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Bousculade inattendue pour une rencontre insolite. (Gary)

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Une bousculade innatendue
24 Février 2015, 12h33, Dans un bus de la ville.

Ce matin là, Leopold sortait d’une séance habituelle de DST* à l’Hôpital de Cambrige. Malgré qu’il suivait le programme de façon assidue, il continuait de reculer au contact physique des autres. Lorsqu’une des Lowells de sa classe était venu lui faire un câlin surprise, il l'avait poussé sur le coté, ce qui en avait surprit plus d’un. Le pianiste n’était pas quelqu’un de tactile et malgré son envie de se rapprocher d’autrui, ces avalanches soudaines de stimulis étaient loin de lui faciliter la tâche. Aussi, lorsque quelqu’un venait passer ses bras autour de lui il se sentait engouffré, comme pris au piège. Un ressenti désagréable qui restait difficile à décrire pour l'étudiant.

Le rendez-vous s’étant fini un peu plus tard que prévu, il lui fallut donc prendre le bus, un moyen de transport que le jeune homme évitait pour des raisons évidentes. Mais avait-il seulement le choix ? Quand bien même s’était t-il servit de la course à pied, l'étudiant ne serait jamais parvenu à l’heure pour le cours neurologie de cet après-midi. Ce n’était pas tant le fait d’être aussi près des autres qui le dérangea le plus -tant qu’il ne les touchait pas, cela lui convenait-, mais bien l’odeur de transpiration émanant de son entourage et qui ne lui était pas des plus agréables.

Sa concentration dispersée ici et là, Leopold ne fit donc pas attention lorsque que le bus freina brusquement. Surprit, le musicien vacilla quelques instants, avant que son corps ne heurte celui du voisin, dont il fixait à présent les boutons de chemise d'assez près. Par soucis de réflexe, le pianiste s’était maladroitement accroché à la veste de l’inconnu, mais c’est ce contact, aussi inattendu et désagréable soit-il qui l’empêcha de tomber lorsque le convoi se stoppa une seconde fois. Nul va sans dire, que Léopold possédait un sens de l’équilibre désastreux.

Les choses s’étant déroulées rapidement, ne lui donnèrent pas l’occasion de s’écarter vivement de l’inconnu. Ce qu’il s’empressa de faire d’un geste de bras maladroit et peut-être même un peu trop vif. « Votre oreille interne est probablement plus développée que la mienne, Jon Hundson aussi avait un bon sens de l’équilibre dynamique, il jouait du jazz en dansant. Pardon. » Malgré son calme apparent, Leopold demeurait bel et bien perturbé par ce qui venait de se produire. La vitesse hallucinante à laquelle ses mots s’étaient enchainés témoignaient de son anxiété soudaine. Puis son regard restait fixé sur ce bouton de chemise sans qu’il ne puisse lui même en expliquer la raison. Il ne pouvait pas partir. Et il ne savait pas de quelle manière la suite du trajet se poursuivrait.

*Désensibilisation sensorielle tactile.

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Bousculade inattendue





Bon sang, et voilà une journée qui commençait bien ; Comme tous les matins je m'étais préparé afin d'aller travailler à harvard, donner mes cours de théâtre à des étudiants qui, pour la plupart, n'avaient absolument aucun talent dans ce merveilleux domaine. Je n'étais étrangement pas d'humeur ; Morose, fatigué nerveusement, blasé. En préparant mon petit déjeuner j'avais réussi à casser mon bol. Ce n'était en soit pas très grave mais ça avait le dont de contribuer à mon humeur massacrante. Fin près à m'en aller, j'étais descendu de l'immeuble où je vivais pour prendre ma voiture. Haha, douce blague.... Dans la continuité de cette fâcheuse matinée, mon véhicule avait décidé tout bonnement de me lâcher. Autant dire que j'étais furieux, quelques voisins m'ayant aperçu et surtout entendu juré et crier : Chose inhabituelle pour moi, enfin, en publique. Je m'obstinais, et ce depuis mon adolescence, à garder le contrôle de mes émotions, porter un masque, garder la tête haute. Mais là, en plus des derniers événements perturbateurs actuellement dans ma vie, ça devenait de plus en plus difficile de rester le Gary que la population connaissait.

