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You're lying to me. [Eléo Ft Henri]

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Lundi 23 Février.

Une journée merdique en somme, comme on pouvait l'appeler. Je venais d'attraper un rhume carabiné que je n'avais pas su me débarrasser durant le week-end, et j'avais eu beaucoup de mal ce matin pour me lever. À mon réveil, comme chaque matin depuis un moment j'étais seul. Léo n'était pas souvent là en ce moment, il avait pas mal de choses à faire à ce que j'avais compris, enfin c'était plutôt une certaine fille qui retenait son attention. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi seul. Depuis ma rupture avec Henri je crois. Je n'avais pas eu beaucoup de nouvel de lui, et je ne le croisais jamais à l'université. Peut être qu'il n'avait tout simplement plus envie de me voir, et au fond je le comprenais. Bref, en ce beau matin d'hiver, j'étais partie pour affronter une journée de cour, tout ce qu'il y a de plus normal, et c'est lorsque j'avais voulu sortir mon livre " Raison et sentiment " sur lequel nous étudions en ce moment , que je m'étais rendu compte que je l'avais oubliée chez Henri. Il me faudrait passer chez lui, et rien qu'à l'idée de le revoir me pinçait le coeur. J'avais décidée d'aller lui rendre visite après le boulot, par chance je finissais à 21h30 ce soir. Sur le chemin j'avais faillit me défiler, me disant que je pourrais toujours en acheter un autre, mais je me sentais stupide de ne pas être capable de l'affronter. Pendant mon service, j'avais essayée de ne plus y penser, mais ce fut en vain, et mon rhume n'arrangea pas les choses. Le résultat fut un enchaînement de catastrophe. Heureusement que mon patron n'était pas présent. Matthis me lança plusieurs regards cherchant à savoir ce qui n'allait pas, et mes tentative pour le rassurer ne l'avait pas convaincu. Après une soirée bien agitée, je m'étais rendu à l'appartement d'Henri, qu'il devait normalement partager avec son meilleur ami. Je me demandais s'il était enfin sortit de prison..

Le cœur tambourinant dans ma poitrine, j'avais toquée à sa porte, mais après un certain temps, je ne reçu aucune réponse. Je retentais de sonner et de tambouriner mais rien à faire. Il n'était peut être pas là tout simplement, inutile d'insister. Je tournais les talons, prête à partir, lorsque j'entendis la porte se déverrouiller et s'ouvrir.

- Oh bonsoir Henri, excuse moi de te déranger.

Un regard vers lui m'indiqua qu'il ne s'attendais vraisemblablement pas à me voir. Et d'ailleurs en le regardent de plus prés je trouvais qu'il n'avait pas vraiment bonne mine.

- J'ai oublier un livre chez toi.. je viens juste le récupérer.

Il ne dit pas à un mot, continuant de me regarder, il n'avais vraiment pas l'air bien, comme si il était malade.

-Est ce que ça va ..? tu est tout pâle, tu est malade ?
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23 février 2015.
J'entends le vent souffler contre les fenêtres de l'appartement. Les larges baies vitrées ne donnent plus de lumière, la nuit est tombée, la ville étant plus bas, je n'ai même pas la lumière des lampadaires pour m'éclairer. Je suis là, avachi sur le canapé, face aux baies vitrées donnant une vue sur le ciel encombré de nuages, dans une nuit presque noire ou seulement quelques étoiles tentent d'apparaître en vain.
Je ne bouge pas, ma bouche est un peu ouverte, je la referme. Mes yeux sont petits, ils scotchent le même détail, jusqu'à en avoir percé tous ses mystères, comme s'ils en étaient capables. Devant moi, sur la table du salon, il y a des bières vides, il y a de la weed, un grinder, un bang, une bouteille d'eau, des clopes, des feuilles, du carton.
Je me souviens de mon tout premier pétard, avec Emma, sur le toit de l'école, au beau milieu de la nuit. Un moment génial, même si au fond de moi, je savais que ça sonnait la fin d'une période et ainsi, le début d'une nouvelle, moins glorieuse. Je savais que c'était mal, illégal, que les mauvais effets se faisaient ressentir: je me renfermais sur moi-même, je n'allais pas toujours en cours, je parlais qu'à très peu de monde, je devenais très secret, agressif quand on me posait trop de question. J'étais bien mieux comme ça, dans cet état de moitié, qu'avant. Quand j'étais trop sage, trop perdu, sans confiance, quand elle m'avait quitté. Au moins là, je contrôle, je sais que je contrôle (je le pense), je sais où sont mes limites et je les franchis consciemment. Je le sais que je vais trop loin mais j'en ai besoin. J'ai besoin de ça.
Mon tourne disque, placé juste à côté de moi pour éviter que j'ai à me déplacer à chaque fin de face, passe une chanson que j'adore. La BO d'un film, Gangs of New-York, par U2. Ce film, je l'adorais. En plus, il parlait de l'Histoire de NYC. Ma ville. Elle me manquait. Ma mère, mon père me manquaient mais je savais que je ne pouvais pas les voir dans cet état là, avec cette dépendance accrue. Peut-être que j'irai voir ma soeur à Seattle, oui, cela me semblait être une bonne idée. La chanson me faisait m'évader, me faisait revoir à la fois des scènes du film et des scènes de ma propre vie. Je m'avançais alors vers ma table pour me rouler un joint. La feuille devant moi, la beuh dans le grinder, déjà effritée. La blonde humidifiée pour que le papier se décolle rapidement, le tabac versé dans la feuille, le toncard roulé. J'avais appris à rouler assez rapidement, bien que les premiers soient vraiment dégueulasses, il fallait être honnête, aujourd'hui je me débrouillais plutôt bien je trouvais. Je coinçais le pétard entre mes lèvres, j'étais torse nu avec un jogging en coton gris en guise de pantalon. Mon briquet s'alluma, grillant le bout de mon pétard et me faisant respirer la première bouffée de mon air frais. Je fermais les yeux, reccrachant la fumée et refumant derrière. Je soupirai de bien être, me faisant retomber contre le dossier de mon canapé. Je me sentais bien. Soudain, j'entendis qu'on toquait à ma porte. Putain. Je ne bougeais pas d'un pouce. Ils partiront. J'entendais que ça insistait, mais je ne bougeais pas, fumant tranquillement mon pétard, me sentant presque ainsi, coupable de mon crime. Puis, je pensais que c'était peut-être Angel, qui revenait de prison, qui n'avait pas ses clefs. Je devais rester à l'attendre, au cas où. Je posais alors mon pétard sur le cendrier posé à côté de moi sur le canapé, me leva difficilement et ouvris la porte. Surprise.
Non, ça n'était pas Angel, mais Eléonora. Putain. Je sentais mon coeur rater un battement, je sentais mes jambes trembler, je ne me sentais pas bien. Mon coeur battait vraiment très fort, je n'entendais que ça. Je crois qu'elle me parlait, mais je n'entendais même pas ce qu'elle me disait, j'étais trop axé sur mon coeur qui battait fort et sur elle, la voir, après la rupture, c'était la première fois et... je me rendais compte que j'étais pas prêt. Du tout.

