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&Jacey ✱ Over thinking kills your happiness

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Il paraît que je suis un peu trop protectrice.. Moi je dirai que je suis même complètement folle. Limite paranoïaque. Au point de vouloir protéger mes proches même quand il n’y a aucune raison de le faire. Concernant Jade, je pensais que j’allai beaucoup trop loin et que dans le fond, je n’avais rien à reprocher à Jacey. Hormis l’épisode « Grace », il s’était montré irréprochable, amoureux et j’en passe. J’avais baissé la garde quelques jours, puis quelques semaines. Jade m’avait elle-même reprochée d’être trop sur le dos de ses proches alors, j’avais abandonné l’idée de le garder à l’œil et il brisa ma meilleure amie en plusieurs petits morceaux, jusqu’à en faire la fille fragile, faible et au cœur brisé qu’elle-même détestait en général. J’avais donc pris la décision de contacter Jacey après sa rupture avec mon âme sœur. Il fallait que je discute avec lui, que je vois comment il allait suite à ça. Je ne voulais pas lire ou entendre ses lamentations. Je ne voulais pas l’entendre me dire qu’il baissait les bras, qu’il ne voulait plus qu’une chose, se foutre en l’air maintenant qu’elle ne faisait plus partie de sa vie. Malheureusement pour moi, c’était exactement ce qu’il me dit. De quoi m’énerver d’avantages et faire baisser la maigre estime que j’avais de lui. Une personne aussi proche et importante que Jade l’est pour Jacey, ne pouvait pas disparaître de sa vie en un claquement de doigt. Surtout s’il ne l’avait pas lui-même décidé. Elle pouvait l’ignorer, s’il ne décidait pas lui-même d’en faire de même, elle faisait toujours partie de sa vie.. Au fil de la conversation, Jacey m’avait remercié. Je ne comprenais pas trop pourquoi et je trouvais ça tellement étrange de sa part. Mais je prenais les excuses et les remerciements comme ils venaient.
N’empêche que je parlais de la vie amoureuse de ma meilleure amie et de son ex, mais la mienne.. Elle était si.. étrange. Je me souviens qu’il y a peu, je ne voulais même plus parler à Darnell, parce que je lui en voulais terriblement d’être aussi proche d’Aaliyah. Son ex qui l’avait trompé. Et après une longue discussion, me voilà entrain de retourner à la villa afin d’emporter avec moi nos dernières affaires. J’aurai pu dire que ça me faisait mal de quitter la colocation mais pas du tout. Les seuls souvenirs que j’avais, Elios se trouvait dedans et depuis que la colocation s’était agrandit, je ne le voyais plus, donc, je n’étais pas si triste de m’en aller. Puis, je me disais que mon déménagement étai un nouveau chapitre de ma vie. Adieu la colocation, bonjour la vie à deux ! Même si on faisait ça surtout pour se rapprocher d’avantages. On en avait besoin. On avait besoin de cette intimité qu’on n’avait pas tellement à la colocation. J’avais besoin de rentrer chez moi et de me blottir dans ses bras pour lui raconter ma journée ou tout simplement pour sentir sa douce odeur, ça craindre que quelqu’un ne vienne nous déranger.. Je pensais à tout ça en ouvrant la porte de la villa. C’était silencieux, vide. Comme la plupart du temps. Certains étaient déjà partis, ils ne vivaient plus ici. D’autres étaient en cours. Pour une colocation aussi nombreuse, la villa était vide et déprimante. J’étais vraiment heureuse de m’en aller. Je montais dans ma chambre afin de prendre ce qu’il restait. Pas grand-chose à vrai dire. Une valise avec des produits de cosmétique, des vêtements, des chaussures. Enfin, ce dont je n’avais pas besoin dans l’immédiat, au début du déménagement. Puis je passais devant les chambres. Je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient occupées et pourtant, celle de Jacey l’était. La porte était entrouverte, je ne voyais donc pas bien ce qu’il faisait à l’intérieur. Toujours est-il que je frappais quand même avant de passer la tête rapidement afin de parler avec lui. Comment ça va ? Pourquoi je faisais ça franchement ? Je ne sais pas. Je devenais beaucoup trop gentille. Comme j’avais de la fièvre, que je couvais quelque chose de grave.
