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NARIELLE + Magic, madness, heaven, sin.

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Il est vingt-deux heures lorsque je quitte la Mather House à laquelle je possède une chambre sans dire un mot à mes amis. Veste sur le dos, je me mets en route à travers les rues de Cambrige qui se ressemblent plus les unes que les autres. L'architecture des battements est assez pauvre dans ce sens, mais cela créé une certaine unité à la ville et lui donne même un certain charme. Après le premier tournant à droite, je me rends compte qu'à cette heure-ci, j'aurais mieux fait de mettre un pull et un manteau. Mon débardeur et ma veste légère ne m'aide pas à avoir chaud. J'ai presque envie de faire demi-tour quand mes mains commencent à me brûler, soit une dizaine de minutes plus tard, mais mes jambes n'ont pas semblé d'accord lorsque j'ai tourné les talons pour rentrer chez les verts. Ce soir, j'ai besoin de revoir Nic et ce qu'il fasse froid ou non. Je ne sais pas vraiment pour quelle raison, mais quelque chose en moi me hurle de le rejoindre. Je ne sais jamais vraiment où il se trouve, mais j'ai entendu dire qu'il y avait une course de voiture ce soir et connaissant le brun, il ne la manquera pas. En chemin, je finis par me décider à lui envoyer un message, lui demandant s'il serait bien à l'endroit que l'on m'avait indiqué durant la matinée. Je ne m'attends pas vraiment à une réponse en voyant l'heure ; vingt-deux heures trente. Si une course a lieu et qu'il y participe, il doit surement être dans sa voiture à passer ses vitesses de façon incroyablement rapide. Je n'aime pas réellement ce genre de jeu auquel il s'adonne. Autant, je peux comprendre ce que l'adrénaline lui procure, cette sensation de puissance et la dépendance qu'elle peut amener, autant je suis contre tout cela. Un accident de la route est vite arrivé, surtout à des vitesses pareils et l'idée qu'il puisse lui arriver malheur me retourne l'estomac et me soulève le coeur. Suite à un détour par le Starbuck Coffee, ouvert jusqu'à minuit en ce moment, pour m'acheter un chocolat chaud j'arrive enfin. Plusieurs voitures sont à l'arrêt et les gens semblent s'adonner à des commentaires sur le déroulement de la course qui est terminée. Je me faufile entre les gens, entendant quelques bribes de conversations dans lesquelles le prénom de Nic est revenue deux ou trois fois, il est donc bien là. A coup de coudes, j'arrive à me retrouver devant la foule et à repérer la voiture du brun vers laquelle je m'avance de façon nonchalante. Devine qui est là ! dis-je, lui tapant sur l'épaule alors qu'il m'apparaît de dos.
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Le soir venu, la rue est mon domaine. J'en suis le roi. Les soirs de rodéos comme ce soir aucune chance de me trouver chez moi posé devant la télé. Vous me trouverez certainement au volant d'un bolide en train d'atteindre la ligne d'arrivée devant les autres concurrents. A la Mather House, chacun avait son addiction, que ce soit l'alcool, la drogue etc et bien moi c'était les voitures. Ce sentiment puissant qui t'envahissait lorsque tu conduisais, ce sentiment de liberté c'était tout simplement indescriptible, il fallait le vivre pour le comprendre. C'était maintenant à mon tour de courir. Au fil du temps je m'étais fais une réputation dans ces rodéos illégaux et les gens savaient que je n'étais pas un gosse de riche qui prétendait savoir conduire et qui venait pour exhiber ces caisses de luxe, j'étais un pilote, un vrai. Les autres et moi-même s'alignèrent sur la ligne de départ. Concentré, je ne pensais qu'à la course et pas à autre chose. Je regardais les autres concurrents, le visage dur et ferme. C'était un monde dur, il fallait être aussi dur. Je pensais alors à Arielle. Une fille formidable, ma perfection. Elle était certainement celle qui s'inquiétait le plus pour moi à chaque course. Elle détestait le fait que je courais et mettais ma vie en danger et au vu des nombreux accidents de la route arrivés récemment c'était compréhensible mais je ne pouvais faire autrement. C'était un besoin, un besoin vital. Je la voyais déjà me faire la morale et me faire la gueule parce que j'avais couru mais à chaque fois que je gagnais une course, c'était la première à me sauter au cou et à se réjouir. Elle savait ce que ça représentait pour moi tout ça et j'avais l'impression que c'était l'une des seules personnes avec qui je pouvais partager tout ça. On faisait ronfler nos moteurs pour se préparer au départ et ça y est, la course était lancée...