Enfin bref, je n'avais aucune autre solutions que de prendre... Le bus. Oui, les transports en commun, tout ce dont je "raffolais" pour être sarcastique. J'étais donc parti pour prendre le bus, parfumé, coiffé, vêtu d'une belle chemise ainsi qu'une veste de costume, pantalon sobre, classe et écharpe. Marchant à vive allure, parfois bousculant des passant, j'avais peur de le rater ; Il ne manquerait plus que ça ! Par chance j'arrivais pile en même temps que lui. Il y avait du monde, une odeur de transpiration, tous les sièges étaient pris, soit, je resterais debout, m’agrippant avec dégoût à l'une des barres en métal à disposition. Je ne faisais pas attention aux autres, regardant la route à travers la vitre, jusqu'à ce que le chauffeur frêne brusquement ; Sans avoir le temps de comprendre ce qu'il se passait, un jeune homme me bouscula assez brusquement, s'agrippant à ma chemise, déboutonnant par la même occasion quelques boutons ce qui laissait apparaître une partie de mon torse. Tout cela se passait trop vite pour que je puisse dire et penser quoi que ce soit, d'autant plus que dans les secondes qui suivirent, le bus se stoppa de nouveau. Le jeune garçon était resté agrippé à ma chemise, je le fixais, les sourcils froncés, de mon air contrarié.


"Votre oreille interne est probablement plus développée que la mienne, Jon Hundson aussi avait un bon sens de l’équilibre dynamique, il jouait du jazz en dansant. Pardon." Venait-il de dire à une vitesse relativement incroyable, tout en retirant son bras.

Il était visiblement très gêné, je pouvais le remarquer dans son regard que je ne quittais pas une seule seconde des yeux. Les siens restaient fixés sur ma chemise à moitié ouverte. Je gardais la même expression sur mon visage et j'avoue que, par rapport à d'habitude, mes réflexes d'acteur ne s'étaient pas enclenchés. J'étais réellement intrigué, lourdement intrigué. Il était vraiment petit par rapport à moi, , m'arrivant à la poitrine. Je me reculais donc afin de pouvoir mieux l'observer, mieux le voir, essayer de comprendre un minimum à qui j'avais à faire.


"Qu'est-ce que tu viens de me dire ?" Demandais-je de ma voix grave, oubliant le vouvoiement que j'utilisais fréquemment pour charmer. Me baissant légèrement, je voulais qu'il plonge son regard dans le mien, que je puisse capter son attention. Je continuais de le fixer et repris " Enfin, tiens toi à cette barre au lieu de te tenir à ma chemise ! ....Bon...." J'étais un peu énervé, certes, mais ne tardait pas à reprendre mes esprit dans un soupir. Il était temps de remettre le masque et de commencer à jouer au jeu du comédien, de l'homme gardant le contrôle systématiquement. Affichant un large sourire charmeur, passant la main dans mes cheveux, je lui adressais la parole d'une voix beaucoup plus vive et confiante cette fois-ci " Ne sois pas gêné, après tout nous sommes dans le bus, il faut savoir supporter la proximité n'est-ce pas ? Ha ha ! Tu ne t'es pas fais mal, mh ?" Il avait l'air définitivement trop jeune pour que je prenne la décision de le vouvoyer. Et assez jeune pour que j'ai l'impression de dominer. Quelle agréable impression d'ailleurs... Je n'avais pas la moindre idée à qui j'avais à faire.

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24 Février 2015, dans un bus de la ville.


Peut-être que la vision de ce bout de torse luisant aurait fait frétiller un autre étudiant à sa place. Il ne savait pas et ne s’était pas posé la question. Le jeune homme n’avait de toute manière jamais compris « l’hystérie »  provoquée chez certaines personne à la vue du corps humain. Le sien éprouvait déjà assez de difficulté à trier les informations environnantes pour que son attention entière soit omnibulée par la partie visible de l’anatomie adverse. Et quand bien même cela fût le cas l’espace de quelques secondes, il y a fort à penser que Leopold n’y voyait là, qu’un bout de chaire humaine.

"Qu'est-ce que tu viens de me dire ?"

Le propos lui était parvenu aux oreilles sans qu’il ne puisse malheureusement faire le tri parmi tout ce bruit ambiant. Suivre correctement le fil d’une conversation dans ces conditions relèvait même sans doute du miracle. Il n’était donc pas étonnant de voir le musicien absent ou distrait par son environnement. Ses problèmes sensoriels y étaient clairement pour quelque chose et ce fut en grande partie pour cela que le jeunot ne pu répondre à la demande de l’inconnu. Ainsi la question finit noyée sous un tas d'autres données.

