Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(GARY) Le destin ne veut plus rien dire lorsqu'il est préparé dans le détail.
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(GARY) Le destin ne veut plus rien dire lorsqu'il est préparé dans le détail.

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L'étudiant en médecine effectuait sa permanence aux urgences. Depuis la prise d'otage, Camille s'était découvert une réelle passion pour ce service. Agir, réagir. En quelques secondes, estimer les risques, analyser le peu d'informations et foncer pour sauver une vie. C'était excitant. Bien sûr, ce n'était pas comme ça tous les jours. Comme aujourd'hui où Camille devait effectuer ses heures de permanence aux urgences pour les cas légers. Foulure du poignet, maux de têtes inexpliqués, points de suture, examens basiques, bref rien  de passionnant. Tout ça pendant que Priape opérait un nouveau né, accompagné du médecin en chef de la pédiatrie. Cela faisait deux heures qu'il enchainait les visites de routine, ce qui commençait sérieusement à le blaser. La tête sur le comptoir des infirmières, il soupira déjà. Qui est le prochain? Sans vraiment attendre de réponse, il prit le dossier et regarda les premières informations. Gary Lewis. Ce nom lui rappela quelqu'un mais il ne su dire d'où. Il entra dans la pièce et ferma la porte, sans vraiment regarder qui était là. Bonjour, je suis le docteur Caldwell. C'était presque orgasmique de pouvoir le dire. Son uniforme bleu et sa blouse blanche le rendait terriblement sexy et il adorait mettre ça en valeur. Plutôt facile comme approche. Bref, il n'était pas là pour ça. Camille continua la lecture du dossier, ne se rendant absolument pas compte du danger présent juste devant lui. Ne se rendant pas compte de toutes les informations données en quelques secondes. Genre son nom de famille. Qu'il avait déjà sûrement, après tout c'était un professeur. Enfin, Camille tourna son regard vers son nouveau patient et laissa tomber le dossier, réellement surpris. Il était là. Il se tenait devant lui. Camille fronça les sourcils mais ne fit aucun commentaire. Il avait déjà assez de problèmes dans son dossier d'interne pour s'attirer de nouveaux ennuis. Ramassant le dossier, il termina sa lecture., notant rapidement les quelques informations dans son cerveau. Gary Lewis, douleurs à l'estomac répétées, urines foncées, prise de sang et d'urine en voie d'analyse. Aucune prise de médicament durant ces derniers jours. Bon. Camille se montra professionnel,  ne souhaitant absolument pas reparler de leur dernière rencontre. Bon, monsieur Lewis. Pauvre connard de merde. Je lis que vous semblez souffrir de douleurs à l'estomac depuis quelques jours, c'est bien ça? Les résultats de la prise de sang ne devraient plus tarder. Cela faisait longtemps que Camille n'analysait plus le sang, voyons. Il ne faisait qu'interpréter des chiffres. Bien chiant. Enlevez votre chemise et.... Merde. Bon Cam, reste professionnel. Ou relevez le bas et installez-vous sur la table. Après tout, il n'avait pas besoin de le voir à moitié nu pour l'ausculter. Pour la première fois, Camille plongea son regard dans celui de son patient, attendant qu''il écoute les bons conseils de son médecin. Tiens, une surdose d'un médicament ne te tente pas? Ni vu ni connu.
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 Ces derniers jours furent très pénibles, je dirais même éprouvant. Je n'avais pas l'habitude de tomber malade ou même simplement de me sentir physiquement mal mais on dit parfois que le psychique joue sur votre état ; Ça devait être ça. Autant dire que j'avais passé toute la semaine à réfléchir, penser, établir, recommencer, boire, boire, encore boire... "Vous devriez prendre quelque jours de repos Gary" m'a dit le directeur de l'université. Avais-je vraiment le choix ? Pas vraiment, non. Mais avant de me faire arrêter pour quelques temps, je pris l'initiative de me renseigner sur l'individu qui m'avait pris de cours, pour rester poli. Il s'appelait Camille, il étudiait la médecine, sixième années... J'avais assez d'informations et de temps pour mener mon enquête. Au risque de me faire démasquer, j'avais pris l'initiative d'appeler l'hôpital où je pensais qu'il devait probablement exercé en tant qu'interne. J'étais tombée sur une secrétaire qui, visiblement, était à mille lieux de se douter de la raison pour laquelle j'avais demandé de ma voix la plus charmeuse "Excusez-moi, mademoiselle, j'appelle afin de savoir si Camille travaille aujourd'hui.." C'était simple, terriblement simple que ça paraissait complètement stupide et pourtant, ça avait marché... "Camille, vous voulez dire Monsieur Caldwell, notre médecin interne ?"  Bingo " Non, il ne sera là qu'à partir de jeudi mais, excusez-moi, à qui ai-je l'honneur ?"Il ne m'en fallait pas plus, raccrochant vulgairement au nez de cette gentille mais stupide secrétaire.