« Oh bonsoir Henri, excuse moi de te déranger. J'ai oublier un livre chez toi.. je viens juste le récupérer. Est ce que ça va ..? tu est tout pâle, tu est malade ? »

Oh putain. Elle veut rentrer chez moi, merde. Je suis trop surpris pour réagir, je suis trop défoncé pour penser à ma beuh et mon tard sur mon canapé. Je ne me rends même pas compte que je suis torse nu. J'dois avoir une gueule affreuse, je jete un regard sur le miroir accroché près de la porte, mes cheveux sont ébourrifés, ma gueule est livide. Ouais, j'ai l'air malade. Putain de merde.

« Ah... heu... ouais ça va, je... j'm'attendais pas à te voir en fait. Tu sais où il est? Je vais te le chercher »

Instant de lumière divine, j'ai l'intelligence de ne pas la laisser gambader dans l'appart à la recherche de son bouquin, et d'éviter qu'elle ne tombe sur tous mes petits jouets du moment. Surtout que bon, ça doit aussi puer à 1000km à la ronde. Mais bon.
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Henri n'avait vraiment pas l'air dans son assiettes surtout au regard de son visage pâle et en sueur. Il ne s'attendait vraisemblablement pas à me voir, n'avait-il pas remarquer que j'avais oublier mon livre chez lui? Après m'avoir répondu, il ne pris pas le temps d'attendre ma réponse qu'il était déjà repartie dans son appartement à la recherche du livre que je lui demander. J'étais donc là , devant sa porte grande ouverte attendant qu'il revienne. Je me sentais stupide de poireauter devant sa porte sans rien faire, mais il ne m'avais pas invité à rentrer non plus.. Je sentis d'un coup une drôle d'odeur, venant de son appartement. Ça puer la cigarette et autre chose que je n'arrivais pas à définir. Depuis quand Henri c'était t-il mit à fumer ?! Prise de curiosité, je rentré dans son appartement, tout était noir, et je ne savais pas vraiment ou j'allais, et après avoir cogner mon tibias contre je ne sais quoi, je décidais de prendre mon portable en guise de lampe le temps de retrouver mon chemin et d'allumer la lumière. Une fois l'interrupteur trouver, et que la lumière fut, je découvris que je me trouvais dans son salon. Et mon dieu, je ne sais ce qu'il c'étais passée, mais je ne reconnaissais plus les lieux, comme ci un ouragan était passée par là. Ce n'était pas le genre d'Henri d'être aussi bordélique, surtout qu'il vivait seul. Entrant dans le salon en faisant attention ou je marchais, je m'approchais du canapé et de la table basse, et sur celle-ci ce trouver un pétard, encore fumant et là c'était le choque. Je n'y comprenais plus rien , je ne mettais pourtant pas trompée d'appartement , c'était bien celui de Henri ! Mais qu'est ce qu'il ce passait ? Soudain je comprenais son visage livide et en sueur , il n'était pas malade, il était juste défoncé. Rien que d'y penser cela me dégouttais.

Il revint dans le salon , surpris de m'y voir et encore plus en découvrant que j'avais vue son pétard déposer dans le cendrier sur la table. J'étais mélangée entre la colère et le choque de découvrir tout ça.

- Henri .. Je comprend pas, tu... tu fume ? tu fume ce truc  ?! Mais qu'est ce qu'il c'est passé? Comment est ce que c'est arrivé ? Est c'est quoi ce bordel dans ton salon ? On dirait qu'un ouragan est passé par là.. Henri, j'y comprend plus rien .. Je .. Comment en ai -tu arrivé là ?!

J'étais totalement déboussolée et même si je lui demandais des explication je savais qu'il serait incapable de m'en donner au vue de l'état dans lequel il était. Je me sentais mal, mal pour lui. J'avais perdu l'image de ce jeune homme, toujours propre et classe en toute circonstance. Ce jeune homme aimant la vie, voulant devenir avocat... Mais ce jeune homme que j'avais connu avait aujourd'hui disparue, non il n'était plus celui que je connaissais.

HRP:
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