Au vu de la situation actuelle, Leopold était dans l’incapacité de regarder le plus grand dans les yeux, c’était impensable. Il y avait déjà tellement de stimulis à gérer dans le bus que suivre les mouvements oculaires d’une autre personne lui aurait été trop difficile. Pis encore, l'étudiant ne s’attendait pas à ce que l’inconnu engage un dialogue avec sa personne -son anxiété monta donc d’un cran-. Il semblait cumuler les événements imprévus depuis son arrivée dans le convoi, ce qui le perturbait bien plus que ce que son expression énigmatique pouvait laisser penser. Ce fut donc par nécessité que notre pianiste prodige évita le regard de l’individu en face de lui. Il n’accueillit pas non plus très bien le fait que ce dernier le fixe des yeux.

"Enfin, tiens toi à cette barre au lieu de te tenir à ma chemise ! ....Bon…."

Était-il énervé ? Au contrario de l’acteur ou de ses camarades Lowells, le pianiste était loin de disposer d'un talent théâtral, ce qui le complexait grandement par moment. Il aurait d’ailleurs probablement été l’un des pires élèves de tout le bahut. D’autant plus que lorsque qu’il fallait pratiquer des activités qui ne lui plaisaient pas, Leopold refusait et on le qualifiait à tort de faire preuve de mauvaise foi. Alors oui, l'étudiant se dit que s’il avait pu se tenir à la barre près de lui, il serait sans doute déjà en train de le faire. Ce qui n’était pas le cas.

Il n’avait pas pu décrypter l’expression faciale du grand brun, ne comprit donc pas vraiment ce qui justifiait ce changement de ton, et encore moins le rire qui suivit. La situation prêtait vraiment à l’amusement ? Lire dans les esprits d’autrui relevait d’une science qui lui était inconnue. Un talent que le pianiste lui envierait s’il venait à mieux le connaitre.

" Ne sois pas gêné, après tout nous sommes dans le bus, il faut savoir supporter la proximité n'est-ce pas ? Ha ha ! Tu ne t'es pas fais mal, mh ?"

La proximité. Au delà d'être un terme abstrait qui’il avait eu du mal à imager par le passé, Leopold se souvint que le mot avait déjà été utilisé 12 fois par l’infirmière de ce matin. Il supportait très bien la proximité d’une couette ou d’une veste serrée comme celle qu’il portait aujourd’hui, mais enlacer le corps d’un autre humain n’était en rien agréable ! Aussi, lorsque le plus vieux le questionna sur le sujet, il se demanda comment ce dernier arrivait à supporter la dite proximité. Le regard dispersé et le faciès neutre, Leo' prit enfin la parole.

"C'est que la proximité est dérangeante. Je ne veux pas avoir à me retrouver de nouveau contre votre grand pectoral droit ou celui des autres personnes présentes dans ce bus. Il faudrait que je sois masochiste et je ne suis pas masochiste."

Son timbre de voix n’était en rien semblable à celui de son interlocuteur. Au contraire, cela sonnait certainement plus fade et sec qu’il ne l’aurait lui même pensé. Il était pourtant bien loin de lui l’idée de vouloir se montrer désagréable avec l’individu. Sans l’homme pour le soutenir un peu plus tôt, Leopold se serait probablement retrouvé au sol et ça, le musicien ne l’avait pas oublié. En cet instant il n'avait pas non plus idée à quel point l'acteur était tactile. Inconnu dont il ne connaissait d’ailleurs pas non plus les intentions. Et Leopold pensait ce qu’il disait, se demandant même comment son entourage faisait pour prendre les transports chaque jour. Il fallait vraiment être fou. Malgré ça, l'allemand s’était calmé sur la vitesse de ses mots, mais l’instant d'après, lorsque que le téléphone de sa voisine se mit à sonner bruyamment, le musicien reprit à un rythmée de nouveau accéléré.

"Mes tympans sont douloureux, les bavardages incessants sont terribles, le bruit que fait l’homme mâchouillant du caoutchou depuis 2 minutes 43 est vraiment difficile à supporter, mes oreilles sifflent à cause des sonneries de téléphone sans parler de ces sauts intempestifs du bus impossibles à prévoir. Ce bus d’ailleurs, est un lieu de torture et cette barre moite est désagréable au toucher. Alors si vous évoquiez la présence de cette dame âgé qui sent l’excrément de singe à votre gauche, oui, c’est effectivement très gênant pour mon nerf olfactif !"

Une fois encore, son élocution n’était pas des plus claire et sonnait sans doute trop plat pour un dialogue censé traduire une partie de sa colère naissante. Il lui avait également fallu parler un peu plus fort à cause du brouhaha ambiant, ce qui, en plus d’agacer la dame puante à coté, était loin de rendre l’étudiant discret. Quoi qu’il en soit, si le professeur trouvait ses propos étranges, il ne serait ni le premier, ni le dernier.

