tell me it's not real ► marasia

Un rayon de soleil caresse ton visage, te forçant ainsi à ouvrir les yeux, difficilement voir même péniblement vu le mal de crâne qui martèle ton cerveau. La lumière n'aide en rien. Tu clignes des yeux, ta vue est trouble quelques secondes avant de se stabiliser. Tu réalises que les lieux te sont inconnus, enfin c'est une chambre d'hôtel mais pas la tienne. Ce lien n'est pas le tien. Pourquoi t'es là ? Dans ce lit. T'en sais fichtrement rien. Sentant le drap caressait ta peau, tu te rend également compte que tu es nue. Pourquoi t'as une putain de migraine ? Tu ne sais pas non plus. Ton coeur s'emballe. Les trous de mémoire t'aimes pas ça, c'est mauvais signe pour toi. Dépassée par ce qu'il se passe, par ce que tu ne comprends ou plutôt ce que tu ne veux pas imaginer, tu te retournes, tombant sur Marc endormi. Non mais c'est quoi ce délire. Non sans peine, tu le secoues pour le réveiller." Marc, putain, réveilles toi. " Ta gorge est elle aussi en feu. C'est un cauchemar. Y'a pas d'autres explications possibles.

Je ne m'attendais pas à un réveil aussi brutal, je sentais qu'on me secouait, je pensais rêver mais non, 'j'ouvrais les yeux et je me sentais toujours secouer, en me retournant je fus très surpris de voir Asia dans mon lit, le pire nu et je levais les draps un instant pour m’apercevoir que moi aussi je l'étais. Ne me dis pas qu'on a fait ce que je crois ? lui demandais-je me frottant le visage pour essayer de me dire qu'elle n'est pas là, qu'on a pas couchés ensemble, putain mais elle est comme ma sœur, je l'aime tellement que je me suis jamais permis de coucher avec bien qu'elle soit attirante, et là il fallait croire, du moins d'après ce que je constatais on l'avais fait quoi, j'étais sur de rien mais c'était la première hypothèse qui me venait à l'idée.

Ton corps tremblait de toute part. Jamais, tu ne t'étais senti aussi mal pas même durant les prises d'otages en janvier dernier car ce jour-là tu n'avais pas été touché mais aujourd'hui ça semblait être le cas. Tout portait à croire que tu n'avais pas passer une soirée normale. Tu n'avais pas le droit, et surtout aucunes raisons de replonger et jouer avec le feu. T'espérais que Marc avait une explication, une réponse à tout cela. Peut être que tu avais simplement chuté et que tu souffrais d'une légère amnésie mais ça n'expliquerait pas pourquoi tu étais nue dans ce qui devait être son lit." Ne me dis pas qu'on a fait ce que je crois ? " Et merde, t'attendais pas ça comme réponse. Vous pouviez pas avoir oublié tous les deux, c'est impossible." Je sais pas, putain, je sais pas. Je comptais sur toi pour me dire ce que je fous là et surtout ce que j'ai fais. " Tu ramènes le drap sur ta poitrine. C'est la première fois que tu te sens aussi honteuse d'être dans le lit d'un homme, sauf que ce n'était pas n'importe quel homme, c'était Marc. En soit c'est peut être mieux si vous ne vous souveniez pas de ce qu'il s'était passé mais ça n'empêchait pas que tu étais effrayée par toi même.

J'avais vraiment du mal à y croire, je ne voulais pas avoir cette image dans ma tête, en parlant dans ça j'avais un mal de crâne pas possible, j'ai du trop boire hier parce que je ne me souviens de rien. Asia est à côté de moi, nue se cachant le corps avec les draps, je remarquais aussi que j'étais nu, je ne voulais pas croire que je l'avais fais avec Asia, je pouvais pas me permettre une telle connerie avec elle, n'importe qu'elle femme mais pas Asia, non pas elle, la pauvre tremble, je e sens alors que je ne la touche même pas, elle est effrayée, je ne comprend rien non plus, j'essaye de me rappeler mais c'est le noir total, je lui demande si on l'a fait et d'une petit vois tremblotante et anxieuse, elle vient me répondre qu'elle en savait rien Je me souviens de rien du tout, c'est le trou noir à l'intérieur. je me frottais le visage pour essayer de me réveille,r oui parce que j'espérais tellement me réveiller là, penser que ce n'est qu'un mauvais rêve mais non. je me redresse légèrement pour voir l'état de la chambre et je vois nos fringues éparpillés un peu partout Putain je peux pas croire qu'on à pu le faire, pas nous quoi. je me rallongeais, enfonçant ma tête dans l'oreiller, pas Asia, elle comptait comme ma propre sœur.