Je ne savais pas si c'était le destin ou mon cerveau qui me jouait un tour mais je ne me sentais réellement pas bien. Toutes ces choses inhabituelles m'avaient retourné, en plus de tout l'alcool ingurgité. Je m'en étais persuadé, du moins. Quoi qu'il en soit nous étions jeudi, et aujourd'hui j'allais aux urgences. En avais-je réellement besoin ? Peu importe, je m'en fichais royalement pourvu que je le recroise. Comme chaque matin je m'étais levé, lavé, habillé ; Me regardant dans le miroir, voyant tous mes traits tirés, fatigué de devoir porter un masque qui avait fini par prendre le contrôle de ma personne. Je devais rester confiant et, cette fois-ci, agir intelligemment. J'avais comme une sorte d'appréhension qui me nouait le coeur, bordel, ça ne me ressemblait tellement pas.. Mais j'avais aussi terriblement hâte de le revoir. Mais ça il ne valait mieux pas que je m'en rende compte ; C'était tellement plus simple de se persuader que j'avais besoin d'aller à l'hôpital. Bon sang... J'allais juste à l'hôpital, merde, Gary ; Reprend-toi !

Assis, seul, dans cette pièce, tapant le pied au sol, stressé. Mes tiques, merde, arrête, stop. Respire, le voilà...
Les yeux écarquillés, je ne m'attendais pas à le voir ainsi ; Il était terriblement attirant, son aura, son charme, sa prestance ; Tout. Je ne pu m'empêcher d'afficher un sourire, un vrai sourire,  beaucoup plus radieux que tous les autres, me levant. Mais il n'avait toujours pas relevé la tête ... Allez, lève les yeux, regarde-moi, regarde-moi.


" Bonjour, je suis le docteur Caldwell " Docteur Caldwell... Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder intensément, alors que lui était là, les yeux rivés sur sa fiche. Seulement voilà, il leva enfin les yeux, me regardant ; Ça y est, nous étions enfin de nouveau face à face. Bon, ce n'était pas forcément un super lieu pour un rencard, enfin, non, ce n'était absolument pas un rencard. Il fi alors tomber son dossier, était-il aussi troublé de me voir que je l'étais ? Apparemment.

Mes habitudes revinrent soudainement et naturellement, je devais capter son regard, le regarder, essayer de décrypter ce qu'il avait dans la tête, ce qu'il pensait. Pourvu qu'il ne me rejette pas, pourvu qu'il ne me comprenne pas. Seulement voilà, impossible pour moi de jouer, de faire l'acteur ; C'était pourtant mon métier, merde ! Mais avec lui il n'était plus question de comédie, du moins pour ma part et à mon grand désespoir. Monsieur Lewis ? Mon sourire s'effaça pour laisser place à un visage soucieux.

"Je lis que vous semblez souffrir de douleurs à l'estomac depuis quelques jours, c'est bien ça? Les résultats de la prise de sang ne devraient plus tarder.
- Heu... Oui... Oui c'est bien ça..
-Enlevez votre chemise et...."


Et quoi ? ... Pourquoi cette étrange pose ? Oh, oui, il ne me fallait pas plus de temps pour comprendre sa gêne. Evidemment, ça m'amusait, et j'étais là pour le lui montrer ; Je ne pu m'empêcher de lancer un rire vif, étant de nouveau confiant.