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Je ne quittais pas ses yeux d'une seule seconde ; Je voulais essayer de comprendre à qui j'avais à faire, comme d'habitude, afin de pouvoir agir en conséquence. Seulement, cette fois-ci, je n'arrivais pas à déterminer ce qu'il pouvait se passer à l'intérieur de la tête de mon étrange interlocuteur. Bon sang, ça n'allait tout de même pas recommencer ! Mon sourire s'effaça doucement pour laisser place à un visage soucieux. Sourcils froncés, je l'écoutais parler. Il n'était pas normal, il n'allait visiblement pas bien.

Il y avait un brouhaha infernal qui, je l'avoue, me mettait dans un certain embarras. Je m'accrochais tant bien que mal à ce que je pouvais tandis que le bus roulait en direction d'harvard. Je me baissais toujours autant que je pouvais afin d'entendre et surtout de comprendre ce que ce jeune homme me disait. Il avait réussi à capter mon attention, à piquer ma curiosité. Je voyais très bien que mon manège de comédien n'avait absolument aucun impact sur lui et son comportement. Étrange....


"Mes tympans sont douloureux, les bavardages incessants sont terribles, le bruit que fait l’homme mâchouillant du caoutchou depuis 2 minutes 43 est vraiment difficile à supporter, mes oreilles sifflent à cause des sonneries de téléphone sans parler de ces sauts intempestifs du bus impossibles à prévoir. Ce bus d’ailleurs, est un lieu de torture et cette barre moite est désagréable au toucher. Alors si vous évoquiez la présence de cette dame âgé qui sent l’excrément de singe à votre gauche, oui, c’est effectivement très gênant pour mon nerf olfactif "

En entendant la fin de son discours je ne pu m'empêcher de rire. Ce n'était cependant pas un rire contrôlé mais un vrai rire sortant du coeur. Je ne le lâchais pas des yeux et c'est comme ça que je compris qu'il n'avait pas dit ça dans un bute comique. Dans un raclement de gorge, un peu gêné, j'arrêtais de rire. Merde, il avait le dont de me mettre dans un certain embarras qui ne me ressemblait pas. Décidément, en ce moment ce n'était vraiment pas la bonne période pour moi et mon personnage fictif. Me grattant la tête d'une main, l'autre agrippant toujours une barre métalique, je pris la parole d'une voix beaucoup plus rassurante, du moins j'essayais quelle le soit.

" D'accord, calme-toi. J'imagine que tu va à Harvard comme la moitié des jeunes dans ce bus. Je suis professeur de théâtre, ne t'inquiète pas. On va s'arrêter au prochain arrêt, là" Dis-je en appuyant sur le bouton, je repris, posant une main sur son épaule, essayant de capter son regard encore une fois " Je ne sais pas quel cours tu as mais vu ton état il vaudrait mieux s'arrêter, que tu puisses te calmer, quitte à prendre un taxi ou s'asseoir sur un banc, quelque part..."

Habituellement je ne me serais pas attardé sur son cas. Seulement là, il fallait avouer que je me sentais légèrement responsable et pour je ne sais quelle raison d'ailleurs. Au fond je n'étais pas tant un sale type que ça, mais je préférais ne pas me l'avouer, ne pas réfléchir et agir d'instinct, pour une fois. Après tout, cette journée avait mal commencée, j'étais parti pour la vivre à fond. Demain serait un autre jour, espérons le.

Je n'avais pas vraiment fait attention à ma chemise plus ou moins déboutonnée, étant complètement intrigué par la personne qui m'avait bousculé. Peut-être était-il en train de faire un crise d'angoisse ou que sais-je encore ; Tout le monde s'en fichait, je devais bien m'en occuper, non ? J'étais plutôt inquiet et ça devait se voir sur mon visage, lâchant un soupire et attendant que le bus s'arrête. Je levais enfin la tête, regardant la route. Ma main était toujours posée sur son épaule, comme si je pensais que ce geste serait plutôt rassurant pour lui. J'étais un peu décontenancé, je ne m'étais vraiment pas attendu à ce genre de réponses..

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24 Février 2015, Dans un bus de la ville


L’individu avait ri de plus bel face aux propos de Leopold. Intériorisant sa surprise quand à cette réaction, le garçon essaya de comprendre ce qu’il y avait de drôle à souffrir de la sorte. Il se demanda même si l’homme en face de lui n’était tout simplement pas sadique.