[] " La prochaine fois reviens avec autre chose que ton tricycle! " dis-je pour chambrer l'un de mes concurrents après avoir gagné. Ce n'était pas méchant mais j'aimais leur faire savoir que c'était moi le meilleur. L'effervescence de la course se dissipait lentement et c'est là que je sentis une main tapoter mon épaule. " Devine qui est là ! " Rien qu'au son de sa voix je savais qui c'était. Je me retournais avec un grand sourire et je me saisis de ces hanches pour la rapprocher de moi et la soulever légèrement, content d'avoir gagné une autre course et de la voir. " Arielle ma belle! " Je le serrais contre moi. Je ne ressentais aucune gêne avec elle, je me sentais libre de la prendre dans mes bras, de la caliner quand j'en ressentais le besoin. On était vraiment très proches tous les deux... " Devine qui a gagné? Tu as raté la course du siècle ! " dis-je en lui souriant. Allais-je avoir droit aux reproches ou pas cette fois?



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Ce soir, j'ai pris la route à pied, me séparant de mon fidèle skateboard. C'est une chose qui ne m'arrive que très rarement, voir quasiment jamais en fait, quand les conditions climatiques me le permettent, parce que clairement faire du skate sur du verre-glas ou dans de la neige, c'est mission impossible. Ma planche, c'est comme le prolongement des mes jambes depuis que j'ai douze ans. Au début, j'ai eu beaucoup de mal à tenir en équilibre, à comprendre comment tourner et même freiner l'élan de la planche, mais dès que j'ai assimilés les mécanismes de cet engin, je ne l'ais plus lâché. J'aime la sensation de liberté qu'elle m'offre quand une brise me caresse la joue et que mes cheveux volent au vent alors que je traverse la ville tranquillement. Être à pied c'est vraiment différent, je ne ressens pas ce sentiment énorme de liberté qui me submerge lorsque je pose les pieds sur mon skateboard. Cela dit, je ne pouvais pas la prendre ce soir. Premièrement parce que je serai arrivée bien trop rapidement au lieu de la rencontre ayant alors la possibilité d'observer la course et, qui dit observer la course dit voir Nic rouler bien trop rapidement et conduire comme un fou furieux, se foutant complètements des banalités du code de la route et dans un écoulement logique ; mourir d'angoisse intérieurement. Je suis déjà bien assez paniqué rien qu'à l'idée d'y penser alors y assister, non merci. Enfin. Je le fais de temps à autre tout de même. Je me rends à certaines de ses courses avant tout pour lui faire plaisir, mais chaque fois je suis prise de peur même si au final je finie par sauter partout lorsqu'il gagne éprouvant une fierté sans nom. Et Deuxièmement, parce qu'on allait surement finir en voiture lui et moi. C'est quasiment toujours comme cela, par conséquent ma planche ne me sert à rien. Partir à pied me permets d'arriver quelques minutes après la course ce qui n'est pas pour me décevoir. Jouant des coudes à travers le petit rassemblement de personnes je parviens enfin à rejoindre le grand brun. Lorsqu'il se retourne et m'attrape par les hanches pour me tirer vers lui un large sourire prend place sur mon visage. N'importe qui s'en serait pris une en pleins visage pour avoir osé, mais pas lui. J'ai toujours besoin de cette proximité un poil ambiguë avec le brun, pourtant je ne saurais dire pourquoi. Tendant le bras, je dépose le reste de mon chocolat sur le capot de la voiture qui se trouve à côté de nous avant d'enrouler mes jambes autour de sa taille alors qu'il me soulève doucement. Le meilleur bien sûr. dis-je en souriant avant de venir déposer un baiser sur sa joue alors qu'il me demande de deviner qui a gagné l'air fier de lui. L'angoisse a disparu alors que la fierté me submerge. C'est quelque chose que je ne m'expliquerais jamais, mais chaque fois qu'il réussit quelques choses d'important pour lui ce sentiment m'envahi un peu comme si sa réussite était la mienne. Je serai en première loge pour la prochaine, si tu me promets de rester en vie. annonçais-je, toujours se sourire infatigable sur le visage. C'est l'effet Nic je crois.