" Ou relevez le bas et installez-vous sur la table.
- Bien....."
Dis-je, le sourire aux lèvres. Je pris l'initiative de déboutonner ma chemise, il fallait bien ça. Je reprenais peu à peu mon jeu, celui de la séduction, mon préféré. Seulement je ne me rendais pas compte que Camille n'était pas du tout dans cette optique. Après tout, je n'y avait pas été de main morte lors de notre dernière rencontre. Tout en le regardant, enlevant ma chemise, je pris la parole de ma voix grave et sensuelle .. " Camille.. Ce n'est pas forcément le moment, ou l'endroit mais je tenais à te dire que je suis... Comment dire... Désolé. Désolé pour la dernière fois, enfin, tu sais..." Posant ma chemise sur le brancard sur lequel j'étais assis, là, face à lui, me levant. Je ne savais pas ce que je devais dire mais je me devais d'essayer de recoller les morceaux. Sans vouloir trop insister, je changeais subitement de sujet, sans le laisser répondre.. " Ah, oui, j'ai très mal au coeur en ce moment... Mon thorax me fait mal, ici" Dis-je en posant ma main sur le côté gauche de mon torse, au niveau du coeur. Mon cul... Et vive la comédie.
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Cela ne pouvait pas être un hasard. Comment un homme pouvait tomber par hasard deux fois sur la même personne? Cela ressemblerait à une comédie romantique où la scène finale se déroulerait durant la nuit sous une fine pluie. Camille avait senti quelque chose chez Gary, quelque chose qui lui faisait froid dans le dos. C'était inexplicable. Aucune information théorique pour prouver le malaise que Camille ressentait lorsqu'il s'était retrouvé pour la première fois en présence du professeur. Aucune information pour expliquer ce qu'il ressentait. Il devait faire confiance à son intuition qui ne l'avait presque jamais laissé tomber. Faire tomber le masque portée par cet homme qui commençait réellement à l'intriguer. Il semblait fatigué, livide et réellement pas dans son assiette ce qui n'inquiéta pas Camille une seconde. Peut-être qu'il était là pour une bonne raison mais l'avoir comme patient n'était pas un hasard. Camille n'était pas le genre de gars à montrer facilement ses sentiments. Gary semblait être un spécialiste de la manipulation, du changement de rôle à l'infini.  Ainsi, ce n'était pour lui pas difficile de comprendre que Camille était troublé. Sans le savoir, il venait de répondre à son besoin. Il réussit enfin à capter le regard du Dunster qui s'y perdit un bref instant. Son sourire semblait à l'opposé du premier, lors de leur première rencontre. Il y avait presque de la joie dedans ou peut-être du... soulagement? C'était incompréhensible.  Heureusement, il s'arrêta rapidement, Camille rentrant dans son rôle de médecin pour oublier la présence du patient. En temps normal, il aurait pu profiter de cette occasion pour demander au patient de se déshabiller afin de se rincer l'œil mais cette fois-ci deux choses l'empêchaient de se sentir totalement lui-même. Le visage d'Alexia lui vint tout de suite en mémoire. Son sourire, ses cheveux, son odeur, sa manière de parler, ses gestes, ses mimiques. Bizarrement, cela lui fit du bien de penser à elle. D'ailleurs, Alex ne savait rien de ce qu'il était en train de se passer. Il fallait avouer que c'était difficile d'avouer s'inscrire à un cours de théâtre dans le but de devenir un meilleur manipulateur. Légèrement glauque comme concept. La deuxième raison semble logique : Gary. Cet homme énigmatique qui commençait à lui foutre légèrement la trouille ce qui était totalement illogique quand on connaissait le Dunster.