" D'accord, calme-toi. J'imagine que tu vas à Harvard comme la moitié des jeunes dans ce bus. Je suis professeur de théâtre, ne t'inquiète pas. On va s'arrêter au prochain arrêt, là"

Son interlocuteur ne lui avait pas donné de nom ou de prénom pour se présenter, mais sa profession restait une information à prendre en compte. Peut-être même que le pianiste l’avait déjà croisé de loin, mais quand bien même cela avait été le cas, il ne retenait pas bien les visage des autres et ne n'aurait sans doute pas reconnu le sien. Quand au geste inattendu du plus vieux, l'élève ne devina pas instinctivement que cela avait pour but de le "rassurer. Il avait également mal interprété les paroles de son interlocuteur, allant jusqu’à croire que ce dernier lui faisait des reproches. Aussi, lorsque l’individu posa une main sur son épaule, il fut persuadé que ce geste était celui d’une personne mal intentionnée.

" Je ne sais pas quel cours tu as mais vu ton état il vaudrait mieux s'arrêter, que tu puisses te calmer, quitte à prendre un taxi ou s'asseoir sur un banc, quelque part..."

Le musicien voulait se retirer, demander à l’enseignant de s'éloigner, mais les mots ne parvenaient pas à sortir de sa bouche. Il était crispé et son jugement sur cet homme était totalement biaisé. Ajouté à cela les difficultés rencontrés en ce moment même et son cerveau surchauffait littéralement. Bientôt, l’étudiant se sentit submergé par un sentiment envahissant. Comme si une entité sombre occupait son esprit et le coupait des des autres. ll continuait d’entendre et de voir, mais sa perception actuelle de l'environnement fit passer le monde extérieur au second plan.

Le bus s’arrêta bien assez vite, les portes s'ouvrirent et Leopold sentit une pression, plus grande encore, le pousser vers l’extérieur. C’est à cet instant qu’il craqua et se dégagea du mieux qu’il pu de la foule.

"Scheißker*l! Arrêtez ça merde ! Merde !"

Il avait fini par réagir de façon étonnamment virulente. Tout ce trop plein devait sortir, être évacué comme des eaux usées et c’est pourquoi il s’était tourné et avait crié des injures à la personne la plus proche de lui. Son professeur. Nul ne doute qu’il le regretterait plus tard, mais pour l’heure, l’esprit rationnel du garçon cédait à la panique, lui enlevant toute capacité de raisonnement logique.

Son faciès laissait dès à présent transparaître chacune de ses émotions et loin de ce brouhaha insupportable, la colère mordante du garçon s’effaça bien assez vite, mais la pression elle, demeurait encore bel et bien présente, torturant toujours plus son esprit. Ce n’était pas de la violence ou de l’agressivité à proprement parlé. Léopold était juste terrorisé.

il s’avança rapidement vers la pelouse non loin de lui, jeta son sac à bandoulière part terre pour se libérer de toute entrave, fit quelques pas de plus et plaqua une main contre ses lèvres, nerveux. À mesure que son monde s’effondrait, les premières larmes, causées par le sentiment d'impuissance s’écoulaient doucement de ses yeux.

"Je vais arriver en retard et ils me renverront de cours, Je vais arriver en retard  et les autres vont rire. C’est ça, ils me verront arriver et ils vont rire parce que je serrais arrivé en retard. Le professeur va faire un rapport sur mon cas et ils diront que je suis un génie débile. Ensuite, je serai obligé de m’enterrer, ce ne sera pas à coté de Louis Armstrong, mais dans une fosse commune que je serai jeté, c’est terrible."

Dans ces moments là, sa respiration se faisait régulière et il se mettait à déblatérer un tas de choses insensées. Cela lui permettait de faire un peu diminuer son anxiété mais la scène était sans doute pénible à voir.



*Salaud.

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Bousculade inattendue



Je ne savais réellement pas quoi faire, merde, pourquoi devais-je m'occuper de ce gamin ? Je n'en n'avais pas la moindre idée, mes idées étaient complètement floues et il m'était impossible de réfléchir dans ce bruit, ou même ailleurs. Suivre mon instinct était rare, pour ne pas dire inhabituel et,  étrangement, je ne le sentais pas du tout. Il était cela dit bien trop tôt pour paniquer d'avantage, socialement parlant. J'avais déjà bien assez avec une personne qui me perturbe pour en avoir une deuxième, non ?

Je n'avais pas plus de temps pour pousser ma réflexion car le bus ouvrit ses portes, étant arrivé au prochain arrêt. Vite, sortons de cet enfer puant dégueulasse ; Gardant ma main sur l'épaule de l'étudiant, je le fis sortir avec moi, le poussant assez brusquement sans m'en rendre compte. Dans ma tête, j'avais à faire à un jeune garçon perturbé et timide, faisant une crise d'angoisse. C'était une situation complètement inconnue, à cent pour cent même. Je pensais bien faire alors telle fut ma surprise, les secondes qui suivirent, lorsque je vis mon interlocuteur s'énerver et jurer en Allemand.

