AURORE HEMINGWAY ► zoey deutch

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle shana et j'ai 20 ans . Je suis québecoise :evileye: et j'ai connu le forum grâce à top-site obession ( si je crois que ça s'écrit comme ça ) . Extrêmement impressionnant alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise zoey deutch comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Crick. Je fais environ 800 à 900 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

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Les enfants, dépêchez-vous de descendre, ce sapin ne va pas se faire tout seul ! Tiens tiens, la période de Noël était bien vite arrivée cette année. Aurore, six ans, se réveilla, le cerveau encore embrumé par le sommeil, et se frotta les yeux de ses petits poings. Sa chambre lui ressemblait étrangement : elle était plutôt bien rangée, mais surtout, elle n'était pas comme les chambres typiques de fillettes de son âge. Sa mère avait pourtant tenté à maintes et maintes reprises de lui montrer la réalité des choses, en lui achetant tout un tas d'objets girly, roses à souhait, mais Aurore les avait ensuite tous jetés ou cachés. Elle n'était pas cette petite poupée fragile que sa mère imaginait qu'elle était. Et elle ne se privait pas de le montrer chaque jour. Une fois la porte de sa chambre ouverte, la fillette passa uniquement sa tête hors de la pièce, et observa les alentours. Sa petite sœur venait également de se réveiller, mais elle, au contraire, paraissait déjà très fraîche, comme si l'attente de cet évènement l'avait tenu éveillée bien avant l'heure officielle du réveil. Un coup de tête vers la droite permit à Aurore de remarquer que son frère lui, par contre, n'était pas encore debout. La porte de sa chambre était fermée, et Aurore savait bien interpréter ce signe. Alexander était comme elle. Le même caractère, la même façon de penser, et parfois même la même façon de s'habiller. Aurore aimait les pantalons et les shorts et se sentait cruche dans une jupe ou robe. Au grand damne de sa mère, qui ne jure que par elles. Quoi qu'il en soit, Aurore s'osa jusqu'en haut des escaliers, d'où elle observa la maisonnée s'affairer. En bas, ses parents s'agitaient dans tous les sens, et essayaient d'être les plus parfaits au monde. Et Callie, qui était derrière eux, toute contente. Elle était la seule de la famille à être pleinement heureuse dans cette situation. Ce qui échappait grandement à Aurore. Mais passons. On parlera plus tard. Aurore ma chérie, viens nous rejoindre voyons ! Est-ce que tu as vu ton frère ? La fillette descendit les escaliers, d'un air totalement indifférent, et elle haussa les épaules, signe qu'elle n'avait pas de nouvelles d’Alexander. Son père se racla la gorge de gêne, et tenta de reprendre la conversation là où ils l'avaient laissée. Et sa mère lui sauta dessus, un bonnet de noël à la main, qu'elle lui enfonça sur le crâne, avant de lui déposer un baiser sur le front. Aurore grimaça, avant d'essuyer ce bisou baveux du revers de sa manche de pyjama. Et elle voulut même se mettre à bouder dans son coin, mais voyant le regard lumineux de sa petite soeur, elle ne put se résoudre à lui faire de la peine. Le dialogue entre les deux fillettes avait toujours été quelque peu compliqué, mais Aurore ne lui aurait jamais fait de mal. Et alors qu'elles s'occupaient du sapin de Noël en compagnie de leur mère, Alexander fit son entrée. Il était encore ensommeillé, et sûrement pas prêt à passer une journée guimauve de parfaite petite famille. Aurore pouvait le sentir, puisqu'elle ressentait la même chose. Elle lui lança donc un mince sourire, avant de soulever Callie afin qu'elle puisse accrocher une boule un peu plus haut sur le sapin. Sur ordre de Maman Chef, les trois Hemingway se mirent à la décoration du sapin, et contre toute attente, ils partagèrent beaucoup plus que de simples guirlandes. Alexander, Aurore et Callie étaient des frères et sœurs particuliers, mais ils étaient une famille avant tout.

