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The truth is, everyone is going to hurt you. You just got to find the ones worth suffering for. |
Je suis en train de devenir paranoïaque. Je la vois partout et mon cœur chavire. Je m’ennuie et c’est en train de me tuer. Au sens le plus littérale. J’arrive plus à manger, plus à dormir, j’ai l’impression de la manquer à chaque coin de rue. Je reconnais son parfum chaque fois qu’une femme me frôle l’épaule. Je ne sais plus comment être, je n’ai aucune pitié, aucun respect pour l’âme des gens qui partagent mon lit, je me sers d’eux dans un but purement égoïste. Je m’en excuserais si je me sentais toujours humaine. Ça me fait mal, bordel! Je me l’arracherais moi ce cœur, il sert à rien, j’ai jamais vécu ça. Je me sens sale aussi. Je ne voudrais que sentir ses lèvres à elle… mais où es-tu Amen? Je n’ai plus jouis depuis toi, depuis ce regard glacial échangé ce dernier jour. Je lui en veux toujours et quand je me regarde dans le miroir, chaque marque d’affection; suçons, griffures, ecchymoses, d’ébats trop violents me rend étrangement fière de ne pas lui appartenir de cette manière. Je suis folle je le sais, cette notion s’ancre un peu plus chaque milliseconde. Je l’aime et je la hais.
Harvard est une grande université et je dois dire que c’est un défaut. Comment se fait-il que je ne l’ai pas encore croisée? Je serre les dents alors qu’une brise hivernale m’agresse la peau du visage. J’arrive à peine à voir à travers mes yeux humides. Malgré mon malaise je marche, découvrant de nouveaux quartiers que je ne connaissais pas encore. Espérant, sans en dissimuler mon désespoir, la croiser. Une femme au loin, grande comme Amen est grande, châtaine comme elle. Mon cœur se fait mille espoirs, mais j’essaie de les ravaler. Trop de déception. La femme s’évanouis à l’horizon. Elle entre dans un immeuble et puis disparaît. Je me précipite à ses talons et pose les yeux sur la liste des occupants. «Wild, Wild… Wild!» Je ne sais plus contrôler mes gestes, ma mère s’attaque à la poignée, mais évidemment c’est barré. Je lâche un cri. J’appuie sur tous les boutons à la fois, espérant que quelqu’un s’attende à recevoir de la visite, assez pour pas poser de question. Un buzz surgit. J’entre en jubilant. Je cours jusqu’au numéro gagnant et cogne trois fois à la porte, rapidement, fortement. «Amen, t’es là?»Je ne pus le retenir. Ça lui couperait peut-être l’envie de m’ouvrir, mais son prénom sur ma langue revêtait un goût délicieux. «Chérie ouvre moi, j’ai fait tout ce chemin pour tes beaux yeux, je mérite au moins un regard.» Je méritais aussi un baiser langoureux, mais à plus tard les fantasme irréaliste. «Tu sais que tu m’aimes, allez.» J’étais en fais convaincue du contraire depuis son départ. Elle avait été cruellement sévère avec moi, mais j’avais assez d’amour pour nous deux.
Harvard est une grande université et je dois dire que c’est un défaut. Comment se fait-il que je ne l’ai pas encore croisée? Je serre les dents alors qu’une brise hivernale m’agresse la peau du visage. J’arrive à peine à voir à travers mes yeux humides. Malgré mon malaise je marche, découvrant de nouveaux quartiers que je ne connaissais pas encore. Espérant, sans en dissimuler mon désespoir, la croiser. Une femme au loin, grande comme Amen est grande, châtaine comme elle. Mon cœur se fait mille espoirs, mais j’essaie de les ravaler. Trop de déception. La femme s’évanouis à l’horizon. Elle entre dans un immeuble et puis disparaît. Je me précipite à ses talons et pose les yeux sur la liste des occupants. «Wild, Wild… Wild!» Je ne sais plus contrôler mes gestes, ma mère s’attaque à la poignée, mais évidemment c’est barré. Je lâche un cri. J’appuie sur tous les boutons à la fois, espérant que quelqu’un s’attende à recevoir de la visite, assez pour pas poser de question. Un buzz surgit. J’entre en jubilant. Je cours jusqu’au numéro gagnant et cogne trois fois à la porte, rapidement, fortement. «Amen, t’es là?»Je ne pus le retenir. Ça lui couperait peut-être l’envie de m’ouvrir, mais son prénom sur ma langue revêtait un goût délicieux. «Chérie ouvre moi, j’ai fait tout ce chemin pour tes beaux yeux, je mérite au moins un regard.» Je méritais aussi un baiser langoureux, mais à plus tard les fantasme irréaliste. «Tu sais que tu m’aimes, allez.» J’étais en fais convaincue du contraire depuis son départ. Elle avait été cruellement sévère avec moi, mais j’avais assez d’amour pour nous deux.
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
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