Son rire mit fin à toute pensée. Un rire interprété comme étant glacial. Il n'y avait pas que le rire qui le dérangeait. Comme la première fois, Gary ne cessait de le regarder, de le fixer même. Sans détourner le regard. Camille avait beau le fixer droit dans les yeux, il ne cillait pas. Pourtant, l'interne ne pu s'empêcher de descendre les yeux lorsqu'il déboutonna sa chemise, attendant inconsciemment la suite. Son visage n'exprimait aucun sentiment, ni désir, ni dégoût. Durant tout ce temps, il garda le silence, observant maintenant son torse parfaitement développé et plutôt avantageux. Un pauvre con oui, mais  plutôt sexy. Camille posa trois de ses phalanges sur l'estomac de Gary, se préparant à lui poser quelques questions. L'entendre dire son prénom le dégoûta une nouvelle fois. Pour qui se prenait-il?  Il considérait cet hôpital comme une havre de paix, un refuge, sa destinée. C'était comme si... Comme  s'il souillait cet endroit. Cet endroit mais aussi son prénom, sa personne, son être. Il ne pu s'empêcher d'appuyer plus fort que d'habitude, provoquant sûrement une petite douleur chez Gary. S'apprêtant à perdre contrôle, Gary se leva, montrant une douleur qui semblait nouvelle. Il devait calmer ses pulsions et agir professionnellement. Camille prit son stéthoscope et posa l'embout sur le côté gauche de son torse, fermant quelques secondes les yeux. Il aimait le travail précis. Au moins, Gary avait un coeur, c'était une information qu'il serait utile de lui communiquer. Le rythme est normal, je n'entends pas de pointe, tout semble parfait à ce niveau. Maintenant installez-vous à nouveau sur le brancard. Sa voix semblait plus froide. Ici le médecin, c'était lui. Il continua, ne regardant le regardant pas directement dans les yeux. Dites-moi si ça vous fait mal, quelle sorte de douleur ressentez-vous. Camille attendit quelques secondes pour qu'il reprenne une position assise puis posa une nouvelle fois ses doigts sur le ventre de Gary, appuyant sur certaines zones. Cette nouvelle proximité rendit perplexe le jeune homme. Il était là, face à lui, en train de lui toucher le torse, ses abdominaux et tout ce qui allait avec. Totalement logique comme situation. Toujours sa main posée sur sa peau, le regard de Camille remonta son regard pour s'arrêter sur celui de Gary, le fixant quelques instants. C'est arrivé du jour au lendemain? Votre dossier médicale est incomplet, je ne vois pas les antécédents médicaux. Incomplet le dossier? Sans blague, quand on connaissait le passé du professeur. A cet instant, alors que Camille fixait Gary tout en gardant sa main sur lui, une infirmière rentra, sans s'être annoncée. Putain Emilie, toque avant d'entrer. Dit-il assez froidement, ce n'était pas la première fois qu'elle faisait la gaffe et il lui arrivait parfois de... déraper. Vive le métier de médecin. Bref, elle partit en râlant. Il se leva, rompant le contact avec Gary pour lire les résultats, s'asseyant sur une chaise, à son opposé.
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Pourquoi ne me répondait-il pas ? Enfin, je veux dire, je venais de m'excuser, merde. Moi, Gary, m'excuser... Bon, laissons passer, pour cette fois. Je sentais ses doigts appuyer contre mon ventre, appuyer d'une certaine force, que voulait-il me prouver ? Qu'il m'en voulait ? C'était plutôt bon signe ; Si il m'en voulait, c'est que j'avais réussi à capter son attention. Ressens quelque chose, pourvu que ça vienne de moi. Il me faisais intérieurement rire ; à tenter désespérément de cacher la moindre émotion, essayant de rester neutre... Pas de ça avec moi chéri, je suis bien trop habitué à lire dans le regard des autres. Et ce que j'étais en train de lire dans le tiens, à l'heure actuelle, me faisais plus que plaisir. Je jubilais intérieurement et devenais de plus en plus confiant, oubliant presque ce qu'il c'était passé au starbucks. Presque.

Alors que j'étais debout, le fixant, le sourire aux lèvres ; Un sourire satisfait. Satisfait de ce plan qui, pour le moment, fonctionnait. Lui était en train de m’ausculter, haha, non, je devais garder mon calme, ne pas rire, ne pas trop me moquer de lui. Me raclant la gorge, je l'écoutais me dire que tout semblait normal, sans blague ? Tout en exécutant ses ordres, m'asseoir sur le brancard de nouveau, torse nu, je pris la parole d'un air tout à fait sérieux mais à la limite de la provocation tout de même..


"Arrête ça, tu veux... Le vouvoiement... J'ai l'air si vieux que ça ?" Fier de cette phrase, fier et confiant, lui parlant comme si je le connaissais depuis toujours, je le regardais tâter mon torse, voir si je ressentais quelque chose, une douleur.. La seule douleur que je pouvais avoir actuellement était celle de devoir résister à la tentation. Tout en me rasseyant, faisant exprès de me rapprocher doucement et discrètement de lui afin de pouvoir de nouveau sentir son souffle sur ma peau. Je frissonnais et ne m'en cachais pas, au contraire : Tout ce qui pouvait troubler mon interlocuteur était bon à prendre, comme on dit et sans faire de mauvais jeux de mots. Alors que j'allais tenter un ultime rapprochement verbale, il me coupa dans mon élan. Ses yeux bleu, bon sang... Cette situation était totalement surréaliste, elle me plaisait, j'avais envie qu'elle dure encore et encore. Je ne le quittais pas des yeux, hors de question de perdre son regard, de perdre la moindre miette d'expressions qui pouvaient en sortir, me donnant de plus en plus d'informations sur sa personne. Et quelle personne..

