RHYS ☼ Si j'avais su, je ne serais pas venue.

Emily Mia Keys and Rhys Kyle Mason

Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; Toutes les femmes sont perfides, artificielles, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond ou les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fanges ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quant on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit: « J’ai souffert, je me suis trompé quelquefois mais j’ai aimé ».

Nue comme une larve, en ayant crié comme une sauterelle – je ne sais pas pourquoi j’ai utilisé le mot sauterelle, ne me demandez surtout pas – Rhys rentra dans la salle de bain et quand Emily vit sa présence, elle ne bougea pas, était nue devant lui et ne s’était même pas caché et ensuite elle eut un déclic, comme si ce moment n’était pas normal – concrètement il n’était pas normal, certainement elle essayait de se rassurer -. Donc ce fameux déclic, elle s’empara du premier linge qu’elle trouva près d’elle et devint toute rouge, comme une tomate. « Désolée d’avoir crié comme une fillette, je… » et elle éclata de rire, après tout cette situation était drôle non ? Elle se retrouvait nue devant lui après x années, puis c’était le Spring break, donc pourquoi se prendre la tête pour rien ? « Après tout Rhys, c’est pas comme si tu m’avais jamais vu nue, bon je termine ma douche et j’arrive et je ne t’en veux pas de m’avoir vue dans ma tenue d’Eve » elle s’approcha de Rhys et le fit sortir de la pièce, ferma la porte de la salle de bain et retourne sous la douche pour conclure sa douche. Une fois terminée, elle prit simplement un linge qu’elle mit autour d’elle, les cheveux mouillés avec son odeur de vanille, elle retourna près de Mr Mason. « Ca va toujours ? Désolée pour tout à l’heure, ma main a heurté le robinet d’eau chaude… » elle eut un visage de fille timide d’un seul coup, elle se sentait mal à l’aise de ce qu’il s’était passé. Après tout c’était un peu la honte, puis elle se retourna pour aller vers le minibar « Tu veux boire quelque chose ? Il y a tout ce que tu veux ici, sinon tu peux appeler le service de chambre si tu as faim, enfin tu dois connaître… » en baissant la tête puis elle alla dans sa chambre simplement pour se vêtir, car être dans une tenue pareille n’était pas forcément adéquat, elle enfila des sous-vêtements noirs, un short en jean avec un débardeur noir et reste pied nue vu qu’elle était à l’intérieur et il faisait tellement bon… Elle se maquilla légèrement, juste une crème teinté et du mascara. Quand il faisait un temps pareil, elle n’aimait pas se maquiller, l’été elle laissait sa peau respirer pleinement, éviter tous ce qui était chimique était le mieux. Elle retourna vers Rhys puis se mit en tailleur sur le canapé. « Bon en fait je vais commander un truc, je meurs de faim et on pourra discuter calmement… » Emily avait une voix assez douce en prononçant ces mots, elle prit le téléphone. « Bonjour, chambre 1807, j’aimerais deux fois le menu du jour s’il vous plaît. […] Comme boissons ? hum, de l’eau puis du vin fera l’affaire, […] le dessert on verra bien pour le moment je ne sais pas, […] d’accord merci beaucoup. » puis elle regarda Rhys : « Je sais que j’ai pas demandé ton avis, au pire ne mange pas, mais vu l’heure qu’il est tu dois certainement avoir un petit creux comme moi, je me trompe ? » Emily était près de lui, mais se sentait si loin… Elle aurait aimé pouvoir lui prendre la main, comme avant, mais elle n’y arrivait pas, elle n’osait pas franchir ce pas, après tout c’est lui qui l’avait abandonné, donc pourquoi reviendrait-elle à la charge ?