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Le fait qu'Arielle s'inquiète de cette manière était vraiment très touchant. Elle était surement la seule à s'inquiéter autant. Mes propres parents savaient ce que je faisais la nuit tombée et ils se fichaient bien de savoir si il m'arrivait quelque chose ou pas. J'avais déjà fais plusieurs accidents et m'étais retrouvé plusieurs fois à l'hôpital et durant tous mes séjours je m'étais retrouvé seul dans cette lugubre chambre des urgences. Personne pour venir me rendre visite. J'étais ce genre de personne solitaire qui accordait difficilement leur confiance ce qui expliquait pourquoi j'avais peu d'amis. Toutefois, depuis que j'avais rencontré Arielle c'était différent, je n'avais plus peur de souffrir de me retrouver seul, je savais qu'elle serait là lorsque j'aurais besoin d'elle et inversement. C'était bon de se sentir important aux yeux d'une personne, vraiment. Je ne peux donc pas lui en vouloir de s'inquiéter. Dans le cas inverse, je pense que j'aurais réagis comme elle. La jolie brune connaissait mes talents de pilote vu les nombreuses sorties qu'elle et moi avions faite ensemble. C'était aussi une sorte de tradition qu'après chacune de mes courses auxquelles elle était présente qu'on allait se balader en voiture et trouver un petit coin sympa pour se poser et boire, fumer ensemble, simplement passer du bon temps ensemble. C'est ce qui allait sans doute se passer. Quoiqu'il en soit, il n'y avait pas plus heureux que moi en ce moment: grand vainqueur de ce soir et simplement le fait de voir ma belle Arielle me donnait le sourire, sourire qui était déjà bien grand sur mon visage. Je célébrais ma victoire en la soulevant afin qu'elle puisse enlacer ces jambes autour de moi et enfin être l'un contre l'autre. Les gens avaient tendances à nous prendre pour un couple lorsque l'on était ensemble. On m'avait plusieurs fois fait la remarque mais tout ce que je savais c'était que je ne changerais pour rien ma relation avec elle. " Le meilleur bien sûr. " dit-elle en déposant un baiser sur ma joue, ce qui me fit sourire. Mes mains soutenaient toujours ces cuisses tandis qu'elle était collée contre moi et je plongeais mes beaux yeux dans les siens. " Comme toujours. Puis, ma perfection me porte chance. " lançais-je avec un petit sourire. Je lui fis un ensuite un petit bisous sur la joue et dans le cou avant de la déposer lentement sur le capot de ma voiture, à côté de son chocolat et je restais toujours entre ces jambes, presque collé à elle. J'aimais cette proximité qu'il y avait entre elle et moi même si ça pouvait être ambiguë quelques fois... " Promis. " répondis-je, baissant la tête pour la regarder. " Je ne te laisserais jamais. Puis qui va te sortir des ennuis si je suis plus là? " demandais-je. C'est vrai que j'avais ce petit côté protecteur avec elle, comme avec tous les gens que j'aimais sincèrement. " Allez viens, on bouge. " dis-je. Il était temps de mettre les voiles. Je la laissais rentrer dans ma voiture, un super bolide que j'avais fini de retaper il y a quelques jours et qui m'avait permis de gagner. " C'est parti. " annonçais-je en lançant le bolide. Vitesse de croisière? 130km/h. On allait pas l'effrayer tout de suite... Je slalomais entre les voitures, prenait des virages serrés à une vitesse pas possible histoire de s'amuser et de voir les réactions de la belle mais elle tout en gardant le contrôle. Je ne ferais jamais ce genre de choses en sachant que je ne pourrais pas contrôler et risquer la vie d'Arielle.