"C'est arrivé du jour au lendemain? Votre dossier médicale est incomplet, je ne vois pas les antécédents médicaux."

Fortement surpris par cette question, je ne pu m'empêcher de cacher ce sentiment qui devait se lire sur mon visage ; Les sourcils froncés, je décidais de jouer la carte de celui qui n'était pas au courant.

"Comment ça ? Il doit y avoir une erreur... Je ne viens jamais aux urgences, à l'hôpital, c'est peut-être ça ? Enfin, quand même..." Dis-je, suivi d'un rire gêné. Qu'est-ce qu'il voulait insinuer ? Cette question aurait pu avoir une tournure totalement banale si elle était venue d'une autre personne. En revanche, Camille venait de me la poser comme si je devais avoir quelque chose à me reprocher. Il n'avait vraiment pas intérêt à s'aventurer sur ce chemin. Moi-même ne m'y aventurant pas assez, ne voulant pas me rappeler, me souvenir d'un dérapage qui a failli me coûter excessivement cher. Il gardait sa main sur mon torse et, sans me rendre compte, je quittais son regard quelques instant afin de pouvoir profiter de cette scène, de regarder sa main contre ma peau. Main que j'avais envie de prendre, de toucher, de caresser.... Cette pensée était tellement forte que l'acte failli la devancer, avançant ma propre main vers la sienne. Malheureusement pour moi, une infirmière poussa la porte, nous dérangeant et mettant fin à ce petit manège qui avait le dont de me mettre en position de force, de confiance, merde !

Je l'observais alors qu'il râlait sur sa collègue, la faisant partir. Il s'était éloigné de moi et me tournais le dos, assis sur sa chaise. Je pris la décision de me lever, sans remettre ma chemise. J'étais, à la base, plus grand que lui et le fait qu'il était assis me donnait une sensation de puissance encore plus accentuée que d'habitude. Enfin, entre guillemets. M'avançant, je me posais droit devant lui et lui tira son dossier des mains, le posant à côté. Je m'accroupis, prenant une posture des plus charmeuses, souriant, jouant le jeu de la séduction autant que je le pouvais. Je ne savais pas réellement quel était le but de ces actes prémédités, il m'intriguait, il m’obsédait, voilà tout. Avais-je réellement besoin d'une autre excuse ?

"Hey..." Je le fixais, essayant à nouveau de capter son regard. " Je suis désolé. Tu entends ? désolé" il fallait qu'il m'accorde sa confiance, sans ça j'allais de nouveau me sentir troublé et décontenancé. Il fallait qu'il me laisse lire en lui, Camille... " Accorde-moi une chance, juste une chance" Au risque de passer encore pour un malade, je ne voulais pas avoir l'impression de le harceler mais je voulais absolument le connaître, le comprendre, l’analyser ; Je voulais le voir transparent de vérité, tandis que je m'efforçais de garder le contrôle, la tête haute, mon obsession.  Je ne me souciais guère de l'endroit où nous étions, cette scène aurait pu se produire n'importe où, ailleurs, ici, quelle importance du moment qu'il était face à moi. J'étais encore dans un rôle, mon rôle, je pensais pouvoir le séduire ainsi. Laisser transparaître mes émotions ne marchait pas, et puis je ne savais tout bonnement pas comment faire. J'étais intimement persuadé que je pouvais l'avoir, comme ça, avec mon petit numéro de lover. Quelle blague..
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Le petit sourire sur le visage de Gary ne le fit pas du tout rire. C'était déstabilisant et à vrai dire, il détestait se montrer influençable. Pourtant, à cet instant, c'était le cas et il n'était pas bien difficile pour un homme de son envergure de démasquer la panique qui commençait à habiter le Dunster. Panique qui s'exprima par un ton froid, plus vraiment professionnel. Je n'ai de respect pour pas grand chose. Sauf l'éducation. Mais comme vous pouvez le remarquer, il y a des connards partout. Tout en finesse, il n'avait qu'à comprendre le message. Camille reprit son examen, observant une nouvelle distance s'installer entre eux deux. Reculer était synonyme de fuite, ce qu'il ne devait absolument pas montrer. S'il paniquait, Gary gagnait. Le Dunster resta de marbre, sentant son patient d'un jour frissonner sans une once de honte. Camille se stoppa un bref instant, une petite seconde puis reprit machinalement ses gestes. Une seconde de trop.