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Partir. Jacey n’avait plus que ce mot en tête. A quoi bon rester à la colocation ? Plus personne n’y restait. Pire encore, elle était loin d’être équipée pour l’handicapé qu’il était. Son père biologique, Marvin, lui avait proposé de venir s’installer chez lui, dans sa famille, mais s’il y était resté quelques jours, voire semaines, il ne s’y sentait pas à l’aise. Il avait l’impression d’être une pièce rapportée. Retourner à New York était aussi une option mais ses parents ne comprendraient pas pourquoi il abandonnait Harvard. Et puis pourquoi abandonner Harvard au fond ? Etre un déchet pour la société alors qu’il était si brillant dans son métier serait un réel gâchis et puis Jade ne cautionnerait pas. En fait, s’il avait bien un moyen de la récupérer, c’était en se montrant digne d’elle, c’était en se comportant bien et non pas en étant suicidaire. Il l’avait compris au travers d’un échange de SMS, et aussi surprenant que cela puisse paraitre, ce n’était pas un de ses amis qui l’avait aidé à reprendre espoir. Cet espoir, il avait été apporté par la personne qui venait de frapper à la porte et qui venait de passer la tête pour lui demander comment il allait. Nolwenn. Cette fille l’avait drôlement surpris. En fait, il ne l’aurait jamais crue capable de l’aider. Au contraire, il pensait qu’elle allait le crucifier sur place. Chose qu’elle avait fait à moitié avant de lui faire comprendre qu’il fallait relever la tête et se battre. Se battre pour elle, pour leur amour auquel même Nolwenn ne semblait plus s’opposer. C’était étrange, et il ne le comprenait pas, mais il la remerciait intérieurement, parce qu’elle le tirait presque d’une mauvaise passe. Lui qui s’efforçait de marcher un maximum, qui refusait d’utiliser le fauteuil roulant mais qui fatiguait tant la dépression l’avait frappé de plein fouet. Triant les affaires dans sa chambre, Jacey détourna le regard de ses vêtements pour poser les yeux sur la jeune femme, la meilleure amie de Jade. Il haussa les épaules, se pinçant les lèvres, pas certain d’être capable de lui répondre réellement. « On fait aller. C’est gentil de demander. Et toi ? » Il mentirait s’il disait qu’il allait bien. Il décida qu’il valait mieux se mettre à parler s’il ne voulait pas qu’elle se mette à lui aboyer dessus en disant qu’il faisait peine à voir, même si c’était la vérité. « Tu t’en vas ? » La questionna-t-il, plutôt observateur. Il avait remarqué que Darnell et elle désertaient les lieux, ils allaient donc s’installer ensemble, il n’avait pas besoin d’être perspicace. Ils avaient beau ne pas avoir de véritables atomes crochus, il ne leur souhaitait que du bien. « Profite bien de ta vie à deux. Moi j’aurais dû lui proposer quand j’en ai eu l’occasion… » Et il ramenait encore tout à Jade. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Tout le ramenait à elle, jusqu’au t-shirt qu’il avait devant les yeux et qu’elle lui avait offert, sans oublier les draps présents sur son lit qu’elle avait sublimé quelques fois. Et tous leurs souvenirs. Les bons comme les mauvais. Ca y est, il était de nouveau frappé par la nostalgie. Il soupira : « Deux ans de relation, et on a même pas jugé bon de s’installer ensemble… » Darnell et Nolwenn eux, n’avaient pas trainé. Plus les jours passaient et plus il se rendait compte des nombreuses erreurs commises avec Jade. Leur idylle aurait dû être splendide, et au lieu de ça, Jacey l’avait rendue dégoutante pour l’une, irrécupérable pour l’autre. Il lâcha un nouveau soupir se laissant tomber sur son lit au milieu de tous ses vêtements. « Nolwenn. Si t’étais persuadée que je n’étais pas fait pour Jade, pourquoi m’aider maintenant ? » Avait-il lâché le regard empli de détresse tourné vers celle qui représentait l’espoir-même. Parce que Jade ne lui avait pas fourni le même espoir, elle l’avait presque éliminé. Pour autant, il s’exprima de nouveau avec une nouvelle idée : « Je pensais me trouver un bel appartement, enfin nous trouver un bel appartement et n’y emménager qu’avec elle. Sinon, je le revendrais. » C’était un moyen de la récupérer pour lui, lui montrer que rien n’était trop beau pour elle.