Tu ne pouvais concevoir et encore pire imaginer ce qui avait pu se passer cette nuit mais les indices parlaient d'eux même. Non tu n'es pas honteuse de te retrouver nue dans le lit d'un homme, ce n'est pas comme si tu étais la fille la plus chaste qui soit sur Terre, loin de là même. Sauf que t'offrir à Marc, c'était autre chose, c'était pour toi la limite que vous n'auriez jamais franchi si vous aviez été sobre et tout laisser penser que vous ne l'étiez pas, toi y compris. Ton rythme cardiaque s'affolait. Tu ne pouvais avoir brisé ta promesse et pourtant il n'a que ça qui permettait de solutionner le fait que tu aies oublié, tout comme lui d'ailleurs. Dans ton malheur, tu avais un peu de chance, tu ne ressentais bizarrement aucun manque d'alcool peut être que ce simple écart ne te ferait pas retomber dans tes vieux démons. Il fallait l'espérer. Tu fixais Marc qui ne cessait de répéter la possible erreur que vous aviez commise." S'il te plaît, arrêtes de le dire à voix haute, ça ne fait que rendre la chose plus réel et je refuse de l'admettre. " Tu passais ta main dans tes cheveux, essayant de les réarranger mais surtout parce que tu étais plus que nerveuse.

Je ne voulais vraiment pas y croire, coucher avec Asia est la dernière chose que j'aurai souhaité, attention, tout le monde connait ma réputation sur le campus, le don juan qui attire les femmes comme des aimants, Asia est une très belle femme mais je suis suis proche d'elle que je la considère comme ma propre sœur. Je la vois anxieuse, presque paniquée à l'idée qu'on aient pu coucher ensemble, oui je n'étais sûr de rien, on étaient sûr de rien et c'était ça le problème, on avaient aucune idée de ce qui s'était passé, le véritable trou noir, c'est le mauvais effet des lendemain de soirées trop arrosées. J'avais jeté un coup d'oeil dans la chambre et nos fringues étaient là, sur le sol, disposés un peu partout et je répétais encore ma frustration sur le fait qu'on aient couchés ensemble ou pas, une chose qu'elle ne veut plus entendre, elle me le fait clairement comprendre « Oui, désolé mais j'essaye de comprendre ce qui a bien pu se passer. » lui disais-je avant d'enfoncer ma tete dans l'oreiller et de me frotter le visage. Je tournais ma tête vers elle, elle était vraiment nerveuse « Essayes de te calmer Asia. » en même temps je disais ça mais comment pouvait-elle se calmer ? Je soupirais un coup avant de m'extirper des draps et du lit pour me lever et aller enfiler mon boxer qui traînait au pied du lit puis je me rendais dans la salle de bain, me passer un coup d'eau sur le visage et dans la nuque.

Faire des choses toutes plus folles les unes que les autres, c'est ton truc, ta marque de fabrique mais là on parlait de toute autre chose. C'était Marc et toi, c'était une amitié sans failles jusqu'à aujourd'hui vraisemblablement car tu avais beau te dire qu'une coucherie ça pouvait s'oublier très vite - tu le faisais très souvent d'ailleurs - sauf quand il s'agit d'un ami, d'un frère avec qui on s'est promis de ne jamais franchir la ligne rouge. Aucun retour n'était possible ni pour savoir si ce que vous pensiez était vrai ni pour effacer le mal. Tu n'osais même plus le regarder tellement tu avais honte, le drap remonté sur toi telle une fille prude. Marc tentait de comprendre d'après ses dires mais il n'y avait rien à expliquer, les preuves parler d'elle même. T'es une fille réaliste et terre à terre, et chercher midi à quatorze heures e donnerait pas grand chose de plus que vous saviez déjà. Tes yeux s'écarquillèrent non as parce qu'il osait encore se montrer nu face à toi avant d'aller dans la salle de bain, mais par sa demande." Tu plaisantes j'espère : Je vais pas faire comme si tout allait bien alors qu'on a couché ensemble, qu'on s'est certainement pas protégé. Désolée mais je ne serais pas mère. Et pour couronner le tout, je me souviens de rien, ce qui prouve clairement que j'ai fumé ou dix fois pire: bu alors que tu sais très bien que je ne peux pas. Donc non, je ne me calmerai pas pour satisfaire tes désirs. Putain tu me donnes mal au crâne en plus en m'obligeant à crier pour me faire comprendre. "