Katell Azrael Ocotlán fiche; terminée C'est le quatre juin mille neuf cent quatre vingt treize à la Massana (Principat d’Andorra), que la famille Ocotlàn m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Katell Azrael. Je suis célibataire ou pas du genre à me caser tu vois et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle, enfin c'est ce que je crois et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en relations internationales, je suis maintenant en première année. Et pour terminer, je fais partie des eliot house. |
Études À quoi bon partir à l’autre bout du monde pour apprendre ce que sont les Relations Internationales et comment les gérer me diriez vous ? Je n’en ai aucune idée moi-même. C’était pas un prétexte pour croiser une nouvelle fois le chemin de mon frère. Après tout, je peux très bien me faire payer autant de voyages que je souhaite, par « papa-maman », histoire de lui rendre visite. Et puis de toute façon, je ne saurai même pas quoi répondre concrètement lorsque l’on me pose la simple question « Mais pourquoi les Relations Internationales ? » Lors de mon entretien pour mon admission dans cette université de prestige, j’ai répondu un petit discours bien rodé : « Oh vous voyez, ma curiosité m’a poussée à m’intéresser à l’histoire, la culture. » Entre nous, l’histoire de tel ou tel pays, c’est bien le cadet de mes problèmes. « Savoir pourquoi les choses se passent ainsi et pas autrement, savoir pourquoi deux pays n’interagissent jamais ensemble, par exemple. Vous voyez ? » Je vous épargne le reste du baratin que j’ai réussi à servir avec conviction, du moins c’est ce que je conclu vu que j’ai été prise. Bref, ce n’est que ma première année, je m’en sors plutôt bien et pourquoi ne pas continuer dans cette voix. Après tout, une ligne telle que « diplômée de l’Université d’Harvard dans le domaine des Relations Internationales » fera tout beau sur mon cv. | Caractère Si vous avez déjà croisé le chemin de mon frère, n’ayez craintes je ne suis pas dans le même style. Et pourtant, je vous jure que nous sortons du même moule et que nous avons eu la même éducation. Enfin nous avons quelques points communs, sinon ça paraîtrait très suspect cette histoire. Par exemple, je vais vous laissez croire que je reste indifférente à tout ce que vous pouvez me balancer. Dans le fond, ça va finir par me ronger, me bouffer, mais je craque rarement. Et si ça devait avoir lieu, j’ai assez de voix pour que le campus, non la ville entière le sache. Et dire que je pense être facile à vivre. Je ne suis pas superficielle, je ne suis pas une vendue des ragots non plus, mais je ne tiens pas à vous le cacher : je me comporte comme une de ces princesses de série américaine. J’ai toujours été entourée, protégée, même par l’autre psychopathe et entre nous, je ne peux toujours pas me passer de ce côté de ma famille à l’heure d’aujourd’hui. Grâce à eux, j’ai également acquis le don de me défendre verbalement. En dehors de ça, je ne me considère pas comme étant une de ces midinettes en chaleur et particulièrement jalouse. Elles me font plutôt rire. Si je sors avec quelqu’un et qu’il a besoin d’aller voir ailleurs, qu’il aille. Trop déçue par mes premières relations, je ne suis plus de celles qui s’attachent. Le prince charmant n’existe pas, telle est ma conclusion et la niaiserie me rend malade. Finalement, maintenant que j’ai fait le tour de la question, je ne suis peut être pas si différente de Jader. Sa personnalité a peut être bien du déteindre sur la mienne à un moment donné. |
PLUS SUR UN HOMME QU'UN
VOLUME DE BIOGRAPHIE. »
— W. CHANNING.
En l’occurrence, je suis une femme, mais cela revient au même.