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Dieu, quelle pipelette ce type. Je lui avais seulement demandé si ça allait et le voilà qui parlait sans s’arrêter. Comme si j’avais appuyé sur un bouton pour le mettre en marche sans m’en rendre compte. Mais le pauvre, il devait être mal et seul surtout. Avant il avait Jade pour parler, sans arrêt mais maintenant, c’était différent. Je me souviens encore qu’ils étaient partout ensemble. Lors du voyage des Cabot, durant celui des Mather aussi et puis, aux fêtes organisées par les confréries. Partout, tout le temps. Ils étaient inséparables. Du moins, c’était ce que je pensais. Et d’ailleurs, c’était ce qui m’énervait aussi avant. Je voulais absolument les voir l’un sans l’autre parce qu’à mes yeux, Jacey était loin d’être celui qu’il prétendait être et le pire dans tout ça, c’est que j’avais raison. Mais voilà, maintenant que ma meilleure amie avait rompu parce qu’il avait osé la tromper, j’étais mal. Mais parce qu’ils n’étaient plus ensemble. Plutôt à cause de la douleur qu’elle ressentait à cause de cette rupture. A cause de la trahison de Jacey. Et je lui en voulais terriblement. Mais, j’avais fini par me rendre compte que Jacey aussi allait vraiment mal depuis cette rupture. J’étais partagée entre l’envie de l’aider et celle de le laisser dans la merde dans laquelle il c’était lui-même mis. Je vais bien écoute. On a décidé d’emménager ensemble Darnell et moi et franchement, on en avait besoin alors oui, ça va ! Et le voilà en train de se morfondre, de pleurer sur son triste sort, une fois de plus. Tout était encore possible. Elle l’aimait toujours, elle n’avait pas avorté, même si c’était ce qu’elle essayait de lui faire croire. Il était encore temps de la récupérer, avant qu’elle ne tourne définitivement la page à cause de lui. Parce qu’il aurait stupidement décidé de baisser les bras et de sombrer dans la déprime au lieu de tenter de la récupérer. Récupère là et agis en conséquence.. Demande-lui de vivre avec toi, d’oublier le passé. Montre-lui qu’il n’y a plus qu’elle qui compte au lieu de le dire. Parler c’est beau, mais si les preuves ne suivent pas, ça ne sert à rien ! Je le regardais tomber au beau milieu de ses vêtements, comme une loque épuisée. S’il voulait que je m’énerve de nouveau contre lui, il était sur la bonne voie. Je m’approchai de lui, m’asseyant même à côté de lui, sur son lit. Je me permettais de le faire oui. Je me permets de tout faire après tout. Je n’ai aucune gêne, il me connaissait assez pour savoir que rien ne m’arrêtait. Vraiment rien. Très bonne question. Je sais pas. J’ai fini par me rendre compte qu’après la rupture, tu as tenté de la récupérer.. Que t’es au plus mal sans elle et que dans le fond, tu tenais réellement à elle, même si t’as sacrément merdé tu vois ! Ca ne viendrait jamais à l’esprit de tromper Darnell. Si tout allait trop vite pour moi, je me serai contentée de lui dire, de lui faire comprendre que je voulais mettre un frein à notre histoire, mais je ne serai certainement pas allée voir ailleurs. C’était prendre un risque pour pas grand-chose. Aaliyah avait trompée Darnell avec Andrew, mais par amour. Elle était finalement avec Andrew, donc dans un sens, il y avait un but, une raison à ses agissements, à cette tromperie. Mais Jacey avait trompé Jade par peur, rien que pour oublier sa peur dans le plaisir de la chair et ça, je ne comprenais vu qu’au final, c’était celle qu’il avait trompé qu’il voulait. Je trouvais ça si stupide. Ou tu pourrais lui montrer que tu peux être un père et un petit-ami en or et vivre avec elle, chez elle.. Elle ne vit plus chez les Mather depuis quelques semaines.. Je ne savais pas si je faisais bien de lui dire tout ça. C’était comme si je trahissais ma meilleure amie pour rapporter à son ex ses agissements. Le moindre de ses faits et gestes. Je savais parfaitement que dans le fond, ce n’était absolument pas ce que je faisais, mais c’était l’impression que j’avais.
