POPPY ❈ fun and reconciliation

Le spring break, enfin, il était temps. J'vais pas mentir sur le fait que cela faisait déjà plusieurs semaines que j'attendais cet événement avec hâte, en se moment ma vie c'était pas le top alors oui j'avais clairement besoin de décompresser et de m'amuser un peu. Et puis là je me sentais carrément libre, je m'étais donnée une pause dans mon boulot pour ces vacances et ma fille était chez ma mère jusqu'à mon retour. Donc, oui liberté. J'avais passée ma journée à bronzer tout en passant du temps avec des amis pour finalement rentrer dans ma chambre d'hôtel afin de me préparer pour une fête organisé sur la plage. J'avais hâte ! Mais en même temps depuis que j'étais en Nouvelle-Zelande je passais mon temps à faire bronzette et faire la fête. J'étais donc arrivée à cette soirée habillée simplement d'un short et d'un haut de maillot rouge tout en aillant laissés mes longs cheveux détachés. J'avais alors passée une bonne partie de soirée à boire, danser et m'amuser. Et là faut dire que j'étais bien éméchée, alors que j'étais toujours entrain de m'amuser je finis par voir une petite brune au loin. Il s'agissait de Poppy, certes c'était pas vraiment l'entente en se moment mais avec notre dernière convo Skype j'étais certaine que les choses s'arrangeront. Je finis par m'approcher d'elle un grand sourire au lèvre venant placer mes mains sur ses yeux pour lui cacher la vue. Popypop, devine qui c'est ! Dis-je en riant amusée, my god vive l'alcool.

Le Spring Break. L’année dernière je l’avais passé avec Haytam et beaucoup de bons souvenirs me revenaient comme des mauvais. Je secouais négativement la tête, alors que je ne voulais pas y penser. Je voulais juste rire, m’amuser et sauter partout comme une demeurée qui a trop bu. Du coup, je m’étais rendue sur une fête à la plage, histoire de bien décompresser et de rire comme une malade. Autant vous dire que les verres d’alcool, descendait à une vitesse folle, en réalité je ne les avais même pas compter. Mais là, je riais, comme une demeurée, les bras grand ouvert, tournant sur moi-même, avant de tomber par terre et de m’aider d’un inconnu pour me redresser. J’étais vêtu d’un t-shirt simple blanc et d’un short en jean, pas de quoi être transcendait, mais j’aimais bien. C’était simple et c’était moi. J’avais envie d’oublier tous les malheurs que j’avais pu avoir dans la vie, j’en avais marre d’être dépressive, je voulais vivre et être heureuse, est-ce que c’était trop demandé ? Mais là, je sentais des mains se poser sur mes yeux, alors que j’esquissais un sourire béat et débile. Euh je ne sais pas. Un fantôme ? Oh non non. Un lama mutant ! J’éclatais de rire, autant vous dire que c’était l’alcool qui parlait à ma place.

Comment ça faisait du bien de faire constamment la fête, après tout j'ai toujours été une fêtarde et avec la vie que je mène c'est pas vraiment facile pour profiter mais maintenant que j'étais au spring break je m'étais dis que je ne devais avoir aucune limite et je ne devais surtout avoir aucun regret. J'étais donc comme tous les soirs entrain de faire la fête et j'avais déjà bien bu, la preuve je rigolais pour un rien dès que quelque chose se passait. Alors que je divaguais entre plusieurs amis je finis par apercevoir Poppy pour ensuite ne pas hésiter à venir lui cacher les yeux et lui faire la devinette de qui j'étais. C'était pas normal que j'fasse ça en sachant que c'était plus comme d'habitude en se moment mais l'alcool me faisait oublier ces mauvais souvenirs et au final c'était pas si mal. Un fantôme c'est plus classe, genre la dame blanche, elle est trop flippante ! Dis-je en riant amusée en venant finalement en face d'elle pour lui sauter dans les bras. J'AI TROP BU ET J'VEUX DES CÂLINS ! Dis-je en gigotant de partout en la serrant dans mes bras, ouais moi aussi j'avais mon grain de folie quand j'le voulais.

C’était genre carrément bizarre que je veuille me mettre la tête à l’envers. Bien que j’avais l’impression qu’un tas de choses difficiles étaient entrain de me tomber sur la tête, je détestais ça. Aucune nouvelle de Phoenix, il avait du partir, et je le détestais pour ça. Haytam, je l’avais revu avant d’arriver au Spring Break et pourtant, les choses étaient différentes et je détestais ce genre de situations. J’avais je sais pas combien de verres dans le nez, c’est limite si j’arrivais à tenir droit alors que je n’arrivais même pas à compter combien j’avais de doigts. Tristesse, quand on y pense, c’était plutôt comique en réalité. Pourquoi quelqu’un voudrait ressembler à la dame blanche ? J’explosais de rire, comme-ci on venait de me raconter une grosse blague, puis je me retournais d’un coup alors que Leevy me sauta dans les bras. En temps normal, j’aurais trouvé ça super chelou, d’autant plus que nous étions censé être « en froid », mais là j’en avais carrément rien à foutre. Je la pris dans mes bras, en explosant de rire, décidément, la situation devait être amusante. C’est parce que t’es en manque d’Amouuuuuur ? Voix débile, question débile, attitude débile, bonjour.