Le dossier médical consulté il y a quelques instant rendit perplexe Camille. L'erreur administrative était plausible mais il n'en cru pas un mot, surtout qu'il semblait surpris par sa question. Tout le monde aurait pu être surpris mais quelque chose dans cette histoire n'allait pas. Camille répondit spontanément. C'est peut-être ça, en effet. Autant rester sur ses gardes et se renseigner plus tard sur cet homme qui semblait vouloir cacher certaines choses. Il ne croyait pas au destin, il n'y croyait plus. Quelque chose n'allait pas et il comptait bien le découvrir. Il voulait jouer avec le feu? Malheureusement pour lui, il ne savait pas sur qui il venait de tomber.  Heureusement qu'Emilie venait de débarquer même si la situation était gênante. Au moins, les deux hommes étaient séparés par quelques mètres. Pause. Se retrouver aussi près de lui l'avait légèrement chamboulé. Camille le bad boy qui se retrouvait en position de faiblesse. Il devait se rattraper. Immédiatement. Maintenant. Bouge-toi le cul et dégage-le de ta salle de consultation. Le Dunster commença la lecture des résultats de sa prise de sang mais fut rapidement stoppé. Il venait de le rejoindre, toujours torse nu, s'accroupissant et prit une voix des plus charmeuses. Camille se perdit un instant dans son regard, l'écoutant d'une oreille. Il s'excusait une nouvelle fois, son regard toujours planté dans celui du Dunster. De longues secondes imposèrent un silence.  D'accord. Dit-il tout simplement, presque dans un murmure. Il était temps de changer de tactique, de rentrer dans son jeu afin de mieux l'analyser, mieux le comprendre pour mieux s'en dégager. Ce gars, accroupi devant à lui à moitié nu, devenait au fil de la discussion une vraie énigme. Il cachait quelque chose et il comptait bien le découvrir. Les rôles devaient s'inverser. Tu veux jouer? Jouons. Camille se leva, continuant à le regarder. Ainsi debout, il était en position de force. C'était à lui de jouer un rôle, celui qu'il aimait tant jouer, qu'il avait tant joué dans le passé. Gary venait de réveiller en lui une facette de sa personnalité oubliée depuis un bon moment, depuis l'arrivée angélique d'Alexia dans sa vie, en fait. Camille continua sur sa lancée. Je devrais vérifier ce problème de cœur... Quoi de mieux qu'un rapprochement physique pour faire perdre pied à Gary? Faire semblant de se soumettre pour lui faire baisser ses dernières défenses. Il l'incita à se lever et prit une nouvelle fois son stéthoscope qu'il posa sur le côté gauche de sa poitrine. Il n'y avait que quelques centimètres entre eux. Pour aller encore plus loin, Camille posa sa main sur le haut de sa poitrine et la descendit lentement, faisant semblant de se concentrer sur les battements de son corps. A cet instant, Gary était muet, espérant sous l'emprise de Camille. Sa main descendit encore, lentement, tandis que ses yeux rejoignirent ceux de Gary. Il arrêta sa descente au niveau de son nombril, laissant ses doigts parcourir quelques derniers petits centimètres. Médicalement parlant, il touchait des zones atteintes de maux, même s'ils savaient tous les deux que ce n'était absolument pas pour ça. Précisons qu'il n'avait pas oublié les résultats de la prise de sang mais il devait marquer des points, faire en sorte que Gary imagine que Camille cédait enfin. Son regard se planta dans le sien, ne disant toujours pas un mot, le laissant imaginer ce qu'il voulait. Vous voulez mieux connaître quelqu'un? Laissez-le parler.  Ils ne pouvaient être plus proches. Camille avait fait en sorte de se retrouver à quelques centimètres de lui, une proximité qui pouvait être désagréable. Pas pour Gary, il en était persuadé.
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Ses précédentes paroles ne m'avaient ni impressionné,  ni refroidi ; Au contraire, je prenais cela plus comme une sorte de jeu. Et puis je préférais nettement ce genre de réactions que l'ignorance. Le pire des mépris.
J'attendais là, accroupis, qu'il me réponde. C'était du tout ou rien, je le savais. J'avais cette peur au fond de moi ; Celle qu'il me rejette. Mais je ne le montrais guère, non. Il était hors de question que je lui prouve une seconde fois que j'avais des faiblesses, et quelles faiblesses... Cela dit, je ne m'attendais à rien. C'est comme si Camille me paraissait tellement inaccessible que j'essayais, perdant d'avance, insistant tout un sachant qu'il y avait ce fossé entre nous.