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Une fois lancé, Jacey était un moulin à paroles. C’était surement pour ça qu’il était un bon avocat. Parce qu’il ne laissait jamais la partie adverse en placer une. Mais là, il n’était pas face à quelqu’un. Il parlait de lui, de ses regrets, de ce qu’il éprouvait. Jacey était un jeune homme sensible, qui ne le montrait pourtant pas forcément d’ordinaire. Il s’était forgé une carapace face au racisme ambiant qu’il avait subi durant son enfance et il avait appris à se taire et à en dire le moins possible sur sa vie jusqu’à rencontrer Jade. Au final, il était un joyeux luron qui ne racontait que très peu de choses sur sa vie, qui se contentait de faire le pitre, et très peu de personnes pouvaient se vanter de le connaitre réellement. Or dernièrement, il avait l’impression que tout le monde avait eu vent de ses derniers exploits – au sens le plus ironique de la chose. Jade s’était confiée à de nombreuses personnes, et il avait dû rendre des comptes à tout le monde. En tant qu’avocat, il se prêtait souvent au jeu et il était irréprochable dans son travail donc évidemment il le faisait volontiers. Sauf que là, il avait dû se justifier d’un acte qui n’était ni excusable, ni compréhensible, et il était déjà au plus bas, il n’avait pas eu besoin d’eux pour s’accabler. Il savait que ce qu’il avait fait était impardonnable, mais il s’était sabordé pour prouver qu’il avait compris la leçon. Seul Nolwenn semblait l’avoir compris et c’était bien surprenant. Même s’il avait monopolisé la parole, l’enfant de New-York avait tout de même pris des nouvelles du couple d’amis de Jade. Ils s’installaient ensemble, c’était beau. Le bonheur frappait à leur porte, ils n’avaient qu’à en profiter. « C’est cool pour vous. J’espère que vous vous y sentirez bien. » Il n’était pas jaloux, mais il les enviait terriblement. Il s’imaginait avec Jade vivant le parfait amour, enlaçant la Mather dans la cuisine avec son petit ventre rond. Mais c’était du domaine de l’irréel actuellement. Nolwenn lui donnait des conseils, elle semblait volontaire à l’idée de l’aider, mais Jacey ne voyait pas comment il pouvait mettre à exécution les bons conseils de la meilleure amie de son ex-petite-amie. « Mais comment tu veux que je fasse ? Que je me pointe et que je dise coucou Jade c’est moi, ça te dit qu’on vive ensemble ?! Elle m’en veut à mort… » Il exagérait évidemment, mais il ne voyait pas comment elle accepterait de vivre avec lui après ce qu’il lui avait fait. Surtout qu’il avait déjà tout essayé pour la récupérer. Il lui avait dit maintes fois qu’il l’aimait, il lui avait promis qu’il avait changé, il avait même chanté une chanson en son honneur et les choses avaient dérapé dans le mauvais sens, ils s’étaient engueulés. « J’ai tout essayé, je l’ai même menacé de me foutre en l’air si elle revenait pas… » Ce n’était pas la solution, mais il était tellement mal au départ qu’il lui avait dit que si elle n’était plus dans sa vie, il saboterait sa voiture. Nolwenn le savait déjà. Il n’était pas très bien, et il peinait à regarder Nolwenn dans le blanc des yeux. Elle l’avait d’ailleurs rejoint sur le lit afin d’en discuter plus longuement avec lui. Ce qu’elle faisait était admirable. Elle lui avouait avoir compris que si Jacey avait fait la pire connerie de sa vie, il cherchait tout de même à arranger les choses ce qui prouvait ô combien il tenait à elle, et il était heureux de voir qu’elle en tienne compte. Il était tout de même contrarié, et il se pinçait les lèvres pour ne pas flancher. « Je sais que j’ai merdé… Mais ça me rassure que tu voies que je l’aime, parce que j’ai beau lui dire, elle ne me croit plus. » Jade ne souhaitait pas lui laisser une deuxième chance, ou du moins c’est ce qu’elle voulait lui laisser croire, car le son de cloche n’était pas le même en provenant de Nolwenn. Jade lui avait dit avoir déménagé, et c’était à Nolwenn de le confirmer. D’ailleurs, elle lui proposait même de se racheter et de prouver à Jade qu’il n’était pas celui qui trompe mais tout autre chose avec un bébé qui se préparait. Il soupira, c’était tout ce qu’il souhaitait, mais il ne savait juste pas comment faire, et il avait besoin d’aide. « Je ne demande que ça Nolwenn, qu’est-ce que je dois faire pour qu’elle me laisse cette chance ? » La détresse sur son visage était telle qu’il mériterait des claques.