En se moment j'avais assez les nerfs contre l'alcool vu que qu'il y a encore quelques jours Royce était en mode alcoolique et il était juste insupportable comme ça donc ouais anti-alcool, c'est devenue mon truc. Sauf que depuis le spring break j'ai un peu oubliée mes convictions vu que faire la fête j'peux pas m'en empêcher surtout qu'à Cambridge j'en ai beaucoup moins l'occasion. Et donc ouais se soir j'me suis pas gênée sur la bouteille voilà pourquoi j'étais d'une humeur excellente mais d'une débilité tout aussi excellente haha. C'est pour ça que j'étais venue vers Poppy en mode yolo je m'en fou de nos embrouilles. Je me rendais pas vraiment compte de c'que je faisais mais tout ce que je savais c'est que ça me faisais un plaisir de malade de revoir ma meilleure amie qui n'avait pas l'air beaucoup plus sobre que moi. Pour ça faut être con, très con même. Dis-je d'un rire amusée, ouais je m'auto clash y'a pas de souuucis. J'avais ensuite sauter dans ses bras pour crier que j'avais trop bu et que je voulais des câlins, ouais ça part trop loin mais on s'en fou non ? Je riais alors de plus bel en entendant la réponse de blondie. Ouais, j'ai besoin d'amouuur, des câlins, des bisous, j'en veux tous les jouuurs. Non vous ne rêvez pas, j'étais bien entrain de chanter du Lorie.

Fallait avouer que pour ce Spring Break, j’avais carrément décidé de me lâcher, sans faire attention aux conséquences ou aux préjugés qui pourraient arriver par la suite. Du coup, une bouteille à la main, je me disais qu’il était temps de profiter un peu de la vie, de sourire mais surtout de rire pour tout et n’importe quoi. C’était une optique qui m’intéressait bien, et puis ça ne pouvait me faire que du bien, pas vrai ? Pire que con je dirais ! Je partais alors dans un grand fou-rire, posant mes yeux chocolat sur ma meilleure amie. Enfin « meilleure amie », c’était un grand mot, vu que j’avais l’impression qu’on ne s’était pas vues depuis des mains, et que nous étions devenues ce qui se rapprochait le plus « d’inconnus ». Je souriais amusé alors qu’elle me prenait dans ses bras, elle était tellement déchirée, dans le fond, c’était bien drôle. Aaaannn, mais regarde je te fais des câlins ! Je souriais grandement alors que je posais mes lèvres sur sa joue, pour un gros bisou, le genre qui déboite la mâchoire quoi. Puis j’éclatais de rire de nouveau, alors que je m’éloignais d’elle, et que je me mettais à courir en cercle, comme-ci tout était parfaitement normal.

Au final l'alcool c'était pas si mal que ça, y'a pas besoin d'une étude scientifique pour voir que ça rapproche les amitiés. Il suffisait simplement de me voir avec Poppy en se moment, cela faisait plus d'un an qu'il n'y avait pratiquement plus d'amitié entre nous et pourtant se soir grâce à l'alcool on redevenait comme avant. Ça va durer ? J'en ai aucune idée, tout c'que je sais c'est qu'il vaut mieux en profiter. Genre tu confirmes que j'suis conne ? On va se battre tu vas voir. Dis-je en mettant mes poings en avant comme si j'étais prête pour la bataille, mais en réalité j'faisais plus rire qu'autre chose vu que j'étais pas du tout sérieuse. Et puis ouais avec tout c'que j'avais bu et à ma tête de bourré j'avais plus trop crédibilité haha. J'étais ensuite venue lui faire un gros câlin, non pas un petit genre là y'avait tout mon amour et c'était genre trop beau quoi. Je souriais ensuite grandement quand elle vint me faire un gros bisou sur la joue, ouais elle venait de me défoncer la joue mais c'pas grave j'accepte. T'as trop de force toi en fait, t'as pas tentée le métier de Wonder Woman ? Dis-je en réfléchissant en mode je cherche la meilleure idée du monde, non je disais juste des conneries haha. Je finis ensuite par éclater de rire en la voyant courir en rond, WTF ? Je comprend pas. Mais comme j'suis pas dans un meilleur état qu'elle je courrais après elle en faisant aussi les cercles. ON EST DES INDIENNNS ! Dis-je en riant alors que je faisais les cris des indiens, on faisait peur à voir ça c'est sur.

Faire la fête, ça me faisait rire, en même temps quand j’étais bourrée en temps normal, je riais toujours un peu pour rien. Du coup, aujourd’hui j’avais décidé de bien profiter, histoire de me vider la cervelle, avant de prendre l’initiative de reprendre ma vie en main, et de rire de nouveau. J’ai jamais dis ça, pourquoi tu t’enflammes ? J’explosais de rire, alors que je lui embrassais durement la joue, en mode gros bisou douloureux quand on dirait au revoir à quelqu’un, ou quelque chose dans le genre. Et moi je trouvais ça drôle aussi, alors que j’éclatais de rire une nouvelle fois, totalement perchée dans un autre monde. Si j’y pense souvent, d’ailleurs j’me dis que c’est le métier de mes rêves, et que ça va être pour bientôt. Je riais d’avantage alors que je me mettais finalement à courir en rond, comme une totale demeurée. Bon sang, ce que je pouvais être débile quand j’avais bu, mais j’y pouvais rien, en réalité, je trouvais ça vraiment comique. Et là, y’a Leevy qui criait à qui voulait bien l’entendre, qu’on était des indiens. Et moi, pendant ce temps là, je tombais lamentablement sur le sol, avant de rire de nouveau, pour finalement me mettre sur le dos. C’était la gamelle de ma vie, mais je trouvais ça bien amusant, du coup je m’en fichais de si les gens se foutaient de ma gueule.