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alcohol is speaking well
J’avais été conne que de croire qu’un jour Adam pourrait revenir vers moi … non il préférait coucher avec l’autre pute de Dixie … sa meilleure amie, tu parles, cette pétasse avait bien su prendre ma place durant mon absence, durant notre séparation. Je n’avais qu’une envie c’était tout simplement de la rayer de la carte, la faire souffrir, et l’étriper ensuite. Personne n’avait le droit de toucher Adam à part moi. Et j’étais prête à tout pour qu’ils se séparent tous les deux, je ne supportais tout simplement pas l’idée qu’il puisse toucher une autre fille que moi. J’avais besoin d’en parler à quelqu’un, quelqu’un qui pourrait me comprendre, et qui me connaissait à merveille, cette personne c’était Opale. Ma meilleure amie, mon âme sœur amicale, on ne pouvait pas rêver mieux, toutes les deux on était pareilles, et c’était ça qui nous avait permis de devenir autant amies. Une soirée entre filles c’était ça qui me fallait pour me détendre un peu, j’en avais vraiment besoin. Pour une fois j’avais fait un petit effort vestimentaire, j’avais quitté mon pyjama (dégueulasse) pour un jean des plus soft, un t-shirt gris des plus simples lui aussi et un manteau assez chaud pour me protéger du froid de l’hiver qui se faisait de plus en plus dur en Amérique. Pas besoin de faire dans la fantaisie non plus. Je m’étais un peu maquillée à la bas vite, de toute manière c’était un peu peine perdue pour cacher la mine horrible que je tirais depuis des semaines déjà. Je ne mis pas très longtemps à atterrir chez Opale une bouteille de Wisky dans la main droite et une bouteille de Vodka dans l’autre. Parce que oui ce soir pour parler de chose qui fâche autant que le sujet que je comptais bien aborder avec ma meilleure il fallait que je boive pour espérer garder un minimum le sourire (ou alors j’allais tout simplement me mettre à chialer comme une pauvre petite madeleine, au choix). « Son altesse Vasyklo est là ! Ouvrez-moi cette porte mademoiselle Obsborn, en plus j’ai des cadeaux ! » avais-je criais en faisant bien en sorte qu’elle puisse m’entendre. (Invité)
Cela fait un sacré moment que je n'avais plus vu ma meilleure amie, mon âme soeur amicale, mon double. En même temps, on est tellement débordée que ce soit de son côté comme du mien. Puis, je venais d'apprendre aussi une nouvelle bouleversante. Une nouvelle qui remettait toute ma vie familiale en doute. Ma mère était une sacrée menteuse, une menteuse professionnelle. Mais au fond, j'avais plutôt de la pitié pour mon père qui était au courant de rien. D'un autre côté, je ne pouvais pas lui avouer moi-même. Surtout pas après que j'ai quitté le cocon familial à dix-sept ans. Depuis ce jour, je n'ai plus aucune nouvelle d'eux. Donc, je me vois mal débarqué dans leur vie comme-ci rien ne s'était passé. Il fallait que je prenne sur moi. Que je fais un effort pour apprendre à connaître mon demi-frère. Même si je n'avais clairement pas envie. Pour moi je n'avais pas de famille et voilà qu'aujourd'hui je me retrouve avec un demi-frère sous le bras. Du coup, j'avais en tête de passer la soirée avec Grace. J'ai besoin de la voir, de lui parler mais, pour tout cela il me fallait de l'alcool. Alors, je me jette à la douche pour me faire belle, j'enfile un jean soft ainsi qu'un haut noir des plus classiques mais, classe à la fois. Je me coiffe et me maquille rapidement. J'étais sur le point de quitter mon appartement quand j'entendis justement la voix dont j'avais envie d'entendre ce soir. Du coup, je me précipite vers la porte pour l'ouvrir et être face à face avec ma meilleure. « Tu tombes à pic. J'étais sur le point de débarquer dans ton appartement pour passer une soirée avec mon altesse Vasyklo. » Dis-je en la laissant rentrée à l'intérieur. Il fera toujours plus chaud, vu le froid glacial que l'hiver Amérique nous offre.