulais, et pourtant, elle avait toutes les raisons de me frapper comme bon lui semblait. J'avais été con. Ou juste trop jeune. On était de toutes façons voués à l'échec à cette époque. Je n'avais fait qu'avancer notre date butoir.

Je passai mon avant-bras sur ma joue légèrement rouge. "Non, JE suis avec les autres étudiants d'Harvard." répliquais-je. Qu'est ce qu'elle me raconte celle-la ? J'espérais juste qu'elle soit en train d'essayer de me faire peur. Mais je lisais le sérieux de son regard, et ravalai ma fierté. Putain.

"T'aurais pas pû me dire que t'étudiais dans cette fac ?! Ca nous aurait évité une grosse déception à tous les deux !" lâchai-je dans un élan de colère. Ouais, en fait ça avait été une mauvaise idée de venir la voir. De venir tout court. Sincèrement, j'en venais même à regretter mon inscription à Harvard. Fallait que je retrouve mon calme, mon sang froid, pour faire de nouveau la part des choses.
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Je venais bien de m'excuser non ? Alors pourquoi il me gueulait dessus ce con ? Je serrais les poings, me retenant de lui en coller une autre, ou tout bêtement de lui coller carrément mon poing dans la figure.
"T'es pas sérieux là ?! Putain, moi ça fait six années que je suis à Harvard, alors celui qui devrait se barrer c'est bien toi ! Et non j'aurais pas pu te dire que j'étais ici, parce que figure toi qu'après t'avoir vu avec ma soi disant ma meilleure amie, j'aurais préféré mourir plutôt que de devoir te parler de nouveau !" Et voilà, il avait clairement réussi à gâcher ma soirée, tu parles d'une déception, devoir tomber sur lui et être obligée de lui parler, ça me donnait clairement des envies de suicide. Même si je n'y pensais pas. Mais peut-être que ça aurait été moins douloureux que de devoir l'affronter ici devant tant de gens.
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Ma joue me brûlait, j'venais de perdre la moitié de ma bière, et me voilà face à mon ex qui me détestait et qui n'était pas prête de lâcher l'affaire. Six ans bordel, y avait pas prescription pour cette connerie d'adolescent ?

"J'crois pas que la règle du premier arrivé, premier servi fonctionne pour les études, ma chère !" je la fusillai du regard. Tant pis si l'on nous entendait beugler en français, cela ne serait sans doute pas plus qu'un mélange de cris désordonné aux oreilles de nos chers collègues. Et dire qu'on avait eu l'habitude de se prendre dans les bras l'un de l'autre et se bécoter à longueur de journées. Argh.

"T'es pas plus mature qu'avant, j'te félicite. Pourtant, t'avais encore une bonne marge de progression ! T'es en train de me reprocher un truc qui date de six ans, sans même prendre la peine de me laisser me défendre, j'sais pas si tu réalises ! Tu veux jouer aux gamins ? On peut, je m'en fous !" Je levai les bras, le menton, regard pendu au plafond. Et sans lui laisser le temps de comprendre, je fis quelques pas de danse à l'arrachée, saccadés et pas vraiment synchros avec la musique, tel un zombie en manque de cervelle croisé avec un tétraplégique en devenir. Creepy, tout à fait madame. "C'est immature ça, hein ?!" que je lui lançais, comme si ma gestuelle chaotique était un argument de poids. "Et là, c'est immature aussi, n'est-ce pas ?!" Mes fesses rejoignirent le sol à l'instant même où je prononçai ces mots pour m'y rouler littéralement dans la flaque de bière déjà formée sur le parquet. Ouais... Léger pétage de câble. Je me redressai, l'air de rien, attrapant les épaules de la jeune fille pour mettre fin à cet épisode de folie furieuse qui pourtant se lisait encore au fond des mes yeux, et dans l'intonation de ma voix lorsque je lui gueulais "Grandis !"
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Il me parlait d'être mature et quand je le vis faire sa danse bizarre et sa crise à se rouler par terre, je ne comprenais pas trop ce qu'il lui prenait, soit il était drogué, soit c'était son truc à lui pour me faire peur... Mais en tout cas il me foutait la honte et lorsqu'il se redressa comme si de rien était, je sentais mes larmes arriver alors qu'il me disait de grandir... J'avais grandi, mais jamais je n'avais oublié tout le mal qu'il avait pu me faire, du coup ma main atterrissait de nouveau sur sa joue "Va te faire foutre Damian, va crever !" que je lui gueulais dessus, je n'avais plus rien à lui dire et préférais clairement me barrer d'ici plutôt que de devoir le voir péter encore un câble. Puis les autres autour de nous devaient penser qu'on était pas bien de se prendre la tête ici. Fallait que je boive.

J'arrivais au bar, laissant Damian derrière moi, comme s'il n'existait plus et me commandais à boire, même si je ne tenais pas l'alcool "Une vodka pure s'il vous plaît..."
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