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Je me sentais bien rien qu’à l’idée de déménager. De ne plus être dans cette colocation qui devenait plus pesante qu’autre chose. Et puis, déménager pour finalement vivre avec l’homme que l’on aime, c’est encore plus réjouissant. Je sais que certains diront que c’est rapide, que l’on vient tout juste de se mettre ensemble mais non. Ca fait déjà tellement de temps que je suis éprise de cet homme, que j’attends que plus aucune minette sans cervelle ne lui tourne autour. C’était enfin à moi que revenait cet homme bon, simple et hyper attentionné. Oui, il est très attentionné. On pourrait croire au premier regard que c’est une ordure sans nom. Le genre de type qui ne pense qu’à boire, fumer et coucher avec la première fille aux magnifiques courbes, et il faut dire que c’était le cas auparavant, mais non, il n’était plus comme ça et j’espérai vraiment pouvoir contribuer à ce changement sur du long terme. Moi qui pensais que ça vous arriverait avant nous ! Même si j’avais énormément de mal avec le type qui se trouvait actuellement devant moi, je savais que je n’étais pas la seule à penser qu’ils finiraient leurs jours ensembles, avec de beaux enfants métisses aux mêmes yeux que leur mère. Des bébés tout simplement magnifiques, aussi parfaits que leur mère au final. Mais bon, tout ça n’était plus d’actualité à cause d’une seule et unique personne. L’estropié du nom de Brooks. J’avais envie de me lever et de lui en coller une belle. Je me disais qu’il avait tout simplement gâché les espoirs de Jade par peur en allant toucher une autre. En laissant une autre fille profiter de ce qui, dans le fond, appartenait à Jade. C’était tout simplement injuste. Et maintenant qu’elle l’avait plaqué, le voilà en train de se plaindre, de se morfondre, de pleurer sur son triste sort. A l’une de ses nouvelles réponses, je finis par le regarder avec mépris. Qu’il se foute de moi, me réponde avec ironie, en attendant, moi, je m’étais réconciliée avec la Miss Gauthier, ce qui n’était apparemment son cas. Donc s’il voulait jouer, qu’il joue, son sort était entre ses mains après tout, pas entre les miennes. Pas à mort sinon t’aurais déjà plus de pénis ! J’étais cru mais peut-être que ça lui ouvrirait les yeux, l’esprit et tout ce qui va avec. Jade est une Burberry, une colérique par excellence et si elle lui en voulait vraiment à mort, elle aurait déjà tout fait pour le faire souffrir physiquement et pas qu’intérieurement. Même si moi je trouve que faire souffrir une personne de l’intérieur est bien plus puissant et jouissif que le faire souffrir physiquement. Je ne suis pas folle. Je sais juste comment m’y prendre avec les personnes qui me font du mal ou qui essaient de détruire les miens. J’étais perdue dans mes pensées jusqu’à ce qu’il ouvre de nouveau la bouche. Je ne sais pas. C’est comme une mauvaise haleine qui vous arrive soudain en plein dans la figure alors que vous avez la bouche ouverte. Ça donne envie de régurgiter tout ce qu’on a dans l’estomac. Et bien là, quand il me parlait, c’était le cas. Le fait qu’il me dise qu’il lui avait même dit qu’il était prêt à se suicider si elle ne revenait pas dans sa vie me donnait envie de gerber. Putain mais quel lâche ! Quelle petite merde sans nom. Déjà t’évite de lui parler de suicide. La récupérer par la pitié, je trouve ça pathétique. Tu l’as trompée. Tu dois juste lui dire et lui montrer que t’iras pas te réfugier entre les cuisses d’une petite minette en chaleur à la moindre occasion tout ça parce que tu as.. peur ! Plus il parlait et plus il réveillait la Nolwenn qui le détestait plus que tout au monde. Je le haïssais avant, par peur qu’il ne soit qu’un salaud qui ne cherche qu’à faire souffrir Jade et maintenant que c’était le cas, je le détestais car il ne se battait pas pour réparer ses erreurs et il préférait pleurer, au sens propre du terme d’ailleurs. Je le regardais avec tellement de colère. J’avais envie de le gifler. Tu me gaves tellement à réagir ainsi, à parler ainsi et parfois je me demande ce qu’une femme d’aussi vive que Jade trouve chez un mec.. comme toi !
