SCAR-JUDAS & MAELLYS ∇ just a drink.

J’étais arrivé au spring break, je ne savais pas vraiment ce que c’était puisque je n’avais jamais participé à ce genre d’évènements, j’étais content d’y être maintenant et de savoir comme ça allait se passer. J’étais un peu excité car apparemment au spring break tout le monde se défoule. J’ai moi aussi envie de me défouler et vu l’hôtel et surtout les jolies filles qui y logent je sais que je ne vais pas être déçu. J’ai eu simplement le temps de poser ma valise, puis de prendre une douche. Je suis ensuite descendu rapidement dans le hall pour repérer la personne que j’allais pouvoir draguer et mettre dans mon lit. J’avais mis du parfum, j’avais mis une chemise blanche et un pantalon noir, bref, j’étais prêt à la chasse. Je fumais une cigarette dehors quand je remarquais une fille particulièrement jolie descendre, j’abandonnais alors ma cigarette puis pris un chewing-gum pour éviter d’avoir l’haleine d’un cendrier. Une fois arrivée à sa hauteur je lui fis un joli sourire : « Bonsoir, je suis Scar, puis-je vous offrir un verre ? ». Bon c’était direct mais pourquoi pas après tout.

Tout juste arrivé en Nouvelle Zélande que j'avais déjà cette envie de pas réfléchir, de tout laisser à Cambridge et de profiter à fond de ces quelques jours de décadence complet. J'avais rangé mes affaires rapidement dans la chambre que je partageais avec Alexys pour ensuite dans la soirée descendre au bar de l'hôtel et prendre une spécialité d'ici, quand tu vins me.. draguer. « Bonsoir, je suis Scar, puis-je vous offrir un verre ? » prénom très original. Je posais mon regard noisette sur toi en souriant légèrement "J'dis pas non.. Et enchantée, moi c'est Maëlys." je n'savais pas si tu étais étudiant ou non à Harvard, après tout, y avait pas mal de touristes ici qui venaient d'un peu partout..

Je ne m’attendais pas à ce que Maëllys accepte facilement, c’est vrai qu’en général les femmes font plus de manière avant d’accepter un verre avec un inconnu mais franchement je ne vais pas me plaindre, Maëllys est une personne très séduisante et sûrement très gentille : « Maëllys, un prénom qui vous va à ravir. Un rhum coca, ça vous irez ? ». Je préfère cette boisson aux autres cocktails à vrai dire, c’est vrai que c’est plus alcoolisé que le reste mais pour moi peu importe. « Une très jolie jeune femme, je parierais que vous êtes dans la confrérie des cabots ? ». Faut avouer qu’il y a beaucoup de jolies jeunes femmes dans cette confrérie tout comme il y a des jeunes hommes séduisants chez les Winthrop. Je n’ai pas choisit la mauvaise confrérie. C’est vrai que les Winthrop sont les plus beaux, les meilleures, je ne me suis pas trompé en choisissant cette maison, je m’y sens bien à l’aise. Je lui adresse mon plus beau sourire.

Le premier soir, je me posais des tas de questions, comment allait se passer ces 15 jours à venir? Est ce que j'allais vraiment m'amuser ou juste essayer d'oublier les derniers mois? J'avais trop de questions, et certainement pas assez d'alcool dans le sang. Mais tu allais changer ça « Maëllys, un prénom qui vous va à ravir. Un rhum coca, ça vous irez ? » je souriais légèrement sur le coin des lèvres "Vous pouvez me tutoyez.. J'me sens vieille." et je dois être plus jeune que toi, enfin je pense... « Une très jolie jeune femme, je parierais que vous êtes dans la confrérie des cabots ? » je relevais mon regard au tien, sur ton visage "Un rhum coca oui. Et bien vu.. Par contre, faut arrêtez avec ces clichés, sinon, j'pourrais dire que t'es chez les winthrops? Ou bien les eliots..." à voir.

Je souris lorsqu’elle me dit qu’elle se sent vieille, ce n’est pas du tout l’impression que j’ai voulu lui donner d’ailleurs la jeune femme fait encore tout à fait jeune. Je lui réponds alors : « Pourquoi tu as quel âge 20, 21 ans ? ». Je lui donne un petit peu plus mais il faut toujours flatter les femmes afin de les charmer. Je commande alors deux cocktails que j’affectionne particulièrement avant d’en prendre un quelques secondes après dans mes mains : « Et bien, à nous, à cette magnifique soirée… ». J’avais envie de rajouter ‘qui ne fait que commencer’ mais ça ferait beaucoup, fallait y aller doucement. Je lui fis un clin d’œil quand elle me dit que j’étais à la winthrop house, quelle belle maison celle des winthrops en effet : « Tout les beaux garçons sont des Winthrops, et bien je suis un Winthrop, tu as visé juste Maëllys, comme quoi parfois les clichés peuvent avoir raison… ». Je souris en buvant un peu de mon cocktail. J’étais ravi d’avoir fait sa connaissance, elle avait l’air sympathique.