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Leandro & S.Hope
Le jour s'était levé depuis déjà quelques heures, tu ouvris l'une des fenêtres de ta chambre et une brise douce t'envahis sur-le-champ suivi d'un bruit assourdissant. Ce matin, t'étais libre, pas de cours pour toi, pas de sorties prévues, pas de babysitting, rien, t'étais totalement free et t'avais pleins de projets pour passer cette journée. Pour l'heure, tu pris une douche, tu t'habillais ainsi et tu rangeais tes quelques affaires dans le petit sac que tu posais sur ton épaule. Avant de sortir de ta chambre, tu attrapais tes clés et ton roman et hop, tu filais. Une fois dans la rue, ton sac à l'épaule, la musique de ton Ipod aux oreilles, de douces mélodies envahissaient ton esprit. Le sourire aux lèvres, tu te sentais d'attaque pour un bon chocolat chaud et pourquoi pas quelques viennoiseries. Le roman que tu tenais en main et que t'avais emprunté hier à la bibliothèque avait comme titre "le meurtre de Roger Ackroyd" d'Agatha Christie, une légende chez les auteurs. T'aimais lire parce que c'était toujours rempli de suspens, de surprises et de fins inattendues. Tout en marchant, tu ouvrais ton livre afin de commencer ta lecture. Les passants te regardaient avec un sourire, mais toi tu ne voyais rien beaucoup trop absorbé par ce que tu lisais. Vient un moment, tu levais la tête, mais c'était juste pour entrer dans le café, car t'étais enfin arrivée. Tu t'approchais du comptoir et commandais un chocolat chaud. Pendant ce temps, tu refourrais ton nez dans ton roman. Ce n'est que quelques petites minutes plutard que la serveuse déposa ton chocolat chaud devant toi, tandis que la bonne odeur s'en dégageait déjà. Tu enlevais la paille et tu ouvrais le contenu, car t'aimais pas boire avec de la paille. Finalement, tu paies et attrapes ton gobelet ainsi que ton livre afin de quitter les lieux, mais en te retournant trop rapidement, tu heurtas un corps et le liquide chaud de ta boisson, se reversa un peu sur ce corps, principalement sur sa chemise. Honteuse, tu fis sortir ton mouchoir de la poche de ton manteau et tu commençais à essuyer ton erreur en t’exclamant. « Oh désolé, désolé, je m'excuse ! Je... » Levant le regard, tu découvris que cette chemise appartenait à Leandro. Et là, plus aucun mot ne sortait de ta bouche. Même que t'avais arrêté de nettoyer, enfin, tes bras étaient comme paralysés. « D...ésolé d'avoir taché votre chemise... » Murmurais-tu presqu'en bégayant. Oui oui, tu le vouvoyais, car tu n'arrivais pas à faire autrement avec lui.
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