crackle bones

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J'étais sous le choque. Trop d’événement c'était passé en même temps et je me retrouvais un peu paumé dans ce foutoir. La jeune femme quant à elle, se mettait à rire tout simplement alors que pour ma part mes nerfs crispés n'arrivaient pas à se détendre. Je ne trouvais pas ça normal, non loin de là. Et je n'arrivais pas à oublier ce que je lui avais fait endurer. C'était comme un rappel à l'ordre sa venue, un simple supplice à mes yeux. Me retrouvant derrière la porte, je soupirai en grimaçant. J'étais pas prêt à tirer un trait sur ce passé. J'ai bien trop enduré les critiques ainsi que ma propre culpabilité que je traînais depuis sept ou huit ans et que je n'arrivais pas à m'enlever. « Ouais je sais mais c'est.. bizarre ? » Dis-je en fronçant les sourcils tandis que j'avançais vers le lit en plein milieu de la pièce pour m'y asseoir tout simplement. Je ne me sentais pas à l'aise. J'avais besoin de temps, de beaucoup de temps avant de passé au dessus. Avoir été con, ça ne s'oublie pas si facilement. Une fois sa douche fini la jeune femme sortit de sa douche avec une simple serviette autour d'elle, s'excusant alors de sa maladresse. J'hôchais alors la tête en lui assurant que ça n'avait rien de bien grave. Mise à part que mon coeur à loupé un battement, je me portais plutôt bien, physiquement seulement. Semblant totalement à l'aise la jeune femme s'asseyait alors sur le canapé en commandant à mangé, commandant pour moi. A vrai dire, j'avais l'appétit coupé, mais par courtoisie, j'acceptais de manger avec elle. Peut être qu'à parler, j'allais m'y faire ? J’espérai vraiment. « Non c'est bon, je vais prendre comme toi, merci. » Dis-je poliment en l'a regardant vêtue à présent de noir. Son visage, rien que le voir, j'avais une drôle de sensation. Indescriptible. Mais je l'a sentais très bien. Mon coeur quant à lui tambourinait la chamade en pensant que tout ça est une simple et pur blague. « Et.. tu fais quoi dans la vie ? » Demandais-je en engageant la conversation, cherchant alors à changer de discussion. Un sujet qui serait neutre, et sans prise de bec si possible.

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Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; Toutes les femmes sont perfides, artificielles, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond ou les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fanges ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quant on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit: « J’ai souffert, je me suis trompé quelquefois mais j’ai aimé ».

Et si je vous donnais enfin la raison du comportement à Emily ? Vous pensez sincèrement qu’elle aurait réagi de cette manière, comme si de rien n’était, comme si le fait de revoir Rhys après tant de temps était NORMAL ?! L’air de rien elle paniquait intérieurement, elle avait tellement peur de ce moment qu’elle vivait, elle appréhendait le futur de cet instant en se demandant ce qui allait bien pouvoir se passer. Elle tentait de rester naturelle avec lui, mais elle commettait tellement de gestes maladroits, tellement de choses qui aurait pu vous faire tilt et vous dire et bien non elle joue la comédie, elle doit être tellement nerveuse. Elle n’était pas QUE nerveuse, elle angoissait, le cœur qui battait tellement vite, elle perdait ses moyens quand elle le regardait et quand il parlait. Tout ceci n’était que comédie le fait qu’elle soit si à l’aise, ce n’était pas possible autrement, elle aurait fui loin sinon, mais elle voulait assumer ses responsabilités en l’affrontant et en restant près de lui. Après tout Rhys lui avait fait du tort et elle avait fui non ? Elle ne comptait pas commettre deux fois la même erreur. Emily lui sourit quand celui-ci rétorqua que c’était bizarre de la voir de nouveau nue, oui ce n’était pas faux mais que voulez-vous qu’elle lui réponde, l’air de dire que de toute façon cette situation était vraiment normale, alors qu’elle ne l’était pas du tout ? Elle avait tenté de le détendre mais elle voyait bien qu’elle n’avait pas réussi. Après avoir fait la commande de plats, elle s’était donc assise près de lui et celui-ci lui demanda : « Et.. tu fais quoi dans la vie ? » Ce qu’elle faisait dans la vie ? Elle pleurait chaque soirs en pensant à lui, elle se tailladait les veines, elle avait fait une boulimie et une anorexie. Non ce n’est pas vrai, j’ai essayé de dire quelque chose juste pour écrire une ligne stupide, mais en toute sincérité, Emily baissa légèrement la tête, comme si elle réfléchissait, en fait elle réfléchissait surtout à la façon dont elle allait lui répondre, ça n’avait pas l’air compliqué vu d’ici mais c’était tellement dur de sortir les bons mots en ce moment… : « Des études de droits et aussi de français… » et elle le regarda quelques secondes puis tortillaient ses mains, timidement elle demanda : « Et toi, tu fais quoi ? T’es accompagné ou ? » Oui notre petite australienne était curieuse de savoir si le jeune homme avait une femme dans sa vie, elle aurait aimé savoir ça, après tout pourquoi pas ? Mais elle se demandait comment elle allait réagir si il avait quelqu’un…

La porte sonna, Emily se leva et ouvrit la porte, room-service, avait apporté des petites olives avec des cocktails – Vodka, Martini – elle remercia le serveur et posa le plateau sur la petite table qui se trouvait devant eux, elle prit son verre et commença à boire, on dit qu’il faut boire pour s’amuser, mais elle, elle buvait surtout pour oublier.

