Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityFlashback ▬ “If you hear a voice within you say you cannot paint...
-50%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
54.99 € 109.99 €
Voir le deal


Flashback ▬ “If you hear a voice within you say you cannot paint...

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
" If you hear a voice within you say you cannot paint...
Leopold & Chuck

then by all means paint and that voice will be silenced.” - Vincent VanGogh ✻✻✻ Il faisait beau à Boston ce jour-là, Pour une fois il avait cessé de neiger et les routes commencé à fondre, le soleil était au rendez-vous et cela faisait du bien. Boston ce situe environ à 30 minutes de Cambridge, il est accessible en bus ce qu’on appelle des navettes. Je n’étais jamais friand de ce genre de transport. Au volant de ma voiture une coupé cabriolet. Arrivé dans le centre-ville je suis allé directement vers la Galerie que je tiens sur le centre-ville. Il était 14 heures, j’ai passé deux bonnes heures en réunion avec mon équipe administrative de ma société de restauration d’œuvre d’art. J’avais trois employés qui parcouraient le monde à la recherche d’artiste qui serait susceptible de plaire à notre clientèle Américaine. Tandis que mon employé qui gère le secteur de l’Europe de l’Est me parle d’un artiste Allemand qui semblerait avoir la touche de Monet dans un style Bosch. Je demande à le voir pour le croire. Mais j’étais beaucoup trop intrigué par une broche du MFA, Le Musée des beaux-arts de Boston. Quand j’ai ouvert ma galerie il y a 7 ans, j’ai été très bien accepté par le musée des beaux-arts… Les Beaux-arts de Boston est l’une des meilleures écoles d’Art de tous les états unis. J’y fais souvent des conférences et j’y donne parfois des cours pour les élèves qui souhaitent apprendre la culture dans divers pays Européen. Vu ce qu’il se passe avec Solveig en ce moment. Je me suis dit qu’il serait bon de me profiter de ce petit voyage à Boston pour retourner voir la Galerie du musée qui comporte de magnifique tableau.

Il est 17 heures, je venais de quitter mon appartement de Boston que j’ai acheté après mon premier achat d’une toile de Jackson Pollock en 2008. Après avoir profité de ma contrebasse, j’ai quitté mon quartier pour rejoindre le musée, me garant alors sur le parking j’arrivai dans le musée. Mettant mes écouteurs pour éviter d’être distrait, j’écoutai un morceau de Kagamine Rin – Kokoro, Cette musique était calme et je la trouvais merveilleuse, le piano était simple sans trop de puissance. Une légère mélodie… J’ai appris à la joué au violon il y a quelques années. Elle était plutôt agréable, j’ai toujours voulu trouver un partenaire musicale avec qui jouais des morceaux de ce style. Cela dit je marchais tranquillement dans les allées, les connaissant par cœur… Habiller d’une tenue plutôt sobre, un jeans accompagné d’un pull noir fin en Cashmere. Je positionnai bien les écouteurs dans les orifices et je me guidai vers les escaliers qui menaient à l’étage où se trouvait la galerie. Une fois arrivé en haut je pouvais admirer les tableaux… Je me suis poser sur un banc devant le tableau de Pierre Auguste Renoir « Danse à Bougival » J’aimais ce tableau, l’expression de la femme cette coté anonyme de l’homme ou son visage est à demi masqué par son chapeau. Je suis resté à l’admirer pendant une heure. Mais le Musée aller fermer, une annonce faisait part dans le musée et je me suis lever prenant la direction de l’ascenseur. Une fois ouvert j’y entre laissant alors un jeune homme rentrer aussi je me posai contre le fond de la cage et les portes se referme… Le musée contenait deux étages et nous étions au deuxième. L’ascenseur semblait vieux et en mauvais état, la lumière trembloter tel un épileptique et quelques soubresaut me surprenait lors de la descente jusqu’à un énorme soubresaut qui me fit perdre l’équilibre, la lumière s’éteignait quelques secondes avant se rallumer et un énorme bouton rouge s’alluma sur le panneau de commande. Je retirai mes écouteurs hallucinant alors en entendant le son d’une sirène sortant de la cabine surement pour prévenir l’incident dans la cabine. Je tirai sur le col de mon pull ayant eu tout de même ce qu’on appelle une sueur froide. Je m’approchai de la commande remarquant le jeune homme avec moi : « Ca va aller mon garçon ? » lui demandais-je alors que j’appuyais sur le bouton tentant de rentrer en communication avec le centre de dépannage.



✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
SALUT
28 Février 2015, Musée d'art de Boston


La conférence sur Miles Davis terminée, Leopold se dirigea rapidement vert l’ascenseur pour descendre. Ce ne fut pas par arrogance que le pianiste ne se mélangea pas à la foule descendant les escaliers, mais simplement que l’idée de se retrouver au milieu d’un troupeau d’humains pressé lui apparut vite désagréable. Les mouvements de foules étaient toujours imprévisibles et ce fait ne changerait jamais. Aussi, malgré la présence d’un autre individu non loin de l’appareil, le choix du pianiste fut bien vite décidé et il pénétra dans l’ascenseur. Son attention fut d'ailleurs rapidement omnibulé par la source de lumière scintillante. Leo' se mit donc à énumérer intérieurement le nombre précis de fois ou les néons clignotaient. C’était aussi le genre de chose qu’il appréciait regarder visuellement parlant.

Les premiers soubresauts le surprirent un peu, le dernier plus puissant que les autres l’obligea à se tenir à la barre non loin de lui afin de ne pas finir par s’étaler maladroitement par terre. Les lumières s’éteignirent alors et une puissante alarme résonna dans tout l’appareil. Réagissant aussitôt à la torture auditive, Leopold bloqua une partie de son audition à l’aide de ses mains, plaquées sur chacune de ses oreilles et lorsque les néons se rallumèrent, il était le cul par terre, assit dans un coin de l’ascenseur. Ben ouais, il avait fini par glisser, sans se faire mal certes, mais avait glissé quand même.

"Ca va aller mon garçon ?"

L’inconnu avait parlé, Leo déglutit, nerveux de se retrouver bloqué dans un périmètre si petit avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas.
« Oui…Oui ça va. » Ses yeux parcoururent les murs de la cabine sans jamais se plonger dans ceux de son interlocuteur. Légèrement déboussolé, il se releva, passa une main sur son visage, mais demeura tout de même très calme au vu de ce qu’il se passait. C’était bien la première fois que le jeune homme se retrouvait dans une pareille situation, mais il connaissait la procédure logique à adopter et son acolyte (si on peut appeler ça comme ça), était déjà en train de contacter le service « dépannage » . Ce qui le tracassa plus en revanche fut de savoir le pourquoi du comment cet appareil s’était retrouvé bloqué ainsi. Ça obséda son esprit analytique au point même qu’il se visualisait déjà le mécanisme de l’ascenseur, trifouillant ici et là à la recherche de ce qui ne fonctionnait pas. Un autre problème prit néanmoins le dessus sur les interrogations techniques du garçon.

Le facteur « social » encore et toujours. À croire que ce dernier ne le lâcherait jamais.

Dos à l’individu, il fit face au miroir dans lequel leurs deux silhouettes se reflétaient. De part ses multiples observations, le pianiste avait créé ses propres règles, son script à suivre dans les situations sociales courantes, mais qu’en était-il du cas présent ? Il était encore secoué par ce qui s'était produit en présence de Gary quatre jours plus tôt alors autant dire qu'il se passerait bien d'une nouvelle crise de nerf.

Pianotant sur sa cuisse du bout des doigts, Leopold se posa une et mille question sur l’attitude à adopter face à l’homme. Ce n’était pas aussi simple que de résoudre une équation et Dieu sait qu'il manquait cruellement d'imagination quand il était question d'anticiper quelque chose d'aussi complexe qu'une conversation à deux. Au final, l'étudiant ne su quelle réaction avoir vis à vis de l’autre dont il ne connaissait même pas le nom.

Ses yeux fixant à nouveau la seule source de lumière présente, un léger sourire, presqu'imperceptible apparu sur son visage. « Elles ne clignotent plus. Les lampes je veux dire, elles se sont arrêtées de clignoter. » Il était comme ça, un peu candide par moment. Enfin, ce sourire s’effaça rapidement lorsque son regard croisa celui de l'individu. Là, il stoppa son regard sur les lèvres du plus vieux. C’est ce que le garçon essayait de faire le plus souvent pour décrypter un peu mieux l’autre et c’est ce qu’il fit donc à présent pour se donner toute les chances de réussir à interagir correctement avec l'inconnu.
(Invité)