DAMIAN V. TORRES ► Iker Casillas

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Tinà et j'ai 23 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un top-site je crois, a long time ago.  Il est hyper-actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Iker Casillas comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi-même. Je fais environ 200-300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  Anciennement Willow McLaren pour les intimes !
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Ce ne fut que le troisième réveil qui parvint à me tirer de mon sommeil. Un bref regard vers l'horloge numérique me fit comprendre à quel point j'étais en retard pour les premiers cours de la journée. Je m'extirpai mollement de mon lit, dans un soupire ereinté.

J'avais déjà rendu mon mémoire, n'attendais plus que le verdict final. Passer le Master, et faire mon doctorat. Travailler, bientôt. Enfin, être payé pour travailler plutôt, et tenir un rythme plus humain, peut-être. Les cours et les heures en temps qu'interne à l'hôpital ne me laissaient tout simplement pas le temps de souffler. Mes rares amis n'étaient que ceux que j'avais la chance de croiser dans ma journée ; le soir, je ne pouvais qu'espérer dormir. Ce jour-là, cependant, une surprise m'attendait à mon retour : une lettre d'Harvard. J'y avais postulé, sans grands espoirs. Même si l'on m'avait répété à maintes reprises que mes notes me faisaient mériter une bourse, je connaissais le prestige de cette école ; je savais aussi que mes chances de l'intégrer étaient très minces. Pourtant, la réponse fut positive.

Je n'hésitai pas une seule seconde. Quitter la France n'était pas franchement une épreuve ; j'avais toujours plus ou moins voulu partir. Mis à part mes parents, je n'avais aucune réelle attache. D'ailleurs, vous noterez que mon nom n'a pas grand chose de français. C'est parce qu'ils sont tous les deux espagnols, arrivés à Paris peu de temps avant ma naissance ; me laissant avec la nationalité tricolore mais un nom qui n'y collait pas vraiment. Peu importe. Ils m'avaient offert une enfance simple, modeste, mais heureuse. Notre appartement était ridiculement petit, mais si l'on ne m'en avait jamais fait la remarque, je ne l'aurais probablement pas remarqué. J'avais vite appris à me contenter de peu.

Ma vie ne s'arrêtait cela dit pas aux études acharnées. Dès mon adolescence, je fus repéré pour intégrer un club de football à Paris. J'évoluais assez vite, me donnais à fond, comme toujours. J'ai horreur de la défaite, surtout si elle est de mon fait ; je ne lâchais pas l'affaire, m'acharnait pour progresser.
Arrivé à Harvard, je me rendis bien vite compte que ce sport n'avait pas la même popularité qu'en Europe. Qu'il y avait bien moins d'échelons à grimper. J'intégrai tout de même l'équipe de l'Université, histoire de ne pas me rouiller complètement. Je pensais déjà à un potentiel retour en Europe. Même si la fin de mes études sonnerait sans doute comme un choix : la médecine ou le sport. Une affaire loin d'être résolue.