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J'essayais de me détendre, après tout je ne devais pas être le seul de nous deux à chercher un moyen d'être à l'aise. Je devais passer au dessus, après tout, je voyais bien qu'elle m'offrait une sorte de deuxième chance afin de me racheter et surtout de continuer à se voir sans pour autant s'insulter ou se morfondre sur cet événement passé. Assit sur le canapé, je l'as regardais ne pouvant lui mentir, ni fuir. Autant être honnête. De droit et de français ? C'est cool. J'ai toujours rêvé de parler une langue étrangère. Tu veux faire quoi après Harvard ? Demandais-je alors en n'ayant plus de souvenir quand j'étais jeune et puis son voeux aurait très bien pu changer après tout. Je voulais être pilote quand j'étais petit et finalement je vais devenir vétérinaire, comme quoi, rien n'est sûr. Sa question me surprenais, non pas celle portant sur mes études mais si j'étais en couple ou non. Je ne l'avais plus vraiment été depuis cet incident, je ne voulais pas me permettre d'être heureux avec quelqu'un depuis mon acte stupide. J'étais devenu libertin et accro au SM. Ce sont mes traces à moi de ce que j'avais bien pu lui faire. Je suis étudiants en Médecine vétérinaire et en mathématiques appliquées. Répondis-je fièrement en étant de plus un élève plutôt assidu et j'avais le don pour réussir dans mes études. Et non, je ne suis pas accompagnée. Répondis-je de manière neutre en posant mon regard sur mes doigts qui c'étaient emmêlé entre eux. Et toi ? Je redressais la tête dans sa direction quand on toqua à la porte, apportant notre dîner. Je prenais alors mon verre à mon tour en buvant une grande gorgée.

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Emily Mia Keys and Rhys Kyle Mason

Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; Toutes les femmes sont perfides, artificielles, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond ou les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fanges ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quant on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit: « J’ai souffert, je me suis trompé quelquefois mais j’ai aimé ».

Dans ce si grand malaise, elle tentait sincèrement à se relaxer et se détendre, c’était difficile mais au vue de l’alcool qui se trouvait dans sa main, peut-être qu’elle arrivera un peu à se lâcher, être un peu plus ‘’relax’’ parce qu’actuellement elle était aussi tendue qu’une corde qui allait craquer d’une seconde à l’autre. Aussitôt qu’elle avait fini son verre, elle en reprit un autre, elle ne voulait pas avoir les mains vides – ce n’était pas du tout son genre de boire tant que ça mais dans cette situation elle ne pensait qu’à boire et encore boire… - puis Rhys lui demanda ce qu’elle comptait faire après Harvard… Après Harvard ce qu’elle allait faire ? Elle-même ne savait pas, elle avait déjà 24 ans, elle n’avait personne dans sa vie, personne sur qui elle pouvait compter et avoir éventuellement une famille, elle qui espérait se marier jeune et avoir des enfants jeunes c’était un peu... Comment dirais-je, raté ? Elle soupira : « Je n’en sais rien, je verrais où le vent me mène, je ne sais pas si je vais rester ici ou retourner en Australie ou vivre carrément ailleurs, et toi ? » En lui demandant ça, elle avait presque espoir qu’il lui réponde qu’il viendrait avec elle où elle voudra, mais elle savait pertinemment que ce n’était que des désirs enfouis au plus profond d’elle, raviver un amour – ou faux amour – entre deux personnes étaient compliqués. Un jour m’a-t-on dit qu’on pouvait difficilement passer de l’amour à l’amitié et vice-versa mais qu’advenait-il des relations ‘’fausses’’ ? Parfois Emily se posait des questions bizarres, un peu trop même. Puis finalement le jeune homme lui dit qu’il faisait des études en médecine vétérinaire et mathématiques. Ô diantre les maths, comment pouvait-il aimer ça ? « Les maths, horriblement terrible cette matière, comme tu peux aimer ça ? T’es devenu fou ? Enfin même si avant tu devais toujours m’expliquer les cours et j’en passe, enfin bref… » À leur époque, Rhys devait toujours expliquer à Emily les maths, elle était tellement nulle ! Mais vraiment un déchet monumental dans cette matière, elle ne comprenait pas grand-chose et en fait concrètement ça ne l’a jamais vraiment intéressée. Vint le moment où il répondit qu’il était seul… Seul lui ? Vraiment ? Elle avait de la peine à y croire, et Rhys lui demanda à son tour si elle avait quelqu’un… Comment aurait-elle pu y arriver, elle qui ne cessait de penser à lui, qui espérait chaque fois qu’il reviendrait avec des excuses et qu’il lui prouverait que c’était quelqu’un de bien malgré cette foutue sextape ? « Oh tu sais après toi, j’ai… J’ai jamais pu me remettre avec quelqu’un, ça me terrifiait… » Emily baissa la tête, elle se sentait idiote, vraiment idiote de lui avoir dit une chose pareille, maintenant il va penser qu’elle était complètement obsédée à propos de lui alors que ce n’était pas ça, elle ne voulait plus souffrir et puis elle avait tellement aimé Rhys qu’elle n’avait jamais réussi à l’oublier, malheureusement ou heureusement ? Elle soupira une nouvelle fois, bu une gorgée et se laissa aller en arrière, pleins de souvenirs étaient en tête, elle ne savait même plus quoi faire, elle se demandait aussi ce qu’il faisait ici, pourquoi elle l’avait invité dans sa chambre… « Je suis désolée de t’avoir fait venir ici, venir avec une tarée hystérique qui faisait partie de ton passé, je me sens tellement conne. » Elle sentait les larmes montés, pourquoi elle réagissait comme ça ? L’abus d’alcool est dangereux pour la santé mais aussi pour le moral, ses sentiments étaient tous emmêlés, un coup elle voulait le prendre dans ses bras, un coup le faire sortir d’ici. Puis elle le regarda droit dans les yeux, sans aucune émotion et elle détourna le regard. « Je n’ai même plus faim. » Elle s’était refroidie sans raison, elle s’était refermée sur elle, pourquoi ? Dieu seul le savait.

