Zéphyr (+) Touch me like you do.

Je venais tout juste d'emménager dans un nouvel appartement, avec de nouveaux colocataires que je ne connaissais pas le moins du monde mais c'est ce que je trouvais intéressant. Un moyen de reprendre un peu tout à zéro, effacé cette année un peu merdique pour la commencer de nouveau avec une colocation qui promettait. Enfin, je connaissais bien une femme dans cet entre remplis de femelle tout aussi séduisante les unes que les autres. Zéphyr. Un nom atypique pour une femme de caractère. J'aimais bien sa manière d'être en soit, mais vraiment dans l'ensemble. Sinon, c'était une femme insupportable et irritante. Et dire que j'avais signé pour une colocation avec ça. J'étais pas sortis de l'auberge, c'est moi qui vous le dis. Après un long moment de détente dans ma chambre à défaire les cartons -grand dieu que j'adore faire ce genre de chose-, je sortais de celle-ci en quête d'un petit en cas pour compenser et faire enfin taire mon ventre. Je n'avais pas encore complètement terminé de m'installer, et pour le moment je dormais sur mon matelas à même le sol mais je n'avais pas à me plaindre. C'était vraiment un putain d'appartement. Bien que je sois issu d'une famille plutôt aisée, et donc que je n'étais pas à mon premier émerveillement pour un lieu de vie, mais elle envoyait du lourd cette baraque. Arrivant dans la cuisine super bien équipé, je regardais les meubles, le four et tout ses équipements ultra design en souriant. Et dire que je n'allais jamais touché à ce genre de connerie. Peut être que j'avais signé pour la colocation mais certainement pas pour faire la cuisine. Non, c'était une habitude que je ne comptais pas encore perdre. Trouvant une pomme verte dans une coupelle en verre, je l'as prise en croquant vivement. La chair juteuse était tout bonnement délicieuse et agréable. Marchant jusqu'au canapé, je trouvais alors un journal de la date d'aujourd'hui, que j'attrapais pour prendre des nouvelles de ce monde incroyablement flippant en ce moment. Je m'asseyais donc sur le canapé, pieds nues en jogging et dans un débardeur blanc, je profitais enfin d'une tranquillité exemplaire.