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Ca n’était pourtant pas compliqué de se projeter avec Jade. Il l’aimait à en crever. Alors pourquoi s’était-il posé toutes ces questions ? Jacey avait eu quelques relations avant elle. Mais ça n’avait pas duré. La première rupture avait été définitive. Avec Jade en revanche, ça n’avait pas été le cas. Il avait vite ressenti un manque, comme un camé en manque de drogue. Jade elle était son souffle, sa bouffée d’oxygène. Elle était si facile à vivre qu’il se demandait à présent pourquoi il en était arrivé là. D’autant plus qu’il n’avait rien gagné en entamant une relation en parallèle basée sur l’adultère bien que ce soit hors mariage. Il appréciait beaucoup Silvia, mais il n’y avait que pour Jade qu’il avait ressenti de pareils sentiments. Peut-être avait-il essayé de se dire qu’il s’agissait d’une illusion. Peut-être pensait-il qu’il pouvait être le seul maitre de son destin et que son amour ne l’avait pas enchainé à Jade. Il était forcé de reconnaitre que c’était ses sentiments qui avaient gagné la bataille, même s’il avait aujourd’hui tout perdu. A voir Nolwenn et Darnell qui se mettaient déjà en ménage, il avait l’impression que c’était facile. Et pourtant, il trouvait que c’était bien trop tôt pour eux, que Darnell n’était pas entièrement remis de sa séparation avec Aaliyah et que Nolwenn avait bien du courage pour affronter tout ça. Lui, il n’avait eu personne en travers de son chemin, de son histoire avec Jade. Ou du moins c’est ce qu’il croyait puisqu’elle avait une relation plus qu’amicale avec le russe. Et ça pesait beaucoup dans la balance. Jade le savait, c’était un sujet tabou entre eux. Et pourtant, elle n’avait pas hésité à le blesser en lui avouant qu’elle regrettait de ne pas avoir couché avec lui. Cette phrase, elle s’opposait avec le reste, quand elle lui disait qu’elle n’aimait que lui. Jacey avait beaucoup gambergé. Pour autant, il avait culpabilisé pour le comportement qu’il avait adopté depuis la Thaïlande et ses aveux l’avaient fait sombrer plutôt que de le soulager. Ce qui l’avait également frustré, c’était que cette fois, il ne pouvait pas se défendre et ne faire qu’encaisser. Il n’allait pas se muer en avocat du diable. Il savait que Jade lui en voulait terriblement, si bien qu’elle n’avait jamais été aussi vindicative avec lui, et Nolwenn crut bon d’en rajouter une couche. Levant les yeux au ciel, Jacey se souvenait de ce fameux soir où la Mather avait planté ses crocs dans sa chair pour le faire souffrir. Ca lui avait fait mal, mais pas autant que tout ce qu’il avait subi ces dernières semaines. « T’es vraiment très rassurante comme fille…Elle m’a déjà mordu l’épaule, ça me suffit. » Et souvent, il posait les doigts sur la marque qu’elle lui avait laissée, comme si c’était sa seule façon d’être liée à elle à présent, alors qu’au fond, il y avait autre chose : leur enfant qui grandissait de jour en jour dans son ventre. Enfant qu’il avait cru mort puisque Jade lui avait expressément dit vouloir s’en débarrasser pour en finir avec lui. Et c’était l’élément qui l’avait mis le plus à mal. Que Nolwenn pense qu’il l’ait dit juste pour la récupérer était une ignominie. Sans elle et leur enfant, il n’avait plus d’intérêt à vivre. Il s’en était rendu compte tard, mais la teneur de ses sentiments était démentielle. « Tu crois vraiment que je l’ai fait exprès ? J’étais mal. Je voulais pas la perdre, elle voulait avorter alors que moi je le veux cet enfant. Elle disait qu’elle en avait plus rien à foutre de moi. » Elle avait ses raisons, effectivement, mais Jacey n’avait pas pu tenir bon face à ça. Le chagrin l’avait happé et pris en otage et il n’avait pas vu de possibilité de s’en relever. Il poursuivit pour insister sur le fait qu’il n’était pas resté planté sagement chez lui à attendre qu’un miracle arrive. Il avait inondé Jade de messages , il l’avait appelée mais elle n’avait pas décroché, il s’était efforcé de tenir bon, mais l’indifférence de la femme de sa vie l’avait reclus petit à petit. « Je m’en fous des autres… J’ai mis du temps à me rendre compte qu’il fallait que je sois sérieux, mais je le suis maintenant. Je veux pas d’autre femme dans ma vie. Je lui ai dit, mais elle y croit même pas. » Il avait fait un travail sur lui, notamment en compagnie de son père lors de son voyage au Congo. Son père lui avait fait comprendre qu’il était important de savoir faire des sacrifices en amour, même quand ça ne nous convient pas tout à fait, on ne peut faire ce qu’on veut. Et il avait tenté d’apprendre à être patient, mais ça s’avérait bien plus compliqué quand on ne possède plus rien. Nolwenn considérait que le jeune homme n’était pas digne de Jade. Elle ne voyait pas que c’était la dépression et les événements récents qui l’avaient poussé à être d’une faiblesse sans nom. Autrefois, Jade était tombée amoureuse d’un homme confiant, qui profitait de la vie, de chaque instant comme un don du ciel et qui était des plus sérieux et vindicatifs des étudiants en droit. Jacey c’était un paradoxe à lui tout seul parce qu’il s’était forgé une grosse carapace pour protéger l’être sensible et orphelin qu’il avait été. « J’étais pas comme ça avant. Tu crois que je suis fier de moi ? En deux ans de relation et de rupture, j’ai beaucoup changé. Mais je veux lui montrer que je peux être quelqu’un de bien. » Il avait juste besoin d’un petit coup de pouce, parce qu’il ne savait par où commencer.

