SANTANA ''SWEETIE'' RICCI ► Teresa Oman

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle diet pepsi et j'ai 21 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Le forum semble plein de vie et ça motive la fibre artistique. alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Teresa Oman comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par sweet disaster. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Amen E. Wild.

Mot de la fin ? ▲ Les fesses d'Amen m'appartiennent.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Je suis née en Italie. J’ignore qui m’a donné vie, mère ou père, je ne connais que leur origine et leur trait de caractère dominant; la lâcheté. J’aimerais dire que je ne leur en veux pas, que j’ai fait mon deuil depuis le temps, depuis 21 ans d’existence, mais un truc en moi attend toujours leur retour, leur apparition, leur identité. Je n’ai pas non plus à me plaindre, deux charmantes femmes m’ont adoptée et élevées comme une des leurs, une féministe je veux dire. Oui, j’ai grandi dans la haine non dissimulé des hommes, elles n’essayaient même pas d’être subtiles. J’ai jamais eu le choix, j’ai jamais rien connu d’autre que ce discours alarmant sur la position de la femme négligée dans une monde patriarcal. Les hommes abusent de leur pouvoir, les hommes violent, attaquent, dominent. J’aurais dû en être effrayé, mais faut croire que j’avais en moins le goût de la rébellion. J’ai perdu ma virginité avec un homme, mais je ne me suis jamais permis de perdre le contrôle avec lui ni avec ces prédécesseurs. C’est toujours moi qui domine, moi sur le dessus, moi qui décide de tout. Je ne peux me permettre de donner l’opportunité à mes mères de me souffler told you so. Ça me tuerait.

J’ai vécu une grande partie de ma vie en Ukraine, jusqu’à l’incident. Fidèle à mon éducation, je me suis enrôlé en bien jeune âge dans le club sélect des FEMEN nationales. Vous savez. Ces sextrémistes, ces féministes radicales, qui luttent pour défendre les droits des femmes… les seins nus. J’ai jamais eu peur de montrer mon corps, mais j’ignorais qu’en m’engageant dans ce mouvement je mettrais ainsi ma vie en péril. Nous luttions pour la démocratie, contre la corruption, la prostitution et l’influence des religions dans la société, toujours en provoquant des manières les plus dégradantes. Nous nous retrouvions souvent dans les journaux, le message toujours à la une, ça a fini par déranger le gouvernement. Sous le régime Poutine j’ai reçu des dizaines de menaces, contre moi et contre ma famille. On me promettait de me tuer si je ne cessais pas toute activité militante… je n’ai rien su entendre. Et puis la fatalité c’est produite, un jour, après une manifestation bien saignante je me suis fait arrêter par la police. Rien de bien méchant, une arrestation de routine… comme il m’était arrivé d’en vivre plusieurs fois déjà, mais cette fois-là la voiture ne s’est jamais arrêtée au poste... Nous nous sommes retrouvés, moi et mes copines femen dans un bois. Noirceur total, froideur mortifiante. Sans rien pour couvrir mon corps j’ai subi l’humiliation la plus totale, un des policiers nous menaçait, l’autre nous insultait, nous crachant au visage et nous touchant sans consentement. Après quelques heures de captivité, on nous ramena enfin chez nous. J’en suis traumatisé jusqu’à ce jour.

À 14 ans, trop jeune pour avoir vécue et vue tout ce que j’avais vécue et vue, je demandai l’asile politique en Italie, à Rome, question de me rapprocher de mes origines. On me l’accorda, mes parents suivirent, soulagés de ne plus avoir à s’inquiéter de me retrouver dans à la morgue un jour. C’était le début d’une nouvelle vie, d’une nouvelle personnalité. Je n’affichais plus aussi drastiquement mon caractère militaire, je ne parlais plus si vivement de la beauté de la femme. J’aimais les femmes, d’amour et d’amitié, j’en mourrais de désir surtout. Je n’ai jamais connu de si grand amour qu’il en mériterait d’en décrire la beauté sur papier. Je n’ai jamais su ce que c’était de vouloir quelqu’un si fort qu’on en cessait d’exister sans la présence de l’autre. Jusqu’à Amen. J’ai rien pu faire, ce petit trésor de femme m’a conquise avec ces politesses et ces douceurs. Contraire à tout ce qui me définit, nous formons le parfait alliage. J’aimerais qu’elle soit à moi, mais je sais qu’elle tirerait la langue de dégoût à la simple idée du corps d’une femme contre le sien, intimement liés par le désir de faire l’amour. Non, Amen elle est trop droite pour ouvrir son esprit à ma possibilité. Ça me fait mal, un peu plus tous les jours, mais encore pire quand elle essaya de se donner à ce connard de Julian. Il l’a méritait pas c’est tout. Ouais… j’en crevais de jalousie c’est tout, c’était à moi de l’avoir pour la première fois et toutes les fois d’ensuite. Je lui ai grogné ma jalousie, mais elle n’a pas vu la nuance, elle m’a détesté et puis elle c’est enfuit. Ma meilleure amie, envolée.

Ça m’a pris une éternité avant de prendre une décision, avant de réussir à m'avouer que je n'arriverais jamais à vivre pleinement sans Amen. Je la suivrais jusqu’au bout du monde s’il le fallait, mais elle n’avait aucun droit de me quitter, absolument aucun. Pourvu qu’il ne soit pas trop tard.