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Tout avait commencé lors du Summer Camp 2013... Elle était seule, allongée sur un transat et je m'étais rapproché d'elle ni vu ni connu, la confondant avec une autre qui lui ressemblait de façon assez troublante. De fil en aiguille, les choses s'étaient déroulées de façon très rapide. Elle m'avait plu, c'était réciproque et sa propre main avait vite reposé sur ma cuisse et mes lèvres avaient atterri très rapidement sur les siennes. Un été parfait, un premier amour de ceux que nous pouvions croiser dans les films romantiques. Puis comme toutes les bonnes choses avaient une fin, celle-ci n'y avait pas échappé. Une tromperie, une rupture, je m'étais alors rendu compte que j'étais peut-être passé à côté d'une des personnes qui aurait pu se convertir en la plus importante de ma vie. Venait après la période des hauts et des bas, mais je n'avais jamais cesser de garder contact avec la jeune femme. Merveilleuse femme avec laquelle -malgré de nombreuses disputes et coups bas- était restée très importante à mes yeux. Malheureusement, toute histoire n'a pas sa fin heureuse...J'étais parti trois mois sans donner de nouvelles à personne et Leyna Carlson n'avait pas échappé à la règle pour moi. Je regrettais mon geste. Je le regrettais amèrement même. Mais ce qui avait été fait était fait et à ce que je sache, personne n'avait encore inventé de machine à remonter dans le temps. Me passant une main dans les cheveux, je regardais autour de moi d'un œil perplexe. Peut-être que décider de venir la voir à l'improviste était une très mauvaise idée. Surtout chez elle à son domicile, ne devant pas vraiment se douter que j'étais revenu. Mais j'avais eus besoin de la voir et je me trouvais là maintenant et il n'y avait plus de retour en arrière. Enfin si je pouvais partir mais pas la fuir pour l’éternité. Passant mon poing sur la porte d'entrée, je toquais dessus de façon précise et déterminée, puis, je m'appuyais contre le mur d'à côté, croisant les bras sur mon torse tout en attendant. Finalement, la porte vint à s'ouvrir doucement et face à une magnifique tête brune, mon anxiété augmenta. « Leyna... » me contentai-je juste de dire.
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