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la violence c'est mal
OLIVE & ZANE
Le soir tombe sur Harvard et tous les bâtiments paraissent paisible. Plus personne n'est censé être là, sauf peut-être deux trois sportifs qui restent juqu'à pas d'heures pour s'entrainer. Zane ? Il est là, à taper sur un sac dans la salle de musculation pour se défouler. Faut croire que faire partie de l'équipe de football, et donc avoir les clefs de la pièce et la possibilitée de venir à pas d'heure c'est un avantage non négligeable. Parce que parfois, souvent même, il a sacrément besoin de venir cogner sur ce stupide sac de sable pour éviter de le faire sur une personne faite de chair et d'os. Pourtant c'est pas l'envie qui manque pour certains, mais il essaye de se contrôler. Il n'en est qu'au tout début, simple petit échauffement, lorsqu'il entend la porte grincer derrière lui. Stupide porte qu'il oublie toujours de fermer. Bon après tout n'importe qui à le droit de venir ici le soir, tout autant que lui. Mais quand même, il préfère franchement être seul que devoir se coltiner la présence de quelqu'un. Mais lorsqu'il se retourne pour voir de qui il s'agit, un léger sourire se forme sur son visage puisqu'il reconnaît la jolie blonde qui vient d'entrer. A vrai dire il ne sait pas bien s'il doit sourire ou pleurer (bon c'est exagérer mais c'est dans l'idée) de la présence de la jeune femme et de son caractère bien trempé. « Mmh, je savais pas que t'étais du genre à venir passer ta soirée dans une salle de sport. »CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Ces derniers temps, tu avais connu pas mal de chamboulement dans ta vie. En si peu de temps, t’avais l’impression d’être devenue un autre personne. Tu étais en couple, t’allais emménager avec ton copain, et il t’avait même demandé en mariage. Tu as dit oui. T’allais te marier. Si ça c’est pas un changement pour une nenette comme toi qui refusait d’être en couple ne serait-ce qu’une journée, parce que l’amour ça craint, l’amour c’est dégueulasse et ça sert à rien. Il était bien loin ce discours. Pourtant, tous ces chamboulements, ça te stressait. T’avais peur de tout foirer, peur de décevoir. Du coup, tu devenais irritable au moindre petit truc. Encore plus qu’avant. Imaginez un peu le carnage que c’était. Tu étais contre la violence et pourtant t’avais envie de cogner qui conque te faisait sortir de tes gonds. T’allais défigurer le monde si tu ne trouvais pas un moyen de calmer tes nerfs. Il était tard, la nuit était tombée sur la ville. Tout était silencieux dehors, seul le bruit des roulettes de la planche de skate sur le bitume résonnait un peu. Tu poussas la lourde porte de la salle de sport, glissant ta planche sous ton bras. Mmh, je savais pas que t'étais du genre à venir passer ta soirée dans une salle de sport. Bien entendu, il était là. Un sourire déchire tes lèvres gercées par le froid et tu entres dans l’immense salle de sport après avoir refermé la porte. En fait, j’te cherchais. dis-tu en laissant tomber ton skate et te plaçant entre Zane et le sac de sable. Mais j’pouvais pas compter sur toi pour savoir où tu t’trouvais. soupires-tu avant de claquer tes joues contre les siennes – collantes – pour lui dire bonsoir.