Mes yeux écarquillés, il n'était plus question de cacher ses émotions ou de faire le comédien. D'ailleurs, je n'y pensais même pas. Cette situation me filais complètement entre les doigts et je n'en n'étais absolument pas le maître. Mon cœur battait à une vitesse indéfinissable, j'étais paniqué de le voir ainsi. Mais qui était ce jeune homme complètement paniqué ? Certainement plus que moi...


"Cal...Calme toi, arrête ..!" Dis-je d'une voix beaucoup moins affirmée que tout à l'heure. J'essayais de m'avancer vers lui, les bras tendu afin de l'attirer vers moi mais celui-ci ne voulait clairement pas, partant droit devant sans m'attendre vers le parc "Hey ! Attend moi je te dis !"
Ma sacoche à la main, je me dirigeais à vive allure vers lui. Je l'avais vu jeté son sac sur l'herbe, il était planté droit comme un piquet. Bon sang, mais dans quelle putain de situation je m'étais fourré...

Arrivant derrière lui, je le voyais trembler. Mon visage affichait une certaine détresse doublé d'une profonde inquiétude. Je n'avais pas voulu l'effrayer, non... Qui était-il ? Quoi qu'il en soit je ressentais une profonde et subite affection pour ce jeune garçon, sans réellement savoir pourquoi. C'était comme si je ressentais sa peur, comme si je ressentais sa solitude..  Pourquoi ?! L'heure n'était pas celle des questions, non ; Je me les poserais plus tard, chez moi, autour d'une bouteille de whisky que j'allais probablement vidée. Je devais le rassurer, le voir comme ça me faisais du mal. Gary, reprend-toi...


"Je vais arriver en retard et ils me renverront de cours, Je vais arriver en retard  et les autres vont rire. C’est ça, ils me verront arriver et ils vont rire parce que je serrais arrivé en retard. Le professeur va faire un rapport sur mon cas et ils diront que je suis un génie débile. Ensuite, je serai obligé de m’enterrer, ce ne sera pas à coté de Louis Armstrong, mais dans une fosse commune que je serai jeté, c’est terrible."

Je déglutis, entendant ces paroles. Non, je ne pouvais définitivement pas le laisser ainsi. Mais que faire ? J'avais plus ou moins compris que les contacts physiques n'étaient pas ce qu'il préférait, visiblement. Mon charme et mon jeu de séduction n'avait aucun impacte, il n'avait pas l'air de comprendre tout simplement. Un peu comme... Un peu comme un enfant, finalement. Soupirant, prenant sur moi, je pris la décision de me poser devant lui, accroupis afin d'être plus petit que lui et de pouvoir le regarder, lui faire comprendre que je n'étais pas là pour lui faire du mal. Il pleurait, je ne m'y attendais pas, une nouvelle fois. J'avais tellement mal au coeur pour lui, merde, pourquoi ?! Pourquoi...

" Hey... Calme-toi je t'en prie.... Je m'appelle Gary, tu peux avoir confiance en moi.... Regarde-moi, s'il te plaît" Dis-je d'une voix des plus rassurantes. Je me surprenais moi-même de pouvoir mettre toute ma fierté de côté, tout mon personnage et tout ce qui faisait de moi "le" Gary. Tout ça pour lui, pour le calmer, pour son bien être... Je repris " Ecoute-moi ; Personne ne  va te renvoyer. Personne ne se moquera, tu entends ? Pourquoi ferais-je un rapport ? C'est moi et moi seul qui t'ai fait sortir de ce bus. En tant que professeur, je te garantis que tu as toute ma protection en ce qui concerne ton retard, ton absence... Mais tu ne penses pas qu'il vaudrait mieux que l'on s’assoit ici, sur l'herbe, au calme ? Regarde..." Tout en posant mon sac par terre, je pris la décision d'enlever ma veste pour la mettre par terre. Je m'accroupis de nouveau à côté puis tout en la désignant, je pris de nouveau la parole "Assis-toi sur ma veste, je t'en prie. N'ai pas peur de la salir. Il fait frais, respire un bon coup, comme ça... Et puis j'ai plusieurs choses dans mon sac si tu veux ; Des livres, mon mp3, tu écoutes de la musique ? Je t'ai entendu parler de Jon Hundson tout à l'heure..."