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Nic, c'est un sacré numéro. C'est toute une histoire. Je ne sais pas comment il a fait, ni même pour quelle raison il l'a fait, mais il a réussi à briser mes murs. Il a réussi à complètement démolir l'abri anti-sentiments que je m'étais construite pour me mettre à l'abri depuis la mort de Ruby, ma meilleure amie, de celle de ma grand-mère et surtout de l'abandon de mon frère. Je crois que le pire de tout, c'était ça ; voir partir sans un mot la personne qui nous donne envie de vivre. Ruben a toujours été cette personne. Bien plus qu'un frère, il était mon père, mon meilleur ami, mon équilibre, mon autre moitié. Je lui ai tout donné et lui l'a balayé comme du vent, mon amour. Il m'a livré à moi-même et je suis devenue ce que je suis désormais. Une fille froide qui garde une distance confortable avec les gens. Une distance avec presque tout le monde, parce que Nic fait figure d'exception. Il est l'une des rares personnes à avoir une place non dissimulé dans ma vie. Une place qu'il a prit lui-même, sans me le demander. Il l'a fait doucement, très doucement. Il l'a démolie brique par brique, ce bâtiment qui m'enfermait, et ne s'est pas lancé dans une démolition de masse à grands coups de marteaux. Pourtant, il a tout l'air ce genre d'homme. D'être de ceux qui foncent tête baissé, qui courent dans la gueule du loup, qui se frottent aux obstacles plutôt que des les éviter. Et, il n'en a pas que l'air, mais avec moi ce fut différent. Je ne sais toujours ni pourquoi, ni comment, mais au fond, l'important n'est pas là. Aujourd'hui, il est, j'en suis certaine, indispensable au bon déroulement de ma vie. Il me protège. Il me fait rire. Il est gentil. Et j'sais pas, parfois je me demande s'il est réel. Comme là, alors qu'il me tient dans ses bras et que mes yeux sont perdues dans les siens. Je crois que ce qu'il se passe entre nous ne peut pas être expliqué et ne mérite pas de l'être. Notre relation n'a pas d'étiquette, elle est mystérieuse parfois et elle est belle comme ça. Lorsque j'entends ma perfection ce fameux sourire presque trop large pour mon visage fait son retour. Il dépose ses lèvres sur ma joues, puis dans mon cou et j'en frissonne légèrement malgré moi. Quoique, je peux toujours mettre sa sur le compte de la température extérieure. Il me dépose ensuite sur le capot de la voiture, tout près de mon chocolat que j'attrape pour en boire une gorgée, les jambes toujours autour de sa taille. Je lève les yeux vers lui lorsqu'il me dit que jamais il ne m'abandonnera et que s'il n'est plus là, j'aurais du mal à me sortir des ennuis. Entendre qu'il ne veut pas me laisser me réchauffe le cœur. Un étrange sensation monte en moi, une sensation indescriptible, comme un mélange de sécurité, de sérénité et d'abandon de moi. Parce que je crois que plus le temps passe, plus je m'abandonne à lui. C'est un peu effrayant parfois. Je resserre alors mes jambes autour de sa taille, comme pour lui montrer ma gratitude, ne pouvant pas me pencher pour le câliner étant comme paralysé par se mélange de sensation qui s'est étendue dans mon corps. J'ai envie de lui dire que je l'aime, là, maintenant. Parce que c'est vrai et parce que ce qu'il dit me fait du bien. Beaucoup de bien, mais je me retiens. Il y a trop de monde ici et je ne suis pas du genre à crier ce genre de choses aux oreilles de tout le monde, je me contente donc d'un sourire qui en dit long. Je descends ensuite à sa demande pour prendre place dans la voiture. Comme à son habitude, il roule trop et se fiche royalement du code de la route. Mon coeur bat à une vitesse folle. Je ne suis pas assez défoncée pour apprécier le moment. Nic, s'il te plait, ralenti. Je n'ai pas spécialement envie de mourir ce soir tu sais. J'aimerais bien être majeur un jour. dis-je, essayant de ne pas prendre une voix grave, mais c'est plus fort que moi. La peur me possède comme un vulgaire objet.  
