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SALARIELLE + Nice to meet you, where you been ?

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Dix heures du matin, une bonne heure pour commencer la journée. Enfin, ça le serait probablement si nous étions samedi et que je n'avais pas cours. Tirant la couverture pour me sortir du lit je souffle doucement. J'ai décidément un problème avec le réveil de mon téléphone, il faudrait vraiment que je règle ça puisque c'est la deuxième fois cette semaine que je me retrouve en retard. Heureusement que lorsque l'on entre à l'université on oublie toutes ses fiches d'appel, parce que je me retrouverais pas mal absente. J'aime réellement mon cursus, la psychologie me passionne au plus haut point, apprendre tout ce qui se passe dans la tête des gens et dans la mienne parfois, pouvoir comprendre le mécanisme des réactions humaines est vraiment fascinant, mais les cours à huit du matin ce n'est décidément pas pour moi. Je me lève difficilement et me dirige vers la douche, c'est décidé, ce matin je ne vais pas en cours. La motivation m'a quitté et j'ai un peu forcé sur l'alcool hier, sans même être en soirée, alors il est préférable que je ne m'aventure pas dans les bâtiments de la faculté. Une fois ma douche bien chaude terminée, j'enfile un slim et un débardeur ainsi qu'une veste noire plutôt légère. Le temps s'adoucie en ce moment ce qui me réjouie. Bientôt je vais pouvoir retrouver mes robes, mes shorts, mes jupes, le bonheur. Attrapant mon téléphone et mon skateboard, je claque la porte de la chambre qui m'a été attribuée à la Mather house, direction le Starbucks Coffee pour un bon chocolat chaud me permettant de parfaitement commencer ma journée. Montant sur mon skateboard je m'élance et prend la route. Je crois que c'est mon moyen de locomotion préféré. Il n'est pas polluant, ne me force pas à me retrouver coller contre dans gens qui sentent la sueur à milles kilomètres et surtout, il me fait me sentir libre. La sensation du vent qui caresse ma peau avec douceur et qui fait virevolter mes longs cheveux brun est l'une des plus agréables que je n'ai jamais connue. Je crois que c'est ça qui m'a rendue folle de la planche à roulette depuis mes douze ans. Arrivant à destination, je descends de ma planche, la prend sous le bras et entre commander mon chocolat chaud avant de m'installer à l'unique table libre. Il faut croire que les quelques rayons de soleil d'aujourd'hui ont poussé les gens à sortir de chez eux et à sociabiliser. Je n'aime pas les endroits surchargées, je m'y sens toute petite, oppressée, mal-à-l'aise. Il est certain que je ne vais pas traîner ici bien longtemps, d'autant plus que l'envie de fumer un joint me prends déjà.  
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Tu as veillé tard cette nuit pour observer les étoiles avec ton télescope. À l’oeil nu le ciel d’ici est trop pollué pour profiter du spectacle, ça n’a rien à voir avec la clarté du désert. Tu as toujours été passionnée par l’étendue infinie au-dessus de nos têtes, tu te rappelles ces nuits, enfant, passées à mémoriser l’emplacement de chaque constellation.
Tu as à peine dormi, c’était une de ces nuits d’insomnie. Ça t’arrive de plus en plus régulièrement depuis l’attentat d’il y a trois ans, alors tu les passes à ta fenêtre avec un joint pour te calmer l’esprit en attendant de pouvoir t’endormir une heure ou deux avant le lever du soleil. Mais à un couché difficile s’accompagne un réveil difficile. Ce matin particulièrement.
Tes yeux sont encore mi-clos, ça n’est pas la longue douche chaude que tu as pris qui va arranger les choses. Tu as réussi à enfiler un mini short, une paire de collants noirs et ton t-shirt préféré sans ouvrir les yeux depuis ton réveil, mais quand tu croises ton regard dans le miroir, l’ensemble te plait. Un coup de maquillage pour cacher les cernes et le tour est joué. Ça fait trois hivers que tu retires petit à petit tes couches de vêtements, persuadée qu’à la longue ton corps s’habituera au froid (ça n'a jamais marché), mais dès que tu mets un pied dehors tu regrettes ton choix immédiatement. Ta veste ne suffit pas à te couvrir, tu sens le froid envahir ta peau et si tu ne tombes pas malade aujourd’hui c’est un miracle.

La journée démarre sans vraiment te demander ton avis. Il est déjà 10h et tu te diriges vers un Starbucks. Ton café quotidien est nécessaire, au risque d’arracher la tête du premier qui te parle avant que tu es englouti ta tasse.
