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Ça faisait une heure que je marchais sans grande raison, et j’avais trouvé cet endroit, bizarrement attirant où l’on vendait des journaux et des cafés il me semble. Je prenais un de ceux qu’il me proposait et je commençais à le lire juste devant, me laissant entraîner dans les pages de ce dernier, comme si j’en avais été absorbé. Pourtant, à un moment, je me faisais percuter par un abruti qui ne devait pas m’avoir vu dans son passage. « Tu peux pas faire attention quand tu marches, sérieux ? » La confrontation avant fait tombée ses affaires comme les miennes, alors je m’accroupissais pour récupérer mon téléphone et le journal que je venais d’acheter, mais je laissais mon esprit partir sur sa carte d’identité, et je lisais un nom de famille qui ne m’était pas, mais vraiment pas étranger. La rage me prenait. Cet idiot de première était mon nouveau demi frère, et il avait un prénom super ridicule. Macsen. Macsen Doyle-Fernandez. Quelle blague. Juste le jour où il ne fallait vraiment pas que je tombe sur lui. Juste le jour où j’aurais aimé penser à moi plutôt qu’à ma stupide de mère qui c’était marié avec son père. Je rigolais, attrapant sa carte pour la lui rendre de mes propres mains. Je souriais en coin, mais c’était plus un sourire agacé qu’autre chose. Je me relevais, attendant qu’il fasse de même et je lui tendais son bien en ajoutant une simple phrase. « Si tu es aussi aveugle que ça, je comprend pourquoi ton père à craqué sur ma mère au point de ce marier avec elle. » Je dénigrais ma mère, mais totalement. Elle pouvait mourir d’un attentat que je ne viendrais pas à son enterrement. Je ne sais même pas si je serais attristé par cela. Et franchement, je ne voulais rien savoir d’elle, alors de sa mort, vous imaginez que je m’en balance comme du reste de sa vie. Elle m’avait fait, j’en avais été reconnaissant, maintenant je tournais la page sur cette poufiasse.
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Comme si je n’avais pas déjà assez de merde dans ma vie, il a fallu que mon père se décide à épouser une femme après avoir couché avec la moitié de la population féminine des Etats-Unis. Elle avait quoi de spécial au juste pour avoir réussi à l’agripper ainsi. J’imagine que c’est pour l’argent de mon paternel mais sûrement pas par amour. Je le connais bien et je sais qu’il a déjà commencé à la tromper avec sa sœur ou même sa servante –si elle en a une. J’étais au téléphone avec mon paternel l’écoutant blablater son amour pour cette femme, mon cul ouais ! Il m’énervait plus qu’autre chose et honnêtement je ne l’écoutais même plus. Je finis par lui raccrocher au nez alors que je sortais du bâtiment en direction d’Harvard Magazine pour un café bien mérité après avoir écouté les conneries de mon géniteur. Un morveux a également décidé de me faire chier aujourd’hui, il n’a pas bougé d’un poil en voyant qu’il y avait du monde tout de même mais nan il reste planté comme un con devant le kiosque. Tant pis pour sa gueule, je ne vais pas non plus me gêner pour passer. Bon, j’ai peut-être fait tomber mes affaires mais ce n’était rien par rapport à lui. Je rattrape juste mon téléphone qui est au sol, prêt à prendre ma carte d’étudiant mais il la prit avant moi pour finalement me la rendre. J’arque un sourcil quand j’entendis ses paroles et je fis rapidement le rapprochement avec le mariage de Monsieur Doyle. La pétasse de mon père a en plus un microbe que je vais avoir dans les pattes, c’est bien ma veine. dis-je en soupirant remettant la carte d’étudiant dans ma poche, laissant ainsi mes mains dans celle-ci. Il était des plus impolis quand on regarde sa manière d’être et je pense qu’on est deux à ne pas aimer nos parents vu la façon qu’il a de parler d’elle… Intéressant mais cela ne veux pas dire que je vais l’accepter. Gamin quand l’envie te prend de lire, met toi sur le côté, tu fais chier tout le monde ! dis-je en le toisant de haut en bas. On dirait une fille avec sa coupe là et il a quoi… 15 ans ?