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L'une des raisons pour lesquelles Arielle et moi on s'entendait bien était qu'on avait énormément de points communs. On aurait presque pu croire à une version au féminin de moi. Le même genre de caractère, le même genre de centres d'intérêts et nous avions fais fasse aux même types de problèmes durant les dernières années ce qui avait renforcé notre complicité. Très peu de personnes savaient par quoi j'étais passé et elle, elle le savait, elle le comprenait et j'avais cherché tellement longtemps une personne qui me comprenne que maintenant je ne voulais plus la lâcher. Elle allait devoir me supporter pendant encore très longtemps. La jolie brune sous ces airs de dur à cuire était en fait une fille très fragile. Elle a connue la souffrance et la peine à l'état pur mais depuis qu'on se connait je ne l'ai jamais laissé tomber et j'ai toujours été la pour elle et ça serait toujours le cas. Elle aussi ne m'a jamais laissée tomber et je lui dois beaucoup. Je peux honnêtement dire que j'ai besoin d'elle dans ma vie, elle m'a apporté un certain équilibre, " un peu " d'amour, de la joie,du bonheur à l'état pur. C'est ce que je ressentais en ce moment, avec elle collée à moi. Je n'avais jamais vraiment été habitué à recevoir autant d'amour de la part de quelqu'un alors c'était toujours dur à gérer pour moi mais ça s'est mis en place tout seul avec elle et cette barrière que je mettais avec les autres avait volée en éclat au contact de la belle. Elle avait fait fort, très fort... Je n'ai jamais été amoureux auparavant alors je ne sais pas vraiment ce qu'on ressent mais les sentiments que j'éprouve à son égard, toute l'affection que j'ai pour elle s'en rapprochent sans doute. Elle serait à jamais ma perfection à moi. [...] Comme à notre habitude, on se retrouvait sur la route et comme d'habitude je bravais les interdits du code de la route pour m'adonner à une séance de pilotage intense. Je voyais Arielle paniquer à mes côtés et seulement me faisait presque rire, elle était tellement mignonne lorsqu'elle avait peur. Nic, s'il te plait, ralenti. Je n'ai pas spécialement envie de mourir ce soir tu sais. J'aimerais bien être majeur un jour. Je regardais la route devant moi en souriant avant d'accélérer encore plus, me faufilant entre les voitures pour suivre le cours de la route. Quand on me disait quelque chose j'avais toujours eus tendance à faire le contraire et elle ne dérogeait pas à la règle. Mon côté rebelle surement. Je détournais alors les yeux de la route pour venir la regarder et je pris son visage avec ma main pour le placer face au mien, la regardant dans les yeux en la caressant doucement de mon pouce. " Quoi, tu n'as pas confiance en moi? " demandais-je en accélérant encore, la regardant toujours dans les yeux. Ce genre de moment intense avec elle me faisait oublier tout le reste, il n'y avait qu'elle et moi. Je lui souriais et cette dernière semblait se calmer à la vue de mon visage et de mon sourire. Je ne lâchais pas ces yeux alors que lentement je ralentissais pour finalement m'arrêter au bord de la plage. " On est arrivé princesse. " dis-je en la caressant une dernière fois et je sortis de la voiture. Il faisait légèrement froid. J'enlevais ma veste avant d'ouvrir à nouveau la porte de mon bolide et de tendre ma veste en cuir à Arielle. " Mets ça. C'est pas ton petit gilet qui va te tenir chaud ici. " Qu'elle ne s'inquiète pas pour moi, j'étais robuste. J'ouvris alors mon coffre pour y sorte un sac à dos qui contenait plusieurs bouteilles d'alcools et toute sorte de substances pour nous divertir. La plage était déserte, les étoiles brillaient dans le ciel, c'était vraiment un paysage superbe. Je lui pris la main avec un petit sourire et on partit s'installer sur la plage...