La pluie battait son plein au dehors. Une jeune femme avançait, le pas ferme le long d'une route, en pleine nuit. Les mains dans les poches de sa veste, elle tremblait de froid mais ne voulait absolument pas s'arrêter. La colère guidait ses pas, et elle voulait mettre le plus de distance possible entre elle et la villa qu'elle venait de quitter. Là-bas une fête battait son plein, avec des mannequins de toutes nationalités. Et Aurore, notre fugitive nocturne en faisait partie. Mannequin de renommée mondiale depuis bientôt deux ans, elle avait été cordialement invitée à une autre fête qui avait bien vite dégénéré. Elle s'amusait bien, tout allait très bien, jusqu'à ce que la drogue s'en mêle. Il ne fallait pas se faire d'histoires, la célèbre poudre blanche circulait dans ce milieu depuis fort longtemps, et elle faisait des dégâts. Mais son ami ne partageait pas la même vision qu’elle. « Dégage Dimitri, sérieux, dégage, tu pollues mon oxygène là ! » Une mine de dégoût sur son visage, elle plaque fermement sa main sur la joue de son ami de manière à le repousser. Dimitri est défoncé, encore une fois. Dix minutes qu’il essaye de poser ses lèvres sur celle d’Aurore, dix minutes qu’il se colle à elle, en ricanant bêtement. Il n’est pas conscient de ses actes, la jeune femme sait parfaitement qu’il ne réagit par lui-même, qu’il est sous l’emprise de la drogue et l’alcool. Mais honnêtement, elle commence à être lassée de devoir encore et toujours s’occuper de Dimitri, lui répéter sans cesse la même chose. « Allez chérie, tu sais que t’es bonne ? Viens dans la chambre avec mooooi ! » Son haleine arrive jusqu’aux narines d’Aurore qui malgré elle, hume en grimaçant cette infecte odeur qui révèle clairement ce qu’à ingurgité son ami au cours de la soirée. Vodka mélangé à de la cigarette plus encore une poignée de on-ne-sait-quelle-drogue, miam. A bout de nerfs, le visage rouge, elle décide d’employer les moyens forts et en quelques secondes, sa main se claque sur le visage de Dimitri, faisant vaciller le jeune homme du canapé sur lequel ils étaient assis. Il met quelques instants à se rendre compte du geste d’Aurore, et dans un mouvement lent, Dimitri se relève et se redresse devant l’adolescente, plus menaçant que jamais. « T’es morte, Hemingway. » Le visage du brun se fend en un étrange sourire, légèrement inquiétant, et contre toute attente, il se jette sur Aurore avant de lui déposer de nombreux baisers dans le cou, agrippant fermement ses poignets pour l’empêcher de se dégager. Quant à elle, elle crie, se débat, elle tente de frapper partout où elle peut l’atteindre. « Casse-toi, connard où je te jure que ta tête, elle va valser ! » Immédiatement, Dimitri s’arrête dans ses gestes. Il marmonne quelque chose d’incompréhensible avant de desserrer son étreinte et quitte la pièce sans demander son reste. Encore légèrement sous le choc, Aurore se recoiffe négligemment, sous le regard noir de son frère. « Je t’avais dit de ne plus traîner avec lui, mais comme d’habitude, tu n’en fais qu’à ta tête. J’espère que t’as compris de quoi il pouvait être capable à présent. » « Il était bourré, il ne savait pas ce qu’il faisait, je le connais, c’est un type bien au fond. » C’était vrai… jusqu’à ce qu’elle se rende compte à quoi elle avait échappé ce soir. Mais quitte à contredire Alexander, elle préférait mentir, plutôt défendre Dimitri qu’accepter les discours moralisateurs de son frère. « Pff, tu parles. Un jour, je ne serai pas là pour te protéger et je te jure que tu tomberas de haut, sœurette. » LOL. Elle ne le croyait pas le moindre du monde. Alexander avait toujours été là pour elle, quoiqu’il arrive, impossible qu’il ne la protège pas juste un seul jour. Et ouais, son frère était un peu comme son super héros.

Vous avez un don avec les animaux mademoiselle Hemingway, qui aurait dit qu'une telle vocation se cachait derrière cette jeune mannequin ? Ahah, il ne fallait jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ne jamais se fier aux apparences. Oh disons que j'ai toujours eu des animaux à la maison, ou du moins un petit chien que j'aimais beaucoup, alors disons que ça créé des liens. Aurore tenait un chiot dans ses bras, qui semblait vraiment heureux d'être là, et le vétérinaire chez qui elle travaillait depuis un an maintenant semblait satisfait de son travail. Et oui, voilà maintenant douze mois qu’Aurore a quitté le monde des paillettes, pour redevenir une femme comme les autres. Le monde qu'elle avait connu pendant deux ans l'avait complètement vidée. Une vie beaucoup trop remplie, beaucoup trop remplie, trop vite. Jouer sur tous les tableaux en même temps l'avait épuisée, et elle avait besoin d'un retour à la vie normale. Elle s'était donc installée à Cambridge pour poursuivre ses études à Harvard, avec son frère, et sa petite sœur n'allait pas tarder à les rejoindre, ce qui promettait d'être joyeux. Quoi qu'il en soit, Aurore était à présent assistante vétérinaire, et elle adorait son métier. Tout pourrait donc aller bien pour elle, si bien sûre, les choses restaient telles qu’elles sont.