"D'accord.
-C...comment ?"


Les yeux écarquillés, réellement surpris de cette réponse, il me fallut quelques secondes afin de remettre mon masque. Je déglutis, puis me mis de nouveau à sourire. Avais-je gagner ? Le goût de la victoire me paraissait bizarrement amer, faux ; Soit. Si j'avais gagné...
Camille se leva, je restais là dans ma position accroupis, torse nu. Pour une fois c'était moi qui était au sol, façon de parler. Ses yeux... Il m’envoûtait, j'avais envie de le prendre, là, ici, maintenant mais... Mais non.  Le regardant marcher devant moi, me perdant dans son regard l'espace d'un instant ; Je ne me rendais pas compte que je perdais de nouveau la face. Cette situation était vraiment inhabituelle. J'étais en train de faire forcing sans m'attendre que le barrage allait céder tout de suite, me laissant fatalement enrobé sous les vagues et le courant. J'étais désabusé, de nouveau.


" Je devrais vérifier ce problème de cœur..."

Gêné, j'essayais de couvrir ce sentiment en riant. Sans avoir le temps de réagir, je sentis la main de Camille sur ma peau, m'incitant à me lever. Bien. Ok. Le fixant de nouveau, essayant de comprendre ce qu'il avait dans la tête, dans cette foutue tête, je pris la parole, marchant à reculons.

" Camille, qu'est-ce que tu fais ?" Ma voix était beaucoup moins confiante que tout à l'heure. Mon cœur battait de plus en plus vite. Je le regardais alors que lui me touchait le torse de manière beaucoup moins professionnelle. Je déglutis une nouvelle fois, merde. Reprend-toi Gary, ça va encore dégénérer..

Je le voyait, le sentait descendre petit à petit, provoquant une sorte de désir charnelle, beaucoup plus fort que tout ceux que j'avais pu ressentir jusqu'à présent. Mais j'étais comme bloqué, crispé, tendu. Hésitant, avançant mon bras droit vers son bassin ; Je n'arrivais décidément pas à l'agripper, sentant la situation me filer entre les doigts. Cette fois-ci je devais réfléchir, analyser, comprendre et essayer.

"Je....." Soupirant, la tête en arrière, les yeux grand ouverts ; Que faire ? Quelques secondes passèrent, alors qu'il était là, proche, sa main au dessus de mon jean, près, tout près.. Il devait entendre mon coeur battre à une vitesse indéfinissable, il devait comprendre... Je redressais la tête, plongeant mon regard dans le sien. Nous étions en train de nous regarder, pour une fois, réellement. Je ne savais pas ce que je ressentais pour cet homme, je ne le connaissais pas mais savais ô combien il était différent des autres. Différent de tout ces gens sans importance, sans caractère. Il provoquait une sorte de passion dévastatrice en moi, quelque chose que je ne connaissais pas assez pour en maîtriser les conséquences. Il me faisait peur, en quelque sorte. Et je devais, oui, je me devais de le comprendre. De le contrôler, afin de me contrôler.

"S'il te plaît, Camille !" Attrapant sa main, celle qui se dirigeait plus bas, celle qui me mettait dans tous mes états, je repris "Je suis sérieux". Les yeux dans les yeux, mon visage exprimait une certaine tristesse inconnue. Essoufflé, je le poussais afin qu'il se recule. Sans dire autre chose je pris ma chemise et l'enfilais ; Tout ce manège devait cesser. Ce mec, cette situation... Mais je savais qu'au fond, je ne pourrais pas m'empêcher de le revoir et de tout faire pour le posséder. Peu importe la manière. Prenant ma veste, une fois ma chemise boutonnée, je me tournais de nouveau vers lui tout en le regardant de façon sévère... " Je te laisse le temps d'y penser" De penser à moi... " Appel-moi" Dis-je en posant une carte avec mon numéro de téléphone et mon mail. La fiche du résultat sanguin se trouvait à côté, je la pris sans demander quoi que ce soit tout en fixant Camille.

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