Tout était bon pour essayer de le calmer, comme si je parlais à un enfant, sans le côté abrutis. Je voulais qu'il me fasse confiance et qu'il comprenne que je n'étais pas mauvais. Il fallait qu'il se calme, j'étais véritablement inquiet.. Je lui tendis un mouchoir " Sèche tes larmes, regarde autour de toi, il n'y a personne, nous ne sommes que tous les deux. Laisse la pression retomber... Et puis, tu sais... Les génies débiles, ça n'existe pas. Pour moi, un débile ne sait pas ce qu'est un nerf olfactif... Allez..."
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Une bousculade innatendue
24 Février 2015, Imman Square


Lorsque Gary s’accroupit devant lui, Leopold mit un certain temps avant de le remarquer. Il lui avait même semblé que le professeur faisait partie intégrante du décor. Stressé, il rumina quelques propos incompréhensibles en allemand. "Hey... Calme-toi je t'en prie.... Je m'appelle Gary, tu peux avoir confiance en moi.... Regarde-moi, s'il te plaît"  Enfin, son regard emplit de peur croisa celui de l'acteur, dont il se mit rapidement à fixer le bouton de chemise. " Ecoute-moi ; Personne ne  va te renvoyer. Personne ne se moquera, tu entends ? Pourquoi ferais-je un rapport ? C'est moi et moi seul qui t'ai fait sortir de ce bus. En tant que professeur, je te garantis que tu as toute ma protection en ce qui concerne ton retard, ton absence... Mais tu ne penses pas qu'il vaudrait mieux que l'on s’assoit ici, sur l'herbe, au calme ? Regarde..." Son interlocuteur parlait beaucoup et ses paroles sonnèrent aux oreilles du musicien, comme quelque chose de rapidement lointain. Il pouvait être difficilement rassuré dans son état, mais s’assit tout de même à proximité de l'individu, sans quoi, il redoutait de tomber à cause d'un vertige. L’acteur de théâtre nourrissait de bonnes intentions, mais le musicien, omnibulé par ce sentiment de mal-être dont il ne pouvait ignorer l’existence, sembla rapidement comme « absent » de la conversation. Ses yeux s'arrêtant de nouveau sur le bouton de chemise, il "décrocha" et ne se saisit même pas du mouchoir si gentiment tendu.

Finalement, l'étudiant se mua dans un profond silence et seules les larmes continuèrent de ruisseler sur ses joues. Enfin, il serra son poing si fort qu’il s’en égratigna la paume. Cet acte, aussi dérangeant soit-il le soulageait d’une certaine façon et c’est pourquoi il continua d’exercer la même pression sur sa peau.  

Avec le temps, le musicien avait apprit à canaliser ses crises de colères (bien plus virulentes par le passé). C’est pourquoi, dès lors qu’il cherchait à rassembler les morceaux de son esprit fragmenté, il évacuait son ressenti par des pleurs comme aujourd’hui. Il ne voulait pas porter préjudice à autrui par des réactions jugés immatures et encore moins à ce Gary dont il avait retenu le nom un peu plus tôt.

Quant au contact physique, Leopold le désirait profondément. Aussi, à chaque fois qu’il s’écartait des bras d'autrui, une part de lui souffrait de ne pouvoir s’y blottir plus longtemps. Il se sentait comme un hérisson essayant vainement de se rapprocher de ses congénères pour se chauffer par temps de froid. Mais malgré leurs multiples tentatives, ces animaux n’avaient d'autres choix que de rester à distance des autres, sans quoi, ils se blessaient mutuellement avec leurs épines.

À mesure que la pression redescendit, le pianiste sortit doucement de son monde. Il cessa peu à peu de pleurer et rétablit le contact avec l'extérieur. Le parc, la veste, Gary, et tout le reste, lui semblèrent déjà plus "réels". Secoué, il essuya ses larmes avec un mouchoir posé à ses cotés, inspira longuement, expira, puis, après quelques instants de réflexion, le regard dispersé au loin, il prononça un mot.

"Pardon."

Il était encore déboussolé et enchainer sur un long dialogue lui semblait inutile. Même rebondir sur un sujet comme la musique lui apparu trop difficile. Sa voix tremblait d'ailleurs encore un peu, mais il était déjà plus calme que tout à l'heure. Il réfléchissait à ce que lui avait dit l'enseignant un peu plus tôt, de ce qu'il avait retenu du moins et ne su quoi penser de ce Gary. Jetant un coup d’oeil rapide à sa blessure, Leopold croisa le regard de l'individu et le fixa de ses yeux embrumés l'espace d'un court instant.