Les dés sont lancés. À moi les Etats-Unis. À moi Harvard. Quitter le cocon familial est un sacré tournant dans ma vie, plus qu’il n’y paraît sur mon visage. Je ne vais pas dire que j’angoisse, mais j’avoue avoir cette petite boule au ventre. J’allume mon laptop, allonge mes jambes autant que la place en classe business de l’avion me le permet et fait craquer mes phalanges pour couronner le tout. Mon voisin grogne, se retourne et ne tarde pas à se rendormir. Une dernière gorgée de café et c’est parti. Après avoir vu « The Notebook », je frôle la paranoïa et j’ai peur d’oublier. Jusque là, je n’ai jamais ressenti le besoin d’écrire, pas même dans le sens thérapeutique. Avant de me lancer, je demande à l’hôtesse de me resservir dans un anglais sans accent, sans hésitation. Parler anglais n’a jamais été bien compliqué pour moi. En vivant en Andorre – car jusqu’ici, je j’ai encore jamais quitté la « Principauté » pour une durée supérieure à celle des grandes vacances –, tu te rends rapidement compte que si tu ne parles pas au moins trois langues – qui sont le ô bien connu catalan, l’anglais et le français – alors t’es foutu. En période de haute saison, il y a bien plus de touristes que de natifs. Et pourquoi pas l’espagnol dans cette liste ? En dehors des courtoisies, je ne l’ai jamais appris, ni même cherché à l’apprendre. Je crois que nous sommes un peu comme les « vrais » catalans, sans pour autant avoir leur côté extrémiste – excusez moi du terme, moi même il me déplait tellement il fait catégorique. Nous sommes attachés à cette culture, à ne pas être mélangés avec les autres. Mais soit, il paraît que des mémoires sont faites pour parler de sois. Et puis je vous passerai les détails du pays. D’une part, dans mes souvenirs ce n’est pas bien passionnant. De deux, à mon goût, l’histoire ce n’est pas passionnant en général. D’autre part, mes souvenirs sont plutôt vagues.
Alors voilà la chose, je suis une de ces filles un peu passe partout, qui n’a pas d’histoire particulière, qui n’a pas de secret à cacher, qui n’a aucune honte à dire qu’elle est née avec une petite cuillère en argent dans la bouche ou qu’elle a passé son temps à fréquenter des fils ou des filles de depuis sa tendre enfance. Je ne suis pas née telle que je suis aujourd’hui. J’ai été cette fille sensible, fleur bleue, un peu niaise sur les bords. Et puis j’ai grandi, j’ai découvert la nature de ceux qui m’entourent et je me suis faite à tout ça avant de devenir bordeline à mon tour, comme certaines. Je n’ai jamais pris le temps de remercier Jader de m’avoir inculquée certaines petites choses, ça ne peut sembler être que des détails, mais ça change tout à mes yeux. De la même façon que je n’ai jamais pris le temps de remercier mes parents pour leur présence, parce que vous en connaissez beaucoup des sales princesses de mon genre qui ont vraiment connues leurs parents, qui n’ont pas été élevées par une nounou ou une jeune fille au paire ? Ouais, la famille est d’une importance capitale à mes yeux. Si bien qu’il semble que je sois la seule personne possédant un vagin que Jader n’envoie pas bouler. Ouais, ouais, soyez toutes jalouses, lui il me prend dans ses bras sans me jeter quelques heures plus tard. Dis ainsi, certaines vont me rétorquer que je n’ai pas l’avantage d’être passée dans son lit, autant vous le dire tout de suite, l’herbe est aussi verte ailleurs.
Et sinon, vous venez de passer dix minutes – à tout casser – à lire un pavé qui dit vaguement qui je suis, d’où je viens, qui j’ai fréquenté, que je tiens à mon frère comme à la prunelle dans mes yeux, mais vous ne me connaissez toujours pas. Un jour, j’agis d’une telle façon avec une personne, le lendemain – pour une raison x ou y – notre relation ne sera plus la même. Je change d’avis et d’humeur comme de culottes, on s’y fait assez vite.
↬ PSEUDO/PRÉNOM - moutyy ou mathilde, la vraie. (a) ↬ ÂGE - quasiment vingt ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - sud ouest de ma chère France. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - via un partenariat, les fifolles j'ai nommé... Fanny l'poulet, Hailee la caille et Laurie mon amour (a), et bon j'essaye de vraiment revenir cette fois, genre pour de bon. -> ↬ TES IMPRESSIONS - C'est beau. ** Et certains membres sont cools (oupas). ↬ CRÉDIT(S) - tumblr et moi-même. ↬ AVATAR - tali lennox. ↬ SCÉNARIO OU PI? - pi. ↬ LE MOT DE LA FIN - quel est le comble pour une panthère ? (a) naon, j'sais pas quoi dire ici. |