«La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple.» ∆ KONRAD

Aujourd'hui en entrant dans la fac j'ai encore croisé ce mec, une pure merveille pour les yeux. Ce n'est pas la première fois que je le vois, enfaîte je le croise souvent dans la fac à chaque fois on se regarde avec insistance mais on ne s'est encore jamais parler. Mais cette fois si j'ai décidé de faire ma petite fouineuse et de le suivre. Non je ne suis pas une psychopathe, je voulais juste savoir s'il allait en cour ou quoi, évidemment j'ai fais ça discrètement pour ne pas qu'il me prenne pour une tarée. Ma petite filature m'a menée au complexe sportif, où je retrouvais le jeune homme en train de faire du sport, c'est donc l'air de rien que je m'installais sur un banc pour observer ce bel Apollon se dépenser. J'étais donc assise avec mon café dans une main et mon téléphone dans l'autre, me rinçant l'oeil discrètement. Je crois que le complexe sportif va devenir mon nouvel endroit favoris !

Fallait vraiment que je me bouge le cul, je suis resté cloîtré chez moi une semaine sans rien faire, ni voir personne l est peut-être temps que ça change. Ok je déprime mais je peux le garder pour moi et pas le montrer puis j'ai bien envie de me tuer à la muscu, bon jirais après mon cours d'art contemporain, je sais même pas pourquoi je continue dans ce domaine, les arts visuels quoi, ok j'adore dessiner mais ça s’arrête là, je sais vraiment pas quoi faire plus tard, j'ai aussi eu cette proposition pour du mannequinat y a deux semaines et franchement ils attendent encore ma réponse, je suis clairement paumé quoi, le seul truc où j'y vois clair c'est quand je suis défoncé. Enfin bref, je viens de quitter le cours un peu avant tout les gens de ma classe, comme ça parce que ça me soûle et que j'ai besoin de prendre l'air, je crois que j'ai de plus en plus de mal à tenir deux heures sur une chaise, je quitte le Yard clope au bec et sac de sport sur l'épaule pour aller au Complexe Sportif, là au moins je sais que deux heures à frapper dans un sac de frappe ou me défouler sur les altères ne me gène pas du tout. Ça doit maintenant faire un bon quart d'heure que je me défoule sur le sac de frappe et j'ai remarquer cette brune assise sur un des bancs de la salle, je l'ai déjà remarqué, plusieurs fois dans le campus, j'ai jamais vraiment fait le premier pas vers elle mais je dois dire qu'à chaque fois que je la croise et que je la regarde, il se passe un truc quoi. Je décide de laisser le pauvre sac de frappe tranquille, enlevant mes gants de frappe pour me rendre sur le banc où j'ai déposé mes affaires, je finis presque ma bouteille d'eau et ma serviette commence à être trempé mais ça ne me gêne pas pour jeter un coup d’œil vers elle, assise sur le banc d'à côté Fais gaffe ton café risque de refroidir. venais-je de lui sortir continuant à boire dans ma bouteille d'eau, j'étais concentré à frappé mais je savais qu'elle avait jeter je ne sais combien de regards vers moi.

J'avais mon téléphone dans les mains pour faire semblant d'être occupée mais mes yeux étaient rivé sur ce magnifique mec qui tapait comme un taré dans un sac de frappe. À croire que le sac lui avait fait quelque chose ! Les minutes passèrent et le jeune homme fini par faire une pause, il se dirigeait vers le banc à côté de celui où j'avais élu domicile. Je décrochais alors mon regard de lui pour faire à nouveau semblent d'écrire un texto, j'avais un peu l'air d'un abrutie mais bon pas grave !
« Fais gaffe ton café risque de refroidir »
Je relevais alors la tête de mon téléphone et regardais à nouveau le beau brun. Omg il venait de m'adresser la parole !! Je me contenais pour ne pas avoir l'air d'une hystérique, puis je baissais les yeux sur mon café que j'avais en effet oublié. J'attrapais mon gobelet et le portais à mes lèvres pour constater que ce dernier était en effet à peine tiède..
« En effet il est froid.. pas grave ! »
Je lui fis un large sourire bête, mon café était peut-être froid mais ce magnifique mec avait pris la peine de me parler alors j'étais contente !

J'avais envie de sortir de mon appartement, de retourner en cours même si je ne savais pas vraiment pourquoi je continuais dans ce domaine d'études, ça me faisait tellement chier de suivre la fin du cours que je me suis barré justement avant la fin pour me rendre au complexe sportif. Je savais au moins là, que tout ce que j'allais faire n'allait pas me faire chier, j'avais fais un saut dans les vestiaires pour enfiler un short et un marcel, j'avais posé mes affaires sur un des bancs dans la salle et depuis environs quinze minutes je me défoulais sur le sac de frappe. Une petite brune avait fait son entrée depuis quelques minutes, ce n'est pas la première fois que je la vois, je l'ai déjà croisés un bon nombre de fois sur le campus sans vraiment aller vers elle, juste des regards qu'on se jetaient et à chaque fois que c'était le cas, un truc bizarre se passait mas je sais pas du tout l'expliquer. Je finissais par faire une petite pause, revenant au banc où était mes affaires, j'en profitais pour boire un cou et m'essuyer un petit peu, je la voyais zieuter son portable d'une main et de l'autre tenir son café, un café qu'elle n'a pas touché depuis un moment, trop occuper à me regarder discrètement, je n'avais pas vraiment vérifier mes j'étais quasiment sur qu'elle n'avait pas loupé une miette de me voir frapper sur le sac et finalement je lui adressais la parole et je pouvais constater qu'un très joli sourire s'était dessiner sur ses magnifiques lèvres. T'as une machine à café à l'entrée du complexe. On s'est jamais, le café s'est meilleur chaud. lui sortais-je après sa petite remarque, je souriais à mon tour buvant une autre gorgée d'eau sans la quitter du regard.

C'était étrange comme sensation, on ne se connaissait pas mais à chaque fois que je croisais son regard j'avais envie de sourire bêtement. Et là nous étions tous les deux en train de se regarder en souriant comme des débiles.
Faire réchauffer mon café ? Oh non c'était pas nécessaire j'avais même plus envie de le boire à présent. Je me levais et me dirigeais vers la poubelle pour le jeter, puis je retournais m'asseoir mais cette fois si je m'étais mise à côté de ces affaires. J'étais donc juste en face de lui, j'essayais de faire mon regard le plus séduisant possible avant de finir par lui dire :
« Si je partais jusqu'à la machine je risquerais de rater un morceau de ton entraînement et ça serait regrettable .. »
Je fis la moue, avant de rigoler. Je disais vraiment n'importe quoi, mon cerveaux devait s'être complètement arrêté.
« Je rigole bien sûre ! »
Je passais une main dans mes cheveux en essayant de reprendre un air sérieux sans rougir. J'avais un peu honte d'avoir dit une connerie pareille, mais c'était trop tard.