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Depuis presque toujours, la peur est prédominante chez moi. Elle a envahi mon être et doit probablement s'y trouver bien au chaud puisque depuis presque quatre ans, j'ai ce sentiment presque constant d'angoisse intérieure. C'est quelque chose qui me gâche la vie la plupart du temps, qui me ronge petit à petit, mais qui paradoxalement me permet parfois de passer à côté d'une déception cuisante et infernale qui m'aurait balayé comme un rien au passage. Actuellement, alors que je suis assise à côté de lui cette peur me domine une nouvelle fois. J'ai beau être bien attachée et avoir l'habitude de ces envolées de vitesse, lorsque je ne suis pas à l'ouest j'en ai réellement peur. C'est presque tétanisant, probablement parce que je n'ai aucun contrôle là-dessus. Peut-être même que ce n'est pas de la vitesse dont j'ai peur, mais bien de l'abandon de moi-même. Quand il est au volant, c'est lui qui décide de tout, vitesse, direction. Je m'en remets totalement à lui, me retrouvant complètement impuissante. Lâcher prise et m'en remettre à quelqu'un est quelque chose d'extrêmement difficile pour moi. C'est probablement pour cela que je suis toujours en skateboard, là, c'est moi qui dirige. J'ai le contrôle entier. C'est surement ça qui me fait ressentir cette intense liberté. Une liberté qui s'échappe chaque fois que je monte dans l'une de ses voitures. Et quand je suis sobre, c'est apeurant. Alors que je lui notifie ma peur, lui demandant de ralentir l'engin il n'en fait qu'à sa tête et accélère un peu plus encore. J'aurais dû le prévoir, parce qu'il est comme moi. Nous ne sommes pas Mather pour rien. Alors que je ferme les yeux, comme pour ne pas voir à quel point j'ai perdue le contrôle je sens sa main se déposer sur ma joue et tourner mon visage, j'ouvre alors les yeux. Il me regarde, sans ciller. J'ai presque envie de lui hurler dessus de regarder la route, mais avant de ne pouvoir ouvrir la bouche je me noie dans ses yeux. Il a un regard intense, si bien qu'il en est presque difficile de détourner le regard. Puis sa voix résonne, presque comme une bouée de sauvetage qu'il me tend alors que je cours à la noyade, me demandant si j'ai confiance en lui. Je crois que vu le nombre de fois où je pose mes fesses sur la place passager de l'une de ses voitures, la question ne se pose même pas. Bien sûr que si, Nic. dis-je, avec une force de conviction toute naturelle. Il est probablement l'une des personnes en lesquelles j'ai le plus confiance. Dans d'autre circonstance, sa question m'aurait vexé, mais ce n'est pas le cas là. Je ne serais expliquer pour quelle raison d'ailleurs. Avant que je n'ai le temps de reprendre mes esprits, j'entends sa voix une nouvelle fois, me notifiant de notre arrivée. Instantanément, mon coeur reprend un rythme normale, ce qui n'est pas pour me déplaire, alors que je m'apprêtes à passer la porte il me tend sa veste déclarant que ce n'était pas mon petit gilet qui allait me tenir chaud. Je souris bêtement et sors de la voiture. J'espérais que tes bras remplierait cette fonction. dis-je, claquant la porte de la voiture. Sortant un sac de son coffre, comme à chaque fois, il vient ensuite me prendre la main et nous avançons vers la plage. Avant de franchir le sable, je retire mes chaussures. J'ai toujours aimé la sensation du sable contre mes pieds nus, puis c'est bien plus confortable pour avancer. Au bout de quelques mètres, je décide que l'endroit est le bon et je pose mes fesses sur le sol, l'invitant à me rejoindre. Si ça ne lui va pas, il se verra obliger de me traîner, je ne bouge plus moi.