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Oui, je venais de rencontrer cet ignoble personnage et apparemment nous faisions partit de la même famille. Ça m’aurait presque arraché un fou rire, mais il aurait pu me frapper l’idiot si je l’avais fait donc, j’étais resté assez distant en lui redonnant sa carte d’identité. Puis, sans déconner, combien de chances y avaient-ils pour que je tombe sur lui ne serait-ce qu’une fois dans ma vie. Zéro normalement. Il prenait la parole et définissait ma mère de pétasse, il avait vite compris à qui il avait à faire au moins, mais la partie que je n’avais pas aimé, c’est celle où il me traitait de microbe, d’où il prenait le droit de dire ça ? Je n’avais autant pas de chances que lui de le voir souvent ici, donc fallait qu’il se calme Babar. « On est deux à être chanceux dans ce cas. » Je faisais un sourire en coin, complètement faux-cul moi, mais je m’en foutais de ce qu’il pensait, alors de là à me prendre la tête aujourd’hui, je n’avais vraiment pas le moral pour ça. Selon lui je faisais chier tout le monde, j’aurais rigolé à sa vanne, si elle avait été drôle, mais ce n’était pas le cas, alors autant passé du côté je m’en foutiste de la force. « Grand-père si tu peux pas regarder devant toi, porte des lunettes, c’est un conseil. » Je le regardais avec un grand sourire aux lèvres, il voulait jouer sur les surnoms, sur les insultes, et bien mon cher… Ha merde j’ai déjà oublié son prénom… Truc, que le jeu commence.
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Mon père me fera chier jusqu’à la fin de sa vie, j’en suis persuadé … Voire même jusqu’à la fin de la mienne. Il a fallu qu’il se marie avec une pouffe, une pouffe avec un mioche comme fils qui ressemblait plus à une fille qu’autre chose. J’eus un sourire au coin en l’entendant dire qu’on n’avait pas de chance tous les deux d’être tombé l’un sur l’autre. On est d’accord sur un point, c’est déjà pas mal. Je sais que je ne suis pas facile à vivre et je risque de l’être encore moins avec ce microbe, parce que sa gueule de fille m’énerve déjà. Il se foutait dans mes pattes alors que je le connais à peine, il ne peut pas juste se foutre dans un coin comme tout le monde ? Dans tous les cas, sa répartie était digne d’un gosse de lycée… Etait-il vraiment à l’université celui-là ? Dis-moi, t’as quel âge ? Parce que honnêtement tu ressembles à un gamin de collège et ta façon de parler est du même niveau… dis-je en arquant un sourcil avant d’afficher un sourire au coin également. Je sens qu’il allait mettre un peu de piment dans ma vie et j’adore cela.
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Comment dire que ma journée aurait pu être parfaite sans ce bouffon des bois. Sérieusement, on n’en croise pas tout les jours des gens qui sont la progéniture du nouveau mari de ma mère. Alors, pourquoi je devais croiser ce shrek de bas étage. Je n’arrivais pas à y croire, ça m’exaspérait plus qu’autre chose, j’aurais presque voulu lui cracher à la tête et me barrer tout triomphant. Il me parlait, et sa voix me faisait rouler des yeux. Sérieusement, j’en avais déjà marre de voir sa tête de prétentieux. Il m’énervait, me donnait de l’urticaire. « Moi au moins on ne me donne pas trente ans. » Je l’aurais baffé, si j’étais une fille, je lui aurais pissé dessus si j’étais un chien, et je l’aurais écartelé si j’étais un lion. Ce mec me montrait seulement à quel point je détestais ma mère de ce marier avec des purs imbéciles de première. Franchement, on aurait très bien pu se passer de son mariage merdique. « Bon, tu m’excuses mais, j’ai pas que ça à faire. » Ouai, je ne voulais pas avoir à le regarder plus longtemps, sinon j’avais devoir me crever les yeux et tomber dans la surdité totale.
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Mon regard était posé sur ce minus juste en face de moi, à dire qu’il allait être mon demi-frère. Même si je savais déjà que je ne le considérerai sans doute jamais comme mon frère, cela n’empêchait en rien que sa mère a tout de même épousé mon abruti de père. J’eus un petit rire quand il me sortit une nouvelle réplique d’un gamin de primaire. J’étais déjà totalement désespéré de la maturité de mon demi-frère. On me recale pas quand je veux entrer dans un casino au moins. dis-je en arquant un sourcil. Il fallait que je me mette à son niveau sinon cela serait de la triche. Tiens bouclette a décidé de partir faire un tour ailleurs, comme c’est dommage. Il aurait pu être ma distraction de l’après-midi en plus de la nouvelle de mon père de son mariage avec une dinde. Tu retournes joué aux légos ? Amuse toi bien petit. dis-je en lui faisant un clin d’œil. Je remis mon cellphone dans ma poche de veste et parti en direction du café pour pouvoir enfin acheter celui que je voulais. J’espérais honnêtement ne pas le recroiser de ci-tôt. Ce gamin allait me donner des boutons, et ce n’est pas peu dire.