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Je ne sais pas pourquoi je lui avais demandé si elle avait quelqu'un, c'était gonflé de ma part, non ? Je me demandais si quelqu'un avait réussis à lui donner goût à l'amour et à toutes ses choses que je lui avais lâchement enlevé. Je regrettais tellement d'avoir été stupide, et je ne cesserait de le dire, de le répéter. Le regard porté sur ce que j'avais dans mon verre, j'étais presque désespéré d'être ce que j'étais parfois. Pourtant cette connerie m'avait forgé mon caractère si doux et agréable, mais je ne pouvais pas être fier de moi-même. On ne le peux quand on est un monstre capable de faire ce genre de chose. Je crois que j'étais pas encore prêt à faire face au pardon et laisser le poids de la culpabilité s'envoler. Non, ce n'était pas encore le moment. Tu aimes voyager ? Et bien à la fin de mes études je retourne en Australie et m'installe à mon propre compte en tant que vétérinaire pour animaux de compagnie. J'avais déjà tracé ma vie, et seul, sans que mes parents puissent faire une quelconque remarque. Remarque quand on surprend sa mère en plein adultère et qu'on veut que je ferme ma gueule, on n'ose pas rentrer dans la discorde au cas où. Tandis que mon père est un idéaliste et préférait me laisser faire ce que j'avais toujours voulu faire. Il savait que les animaux m'avaient toujours aidé à remonter la pente. A moi de les aider à présent, c'est ainsi qu'était ma vision et je ne comptais pas la changer. J'étais plutôt têtu comme garçon et avec des objectifs déjà bien fixé. C'est pas facile les mathématiques je dois bien l'avouer mais je ne compte pas faire professeur en la matière donc, c'est pas si dérangeant. Et oui, c'était le bon vieux temps.. J'avais toujours eu des facilités dans les études, pour apprendre et emmagasiné assez rapidement, encore un reste de mon enfance que je passais seul à l'époque. Et il était vrai que j'avais réussis à attirer Emily en lui apprenant quelques trucs sur cette matière. C'est seulement après que les choses avaient bougé, mais ça m'avait aidé pas mal à l'a draguer. Oh, je vois.. Je ne savais pas vraiment si elle cherchait à m'enfoncer mais sur le coup je venais de recevoir un pic à glace dans le corps. A cause de moi, elle n'avait pas pu trouver quelqu'un d'autre. Et je ne pouvais rien réparer de ma connerie. Non, non Emily, c'est pas ça. Dit pas ça, tu fais partie de mon passé forcément mais on peut renouer contact ? Et arrête tu n'es pas conne.. Répondis-je en l'a voyant peu à peu se mettre à pleurer. Mon dieu je déteste les nanas qui pleurent, je sais pas gérer et ça m'angoisse. L'une des raisons pour laquelle j'avais fini par m'éloigner d'elle c'était pour ne pas a avoir face à sa tristesse. On croit que loin de l'Australie on peut tout échappé mais c'est faux, la preuve. Qu'est-ce qui va pas ? Tentais-je en ne me permettant pas de l'a prendre dans mes bras ou ce genre de chose.