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J’étais sans doute trop méchante avec lui. J’en savais trop rien pour être honnête. J’agissais comme mon cœur me disait de le faire en sa présence. Et actuellement mon cœur me disait d’être gentille avec lui, sans trop non plus le caresser dans le sens du poil car il ne méritait sans doute pas que je baisse la garde avec lui, pas après ce qu’il avait fait à Jade. Et il me parlait de sa morsure. Celle que Jade lui avait faite en Thaïlande, quand elle s’était jetée sur lui telle une furie. Je ne l’avais jamais vue se comporter ainsi mais c’était assez drôle en fin de compte. Je riais légèrement, posant discrètement ma main devant ma bouche qu’il ne voit pas le sourire qui se dessinait lentement sur mes lèvres. Je le trouvais vraiment marrant. En même temps, je ne suis pas là pour te rassurer mais pour t’aider à te sortir les doigts du cul ! Trop de vulgarités en une phrase pour moi mais je n’en pouvais plus de jouer à la femme toute douce avec lui alors que j’avais juste envie de lui crever les yeux pour qu’il puisse ouvrir les yeux et voir enfin clairement. Assez étrange comme vision des choses mais on voit à peu près où je veux en venir comme ça. Je crois pas non, j’en suis même sûre que tu as fait exprès de tenir de tels propos pour qu’elle revienne vers toi mais.. essayer de l’avoir par la pitié.. Tu me fais pitié ! J’haussais les épaules en riant. Il me faisait pitié et pour moi, Jade avait bien fait de l’envoyer paître. Il méritait bien plus que ça selon moi. Il méritait qu’elle l’ignore, ne réponde jamais à ses messages. Elle se donnait au moins la peine de répondre, de lui faire comprendre qu’elle le lisait et ne laissait pas ses pensées se fixer à la partie messages de son téléphone. Je commençais à jouer avec mes doigts tant tout ça m’ennuyait. Je veux dire. J’ai toujours été considérée comme la petite mauvaise du groupe. Celle à qui il ne faut absolument pas faire confiance. Aaliyah et Jacey ont souvent essayer de monter Jade contre moi, jusqu’à ce que ça marche même alors je me disais que.. merde, qu’ils se démerdent ! Mais recevoir ce sms de Jade me disant que j’avais raison, la savoir en pleure, mal en point car celui qu’elle l’aime l’a fait souffrir, qu’elle aimerait revenir vers lui mais qu’il y a comme un blocage qui l’empêche de faire ce pas en avant vers lui. Difficile d’y croire après ce que t’as fait en même temps ! Je n’arrêtais pas de lui rappeler ce qu’il avait fait mais bon, c’était mieux que je le fasse, plutôt qu’entendre ça, à longueur de temps, de la bouche de Jade car là, il perdrait espoir à coup sûr si c’était la française qui lui disait cela et de cette façon surtout. Je levais les yeux au ciel pour accompagner mon reproche. Je voulais lui montrer à quel point il m’exaspérait en fait. Je ne sais pas si t’es fier de toi ou pas. Je ne suis pas dans ta tête mais au final, je me rends compte que tu l’aimes vraiment et que tu ne vas pas pleurer dans les bras d’une autre alors, j’ai envie de dire que t’es juste pas aussi connard que je le pensais. Fonce et garde la tête haute putain et arrête de pleurer, tu me fatigues ! Je ne suis pas mère et ce n’est pas mon enfant. Par contre, lui allait devenir père et ce avec la femme qui le repoussait depuis quelques temps alors il fallait qu’il se bouge l’arrière train et fasse des efforts pour la récupérer. Je ne pouvais pas faire ça à sa place par contre.