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Je n’ai jamais été porté sur les liens familiaux, mais depuis que j’ai rencontré cette personne, il y a quelque seconde, ma vision d’une famille ne s’arrange pas du tout. Bien sûr, j’allais devoir m’y faire que ma mère soit allée voir ailleurs et que maintenant je devais subir ses crises de vieille. Je devais survivre à cette situation, je devais m’adapter et faire comme si tout allait bien. Il me cherchait, et je me demandais bien quel genre de personne pouvait être aussi inapte à penser correctement. Il faisait tout pour me rendre dingue mais j’essayais de rester le plus calme possible, le plus poser du monde. « Waw, la classe mon vieux. » Il croyait vraiment que ça allait m’impressionner qu’il rentre dans des casinos ? Ça ne m’intéressait en rien, mais rien du tout. Ça me faisait plus pitié qu’autre chose quand je voyais de nombreux hommes en ressortir avec de l’argent en moins plutôt qu’en plus. J’en avais marre de sa mauvaise humeur, elle allait se calquer sur moi et je n’avais pas trop envie de m’énerver en cette si affreuse journée. « Ouais, les légos c’est ma passion, t’as raison. » Dis-je d'un ton sarcastique. Je roulais des yeux et je ramassais mon sac à mes côtés en le voyant entrer dans le café. Qu’est-ce qu’il pouvait être bête, mais vraiment bête celui-là.
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Depuis que je suis gosse, je n’ai jamais vraiment vécu en famille. Il faut dire que ma mère est morte assez jeune ce qui ne m’a pas permis de bien la connaître au final. Mais là c’était sûrement pire, je n’ai jamais aimé les pétasses de mon père et je savais que de toute façon, celle-ci n’allait pas rester longtemps dans mes pattes. Elle allait pouvoir repartir aussi rapidement qu’elle était venue, en emportant bien sûr sa tapette de fils. Il me cherchait, j’en faisais de même, je n’étais pas quelqu’un qui se laissait marcher sur les pieds par un microbe qui vient à peine d’entrer dans la puberté. Je sais pas pourquoi mais je l’imaginais bien en mode justin bieber, le gamin un peu trop rêveur qui tourne mal. C’est clairement comme cela que je voyais ce gamin alors que cela ne fait que quelques minutes que je lui parle. Dans tous les cas, rien ne me retenais à ses côtés et s’il aimait les légos, je sais au moins ce que j’allais pouvoir lui acheter comme cadeau de départ. On a tous une façon différente de s’amuser on va dire. dis-je avec un léger rire sarcastique. Il se tapait les légos, moi je me tapais les nanas, c’est plus simple comme cela. Je finis par le laisser en plan et aller dans ce café pour me prendre un frappoccino, parce que j’avais clairement chaud d’énervement… Croiser ce gamin n’aura pas améliorer ma journée, malheureusement.
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S’amuser ne faisait plus partit de mon vocabulaire depuis mes sept ans, mais bon. Chacun ses pensées et ses envies. Je le regardais, et tout ce que je me disais c’était que s’il ressemblait à son père moralement comme physiquement, ma mère venait de toucher le gros lot avec ce vieux. « Ouais, puis peut-être qu’un jour tu bosseras dans une garderie. Ça te détendra puis il y aura enfin des gens de ton niveau mental. » je lui souriais sournoisement. Ce mec m’insupportait déjà, et je savais que j’allais devoir le croiser dans le futur, ça me soulevait le cœur juste d’y penser, mais bon, faut que je fasse avec. Puis ce n’est peut-être pas un mec si mauvais que ça… Ha la bonne blague, je suis détendu d’un coup. Je le voyais partir pour prendre son café, et franchement, je n’allais pas l’attendre ici, alors je décidais de partir vers la cours pour y jouer une ou deux chansons, on sait jamais je pourrais croiser des gens qui ont un minimum de politesse.

HORS RP:
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