MAXIMILIAN CHEVALIER ► jesse eisenberg

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle kalahari et j'ai 16 balais. Je suis française et j'ai connu le forum grâce au top-site obsession27.  Le système de confréries est un des piliers du forum qui m'a attirée puisque d'emblée de jeu je recherche toujours des semblables pour jouer alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Jesse Eisenberg comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 666 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ c'est pas parce que les gens mangent le burger qu'ils veulent voir la vache.
   Je souhaite ▲ adhérer un flood d'intégration (?)

Petit luron des Chevalier au daron nerveux aspiré par le boulot, et à la mère bonniche de la maison - sans déconner elle s'attribuait elle-même ce titre, je ne peux pas dire qu'ils aient tellement déteints sur moi, tous les deux. Je n'ai pas toujours eue l'impression d'être de la même famille.

En ce qui me concerne j'étais l'enfant attiré par les couleurs, qui passait son temps à jouer sur le tapis puzzle. Celui qui déchirait le moindre truc qui lui passait sous la main et qui regardait le monde trop grand tourner autour de lui. Beaucoup trop vite. J'essayais toujours de regarder ce que maman cuisinait, mais j'y arrivais jamais: j'étais trop petit. Je me rappelle que des odeurs. Les devoirs je les faisais déjà à 2h du matin à cet âge-là. Couché par terre, dans le salon. Le lendemain on me retrouvait dans la même position, endormi. C'était une vie de nabot comme une autre. De l'innocence avec la dose de cruauté qu'il fallait pour éduquer un fils effronté. Jusqu'au décès de la mère.

Depuis le début j'avais en moi une sensibilité toute particulière face à la subtilité des choses, et une curiosité énorme. Ce que je voyais je voulais en comprendre le mécanisme. Quitte à péter le machin. C'était un réflexe ! Du coup on se sentait toujours obligé de me retenir par le bras pendant les expositions. On avait peur que je foute les beaux trucs en l'air. Aujourd'hui encore on me garde au coin de l’œil.

J'ai fait mon premier tour de magie à l'âge de 6 ans. Ma première œuvre d'art. Quand j'y repense c'était pas vraiment un tour de magie, mais pour moi si. D'une seconde à l'autre Linda avait vu sa carte de crédit disparaître comme ça, d'un coup. Elle n'a jamais su que ça avait été planqué entre deux reliures de livres qu'elle ne lisait plus. Je lui ai dit 4 ans plus tard. Elle n'en a pas cru ses yeux, alors elle a dû me croire moi. Pour parler légalité j'ai réellement usé du mot "magie" avec des cartes en mains, un an après mon "délit". Mon tout premier paquet de cartes m'avait été offert par mon grand-père champion de tennis de table, mort à l'heure qu'il est. Ces mêmes cartes avec lesquelles je fais mes représentations aujourd'hui. Je les aime bien.

En classe la seule place que j'avais était celle près de la fenêtre. J'entendais mais j'écoutais pas. Je comprenais mais je réagissais pas. J'étais passif, je matais les nuages dans le ciel et bossais le minimum qu'il fallait pour me sortir de là. Je suis devenu un critique enragé dès l'instant même où j'ai dû faire ma première analyse esthétique en histoire de l'art. Aujourd'hui le jugement est omniprésent, mais moi je le fais dans les règles de l'art, c'est à dire: aucune.

On a désigné ma patte dans le dessin comme étant "très chouette, expressive et vive" - ou complètement crade et brouillon en fait, et c'est même mieux de le dire avec les vrais mots. Je fais un brillant parallélisme avec ma manière d'écrire qui est encore plus moche et dégueulasse. Dommage qu'à l'époque mes professeurs refusaient de lire mes devoirs mal soignés, ils auraient sus que je les insultais dedans.

À cette période-là je faisais uniquement fixette sur mon futur qui existait déjà, mais pas sur mon passé qui existait encore. Je ne suis pas passéiste. Si je suis là c'est pas à coup de baguette magique: y a eut du travail. En sortant de l'école je commence à montrer mon véritable potentiel. Mon intérêt pour les choses, mais surtout une personnalité aux idées colorées - qui répondait un peu trop sur le ton de l'humour noir, ironiquement. Il parait que je me traîne une sacrée réputation à l'université. Je sais pas trop, ça varie d'un étage à l'autre. On m'a aussi fait remarqué que j'étais aussi habile dans l'art du spectacle qu'avec des pinceaux en mains. Mon art est tout ce que je suis, mes démonstrations sont un moyen de me divertir moi-même. Ça se partage, et c'est cool.