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Emily Mia Keys and Rhys Kyle Mason

Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; Toutes les femmes sont perfides, artificielles, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond ou les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fanges ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quant on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit: « J’ai souffert, je me suis trompé quelquefois mais j’ai aimé ».

Rhys faisait en sorte de faire la discussion avec la petite Australienne, mais elle, elle répondait avec beaucoup de peine, vous pensiez que c’était une situation simple à gérer ? Elle se donnait tant bien que mal pour ne pas hurler et ne pas s’enfuir et prendre le premier avion pour l’Himalaya. Et à ce moment le bel homme lui avait demandé si elle aimait voyager. Oui elle aimait, elle aimait être ailleurs et surtout dans un endroit où nulle de la connaissait. Personne ne savait qui elle était, personne ne savait ce qu’elle avait fait par le passé et surtout personne ne pouvait la juger : « Oui j’aime bien voyager, j’aimerais faire le tour du monde un jour ou quelque chose comme ça… » Puis il avait dit qu’il retournerait en Australie après ses études… Emy aimerait bien faire la même chose, mais elle ne savait pas si elle avait la force de retourner dans la ville de Newcastle, la ville qui la fait grandir mais également anéantir de tous les côtés, tellement c’était dur que rien d’entendre ou d’y penser au nom elle en frissonnait. Puis vint le sujet des mathématiques, Emily n’était pas du tout fan de cette matière, elle ne comprenait pas d’ailleurs comment elle avait pu avoir la moyenne à cette matière – bon elle avait eu de la chance Rhys l’avait énormément aidé pour tout, d’un côté sa réussite était le fruit du travail acharné de Rhys – mais voilà, par moment elle se disait que si elle avait compris les mathématiques toute seule, elle ne serait jamais allée demander à Mason de l’aider, du coup tout ce qui avait suivi n’aurait jamais eu lieu. Mais bon avec des ‘’si’’ on pourrait refaire le monde. Et le sujet sensible, elle commençait à devenir hystérique pour rien et pourtant Rhys tentait de la rassurer en disant qu’elle n’était pas conne, et qu’il voulait renouer contact avec elle, elle ne savait pas quoi dire elle se contentait de pleurer comme une idiote et de se comporter comme une enfant, elle se mordait la lèvre pour essayer de se calmer, mais rien n’y faisait ses larmes roulaient sur la joue, une à une, et son petit nez commençait à devenir rouge, et merde ! Il fallait qu’elle se reprenne, il fallait absolument qu’elle se calme, Rhys lui demanda ce qui n’allait pas, ce qui n’allait pas ?! Ca n’allait pas car, elle était avec lui dans SA chambre, elle avait toujours voulu l’éviter et surtout elle était venue ici pour être certaine de ne jamais le croiser et boum il tombe devant elle comme un ange tombé du ciel alors qu’elle n’avait rien demandé du tout ! Elle respira calmement : « Ca va aller, c’est promis, je vais arrêter de faire mes crises d’angoisse pour rien, c’est des crises quand je pense trop et pis voilà, t’en fait pas pour moi. » Elle lui sourit en séchant une de ses larmes qui tentaient de couler. Elle se devait d’être une femme forte, elle se devait de sourire quoi qu’il arrivait, les larmes elle ne devait plus jamais les montrer face à quelqu’un, surtout pas face à Rhys, celui qui l’avait tant brisé : « Bon j’ai dit que j’avais pas faim mais en réalité j’ai faim, tu veux qu’on regarde un film ou tu préfères papoter ? » Lunatique bonjour, ça pouvait presque être effrayant quand on ne la connaissait pas, de changer de facette d’une minute à l’autre mais là elle avait remis son masque de guerrière, son masque qui ne laissait aucune émotion traverser, elle avait montré son vraie visage à Rhys car son mal-être s’était tellement accumulé en elle qu’il fallait que ça sorte, devant la bonne personne. On m’a dit un jour que l’on a beau parler sans cesse d’une chose, tant que l’on ne le fait pas devant la bonne personne, cette tristesse ne s’en ira jamais. Elle avait pu évacuer ça devant la bonne personne, elle se sentait un peu mieux, bien entendu, mais la question était pour combien de temps ?

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