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    Beaucoup de personnes ne comprenaient pas ma passion pour les voitures mais ce n'était pourtant pas si difficile à comprendre. Chacun avait sa passion, son moyen d'évacuer, de se sentir bien et moi c'était celui-là, au volant d'une voiture à franchir la ligne d'arrivée avant tout le monde. Bien que je faisais mon malin avec Arielle dans la voiture j'étais tout de même conscient du danger: je m'étais déjà crashé plusieurs fois et avait réduit tellement de voitures en miettes que je ne comptais même plus mais je m'en étais toujours sorti indemne. Ma chance me protégeait, me sauvait. J'avais déjà raconté quelques uns de mes accidents à la jolie brune et elle avait même pu apercevoir les épaves de mes voitures durant les accidents les plus récents et ce qu'elle essayait de me faire comprendre c'était que ma chance ne durerait pas toujours. Je le savais bien mais ça j'étais ce genre de personne à foncer dans le tas même en connaissant les risques. Je n'écoutais que moi et ça, ça ne changerait pas au grand damne d'Arielle. Je n'avais peur de presque rien et je n'avais pas peur de me blesser, de me retrouver à l'hôpital ou pire. De l'inconscience? Appelez-ça comme vous voulez. Je pense que tout ce que j'ai vécu dans le passé m'a façonné de cette manière. Les gens qui ont connus la peine, la vraie peine , la vraie tristesse, la mort, comme Arielle et moi ont tendances à voir la vie différemment des autres... [...] Je voyais le visage de cette dernière reprendre des couleurs à notre arrivée, surement soulagée d'être sortie de mon bolide. Toutefois, avec moi on était jamais à court de sensations fortes et elle le savait. " J'espérais que tes bras remplierait cette fonction. " répondit-elle, ce qui me fit sourire légèrement. Quand j'étais avec elle je me rendais à quel point la frontière entre l'amitié et l'amour pouvait être mince. A la base nous étions amis mais on ne se comportait clairement pas comme des amis, loin de là et ce qui était certains c'était que ce que je ressentais pour elle dépassait de loin l'amitié. Quelque chose de vraiment compliqué et de difficile à expliquer mais c'était notre relation et je ne la changerais pour rien. " Ca viendra sans doute. " répondis-je en lui prenant la main. Je la faisais languir mais elle savait que tot ou tard elle finirait dans mes bras, comme d'habitude. Je la vois retirer ces chaussures et je l'imite, adorant également cette sensation du sable sous mes pieds, ce sable légèrement froid à la nuit tombée. Soudainement elle s'assit et je la regarde en souriant. La connaissant elle ne bougerait plus. Quelle capricieuse! Je m'accroupis , posant le sac sur le côté, me tenant en face d'elle. Je pose mes mains chaudes sur ces cuisses légèrement froides et la regarde dans les yeux. " Depuis quand c'est toi qui décide? " dis-je en approchant mon visage du sien, la défiant du regard presque, toujours pour s'amuser. Je commence alors à la chatouiller, connaissant ces points sensibles parfaitement, ce qui me fit rire et la bonne humeur était vraiment présente ce soir. Toujours lorsque j'étais avec elle. Peu après notre petit moment de complicité, je me relève et enlève mon haut, me mettant torse nu. On était à la plage non? Puis je savais qu'elle n'était pas insensible à mon corps et puisqu'elle avait froid, elle pourrait venir se coller à mon corps tout chaud... Je me saisis de mon sac et enlève les choses qu'il contient, à savoir : bouteilles d'alcools, joins, cachets , tout ce dont un parfait mather peut rêver. Sans attendre je m'allume un joins et aspire la première bouffée pour ensuite m'allonger dans le sable et regarder le ciel qui était particulièrement beau ce soir et ensuite venir poser mes yeux sur Arielle. Ce qu'elle était belle, ça me troublait presque... Je l'invite ensuite à venir se blottir contre moi tout en lui tendant le pétard.
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