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Je m’étais pris la tête avec Nolwenn dans la matinée, j’avais fait une partie de basketball avec Ashton l’après-midi et j’étais rentré chez moi ensuite pour me doucher et dormir. Du moins, je tentais de dormir. Disons que j’étais tellement pensif que dès que je réussissais à m’endormir ou à, ne serait-ce que fermer les yeux, je les ré-ouvrais immédiatement, pensant à ma discussion avec Nolwenn, à cette femme dans la pièce d’à côté qui me supportait, supportait mes allers-retours sentimentaux. Je la faisais souffrir, ça ne faisait aucun doute mais c’était Nolwenn, elle ne me l’avouera jamais. Elle est trop fière pour ça. Mais je savais qu’elle souffrait de ma façon d’agir avec elle, de ma proximité avec Aaliyah. Enfin, je savais qu’elle était contre le fait que je reste ami avec elle après ce qu’elle avait fait. Mais si moi j’avais pardonné, alors pourquoi pas elle ? Sachant que si Liyah ne m’avait rien dit au sujet des sentiments de Nolwenn pour moi, j’aurai continué de la considérer comme ma meilleure amie et non pas comme ma petite-amie. C’était tout un tas de petite chose qui faisait que je ne comprenais pas la colère qu’éprouvait Nolwenn à l’égard de mon ex. Concrètement, elle ne lui avait jamais rien fait. Alors, j’avais besoin de comprendre mais elle ne me donnait aucune explication. Mais je sortais bien vite de mes pensées en recevant un message. Je ne voulais pas regarder le contenu ni même le destinataire. Je voulais dormir mais j’y arrivais pas alors je me résignais à finalement regarder. C’était Naomi et elle, je ne pouvais pas l’ignorer. Je m’en voulais même de ne pas avoir regardé plus tôt. Elle était tombée en panne au beau milieu de nulle part et Ashton était injoignable. Non mais franchement, Naomi n’était pas rendue avec nous. Un qui ne réponds pas et l’autre qui mets du temps à donner signe de vie. Je me levais en trombe de mon lit, enfilant les premiers vêtements chauds qui me tombaient sous la main, direction l’endroit que Naomi m’avait décrit. Une fois arrivé sur les lieux, je me garais devant la voiture de Naomi. Je lui avais demandé de s’enfermer dedans et de ne pas en sortir jusqu’à mon arrivée. J’avais regardé trop de films d’horreurs malheureusement et j’étais obligé de m’imaginer le pire en recevant son message. Une fois garé, je sortais, m’approchant de sa voiture, frappant doucement à la vitre. J’suis là ! Ca va ? Je disais que j’étais là parce qu’il se pouvait qu’elle ne me reconnaissait pas. Il faisait nuit après tout et hormis ma silhouette, on ne distinguait pas grand-chose.
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