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Nolwenn était crue, Nolwenn riait aux malheurs de Jacey, mais il ne lui en tenait même pas rigueur, parce que le garçon semblait déterminé à se reprendre et c’était en grande partie grâce à elle. Alors il ne pouvait lui en vouloir de lui confier que Jade aurait pu lui briser les parties génitales, ce qu’elle n’avait pas fait, ce qui signifiait bien qu’elle était plus blessée que ce qu’elle lui en voulait à mort. « Ouais mais là… Je tiens quand même à ce que j’ai entre les jambes. » Avança-t-il presque penaud, comme craintif alors qu’il savait pertinemment qu’il n’avait rien à craindre de ce côté-là. Mais il savait aussi que la période d’abstinence sexuelle allait être plutôt longue. Et ça ne serait pas seulement du fait de Jade : il y avait le bébé à prendre en compte, et il n’était pas certain que reconstruire son couple sur une partie de jambes en l’air était tout à fait utile. Il n’en était pas encore là de toute façon. La route était encore bien longue. Nolwenn lui avouait avoir pitié de lui. Ce n’était pas correct de balancer à la femme qu’on aime qu’on voulait se suicider ; encore moins d’utiliser le prétexte pour la récupérer. Ca ne pouvait pas inspirer confiance. Mais Jacey était démuni, et il avait tout tenté pour la récupérer. Ca marchait avec ses amis, pas avec lui. Ce qui était normal au fond. Nolwenn avait bien raison, mais il se sentit le cœur à lui dire que parfois, on ne maitrise pas ce qu’il nous arrive et qu’on ne réagit pas toujours comme on l’aurait cru ou voulu. « Tu ne sais pas ce dont tu seras capable le jour où ça t’arrivera, tu sais… Même si je te le souhaite absolument pas. » Non, ce qu’il avait vécu là, il ne le souhaitait pas même à son pire ennemi. Aimer une personne et s’en rendre compte après avoir fauté, c’est compliqué. Mais lui annoncer honnêtement sa faute et savoir pour autant que vous allez la perdre, c’est d’autant plus difficile à vivre. Jade était en plus enceinte. Jade lui avait en plus annoncé qu’elle avait voulu aller voir ailleurs avec une personne qui lui avait été toujours chère, mais que Jacey ne voulait pas voir dans le tableau. Tout ça devait changer, et si elle avait envie de continuer sa route avec lui, elle allait devoir faire des efforts tout autant que lui. Pour autant, il ne voulait pas qu’elle lui échappe et qu’elle fasse sa vie sans lui. Et il tentait de l’expliquer à la jeune Cabot qui pour une fois l’écouter sans se moquer de lui véritablement. « Je suis d’accord avec toi, mais si je n’arrête pas de la solliciter, c’est bien que je suis sincère non ? J’aurais aucun intérêt à vouloir garder l’enfant si je voulais pas vivre avec elle et lui montrer que je l’aime vraiment. » Cet enfant, il allait être difficile à prendre en compte, parce qu’ils devraient se relayer pour ne pas saborder leurs études, et il était hors de question qu’ils aient recours à une gouvernante, même si ça avait du bon, lui qui avait connu ça, il voulait que cet enfant sache que ses parents l’aimaient véritablement. Nolwenn le complimenta. Elle chercha à lui dire qu’il était finalement pas si con qu’il en avait l’air et qu’il fallait qu’il se reprenne. Il insista d’ailleurs sur ce point, en lançant un compliment indirect à la femme qu’il aimait, haut et fort. « Je m’en fous des autres, elle vaut mieux que tout le monde. C’est elle qui me convient, c’est elle qui me rend dingue, c’est avec elle que je veux faire ma vie. » Il se rendait compte que la jeune femme avait pris sur elle pour le remotiver, qu’elle avait passé outre ses griefs, et il voulait la remercier. D’ailleurs il l’enlaça comme il le ferait avec n’importe quelle amie. « Merci Nolwenn, tu es quelqu’un de bien. » C’était la première fois qu’il disait une telle chose et c’était loin d’être ironique.
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