L'endroit est bondé comme toujours. Tu attends quelques minutes dans la queue avant que vienne ton tour et tu commandes ta boisson habituelle. Tu scrutes l’intérieur de la salle à la recherche d’un coin où te poser, tu ne veux définitivement pas retourner dans le froid de Cambridge. Les tables sont toutes occupées et seulement deux chaises sont libres. L’une est à côté d’un homme, la quarantaine, le crane dégarni et un sourire pervers collé sur son visage, l’autre à côté d’une jeune femme. Tu n’y réfléchis pas à deux fois, dès que tu entends ton nom sortir de la bouche du barista tu attrapes ta commande et te presses jusqu’à la chaise avant que quelqu’un ait la même idée. Tu t’assieds. Sans demander la permission. La pensée qu’elle attendait peut-être un ami ne t’a traversé l’esprit qu’après être installée. Ton frère te répète trop souvent que ton manque de manière lui fait honte. Tu as grandi dans un palais arabe mais tu es aussi rustre qu’un paysan d’après lui. Mais tant pis. La politesse et les jolies choses ça t’a toujours ennuyé. (sauf les belles personnes, ça c’est ton principal plaisir.) Tu regardes l’inscription sur ton gobelet, c’est inscrit “soleil” dans une écriture hésitante. Tu grimaces. “Merde il a encore rien compris à mon nom.” Tu essayes de comprendre comment il a pu entendre soleil à la place de salem mais ça reste un mystère. Tu te rappelles que ça fait bientôt 30 secondes que tu es assise à la table d’une complète inconnue, alors tu la dévisages les yeux écarquillés en espérant déchiffrer ses émotions pour savoir si oui ou non elle va te coller une gifle pour t’être incrustée dans son espace vital. (tu l’aurais fait, si ton café n’est pas encore ingurgité personne n’a le droit d’entrer dans ce périmètre.) Tu ne la quittes pas des yeux (elle a un visage agréable à regarder, ça rend la tache facile) et tu attrapes dans ton sachet le deuxième muffin que tu as pris pour le déposer devant elle. “Tiens, j’ai pris ça pour toi.” Tu ne réalises pas vraiment qu’elle doit te prendre pour un ovni ou bien une psychopathe qui la traque.
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Assise à l'une des dernières tables libre, mon chocolat en mains je me mets à observer les gens un par un. C'est quelque chose que je fais assez souvent, même malgré moi parfois. Je crois que l'on peut en apprendre beaucoup des gens simplement en les regardant. Un peu comme cette femme, une grande rousse, son téléphone collé à l'oreille, l'air exaspérer de devoir répéter pour la troisième fois son prénom au barista. Elle semble bien pressé et toute cette abondance de monde, probablement dû aux deux-trois rayons de soleil que dame nature veut bien nous accorder depuis deux jours, ne la réjouie pas vraiment. Je ne comprends pas tellement pour quelle raison les gens semblent plus prêts à sortir de chez eux lorsque soleil montre le bout de son nez. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente ou que le temps soit au beau fixe, boire un café en intérieur, ça reste boire un café en intérieur. Autant, quand il s'agit de rester dehors je peux comprendre, personne n'aime se balader sous la pluie, même si une bonne averse sur le visage fait beaucoup de bien parfois, mais pour au final se retrouver en intérieur, je ne vois guère l'avantage ou la motivation au fait qu'il y ait du soleil. Je ne sais pas. Il parait que le bon temps remonte le morale du peuple. C'est probablement l'un des comportements social que j'ai le plus de mal à comprendre, peut-être que je pense un peu trop différemment. Il est vrai que mes pensées et mon mode de vie sont non-conformistes. C'est pour cette raison que j'ai rejoint les Mathers qui ont une idéologie commune à la mienne, à savoir qu'il faut profiter de la vie comme on le veut, le temps que nous le pouvons. Je ne comprends pas ces gens qui s'imposent des règles à suivre à la lettre, qui règle leurs vies comme du papier à musique. Ce qui rend la vie appréciable c'est précisément tous les imprévus, tous les détours, toutes les bêtises que l'on peut faire. Je l'ai compris il y a quatre ans maintenant. Avant ma rencontre avec Gabriel, j'étais une petite fille de bonne famille, se conduisant à merveille et touchant du doigt la même réussite autant social qu'au niveau du travail que celle de ses parents. Aujourd'hui, j'en suis à mille lieux, choses qui les désolent fortement. Je crois que je n'aurais jamais compris ce qu'était la liberté si je n'avais pas rencontré le grand brun. Je ne serais pas celle que je suis sans lui et sans Ruby, même si elle n'est plus de ce monde désormais. Tournant le regard, je peux apercevoir un jeune homme, le sourire aux lèvres qui, lui non plus, ne décroche pas le regard de son téléphone. J'ai pu remarquer que bien souvent, dans des lieux propices aux interactions sociales sont de plus en plus.. connectés et de moins en moins sociale, justement. Et, enfin il y a cet homme, plutôt âgé qui regarde avec attention une brune. Cette brune qui vient de débarquer et de s'asseoir à ma table sans aucune autorisation. Plutôt culotté. Je la dévisage, presque incrédule alors qu'elle me parle de son prénom mal orthographié et de son achat qu'elle a apparemment fait pour moi. Curieusement, quelque chose m'empêche d'ouvrir la bouche pour lui demander de débarrasser le plancher. Un truc inexplicable qui me retourne l'estomac. Merci, Ruby. dis-je en souriant. Ma bouche se ferme et je réalise. Ruby. J'ai dit Ruby. Elle a ces longs cheveux bruns, sa peau pâle, ce nez. On dirait elle. On dirait ma meilleure amie. Ma meilleure amie, décédée il y a deux ans. Je prends conscience de mon erreur, mais ne la rectifie pas et reste là, à observer son visage, tellement similaire au sien. 
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