Après quoi il ri.

Il n’était pas certain…de savoir si ce dernier était inquiet, en colère ou grimaçait. Ce n’était d’ailleurs sans doute pas un moment très approprié pour s’esclaffer. Seulement, l'étudiant était mentalement épuisé et riait sincèrement de sa propre situation.
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Bousculade inattendue



Il n'avait pas l'air d'écouter ce que j'étais en train de lui dire. Il n'avait même pas l'air de comprendre. Non, il n'était absolument pas "normal". Ça tombe bien, moi non plus. Je restais là, accroupis, lui assis sur ma veste. Je le regardais sans rien dire, compatissant à sa souffrance apparente. Mon regardant essayant en vain de chercher le sien. Ce n'était pas la peine d'insister...
Avec quelqu'un comme ça je me sentais complètement à nu, dépourvu de tout mes pouvoirs. C'était plutôt rare ; La dernière fois que ça m'était arrivé, complètement à nu comme ça, j'avais perdu le contrôle de mon être. Commettant ce qu'on l'on appelle communément un viol. Merde, non, non ! Je n'ai jamais commis de viol. Et puis ce n'était pas pareil, rien à voir même. Là, il ne comprenait visiblement pas que j'étais totalement "naturel". C'était ma seule couverture, heureusement pour moi, heureusement pour lui.


Soupirant, le regardant essayer de se calmer, regardant sa main... Il était en train de se faire mal. Je murmurais "Arrête..." Mais il ne m'écoutait toujours pas. J'étais totalement impuissant face à cette crise. J'avais envie de le prendre dans mes bras, comme un enfant encore une fois, mais je ne préférais pas tenter le diable. Il fallait qu'il comprenne que j'étais là pour lui, que ma présence n'était pas là pour le nuire mais pour le rassurer.

Accroupis, toujours, un genoux sur l'herbe fraîche, me salissant mon pantalon de costume, je respirais avec lui, en même temps que lui. Inspiration, expiration, c'est tout ce que je pouvais actuellement faire. Quelques minutes passèrent, ses larmes arrêtèrent de couler et telle ne fut pas ma surprise quand je le vis attraper le mouchoir que je lui avais posé à ses côtés. Bien, nous avancions vers du positif.. Mon air soucieux laissait place, petit à petit, à un léger sourire de soulagement. Je ne voulais pas trop y penser, mais je m'étais réellement inquiété pour ce petit. Enfin, petit... Entre guillemets.

"Pardon."

Ma première réaction aurait été de rire. Un rire de soulagement de nouveau. Mais je commençais à comprendre que ce jeune garçon était soit malade, soit très susceptible. Je me contentais donc de ne rien dire, de le regarder. D'ailleurs, je pu enfin poser mon regard dans le sien. Tant de détresse, encore une fois. Ses yeux encore larmoyant, cette profondeur que je ne percevais dans nul autre regard que le sien.. Bon sang. Je ne pouvais pas le laisser repartir ainsi. Hors de question.

Il me fi sursauter, en riant. Je ne m'attendais pas à ce qu'il se mette à rire ainsi. Je tombais donc à la renverse, me rattrapant comme je pouvais. Si cela pouvait lui permettre de rire à nouveau... Je me rendais complètement ridicule, sans savoir comment agir ou réagir.. Gary, reprend-toi merde ! Gêné, me grattant le crâne d'une main et reprenant ma position accroupis, je pris la parole, un sourire en coin.

" Ne t'excuse pas, ça arrive... Même aux plus fort d'entre nous"Oh que oui..... " Je... Je ne voulais pas te faire du mal. Je ne veux pas te faire du mal. Crois-moi, il vaudrait mieux que je reste avec toi aujourd'hui, loin d'Harvard. Je m'occuperai de ton absence."

Je ne savais réellement pas quoi dire d'autre, j'étais sincère et cela se voyait sur les expressions incontrôlées de mon visage. Je lui tendais ma main puis repris " S'il te plaît... Donne-moi ta main. Elle.... elle saigne, un peu. Rien de grave mais, regarde..." Sans attendre qu'il me la tende, je la pris entre mes mains. La sienne était tellement petite par rapport à la mienne.. Ce gamin m'attendrissait, d'une façon ou d'une autre, et faisait ressortir ce qu'il y avait de "bon" en moi.
" Tu... Tu ne voudrais pas venir, tranquillement, chez... Chez moi ? je pourrais te désinfecter ta blessure. Tu pourra manger, boire, enfin, te faire du bien un petit peu... J'ai l'impression que tu en as grandement besoin, mh ?"

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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