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worth suffering for ◊ ft. AMEN + SWEETIE

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The truth is, everyone is going to hurt you. You just got to find the ones worth suffering for.
Je suis en train de devenir paranoïaque. Je la vois partout et mon cœur chavire. Je m’ennuie et c’est en train de me tuer. Au sens le plus littérale. J’arrive plus à manger, plus à dormir, j’ai l’impression de la manquer à chaque coin de rue. Je reconnais son parfum chaque fois qu’une femme me frôle l’épaule. Je ne sais plus comment être, je n’ai aucune pitié, aucun respect pour l’âme des gens qui partagent mon lit, je me sers d’eux dans un but purement égoïste. Je m’en excuserais si je me sentais toujours humaine. Ça me fait mal, bordel! Je me l’arracherais moi ce cœur, il sert à rien, j’ai jamais vécu ça. Je me sens sale aussi. Je ne voudrais que sentir ses lèvres à elle… mais où es-tu Amen? Je n’ai plus jouis depuis toi, depuis ce regard glacial échangé ce dernier jour. Je lui en veux toujours et quand je me regarde dans le miroir, chaque marque d’affection; suçons, griffures, ecchymoses, d’ébats trop violents me rend étrangement fière de ne pas lui appartenir de cette manière. Je suis folle je le sais, cette notion s’ancre un peu plus chaque milliseconde. Je l’aime et je la hais.

Harvard est une grande université et je dois dire que c’est un défaut. Comment se fait-il que je ne l’ai pas encore croisée? Je serre les dents alors qu’une brise hivernale m’agresse la peau du visage. J’arrive à peine à voir à travers mes yeux humides. Malgré mon malaise je marche, découvrant de nouveaux quartiers que je ne connaissais pas encore. Espérant, sans en dissimuler mon désespoir, la croiser. Une femme au loin, grande comme Amen est grande, châtaine comme elle. Mon cœur se fait mille espoirs, mais j’essaie de les ravaler. Trop de déception. La femme s’évanouis à l’horizon. Elle entre dans un immeuble et puis disparaît. Je me précipite à ses talons et pose les yeux sur la liste des occupants. «Wild, Wild… Wild!» Je ne sais plus contrôler mes gestes, ma mère s’attaque à la poignée, mais évidemment c’est barré. Je lâche un cri. J’appuie sur tous les boutons à la fois, espérant que quelqu’un s’attende à recevoir de la visite, assez pour pas poser de question. Un buzz surgit. J’entre en jubilant. Je cours jusqu’au numéro gagnant et cogne trois fois à la porte, rapidement, fortement. «Amen, t’es là?»Je ne pus le retenir. Ça lui couperait peut-être l’envie de m’ouvrir, mais son prénom sur ma langue revêtait un goût délicieux. «Chérie ouvre moi, j’ai fait tout ce chemin pour tes beaux yeux, je mérite au moins un regard.» Je méritais aussi un baiser langoureux, mais à plus tard les fantasme irréaliste. «Tu sais que tu m’aimes, allez.» J’étais en fais convaincue du contraire depuis son départ. Elle avait été cruellement sévère avec moi, mais j’avais assez d’amour pour nous deux.

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
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Depuis quelque temps ma vie m'échappe. Elle me glisse entre les doigts et s'envole au loin. Elle virevolte dans les airs, pousser des brises parfois douces, parfois pas. Elle flotte presque paisiblement puis sans explication elle se met à tanguer, à basculer pousser par l'élan du vent, à s'enfuir loin de moi. Loin de mon contrôle. Je lui cours après, bêtement, sans assez d'élan pour la retenir, ni même la rattraper. Je suis à la traîne, si bien que je ne la vois même plus. Cela fait presque une semaine qu'elle a disparue, que je suis une route sans être certaine de la trouver au bout. J'ai perdue le contrôle depuis cette nuit avec Isaac. J'ai cédé aux charmes du français, je me suis retrouvée dans son lit et j'en ai payé douloureusement les conséquences. Je n'ai pas fini de payer d'ailleurs. Mon coeur est toujours en peine, presque replié sur lui-même après avoir était pitié de façon immonde. La notion de sentiments, d'amour tout particulièrement semble s'être évanouie dans la nature, c'est presque comme si elle m'était inconnue quasiment au même titre que la notion d'amitié, parce qu'avant tout, il était mon ami. J'ai le coeur endolori, presque paralysé, je crois. Et je ne sais plus quoi faire. Je n'ai plus goût à rien. Tout semble fade, même la vie. C'est précisément pour cela que j'ai pris la route, sans but précis me perdant dans des rues à l'architecture similaire, il y a de cela une demi-heure. J'entre le code de l'immeuble presque à regrets. Je vais encore finir dans le lit de Milo à lire des livres, attendant qu'il rentre pour me faire rire. La porte claque et j'enjambe les marches deux par deux. Devant la porte j'introduis mes clés et pénètre dans l'appartement. Je me sens vide depuis cette discussion avec Isaac. Complètement vide. C'est désespérant. Alors que j'essaie d'analyser la grandeur du vide qui m'empli, je suis sortie de mes divagations par des coups bien trop forts contre la porte et cette voix si singulière, reconnaissable entre toutes. Cette voix qui si souvent m'a hanté. C'est bien ma veine. Merci le destin. Je soupire doucement, toujours assise dans le sofa. Je n'ai pas le coeur à ouvrir et elle ne semble pas avoir le coeur à partir sans un mot. Me levant péniblement, j'ouvre enfin la porte. Sans politesses, sans distinctions aucunes, sans sourire aimable. Je ne l'invite même pas à entrer. Je ne suis plus la douce Amen, la fille complètement naive d'Italie. La fille qu'elle a rabaissée. La fille qu'elle a délaissée. J'ai changée. Qu'est-ce que tu fous-là, Sweet.. Santana ? demandais-je, l'inspectant de bas en haut. C'est presque irréaliste. J'en viens même à me demander pendant un dixième de seconde si je ne rêve pas la scène. Peut-être que les fumées de la Mather House et tout l'alcool que j'ai ingérée pendant cette soirée ont une répercutions un peu tardive sur mon corps ? Non, c'est impossible. C'est idiot comme pensées. Alors elle est là, vraiment là, après tout ce temps sans un mot ? C'est dingue, mais tellement cohérent lorsqu'on connait la demoiselle. Elle est comme ça, un poil trop spontanée et tardive à la réaction.
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